Chapitre 8 :: Un planning façon pervers...

Publiée: 27-05-05 - Mise à jour: 27-05-05

Commentaires: voilà le chap8 que ts attendait lol. en tout cas encore merci a vos reviews et à vous de lire ma fics. sur ce bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez. biz. Lex

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Bien reposée et apaisée, Kaori se réveilla tranquillement vers 8h30. Il était plus tard qu’à l’accoutumée mais elle s’en fichait aujourd’hui, elle n’avait rien prévu pour cette journée qui s’annonçait éclatante de par sa bonne humeur et le faible soleil qui montrait le bout de son nez entre deux gros nuages. Il allait sûrement pleuvoir. Pas grave. Ainsi, elle resterait à la maison et penserait au bébé. Elle était tellement heureuse. Maintenant, il ne lui restait plus qu’un pas à sauter afin de le concevoir cet enfant, et ce pas, était le plus difficile. Elle avait peur de ce pas. Non, elle n’avait en aucun cas peur de Ryô, elle avait seulement peur du mokkori de celui-ci. Il fallait qu’elle prenne sur elle, et surtout qu’elle prenne une sacré dose de courage.  

Elle se leva et se rendit à la cuisine, en essayant de faire le moins de bruit possible. Arrivée à la pièce désirée, elle ferma doucement la porte afin de ne pas réveiller son partenaire.  

–Kaori ? Qu’est-ce que tu fais ?  

Celle-ci sursauta à la voix qui venait de derrière elle. Elle se retourna d’un coup et se trouva face à son partenaire.  

–Euh… je… euh…  

–C’est l’effet que je te fais ? J’en suis flatté.  

–T’es déjà levé ? Comment t’as fait ? Pourquoi ?  

–Ben oui je suis déjà levé. Je t’attendais…  

–En tout cas, tu m’as filé une sacrée trouille espèce d’idiot. Et puis pourquoi tu m’attendais ? ?  

–J’ai réfléchi cette nuit sur le comment de faire cet enfant.  

–Et ?  

–Et… laisses-moi finir (lol). J’ai mis au point un planning. Mais, assis-toi avant…  

Kaori s’exécuta et prit une chaise sur laquelle elle posa son fessier. Elle scrutait Ryô sans rien comprendre de ce qu’il mijotait. Pourtant, elle le trouvait beau et extrêmement charismatique à cet instant.  

–Je t’écoute !  

–Voilà ! dit Ryô en sortant une gigantesque feuille de papier. C’est le planning des jours auxquels nous ferons l’amour afin de procréer ce bébé. Ça te va ?  

La jeune femme tomba à la renverse. C’était vraiment un pervers, il ne pensait qu’à ça. Ce coup-ci, c’était un peu sa faute mais quand même…  

Elle examina minutieusement le planning, qui ressemblait plus à un calendrier découpé qu’à un emploi du temps, et une chose la frappa.  

–Tu plaisantes j’espère ? ?  

–De quoi ? ?  

–T’as mis toutes les dates du calendrier en bleu pailleté… et si j’en crois la légende ça signifie que… qu’on… que toi et moi on… couchera ensemble TOUS LES SOIRS ? ? s’écria Kaori éberlué (NDA : moi y suis d’accord ! ! ! je signe où ? ? ?^^)  

–Ben oui… pourquoi ? ? Eh ! ! ! Qu’est-ce que tu fais ? ?  

–Je modifie ce calendrier… passe moi un stylo rouge !  

Il vit la jeune femme défaire le travail d’une nuit (NDB : euh le travail d’une nuit ? il a tout mis en bleu oui !). Kaori, elle, modifiait quelques jours de ce planning de pervers.  

–Voilà qui est mieux ! fit la jeune femme en tendant ce nouveau calendrier à son partenaire.  

–Mais, t’as enlevé des jours ! !  

–Ryô ! ? ! Sauras-tu un jour comment fonctionne une femme ? ?  

–Bien sûr que je sais comment ça fonctionne ! ! Non mais.  

–Alors tu devrais savoir qu’une femme a ses règles pendant certains jours dans le mois ? ! ?  

–Euh j’avais oublié… c’est ça que ça veut dire alors les marques en rouge ?  

–Oui ! Ce sont les jours où… euh… normalement… je suis indisposée.  

–T’as tes copines qui se tapent l’incruste, t’as le coquelicot qui fleurit, t’as la marée qui monte, t’as tes règles en clair…  

–Voilà, tu as tout compris…  

–Sinon j’ai autre chose à te donner…  

Kaori vit Ryô sortir un petit livret de sa poche. Il lui tendit. Elle l’ouvrit et vira au rouge pétant.  

–Tu te fiches de moi ? C’est quoi ça ?  

–Euh… ben c’est un manuel sur comment mettre un préservatif.  

–T’es idiot ou quoi ? ?  

–…  

–Non, ne réponds pas. C’est une évidence, tu es idiot. Qu’est-ce que je vais faire de ce truc ? Tu peux me le dire ?  

–Ben je compte pas faire le boulot tout seul non plus… des fois c’est toi qui t’y colleras ma vieille ! !  

–On en aura pas besoin de tes capotes. Ryô ? ! ? Réfléchis un peu nom d’une pipe. On sera là pour concevoir un bébé, pas pour s’envoyer en l’air ! !  

–C’est vrai ça, j’avais oublié, j’avoue. Sinon j’espère que mes rideaux et surtout les tiens sont bien accrochés ? ?  

–Pourquoi tu me demandes ça alors qu’on parle de coucher ensemble.  

–Justement, je vais te faire grimper à ces rideaux, dit Ryô son visage s’étant transformé en un rictus de pervers et d’obsédé de première catégorie poids lourds, et, une mare de bave commençant à se former autour de cet être monstrueux décimé par la dépravation et la dégénérescence sexuelle. ( NDB : Ben on peut dire que tu l’a pas loupé là le Ryô ! mdr)  

Ce monstre fut remis en place par la furie championne de la massue, toute catégorie confondue, nommée Kaori.  

Ce petit incident réglé, ils reprirent de plus belle.  

–Bon alors on fait ça tous les soirs. OK. Ça se passe comment ? ?  

–On verra en allant Kaori. Pour commencer, c’est-à-dire, pour ce soir, vient dans ma chambre ou attends-moi dans la tienne. Nue de préférence, ça ira plus vite hihihi.  

–D’accord…  

Cette discussion, plus le détail du planning de Ryô, leur avait pris toute la matinée. Ils déjeunèrent alors tranquillement, une fois tout le tralala rangé.  

Une fois tout cela terminé, Kaori se rendit au tableau des messages. Toujours aucun XYZ se promenant dans le coin. Peut-être demain qui sait. Elle se répétait cette même phrase chaque jour. Mais rien n’y faisait, leur code secret s’entêtait à déserter ce tableau.  

La journée, ou plutôt ce qu’il restait de l’après-midi, avança doucement et calmement. Mais Kaori était forcée de constater que plus l’heure de se retrouver avec Ryô arrivait, plus elle se sentait mal. Elle appréhendait ce moment et une boule s’était formée sur son estomac et dans sa gorge.  

Elle revint à l’appartement à l’heure du dîner après un bref coucou à ses amis au Cat’s.  

Ils dînèrent dans le calme, sans jamais évoquer ce qui allait se passer le soir venu.  

L’heure de la sentence sonna beaucoup trop tôt pour Kaori. Elle alla prendre une bonne douche afin de ne plus penser à rien, mit son peignoir et sortit de la salle de bain pour se diriger dans la chambre de notre cher Ryô.  

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