Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: macema

Beta-reader(s): Yael

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 15-02-11

Last update: 22-07-11

 

Comments: 42 reviews

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RomanceFantasy

 

Summary: Erodī, une Tenshi qui travaille pour Fukurokuju, le Kami de la virilité, décide d'employer les grands moyens pour régler un cas dont elle a la charge depuis maintenant 7 ans...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mokkori no Tenshi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're ...

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   Fanfiction :: Mokkori no Tenshi

 

Chapter 4 :: Divine rencontre

Published: 07-04-11 - Last update: 07-04-11

Comments: Bonjour. Merci pour vos commentaires. Voyons voir ce qu’on a comme lecture en ce moment, hummm ... Du dark, du dark, de la grisaille, de la grisaille, de la grisaille... OO Même la maîtresse ès humour Yaël a fait une grisaille. Bon d’accord, il fait beau dehors, alors on va couper la vague grise qui déverle sur HFC un chouia pour laisser le soleil entrer ici aussi. Heureusement que Cat a majé sa nouvelle fic d‘ailleurs ^^, ça a pu reposer nos tits coeurs qui souffrent. (Oui, je sais que je fais aussi partie des coupables (--’) Mais le dark c’est si bon ^^). Donc un nouveau chap de MnT, pour rajouter encore une dose de joie dans tout ce noir. Bonne lecture à vous. Bisous Cma.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7


 

Les rues étaient paisibles en cette matinée dans Tokyo. Étrangement tranquilles, au point que pour une fois, les jeunes femmes qui passaient dans la rue se retournaient sur Ryo, étonnées de ne pas le voir leur sauter dessus. L’âme en berne, celui-ci se rendait d’un pas lourd vers le Cats où il espérait rattraper au moins le petit déjeuner qu’il avait manqué le matin même. La tête basse, il ne voyait même pas les demoiselles sur lesquelles il sautait habituellement.  

 

Une fois sorti de chez Yukari, il s’était rendu devant les clubs fermés de ses bunnies préférées, regardant les affiches coquines placées en évidence pour attirer le chaland. La bave aux lèvres, collé contre ces dernières, il s’était imaginé entouré de créatures féminines plus qu’aguichantes, parfaitement mokkori, mais son corps n’avait toujours pas daigné répondre à ses envies. Il s’était alors précipité vers le club de gym le plus proche, celui là même dont son mokkori avait par sa puissance érectile brisé un mur sous l’effet de son envie perverse. Mais là aussi, il n’avait pu que se rendre à l’évidence : cela ne fonctionnait toujours pas. Les justaucorps collés sur de jolis fessiers se dandinant devant lui n’avaient pas eu raison de la malédiction qui semblait le poursuivre depuis la veille au soir.  

 

En prime, il s’était fait rapidement éjecter du complexe de sport, sous le prétexte qu’il n’était qu’un pervers obsédé... Les agents de la sécurité n’avaient rien voulu entendre lorsqu’il leur avait certifié que c’était une question de vie ou de mort, qu’il promettait de ne pas sauter sur toutes ces miss mokkori si bien galbées, qu’il fallait qu’ils le laissent se soigner.... Et l’avaient jeté hors du club rapidement.  

 

Il avait erré un moment dans les rues de Shinjuku, tentant de se persuader d’aller draguer une des femmes qui passaient là, mais sans plus de succès. Il avait alors décidé de partir, penaud et les mains dans les poches en direction du Cats.  

 

Bizarrement, plus il approchait du café, plus il sentait une force en lui renaître. Regardant autour de lui, il chercha la lueur qu’il avait cru apercevoir chez Yukari. Il l’avait recherchée longtemps après avoir quitté la professionnelle, mais n’avait rien trouvé depuis. Depuis hier, il se sentait vraiment étrange... Entre ses hallucinations et son mokkori qui ne répondait plus aux tentations féminines mises à sa portée, il se demandait si quelqu’un ne l’avait pas envouté. Il ne croyait pas en ces choses là normalement, mais comment expliquer ce qui lui arrivait ?... Était-ce le temps qui passait qui le rendait ainsi ? Il avait bien entendu parler de pannes lorsque l’on vieillissait, mais lui, “jeune homme de 20 ans d’âge”, comment ça pouvait lui arriver à lui ?  

