Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: macema

Beta-reader(s): Yael

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 15-02-11

Last update: 22-07-11

 

Comments: 42 reviews

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RomanceFantasy

 

Summary: Erodī, une Tenshi qui travaille pour Fukurokuju, le Kami de la virilité, décide d'employer les grands moyens pour régler un cas dont elle a la charge depuis maintenant 7 ans...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mokkori no Tenshi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mokkori no Tenshi

 

Chapter 6 :: Les vents de la colère

Published: 14-07-11 - Last update: 14-07-11

Comments: Coucou tout le monde. Merci pour vos commentaires... Voici ENFIN la suite, l'avant dernier chapitre d'ailleurs. Je ne ferai pas le lemon prévu suite à un manque de temps mais vous promets le chapitre suivant pour très bientôt. J'espère que vous apprécierez celui-ci. Je remercie énormément ma bêta pour son aide précieuse... Avez-vous remarqué comme elle qu'il y avait de l'eau dans chacun des chapitres, que ce soit directement ou indirectement ? Pourquoi ? En référence à deux points... L'un assez personnel, qui a attrait à ma muse pour cette fic : une histoire de fontaine si je ne m'abuse *sifflote*. Le second en rapport avec la représentation de l'eau dans la mythologie japonaise mais aussi occidentale. Une notion de temps, de purification, de miroir de l'âme mais aussi... Je vous laisse deviner la dernière notion. Bonne lecture. Bisous Cma. PS : ta prédiction était la bonne Y-san, on ne contrarie pas les Seichin sans risques ^^.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7


 

- Elle est sûrement là pour savoir si je suis passé. Il ne faut pas qu’elle m'aperçoive, Doc...  

 

- Et pourquoi refuses-tu de la voir ? Après tout, ça serait le moment pour toi d’en profiter, non ? J’ai quelques chambres de libre, si tu le veux, ricana le vieil homme.  

 

- C’est pas le moment de plaisanter ! hurla Ryo.  

 

- Bien, bien... Calme toi, Baby Face. Et que désires-tu que je lui dise en attendant ?  

 

- Je sais pas, trouvez un truc, dites lui que j’ai une maladie contagieuse, un truc incurable !!!  

 

- Tu n’exagères pas un peu, Ryo ?  

 

Le nettoyeur paniquait en gesticulant dans tous les sens. Prenant appui sur sa canne, le médecin se posta devant lui en se courbant pour fixer la protubérance sous le pantalon du nettoyeur qui stoppa net. Il releva d’un coup la tête.  

 

- C’est quand même bizarre, ton truc. J’avais pas ça, moi, à l’époque.  

 

- Doc !  

 

- Ça aurait été bien pratique en tout cas... ajouta-t-il en se retournant vers l’entrée de la clinique. Va t’installer dans une des chambres, Baby Face, je vais dire à Kaori que je te garde pour la journée...  

 

- Rajoutez donc la nuit.  

 

- Ben pourquoi la nuit, tu comptes pas retourner chez toi ? demanda le médecin dubitatif.  

 

- Vous me voyez rentrer à l’appartement dans cet état-là ! affirma Ryo en lui remontrant son mokkori au garde à vous.  

 

- Hummm, quoi qu’il en soit je vais aller la voir, je trouverai bien un truc en passant.  

 

Puis il ajouta avec un début de bave sortant de ses lèvres :  

 

- Allons accueillir cette petite comme il se doit.  

 

Le sang de Ryo ne fit qu’un tour en entendant l'intonation lubrique du Doc. Certain que le médecin allait profiter de son absence pour peloter un peu sa partenaire, il se mit à serrer ses poings. Il fallait qu’il trouve une solution rapidement. Il tendit alors le bras pour rattraper le vieil homme par le col lequel gesticula un instant dans les airs avant de regarder autour de lui pour savoir pourquoi il n’avançait plus. Regardant le sol, il y découvrit que ses pieds ne le touchaient plus avant de relever son visage vers Ryo avec un grand sourire.  

 

- J’ai une meilleure idée, annonça le nettoyeur l’air sérieux.  

