Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: macema

Beta-reader(s): Yael

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 15-02-11

Last update: 22-07-11

 

Comments: 42 reviews

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RomanceFantasy

 

Summary: Erodī, une Tenshi qui travaille pour Fukurokuju, le Kami de la virilité, décide d'employer les grands moyens pour régler un cas dont elle a la charge depuis maintenant 7 ans...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mokkori no Tenshi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mokkori no Tenshi

 

Chapter 3 :: Le cadeau de la Tenshi

Published: 21-03-11 - Last update: 21-03-11

Comments: Coucou (^_^) Aujourd’hui, c’est le printemps... Et comme notre nettoyeur préféré apprécie cette saison où les filles retirent enfin leurs doudounes pour laisser apparaitre leurs douces formes, j‘en profite pour lui faire découvrir ce petit cadeau laissé par notre Tenshi. Je crois que c’est le bon moment pour lui de le déballer... Et pour vous de savoir enfin ce que c’est. Merci pour vos reviews qui m’ont fait très plaisir. Je dois avouer que je ne pensais pas que cette fic plairait autant. Un gros bisous à vous tous et bonne lecture. Cma.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7


 

Ryo se perdait dans ce corps offert à toutes ses caresses. Éperdue, la femme qui se tenait dans ses bras, fondait de plaisir sous ses doigts avant de venir parcourir son torse de ses mains. Le corps en feu, tremblant de désir, il s’apprêtait à fondre à son tour dans le corps de sa partenaire lorsqu’un bruit attira son attention, troublant à sa vue la Kaori lascive qu’il pensait tenir dans ses bras.  

 

Il leva une paupière en reconnaissant les pas de la vraie Kaori qui se dirigeaient vers sa chambre pour venir le réveiller comme chaque matin. Elle avait le don de le sortir de ses rêves au moment les plus chauds. Grognant, il mit un point d’honneur à entretenir le rituel qui s’était instauré chaque matin, et enfouissant son visage dans son oreiller, il ramena ses draps contre lui pour lui donner l’impression de continuer à dormir.  

 

Mais ce matin, une chose clochait... Il sentait son mokkori tendu à un point inimaginable. Il avait bien eu des érections difficiles à contrôler, mais cette fois, il ne put restreindre un tant soit peu ce phénomène matinal. Il le savait pourtant : si jamais Kaori voyait l’étendue de ce phénomène indiquant sa bonne santé, il ne se lèverait pas dans le même état que son partenaire d’amour. Sa colocataire l’assommerait de toutes ses forces en le laissant fourbu dans son lit scindé en deux, avec pour tout ordre de se lever le plus rapidement possible. Même s’il avait une bonne constitution, il fallait avouer que lorsque sa partenaire utilisait sa massue, il avait parfois du mal à en sortir totalement indemne.  

 

Il s’allongea sur le ventre pour masquer complètement son problème, mais dut réprimer un grognement en se sentant comprimé par son propre poids au niveau du bas ventre. Au même moment, il entendit la porte de sa chambre s’ouvrir d’un coup, claquant contre le mur qui la retenait et Kaori pénétrer dans son antre sans ménagement.  

 

- Ryo, il est déjà 10h ! Debout, fainéant !  

 

Elle attrapa alors les draps, qui le recouvraient, pour découvrir le corps du nettoyeur vautré contre le matelas dans une pose peu habituelle. D’habitude, il se mettait plutôt sur le dos ou de côté pour dormir, et cette fois, semblait être sur le point de s’asphyxier dans son oreiller. Ne le voyant pas bouger d’un pouce, elle, qui dépassait rarement le pied du lit du nettoyeur, s’aventura à en faire le tour pour vérifier qu’il allait bien.  

 

De son côté, Ryo n’en menait pas large : loin de s’être atténué, son mokkori avait encore gagné en force depuis que sa partenaire était entrée dans la pièce. Il tentait à la fois de feindre le sommeil, tout en restant impassible sous le désir qui montait en lui, et se surprit un instant à penser qu’il n’avait qu’à tendre la main pour attraper le bras de Kaori et l’amener à sa place dans ce lit. Il aurait pu faire passer cette envie d’elle qui montait en lui de plus fort pour lui faire comprendre l’effet qu’elle avait sur lui depuis la veille.  