 

Il sourit intérieurement à ce mensonge... Avant de sourire complètement en ressentant enfin ce qui faisait de lui l’Étalon de Shinjuku commencer à donner un signe de vie. Il arrêta sa marche en regardant précipitamment son bas ventre pour être certain qu’il ne se faisait pas une fausse joie. La sensation était minime mais elle était bien là. Il s’exhorta au calme, voulant à tout prix être certain d’avoir retrouvé sa vigueur avant de crier victoire. Accélérant son pas, il continua à s’approcher de l’établissement...  

   

 

 

 

   

Erodī jubilait en suivant son « protégé ». Pour le moment, le ki qu’elle avait laissé à l’intérieur du nettoyeur continuait à faire effet. Elle ignorait encore jusqu’à quel moment cela allait marcher, mais pas une fois pour le moment, Ryo Saeba n’avait montré le moindre signe d’excitation envers la gente féminine qui passait à sa portée. Elle ressentit pourtant soudainement une chaleur naître dans son énergie, une chaleur extérieure à sa propre volonté. La Tenshi regarda alors de plus près cet être qui lui donnait tant de travail. Son ki à l’intérieur du nettoyeur semblait ne plus agir. Éberluée, elle vit ce dernier afficher un demi-sourire en constatant le même événement.  

 

C’était bien sa veine, à peine avait-elle eu le temps de comprendre ce nouveau pouvoir qu’elle le perdait déjà... De plus, au moment même où le nettoyeur se retrouvait en plein milieu des rues de Shinjuku, bondées de jeunes et jolies femmes qui profitaient de ce début de printemps ! Sans vraiment décider d’une marche à suivre, elle se précipita vers le nettoyeur.  

 

 

 

   

   

Ryo sentait la joie renaître en lui au fur et à mesure qu’il approchait du Cats. Il releva alors enfin la tête, certain désormais que son corps lui répondait. Avisant parmi la foule des passants une belle jeune femme, il commença à s’approcher d’elle avant de ressentir une main se poser sur son épaule.  

 

- S’il vous plaît, monsieur, pourriez-vous m’indiquer la direction de....  

 

Il n’en entendit pas plus lorsque son regard se posa sur une miss mokkori des plus à son goût. Des cheveux bruns et bouclés, une taille fine, des yeux de biches, des lèvres rosées, la jeune femme se mordait la lèvre inférieure d’une façon innocente, gênée de devoir l’aborder pour lui demander un renseignement. Les yeux en cœur, le nettoyeur prit un air plus sérieux afin de ne pas effaroucher la jeune femme.  

 

- Vous désirez de l’aide, mademoiselle ? déclara-t-il d’une voix suave.  

 

La jeune femme se mit à rougir.  

 

- Je recherche l’Hôtel Villa Fontaine de Shinjuku. Vous pourriez m’en indiquer le chemin ?  

 

Ryo sourit en ressentant des contractions surgir de son mokkori qui s’éveillait à la vue de la jeune femme. C’était là une occasion en or de se prouver qu’il était encore et toujours l’Étalon de Shinjuku. Voyant la jeune femme trembler sous la brise légère, il lui encercla les épaules de son bras gauche dans un mouvement possessif.  

 

- Mais je vais même vous y conduire, mademoiselle... euh...  

 

- Erodī Tenshi...  

 

- Tenshi... Mademoiselle Tenshi.... Vous savez que vous portez bien votre nom ? Vous avez tout d’un ange, ajouta-t-il, l’air charmeur en commençant à se diriger vers l’Hôtel à l’opposé du Cats Eye.  

 

Lui emboîtant le pas, la Tenshi afficha un sourire. Elle était arrivée à temps pour faire changer de proie au nettoyeur. De plus, être en sa présence, sentir la chaleur de son bras parcourant ses épaules dénudées n’étaient pas pour lui déplaire. Elle qui aimait les sensations humaines ne put que constater les bienfaits qu’il y avait à être enlacée de la sorte au côté d’un homme. Même si elle était intervenue un peu à la va vite, ne prenant pas le temps de choisir des vêtements adéquats pour la saison, elle était heureuse de pouvoir partager un peu de ce que ressentait ces êtres...  