 

 

 

 

 

Fūjin fendait le ciel japonais à la recherche du cas d’Erodī. Mais où pouvait-il bien être ? Il s’était refusé de le demander aux Kami omniscients, voulant se faire discret pour mettre son plan à exécution : récupérer le ki de la Tenshi dans le corps de cet être. Il se concentra un peu plus en essayant de percevoir cette énergie au milieu de Tokyo. Levant les vents autour de lui, brisant par ses bourrasques les ondulations légères de ce ciel de printemps, il fonçait droit devant lui. Son souffle se calma un moment en ressentant enfin la partie de son amante qui résonnait comme une balise... Un morceau d’elle en lui. Cette pensée fit redoubler la rage de Fūjin, les nuages semblaient tourbillonner sur son passage, donnant une illusion de tornade à quiconque regardait le ciel à cet instant. Fonçant vers cette balise, Fūjin accéléra encore son allure. Décidé, il avait conclu après avoir regardé son amante qu’il ferait tout que cette mission s’arrête. Quitte, en dernier recours, à sacrifier cet être ! Il récupérerait le ki d’Erodī par tous les moyens !  

 

 

 

 

Doc avançait péniblement dans le couloir qui menait à l’accueil de la clinique. Grommelant que ce n’était plus de son âge, il poussait un fauteuil roulant dans lequel s’était assis Ryo, une couverture posée sur les jambes pour masquer son problème. Au fur et à mesure qu’ils progressaient, le nettoyeur s’était courbé en deux. Même sous la couverture, son mokkori pointait son nez assez visiblement pour que sa colocataire puisse le remarquer.  

 

Kaori, les apercevant, vint à leur rencontre, son visage prenant un air de plus en plus inquiet à la vue de Ryo courbé en deux sur le fauteuil roulant.  

 

- Ryo, tu vas bien ?  

 

- Oui, Kaori... parvint-il à dire les dents serrées.  

 

Il ressentait à nouveau son corps s’emplir d’une folie furieuse, l’incitant à sortir de ce carcan d’acier pour sauter sur la jeune femme. Lorsqu’il leva son visage vers elle, il s’en voulut de l’inquiéter ainsi. Les sentiments de Kaori se reflétaient parfaitement sur son visage. “Encore une chose à me faire pardonner” songea-t-il en la regardant. Depuis le temps qu’ils vivaient ensemble, il avait perdu le compte de tout ce qu’il avait à se reprocher envers elle. Souvent, il se demandait comment se faire pardonner sans avoir pour autant à s’excuser du mal qu’il lui faisait. Son regard s’attacha aux lèvres de la jeune femme. A la voir les pincer entre ses dents, il ne put s’empêcher de vouloir y mordre à son tour. Lâchant un gémissement, il sentit son corps s’échauffer plus encore et finit par détourner ses yeux d’elle.  

 

- Doc, qu’est-ce qu’il a ?  

 

- Oh, ne t’inquiète pas, Kaori, déclara le praticien tout en s’approchant d’elle. Ce n’est pas grand chose...  

 

- Pas grand chose, vous êtes sûr ? Regardez dans quel état il est, le coupa-t-elle tout en approchant sa main du front de Ryo.  

 

- Ne me touche pas, lui asséna Ryo tout en repoussant le bras de Kaori qui s’avançait dangereusement trop près de lui, je suis peut-être contagieux.  

 

Le Doc se mit à sourire en comprenant qu’il allait pouvoir se venger de son protégé à sa manière :  

 

- Mais non Ryo, que vas-tu dire là ! Tu as juste attrapé la Tenshiite, c’est tout. Ça n’a rien de contagieux cette maladie-là.  

 

- La Tenshiite ! Qu’est-ce que c’est que cette maladie Doc ? prononça Kaori, encore étonnée de la réaction de son partenaire.  

 

Le vieux praticien riait sous cape tout en ne sachant pas comment décrire les symptômes du nettoyeur sans vendre la mèche. S’approchant de Kaori, il lui les mains sur les épaules, la tête relevée, tout en déclarant :  

 

- Et ben... Vois-tu... La Tenshiite est une maladie qui touche la partie basse du ventre... Ryo souffre de crampes dans cette partie, assez importantes. Mais ne t’inquiète pas, je connais un bon remède pour le soigner... laissant un léger blanc dans sa phrase, le médecin rajouta d'une voix narquoise : Mais il refuse de le prendre !  

 

La jeune femme se releva d’un coup sans prêter attention au Doc dont les mains s’étaient retrouvées à hauteur de son postérieur. Enragée, elle releva de l’index le visage de Ryo. Ce dernier avait un sourire crispé sur les lèvres tout en fustigeant du regard le médecin.  

