Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: macema

Beta-reader(s): Yael

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 15-02-11

Last update: 22-07-11

 

Comments: 42 reviews

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RomanceFantasy

 

Summary: Erodī, une Tenshi qui travaille pour Fukurokuju, le Kami de la virilité, décide d'employer les grands moyens pour régler un cas dont elle a la charge depuis maintenant 7 ans...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mokkori no Tenshi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mokkori no Tenshi

 

Chapter 2 :: Soirée orageuse

Published: 05-03-11 - Last update: 21-03-11

Comments: Coucou, après un petit moment d'absence, voici enfin la suite. Joyeux non-anniversaire Tenshi (Bon d'accord, je vais peut être arrêter de radoter sur les anniv (^_^). Et je vous invite de nouveau à faire connaissance avec une notion japonaise. Parlons de Ki (en chinois qi, 炁 , prononcez chi, et en japonais ki, 気, prononcez xǐ). Qu'est-ce que le ki me direz-vous ? Pour ceux qui s'intéressent aux médecines douces asiatiques ou aux arts martiaux, vous en avez sûrement un peu connaissance. Le ki n'a pas de réelle traduction en français, c'est même une notion que nous connaissons mal. Le ki se traduirait par l'énergie, le souffle, l'esprit... C'est, en somme, une consistance énergétique de notre nous intime. Nous pourrions le qualifier également de moi spirituel, voire d'âme, mais ce n'est pas encore exactement cela. Le ki est à la fois personnel mais aussi universel : il est l'essence de la vie, la substance de la planète et des êtres, vivants ou non. Le ki se calcule en physique comme un genre de mouvement de fluides, et la vitesse du ki est pratiquement identique à celle du réseau informatique (environ 0,4 fois la vitesse de la lumière). Je n'ai pas abordé ce point dans le premier chapitre car je ne voulais pas trop mélanger cette notion avec celles des Kami et des Tenshi. Mais elle est pourtant essentielle dans le sens où un Kami est un dieu, certes, un être spirituel, mais composé essentiellement du ki de l'objet, émotion, être, etc... qu'il représente, alors que ce même être, émotion, objet, etc... possède son propre ki. Et pourtant le ki de chacun est universel à l'ensemble de la Terre, bien que les ki ne peuvent se mélanger puisqu'il n'en existe qu'un : le KI. (^_^) Compliqué hein ? Bref, ne retenez qu'une chose pour la fic, quand je parle de ki, je parle de souffle de vie énergétique propre à une personne, et pas du ki universel même s'il est concerné. (Et voilà pourquoi, si Ryo ne fait pas mokkori avec Kaori, le sort de la Terre entière en sera perturbé ! Mouahahahaha. Euh... (--') Bon d'accord, j'arrête là et je vous laisse lire tranquillement. Bonne lecture. Bisous. Cma. PS : pour plus de renseignements sur le ki, je vous invite à lire cet excellent article.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7


 

- Mais bon sang Kaori, ce n’est qu’un éclair ! s’écria un homme grand et brun à la femme blottie contre lui.  

 

Cette dernière, tel un animal apeuré, se terrait dans son cou et sursautait à chaque grondement de tonnerre. Elle s'agrippait alors de toutes ses forces à son colocataire en tremblant.  

 

- Kaori, lâche-moi voyons !  

 

La voix de cet homme s’était faite plus douce et posée afin de rassurer la jeune femme..  

   

 

 

 

   

Les deux Seishin, enfin arrivés, observaient de la fenêtre la plus proche ce drôle de couple enlacé.  

 

- C’est eux ? demanda Fūjin.  

 

- Ryo Saeba et Kaori Makimura.  

 

- Ils ont l’air bien partis pour accomplir ta mission tous seuls... Tu es certaine de ne pas t’être trompée ?  

 

- Tu crois vraiment qu’en sept ans, j’aurais eu le temps de me tromper d’êtres ? Attends de voir la suite ! rétorqua la Tenshi.  