 

 

   

   

 

De l’autre côté de la rue, Fūjin regardait la Tenshi en compagnie de Ryo. Il ne comprenait pas lui même comment il s’était retrouvé dans le monde physique, et encore moins pourquoi voir Erodī sous forme humaine en compagnie du cas dont elle avait la charge le rendait furieux. Il sentait ses cellules vaporeuses de Kami, son ki, se remplir d’ondes orageuses sans en comprendre la raison. En temps normal, il ne faisait pas vraiment attention à ces sensations, se contentant d’observer le travail de son amante d’un œil avisé. Il était dérangé par la façon dont le ki de cette dernière semblait rayonner, comme une sensation d’un manque qu’il ne pouvait lui apporter. Comment Erodī avait-elle nommé cette sensation ? Frustration ? Non plutôt jalousie ? Il se surprit en songeant qu’il était jaloux. Comment pouvait-il l’être ? Pourtant l’image de la Tenshi devant lui ne cessait de le tourmenter...  

   

 

 

   

 

Souriant à pleines dents, Ryo s’imaginait déjà tenir autrement cette jeune femme dans ses bras, d’autant qu’elle avait dit se rendre dans un hôtel, et malgré la candeur qu’elle avait pu avoir en lui demandant son chemin, ne semblait pas pour autant farouche. Elle le laissait lui tenir les épaules malgré l’inconvenance de leur couple aux yeux de la société nippone. Il fouilla ses poches à la recherche de son portefeuille et vérifia du bout des doigts qu’il possédait encore de quoi se protéger au cas où son plan drague fonctionnerait. Cela faisait tellement de temps qu’il n’en avait pas eu besoin qu’il ignorait même s’il en avait encore sur lui, mais il était bien déterminé à se prouver qu‘il pouvait encore être un homme. Il sentit finalement l‘emballage caractéristique d‘un préservatif, et décida de se laisser aller à ses pulsions. Il ferait amende honorable envers son cœur plus tard. Laissant de ses lèvres s’écouler un début de bave, il lorgna de façon plus prononcé sur l’échancrure de sa robe qui laissait apparaître le début de sa poitrine. Son mokkori, même s’il n’était pas encore arrivé à sa vigueur habituelle, exprimait pour lui tout le bien qu’il pouvait penser de cette opulence... Jusqu’à ce qu’il retombe d’un coup.  

 

Erodī ressentait en son ki monter le désir du nettoyeur pour elle. Loin d’y être insensible, elle sentait ce désir envahir sa forme humaine et cala sa tête contre le bras de Ryo. Elle se laissa aller à ces sensations qu’elle aimait, les plus puissantes parmi toutes celles que les êtres de ce monde possédaient. Oubliant jusqu’à sa mission, elle parcourut quelques mètres en sa compagnie avant de sentir la chaleur qui avait envahi son corps s’évaporer. Stoppant sa marche en même temps que son compagnon, elle se tourna vers lui pour le regarder. Celui-ci fixait une partie bien précise de son anatomie en maugréant.  

 

- Il y a un problème ?  

 

- Non, je.... Je crois que j’ai oublié quelque chose.... Vous pouvez m’attendre un instant ? déclara-t-il en riant bêtement tout en s’éloignant d’elle.  

 

Elle le suivit du regard alors qu’il revenait sur leurs pas et, lorsqu’il fut éloigné d’une bonne dizaine de mètres, sentir renaître une boule de désir dans son ki. Elle vit le nettoyeur aller et venir en faisant de grands gestes, baissant les bras vers le haut, pour ensuite se prendre la tête entre les mains, parlant tout seul sous le regard des passants qui s’écartaient en le voyant faire. La Tenshi éprouva successivement ce que le corps de Ryo subissait un peu plus loin d’elle, remarquant alors que son cadeau était toujours présent. Sous la succession de sensations en son ki, elle fut prise d’un vertige... Elle était affaiblie par le temps passé dans le monde physique. Avisant que son protégé ne la regardait plus, elle commença à s’éloigner de la rue principale, cherchant un refuge pour redevenir poussière d’or sans se faire remarquer. Elle sentit alors un bras l’enlacer et s’appuya contre le corps qui vint se coller dans son dos.  