 

Le corps couvert de sueur, il serrait les dents pour ne pas mettre cette dernière idée en action lorsqu’il sentit la main de Kaori se poser sur son épaule gauche, et la retirer aussitôt en sentant la moiteur de sa peau. Le contact fugace de sa paume ne fit qu’accentuer le besoin de la prendre dans ses bras. Quelle idée il avait eue en ne dormant qu’en caleçon aussi !  

 

- Ryo ? Tu vas bien ?  

 

Simulant un gémissement, le nettoyeur vit une nouvelle porte de sortie s’ouvrir dans les méandres de son désir.  

 

- Je me sens pas très bien... Je crois que je suis malade... Répondit-il en tournant légèrement la tête vers Kaori, les yeux à demi ouverts et les dents serrées.  

 

Quelque part était-ce vraiment un mensonge ? Depuis hier soir, il avait parfois l’impression de ne plus être maître de son propre corps : peut-être était-il vraiment malade ?  

 

La main de sa partenaire vint cette fois effleurer son front doucement. Ryo avait l’impression de bouillir de l’intérieur. Pourquoi fallait-il qu’elle le touche ?  

 

- Tu n’as pourtant pas de fièvre ? Tu as mal quelque part ?  

 

Ça pour avoir mal, il avait mal oui ! Mal au cœur de ne pouvoir la prendre contre lui pour lui montrer quelle était exactement la douleur qu’il ressentait, et prendre le seul traitement qu’il connaissait pour se soigner. De sa main, il repoussa celle de Kaori toujours sur son front et se retourna pour ne lui montrer que son dos. Sans lui donner le temps de réagir, il se leva rapidement de sorte à ce qu’elle ne puisse pas voir son mokkori bien éveillé et se précipita vers la salle de bain en lui criant :  

 

- Je vais prendre une douche et aller voir le Doc... Laisse tomber pour le petit déjeuner, je le prendrai plus tard.  

 

- Mais, Ryo...  

 

Kaori ne put dire une parole de plus. Le nettoyeur venait de fermer la porte derrière lui en la laissant dans sa chambre pour toute réponse.  

 

Surprise, elle s’assit au bord du lit en se demandant ce qu’il pouvait bien lui arriver. Ryo qui sautait un petit déjeuner !!! C’était bien la première fois qu’elle entendait cela de la bouche du nettoyeur. Il devait être vraiment malade. Elle resongea à la moiteur de sa peau, l’absence de température sur son front.... Avait-il mal à l’estomac ? Si c’était le cas, riz complet, carottes et poulet l’attendraient pour son retour. Bien décidée à prendre soin de lui le temps qu’il serait malade, Kaori décida de le gâter en rajoutant un bon gâteau au chocolat en guise de dessert. Sur cette bonne idée, elle se releva et s’apprêta à sortir de la pièce lorsqu’elle entendit la porte d’entrée de leur appartement claquer en se refermant....  

 

- Ryo ? Tu es déjà parti ?  

 

Mais seul le silence lui répondit.  

   

   

 

 

   

Allongée de tout son long sur l’herbe tendre, Erodī décida qu’il était temps pour elle de retourner voir où en était son “protégé”. Elle savait d’avance l’avoir laissé dans une bien pénible situation. Enfin pénible... Pas pour tout le monde. Si elle avait su, elle aurait utilisé ce moyen radical dès le départ. C’était bien la première fois qu’elle laissait une trace de son ki dans un corps qu’elle avait possédé. Comme une sorte de balise de sa propre volonté.  

 

Elle se mit à rire en songeant au petit cadeau qui habitait désormais le corps du nettoyeur. Loin d’en connaître les effets puisque c’était bien la première fois que cela lui arrivait, elle sentait en elle monter de curieuses émotions : un mélange d’amour infini, de tendresse et d’interdictions mêlés. Était-elle réellement connectée avec la partie d’elle-même restée dans cet être ? Elle avait pu sentir des bouffées chaudes parcourir son énergie, puis des sueurs froides, une angoisse face à un problème qu’elle ne connaissait pas.  