 

- Kaori, ce n’est pas ce que...  

 

- Tu vas voir que je vais te forcer à te soigner, moi ! hurla Kaori.  

 

De la parole au geste, elle empoigna son partenaire par le col pour le redresser avant de sentir la main baladeuse du Doc se poser sur une de ses fesses. Tournant son buste tout en empoignant une de ses massues, elle ne vit pas la jambe tendue de Ryo atterrir sur le genou du vieil homme pour le faire tomber, buta dans celle-ci et se retrouva assise sur la couverture de son partenaire. Rouge de confusion, les mains en l’air, elle lâcha sa massue qui vint s’écraser au sol, entre les jambes du Doc. Se relevant bien vite, elle ramassa sa massue pour la ranger rapidement et s’éloigna des deux hommes pour faire passer le rouge de ses joues. Quand elle se retourna, ce fut pour voir Doc et Ryo la regarder avec des yeux ronds, l’air interrogateur...  

 

- Et donc, c’est quoi ce remède ? demanda Kaori en tentant de détourner l’attention sur ce qu’il venait de se passer.  

 

Ryo poussa un grand soupir de soulagement : elle n’avait pas ressenti l’effet de son mokkori en se retrouvant assise sur lui. Loin d’être son cas, il lui avait fallu un effort considérable pour ne pas céder à la première chose qui lui était passée par la tête. Il sentait encore cette envie le tarauder, cette envie de lui attraper la taille pour la serrer contre lui tout en collant ses lèvres dans le creux de son cou... Un picotement fit frissonner ses doigts rien qu’en y repensant. Il détourna son regard d’elle, se repliant en deux contre son siège avant de fixer le médecin droit dans les yeux.  

 

- Doc, lui dit-il tout bas, refais-moi un coup comme ça et je sors mon magnum !  

 

- D’accord, d’accord, Baby Face, pourtant je trouve que tu rates une bonne occasion...  

 

- Doc !  

 

- Très bien ! murmura le praticien avant de clamer à Kaori. Ne t’inquiètes pas pour le traitement, Kaori ! Je vais garder Ryo pour cette nuit en observation. Je m’occupe de lui.  

 

Le rose toujours aux joues, Kaori regarda les deux hommes, perplexe, sans savoir trop quoi dire ou faire quand elle sentit une brise d’air frais arriver dans son dos pour parcourir le couloir de la clinique. Sous l’effet du vent, les cheveux de Ryo ondulèrent et il ferma les yeux. Surprise, la jeune femme se retourna pour chercher du regard une fenêtre ou une porte ouverte, mais ne vit rien.  

 

 

 

 

 

Erodī s’éveilla dans la plaine des Seichin, le cœur battant la chamade et son corps humain brûlant de désir. Surprise, elle ne trouva pas Fūjin dans les alentours. Dommage, il aurait peut-être compris ce que voulait dire être amoureux en guérissant les émois dont souffrait à l’instant son cœur.  

 

- Fūjin ? appela-t-elle en ressentant un ki puissant surgir derrière elle.  

 

- Il est parti régler ta mission, déclara une voix grave.  

 

Un cortège de grues tournoya autour de la jeune femme qui se retourna pour apercevoir le dieu de la virilité dressé derrière elle. Son regard bienveillant la fixait et elle se demanda pourquoi Fūjin s'était rendu auprès de son protégé.  

 

- Tu devrais aller le surveiller, je pense... ajouta Fukurokuju doucement.  

 

Se remémorant le baiser rageur du Kami, elle se précipita dans le premier puits accessible vers le monde physique, revêtant dans sa course sa consistance de poussières d’étoiles. Parcourant aussi rapidement que possible l’océan où elle était arrivée, elle se dirigea vers Tokyo en espérant percevoir le ki de son amant au milieu de ceux des êtres vivants. Fixant le ciel, elle aperçut des tourbillons de souffles venteux et se dirigea automatiquement vers eux. Fūjin ne devait pas être loin... Lorsqu’elle arriva près de la clinique, elle le vit sortir de la propriété par le jardin et tournoyer tout autour. Son ki se distendait pour enclaver le bâtiment, créant des rafales de plus en plus violentes.  