 

Elle ne se demanda pas qui pouvait être cette personne. Elle le savait très bien. Elle percevait ses particules de vent qui l’entouraient pour lui donner du courage pendant que Fūjin l’entraînait loin de la foule. Parvenus dans une impasse, elle fut surprise lorsqu’il la retourna vers lui pour poser ses lèvres humaines sur les siennes en un baiser rageur. Elle ferma les yeux pour apprécier les émotions qui les parcouraient tous deux. Leurs ki semblaient se mélanger, redonnant des forces à la Tenshi. Leurs formes humaines s’évaporèrent d’elles-mêmes pour fusionner un instant, créant une douce lumière bercée par la brise légère de Fūjin avant que les particules qui les rendaient visibles ne s’envolent dans le ciel de Shinjuku.  

 

 

 

   

   

- Mais tu vas arrêter de jouer au yoyo, toi ?  

 

Ryo pestait en regardant son partenaire de toujours qui lui faisait faux bond dès qu’il tentait de rejoindre cette miss mokkori. Il avait du mal à comprendre pourquoi dès qu’il s’en éloignait, son mokkori redevenait en forme, pour s’affaler telle une crêpe qui aurait raté la poêle dans son caleçon lorsqu’il faisait marche arrière. Il ne se rendit compte qu’au bout d’un moment que la jeune femme était partie.  

 

- Évidemment qu’elle nous a pas attendus avec le cirque que tu fais, hurla-t-il en direction de son mokkori.  

 

Soupirant, il reprit sa route vers le Cats. Il perçut une nouvelle fois des picotements dans son pantalon, jusqu’à ce qu’une protubérance y devienne finalement visible pour tout à chacun. Les badauds, choqués, murmuraient d’indignation sur son passage, si bien qu’il enleva sa veste pour la porter devant lui.  

 

- Non, mais c’est qui le maître ici ? C’est tout à l’heure que tu devais te manifester !  

 

Il aperçut finalement la vitrine du café au bout de la rue et tenta d’y parvenir rapidement. Malheureusement pour lui, cette fois son partenaire était bien réveillé et le gênait dans sa progression. D’une démarche de cowboy, il finit par arriver difficilement devant l’établissement. La couture de son jean menaçait de céder sous la pression, et il ne savait plus comment cacher ce fait.  

 

- Ah ah... Je vois... C’est l’idée de voir la belle Miki qui te met dans cet état, n’est-ce pas ?  

 

Il se mit à rire d’un air niais avant de regarder par la vitrine si la belle barmaid était en vue. Il voulait ainsi mieux viser l’endroit où elle se trouverait pour lui sauter dessus. Bien qu’il sache pertinemment que son gros balourd de tête de poulpe ne serait pas loin avec son plateau, il ne pouvait se permettre de rater sa mise en scène préférée.  

 

Curieusement, il ne parvenait pas à la voir dans le café... Il n’y avait que peu de clients, tous masculins, Umibozu occupé comme à son habitude à nettoyer la vaisselle derrière son bar, et....  

 

Ryo plissa les yeux. Kaori était là assise sur son tabouret au bar, sirotant tranquillement un café tout en parlant au géant. Il posa un regard doux sur sa partenaire... Il devait avouer qu’elle était magnifique, irradiant de sa beauté naturelle tous les endroits où elle passait. Songeur, il se surprit à réfléchir à la douceur même qu’était Kaori, cette femme qu’il était certain d’aimer... Jusqu’à ce que la douleur de son bas ventre ne le rappelle à l’ordre.  

 

Un éclair de lucidité passa alors dans son esprit : depuis la veille, son mokkori se s’était éveillé qu’en présence de la jeune femme. Inconsciemment, serait-il possible que son corps se mette à refléter les sentiments qu’elle éveillait en lui ? Il secoua la tête devant une telle idée. Il expira un grand coup et s’éloigna du café pour se rendre cette fois pour de bon chez le Doc. Il fallait que le praticien lui explique pourquoi Kaori était devenue un véritable aimant pour son mokkori... 

 


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