 

Laissant son amant sommeiller sur la plaine des Seishin, c’est d’un pas décidé qu’elle se rendit vers le puits le plus proche, le portail qui l’amènerait de nouveau dans le monde visible. Elle voulait en avoir le cœur net, être sûre de ses suppositions quant aux sensations qui assaillaient par moment son ki.  

 

 

 

 

 

Ryo marchait prestement dans les rues de Shinjuku. Au fur et à mesure qu’il s’était éloigné de son immeuble, il avait ressenti la tension de son érection diminuer. Heureusement d’ailleurs, déjà qu’il était connu pour sauter sur toutes les femmes qui le croisaient dans la rue, dans son état, il se serait fait cette fois embarqué par le premier flic du coin. Maintenant que son corps était revenu un temps soit peu à la normale, il réussissait à avancer au milieu de la foule sans trop de difficultés.  

 

En y repensant, les réactions de son mokkori étaient peut-être dues à l’abstinence qu’il s’imposait depuis quelques temps. Il avait fini par ne plus passer ses nuits dans les bras de femmes inconnues lorsque celles-ci avaient fini par revêtir le visage de sa partenaire dans leurs ébats. Las de ne pouvoir se soulager complètement auprès d’elles puisque Kaori le hantait, il avait fini par faire vœu de chasteté, du moins jusqu’à ce qu’elle sorte de sa vie ou de son cœur, ou des deux. Il en avait peut-être trop demandé à son corps à force d’enfouir tous ses désirs sous les coups de massues de sa partenaire. Après tout, il était un homme avec tous ses besoins. Il se dirigea alors vers le Kabukicho où il savait qu’il trouverait peut-être de quoi le satisfaire un minimum, et tenter d’éviter ainsi que son mokkori ne reprenne le dessus comme ce matin ou la veille au soir.  

 

Il prit le chemin d’une impasse qu’il connaissait bien pour avoir été un des habitués de ce lieu. Il savait très bien qu’il y serait accueilli malgré l’heure, bien que cet endroit soit bien plus fréquenté pendant la nuit. Frappant à la petite porte peinte en rouge, il fut accueilli par Yukari, l’œil à demi ouvert, les cheveux en bataille, signes qui lui prouvaient qu’il la dérangeait en plein sommeil.  

 

- Ryo-san, prononça-t-elle d’une voix pâteuse. Ça fait des siècles qu’on ne s’est vus, que viens-tu faire ici ? Tu as besoin d’un renseignement ?  

 

- Plutôt d’un service ! annonça le nettoyeur sèchement.  

 

Ce n’était pas forcément qu’il en ait envie, mais il se sentait coupable d’être ici simplement pour satisfaire un appétit charnel qui l’empêchait de vivre comme bon lui semblait. Par contre, les mots du nettoyeur firent mouche dans l’esprit de la femme devant lui. Un sourire naquit sur ses lèvres en comprenant que Ryo revenait réclamer un besoin bien masculin et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’elle lui ouvrit sa porte en grand. Passer un moment dans les bras de l’Étalon de Shinjuku était déjà une forme de paie en soit, elle lui aurait même fait sa passe gratuitement si Kioshi n’avait été là à guetter les clients qui arrivaient dans son lit.  

 

Nerveux, le nettoyeur entra en soupirant dans la petite maison de bois et monta directement à l’étage, suivi de près par Yukari. Elle le quitta pour entrer dans sa salle d’eau en lui disant :  

 

- Installe-toi ! Tu te souviens où c’est ?  

 

- Sans problème, ma belle.  

 

- J’arrive tout de suite, lui annonça-t-elle avant de refermer la porte sur elle.  

 

Ryo continua d’avancer jusqu’à ce qu’il se retrouve devant la chambre de la prostituée. Il se demandait ce qu’il venait faire là. Il savait bien que c’était lui qui avait décidé de venir ici se “dépenser”, mais il avait une mauvaise impression. Déjà, il n’était plus vraiment enclin à fréquenter ce genre de lieu, excepté lorsqu’il voulait des renseignements pour une mission, préférant la compagnie des hôtesses de club qui lui tenaient compagnie sans pouvoir être touchées. Il avait l’impression de trahir son propre cœur en venant ici. Il s’assit sur le lit qui grinça sous son poids. Baissant les yeux sur son ventre, il maugréa :  

 

- Non mais, tu vois pas ce que tu me pousses à faire ?  