   

 

 

 

   

Ryo se démenait comme un beau diable pour se défaire de la prise de sa partenaire. Mais dès qu’il réussissait à enlever de ses vêtements les crochets qui servaient de doigts à Kaori, ceux-ci venaient ré-agripper une autre partie de lui le temps qu’il s’attaque au deuxième lot de phalanges. Il pensa un instant qu’il avait au moins la chance qu’elle ne s’accroche pas à une autre partie de son corps. Quoique, était-ce vraiment une chance ?  

 

Il se reprit mentalement et finit par prendre la jeune femme dans ses bras pour la bercer doucement contre son torse.  

 

- Kaori, calme-toi ! Reste contre moi si tu le désires, mais desserre un peu tes doigts... Tu vas finir par m’étrangler !  

 

Doucement, l’une après l’autre, il prit dans ses paumes chacune des mains de la jeune femme en commençant par celle qui était accrochée à son col. Il les posa contre son torse et se mit à respirer calmement afin de transmettre sa sérénité à sa partenaire. Cette dernière se laissa faire telle une enfant pour finalement calquer sa respiration saccadée sur celle plus calme du nettoyeur.  

 

- Je suis désolée, Ryo... C’est... C’est plus fort que moi, murmura Kaori avant d’enfouir de nouveau sa tête contre l’épaule de Ryo.  

 

Ils restèrent ainsi blottis l’un contre l’autre : Ryo berçant Kaori dans ses bras dès qu’un nouvel éclair la faisait sursauter.  

 

   

 

 

   

- C’est le moment où j’agis, annonça soudainement Erodī à son amant.  

 

- Et tu vas faire quoi ?  

 

- Aux grands maux, les grands remèdes ! Regarde bien, et surtout essaie de garder ces nuages noirs au dessus de la ville... D’accord ?  

 

Et sans attendre la réponse de Fūjin, Erodī fondit vers la fenêtre. La vitre vibra légèrement sous l’énergie distendue de la Tenshi dans ses cellules. Cette dernière dut employer toute sa finesse pour que le verre fragile ne cède pas sous son ki avant de le rétablir entièrement à l’intérieur de l’immeuble.  

 

 

 

 

   

Ryo se demanda un instant s’il n’avait pas eu un vertige. Il avait entendu comme le sifflement d’un verre en cristal caressé par la pulpe d’un doigt. Mais ce son était si infime et si doux... Instinctivement, il leva les yeux dans la direction du bruit et, cette fois, se demanda s’il n’avait pas une hallucination. L’espace d’une seconde, il lui sembla que la fenêtre qu’il fixait s’était gonflée intérieurement avant de revenir à la normale. Il devait avoir un problème : qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Il n’était pourtant pas particulièrement fatigué, et ne voyait, ni ne sentait un événement extérieur qui pourrait expliquer ce qu’il venait de voir. Il finit par mettre ce phénomène sur le compte de l’orage au dehors, mais préféra par précaution s’asseoir sur ses talons. Doucement, il commença à fléchir ses jambes, entraînant avec lui Kaori, toujours blottie dans ses bras. Il n’aurait plus manqué qu’il ait un malaise.  

 

Sa partenaire s’était calmée, mais tremblait encore un peu à chaque coup de tonnerre, et le nettoyeur se mit à sourire en pensant qu’elle finirait sûrement par s’endormir dans ses bras. Il n’avait jamais compris sa peur de l’orage... Hideyuki non plus d’ailleurs. Ce dernier lui avait un jour parlé des crises de panique de sa petite sœur face à cet événement météorologique, lui expliquant qu’un soir, il l’avait même retrouvée cachée dans un de leurs placards pour ne pas voir l’orage. Ryo sourit en imaginant la scène décrite par Makimura, jusqu’aux détails du pyjama aux motifs de massue qu’elle portait alors. Cette peur revenait en elle depuis petite, et bizarrement le nettoyeur se demanda pourquoi il ne lui en avait jamais demandé la raison. Que pensait-elle craindre ? Non, il ne lui en avait jamais parlé... Il préférait profiter de ces moments où il pouvait la garder dans ses bras, où il s’autorisait ces instants de tendresse envers la seule femme qu’il aimait.  