 

Sous ses yeux, l’édifice se mit à trembler dans un brouillard d’ondes orageuses diffusé par le Kami. Jamais Erodī ne l’avait vu ainsi. Fūjin semblait déchaîné. Son ki résonnait dans le bâtiment, son protégé se trouvait à l’intérieur. Certaine désormais que l’attitude de son amant avait à voir avec sa mission, elle fonça vers lui en se demandant comment le calmer...  

 

 

 

 

 

Les murs s’étaient mis à trembler soudainement, d’abord faiblement avant que le phénomène ne prenne de l’ampleur. Secoués dans tous les sens, Doc, Ryo et Kaori écarquillèrent les yeux.  

 

- Un tremblement de terre ! s’écria le praticien. Mettez-vous à l’abri.  

 

Doc ouvrit rapidement la porte de son bureau pour aller se réfugier sous ce dernier. Ryo analysa la situation et regarda Kaori qui ne bougeait pas d’un pouce. Tétanisée par ce qu’il se produisait, la nettoyeuse restait au même endroit. Sa main s’appuyait contre un des murs du couloir. Elle pouvait le sentir tanguer contre sa paume. Ryo se leva d’un bond du fauteuil roulant pour attraper sa partenaire. La tenant dans ses bras, il courut vers l’extérieur de la clinique quand le phénomène s’arrêta. Collé contre Kaori, le nettoyeur fixait encore la porte du jardin sans voir que le visage de la jeune femme avait viré au rouge.  

 

- C’est fini ! murmura-t-il avant de se tourner vers Kaori. Ça va ?  

 

Persuadé qu’elle devait encore être sous le coup de sa peur, il l’installa contre un mur tout en la gardant plaquée contre lui. Il l’enserra dans ses bras pour éviter qu'elle ne vienne à s'effondrer sur le sol maintenant que le danger était passé.  

 

- Kaori, c’est fini maintenant, prononça-t-il d’une voix calme. Puis il se mit à hurler du côté du bureau : Doc, tout va bien ?  

 

- Oui, Baby Face, entendit-il au loin.  

 

Soufflant de soulagement, il tourna de nouveau ses yeux vers la jeune femme.  

 

- Ryo... murmura cette dernière en se tortillant pour se dégager de l’étreinte du nettoyeur.  

 

- Oui, Kaori ?  

 

- Tu peux me dire ce qu’il se passe ?  

 

Surpris de sa question, Ryo baissa son regard sur le corps de la jeune femme avant de s’apercevoir de leur situation. Son mokkori en pleine forme était placé contre une des hanches de la jeune femme. Il voulut s’écarter d’elle, mais son corps refusa de lui répondre. Sans qu’il ne comprenne comment, ses mains vinrent à la rencontre de celles de Kaori pour enlacer leurs doigts et les placer de chaque côté de son visage. Son sang se mit à bouillir. Hors de contrôle, il approcha ses lèvres dangereusement près de celles de sa partenaire, lorsqu’il sentit une douleur incroyable le saisir. Se pliant en deux, il lâcha Kaori et serra les dents pour éviter de hurler. La douleur fut de courte durée, mais suffisamment intense pour qu’il ressente le désir qui l’avait envahi le quitter.  

 

 

 

 

 

Dans son élan de fureur, Fūjin ressentit une énergie s’installer entre son ki et le bâtiment qu’il désirait plus que tout détruire. Interrompu dans sa tâche, il rassembla ses particules de ki avant de se retourner vers la personne qui avait eut l’audace de le stopper. Il découvrit avec étonnement Erodī sous sa forme humaine, plaquée contre un des murs de la clinique. Regroupant ses cellules, il transforma ses ondes orageuses pour prendre forme à son tour devant son amante. Il craignait qu'elle n'ait été frappée par une de ses bourrasques, jusqu’à ce qu’il reçoive une claque magistrale sur la joue. Étonné de ressentir de la douleur, il tint cette dernière dans la paume de sa main. Erodī était rouge de colère, il sentait son énergie sur le point d’exploser comme l’aurait fait une supernova. Prêt à s’amender, il avança encore d’un pas lorsqu’il la vit se tordre de douleur, s’évaporant en poussières d’étoiles. Elle semblait avoir du mal à contenir son énergie laquelle s’intensifiait pour se réduire à pratiquement le néant avant de redevenir encore plus puissante. Ne sachant que faire, il reprit sa forme première pour ramener par son souffle sa bien-aimée dans leur monde... 

 


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