 

Il s’affala finalement à même le couvre-lit et ferma les yeux en attendant Yukari. Celle-ci ne le fit pas attendre longtemps. S’installant au dessus du nettoyeur, elle s’activa pour lui faire descendre son pantalon tout en remontant son t-shirt. Surprise, elle ne retrouva pas la protubérance qui était habituellement visible sous le caleçon de Ryo quand il venait réclamer ses services.  

 

- Il va falloir que je te chauffe, on dirait, mon chou...  

 

Sans plus attendre, elle fit glisser ses doigts experts dans le sous-vêtement et commença son travail. Le nettoyeur attendit un moment que les caresses de la professionnelle fassent leur effet, mais en vain. Surpris, il ouvrit les yeux en rencontrant ceux de Yukari en plein ouvrage qui n’y comprenait elle-même pas plus. Aucune réaction ne venait de son partenaire d’amour. Il devait pourtant avouer que la femme y mettait du cœur à l’ouvrage. D’habitude, il ne lui fallait pas autant de temps pour réagir et prendre le relai... Mais cette fois, rien. Son mokkori restait complément à plat. Pourtant il fonctionnait très bien une heure auparavant.  

 

Gêné, Ryo mit ses mains sur les épaules de la prostituée pour la repousser doucement.  

 

- Ne te donne pas plus de mal, Yukari... Ce n’est pas la peine...  

 

- Tu as des soucis ? Tu préfères qu’on parle ?  

 

- Non, laisse tomber ! Souffla-t-il sur un air désespéré.  

 

Alors ça c’était bien une première. Yukari restait ébahie devant une telle découverte. L’Étalon de Shinjuku venait d’être mis à bas. Jamais personne ne voudrait la croire si elle venait à annoncer la nouvelle dans tout le Kabukicho. Elle voyait déjà la tête désespérée de certaines filles quand elle leur apprendrait que le nettoyeur avait eu une panne alors même qu’il lui avait demandé un “service”.  

 

Ryo enfila prestement son pantalon avant de sortir de sa poche l’argent qu’il devait à la professionnelle.  

 

- Merci pour le temps que tu m’as consacré.  

 

- Tu ne veux rien d’autre ? Il te reste trente minutes là.  

 

- Non, ma belle, ça ira.  

 

Revêtant son blouson, Ryo crut apercevoir une lumière dorée derrière le rideau de la seule fenêtre de la pièce. Clignant les yeux pour être certain qu’il n’avait pas eu une vision, il la vit disparaître soudainement. Il courut alors jusqu’à la cour extérieure d’où cette lueur provenait, mais n’y vit rien de particulier. Curieux tout de même, il était certain d’avoir vu quelque chose.  

 

 

 

 

 

Perchée sur le toit de la petite maison, Erodī regardait cet être qui semblait chercher quelque chose. Elle l’avait observé un moment depuis qu’elle l’avait rejoint au milieu de ses congénères dans la rue principale de Shinjuku, et l’avait suivi depuis. Lorsqu’elle l’avait aperçu s’allonger sur le lit, attendant cette femme, elle s’était un moment demandé si elle ne devait pas intervenir pour l’empêcher de commettre l’acte reproducteur avec une autre que celle qui lui était destinée, avant de se raviser. C’était la meilleure des occasions pour voir les effets de son cadeau sur le nettoyeur.  

 

Satisfaite du résultat, elle se demanda pourquoi par contre son ki s’était rempli d’émotions humaines alors même que son “protégé” s’apercevait enfin qu’aucune autre femme ne pourrait assouvir son problème. Alors même qu’elle avait perçu en elle les sensations qu’elle ne ressentait normalement que sous sa forme humaine, elle avait observé Ryo les exprimer au même moment. Elle n’avait plus aucun doute à avoir. Connectée à lui par le biais de son ki, elle pouvait désormais savoir à tout instant quand agir avec précision pour arriver à son but. 

 


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