 

Il sentit d’un coup son corps être parcouru par une bouffée chaude, laquelle s’éteignit aussitôt. C’est décidé, demain j’irai voir le Doc, maugréa en lui même Ryo avant de comprendre réellement ce qu’il lui arrivait. Comment et pourquoi cela lui arrivait-il à cet instant ? Surtout au moment où Kaori était dans ses bras ! Mentalement, il réprimanda son partenaire de toujours qui venait de se réveiller. Il pouvait le sentir lui comprimer le bas ventre.  

 

Desserrant légèrement son étreinte pour éviter que son “autre” partenaire ne vienne à ressentir son “problème”, il fixa du regard son mokkori plus qu’éveillé. Mais que lui arrivait-il bon sang ? Il n’avait pourtant pas d’idées mokkoriennes en tête, encore moins en cet instant où Kaori avait besoin d’être rassurée et non qu’il fasse le pitre. Lui qui avait toujours réussi jusqu’à présent à contrôler parfaitement chaque partie de son corps, en particulier celle-ci... Il fit passer dans ses pensées des images du Doc et d’Umibozu dans des situations cocasses, allant jusqu’à imaginer le vieux praticien en combinaison féminine violette à dentelle noire, porte-jarretelles inclus, mais rien n’y fit. Son ami était bel et bien réveillé et plus que vigoureux, au point de lui faire mal sous la compression de son jean.  

 

Il gigota de sorte à éloigner les courbes tentatrices de sa partenaire de son corps et cala une de ses cuisses entre elle et son partenaire d’amour. Pour sûr, il risquait gros : si jamais elle venait à découvrir ce qui lui arrivait, elle ne manquerait pas de l’assommer sous une de ses sempiternelles massues et ce malgré sa peur de l’orage qui grondait toujours à l’extérieur...  

 

- Ryo... prononça la jeune femme à demi-endormie, en le sentant s’écarter d’elle. Qu’y a-t-il ?  

 

- Rien, Kaori, annonça doucement le nettoyeur, le souffle rauque. Viens, je vais te ramener à ta chambre. Tu y dormiras bien mieux que sur moi.  

 

« Elle serait pourtant si confortablement installée dans mes bras » s’entendit-il penser soudainement.  

 

Secouant la tête à cette idée, il prit Kaori dans ses bras pour la porter telle une princesse jusqu’à sa chambre. Il sentait une envie en lui prendre forme rapidement dans son esprit, une envie de changer d’itinéraire et de l’amener jusqu’à sa propre chambre où il l’installerait dans ses draps avant de s’allonger contre elle et de... « lui faire comprendre qu’elle est la seule que je désire ».  

 

Mais bon sang, il n’avait pas le droit de penser à cela ! Il avait l’impression soudaine qu’une autre personne le contrôlait à cet instant, tirant les ficelles comme un marionnettiste pour l’amener sur des chemins qu’il s’était juré de ne jamais prendre. Tenant fermement Kaori finalement endormie dans ses bras, il se mit en route pour sa chambre, luttant à chaque pas contre son esprit et son corps, pestant mentalement contre ses pieds qui semblaient s’emmêler pour l’emmener dans une autre direction et contre son mokkori qui lui faisait mal à chaque pas.  

 

Son esprit s’emplissait d’images et de sensations de sa coéquipière, nonchalamment allongée, lui tendant les bras pour l’inviter à le rejoindre dans son lit... « Où je pourrais lui faire connaitre le plaisir d’être aimée. » Il sentait la douceur de la peau de Kaori par ses bras qui lui entouraient le cou, imaginant cette même douceur sur d’autres parties de sa peau. « Encore plus douce à certains endroits ». Il avait les larmes au bord des yeux devant le violent désir d’elle qui l’envahissait, les images qui lui trottaient en tête, le velouté de sa peau, son parfum qu’il pouvait sentir... Il sentit sa tête tourner sous ces émotions qui prenaient tous ses sens et dut se mordre la lèvre inférieure à sang pour réussir à se contrôler.  

 

Il mit presque une demi-heure à atteindre la porte de la chambre de la nettoyeuse, se faisant véritablement violence pour la déposer dans son lit où il l’installa difficilement sur le coté. Son regard se perdait sur ses lèvres tentantes d’où Kaori lâcha un soupir avant de les laisser entrouvertes. « Un véritable appel à les savourer ». Il perdit finalement le contrôle en la voyant se retourner lascivement sur le dos, son T-shirt se relevant du même coup pour laisser entrevoir une partie de son ventre plat et la courbe d'une hanche. Son regard sur la jeune femme se fit plus que brûlant et sans qu’il ne comprenne comment, il se retrouva à demi-allongé à ses cotés, sa main avançant dangereusement vers cette vallée de soie qui lui faisait envie. « Un corps parfait ». Il effleura doucement du bout du doigts la partie de peau ainsi découverte tout en approchant ses lèvres de celles de Kaori lorsque celle-ci se retourna vivement vers lui dans son sommeil, le “réveillant” au passage.  

 

Mais que faisait-il ? Devenait-il fou ? S’arrachant du lit de sa partenaire, il ne prit pas la peine de la couvrir, ne trouvant pas le courage de le faire sans céder une nouvelle fois à la pulsion qui l’animait, et sortit rapidement de la pièce en claquant au passage la porte au risque de réveiller Kaori. Le souffle saccadée, le corps brûlant de désir, il s’appuya dos contre le mur adjacent à la chambre pour se prendre la tête entre les mains et tenta d’enlever de son esprit les images plus que troublantes de Kaori. « Nue et tremblante dans mes bras », « soupirant de plaisir sous mes caresses », « son corps parfait se lovant contre le mien »...  

 

- Assez, hurla-t-il d’une voix rauque alors qu’un nouveau grondement de tonnerre résonnait dans la nuit.  

 

Dans un tremblement, il sentit comme un souffle d’air frais l’envahir, ou plutôt la sensation brûlante de son désir le quitter d’un coup, et s’en fut rapidement vers la salle de bain pour tourner à fond le robinet d’eau froide sous la douche où il s’installa sans même prendre le temps de se déshabiller. Dans sa tête tournaient encore les images de Kaori allongée sur son lit, il ressentait encore la douceur de sa peau sur ses doigts et cette envie lancinante de goûter à ses lèvres.  

 

C’est le corps fourbu et la tête confuse qu’il arriva enfin à se calmer. Oui, il fallait qu’il aille voir le Doc demain. Il devait trouver une solution pour que cela ne se reproduise plus... Au risque de devoir la quitter !  

 

   

 

 

   

Erodī se sentit d’un coup expulsée du corps du nettoyeur et traversa même sans le vouloir la paroi compacte du mur de briques pour se retrouver à l’extérieur, près de son amant. Fūjin n’en revenait pas. Comment un simple humain avait-il pu expulser l’énergie de la Tenshi par la simple volonté de son esprit ? C’était bien la première fois qu’il voyait cela.  

 

Cette dernière ne comprit pas comment elle s’était retrouvée si loin du corps qu’elle avait possédé ni pourquoi elle avait échoué. Jusqu’à présent, lorsqu’elle avait dû utiliser ce moyen pour conclure une mission, seul le refus du partenaire concerné avait mis parfois à mal son plan, mais jamais le corps qu’elle envahissait. Elle avait dû mettre toutes ses forces pour tenter de briser la volonté du nettoyeur sans jamais y arriver vraiment et, désormais, se devait de renouveler son ki avant de pouvoir recommencer. Quoique...  

 

Fūjin sentit soudain l’énergie Erodī se remplir de contentement sans en saisir la raison. Elle avait pourtant échoué et il commençait à comprendre pourquoi ce cas lui prenait tant de temps. Dans un élan protecteur en voyant le peu de ki qu’il restait à la Seishin, il se remit à tourner en souffle léger autour d’elle, laissant les nuages au dessus d’eux s’évaporer, l’orage cessant instantanément  

 

- Pourquoi es-tu si satisfaite ? Cet être a pourtant eu le dessus, non ?  

 

- Parce qu’il ne sait pas ce qu’il l’attend, lui répondit Erodī. J’ai laissé un petit cadeau avant de “partir”.  

 

Elle se mit à rire et, s’éloignant vivement de l’immeuble, elle lui lança :  

 

- Viens, on retourne chez nous !  

 

Sans chercher à la comprendre plus, le Kami la rattrapa rapidement pour rejoindre ensemble leur monde qu’il aimait tant. 

 


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