Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 05-02-19

Last update: 12-02-19

 

Comments: 12 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Ryo et Kaori se disputent une nouvelle fois. La fois de trop?

 

Disclaimer: Les personnages de "Ca aurait dû être moi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ca aurait dû être moi

 

Chapter 7 :: Chapitre 7

Published: 12-02-19 - Last update: 12-02-19

Comments: Bonjour, Je MAJe sans tarder le chapitre 7, dernier chapitre de cette fic. J'ai senti le souffle annonciateur de la massue. J'espère que cette fic vous aura plu malgré le stress. Merci à nami et Shan in XYZ pour leurs commentaires. Pour ceux qui le souhaitent un petit commentaire de fin serait le bienvenu^^. Bonne lecture et à bientôt pour de nouvelles histoires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7


 

chapitre 7  

 

Ryo se réveilla en sursaut. Son coeur battait à cent à l’heure, il se sentait complètement désorienté. Il passa une main sur son visage et dans ses cheveux. Il avait l’impression qu’il allait étouffer tant l’angoisse serrait sa gorge. Il prit sa montre et regarda la date du jour. Il s’y reprit à deux fois. Il se leva précipitamment et passa rapidement sous la douche. Il devait absolument chasser l’engourdissement qui l’avait pris et ne voulait pas le quitter, il devait réveiller son corps autant que son esprit, le sortir de ce long cauchemar. Kaori était partie.  

 

Il sortit de chez lui et se retrouva nez-à-nez avec Kazue. Elle avait les yeux rougis et des cernes monstrueuses.  

 

- Ryo, que fais-tu là ?, demanda-t-elle d’une petite voix.  

 

- La même chose que toi., dit-il en la suivant dans l’appartement dans lequel elle venait de rentrer.  

 

- C’est pas vrai., dit-elle soudain, la voix pleine de désillusion.  

 

- Ca, c’est de ma faute., expliqua Ryo, en se dirigeant vers la source du problème.  

 

Kaori était allongée dans le canapé et dormait profondément. Son visage était encore marqué par ses larmes. Il s’agenouilla à côté d’elle et caressa son visage tendrement, rassuré de la voir vivante. La porte de la chambre s’ouvrit soudain sur un Mick en serviette, tout juste douché.  

 

- Kazue, ma chérie, tu es de retour !, dit-il en la prenant dans ses bras et l’embrassant.  

 

- Oui et je ne suis pas seule., annonça-t-elle en désignant Ryo.  

 

Mick le dévisagea et la colère monta en lui. Il s’approcha et le prit par le col.  

 

- Sors de chez moi ! Tu n’as aucun droit de pénétrer ici après ce que tu lui as dit !, lui hurla-t-il en le traînant vers la sortie.  

 

- Tu ne la mérites pas. Quel homme es-tu pour la faire souffrir ainsi ?  

 

- Ryo ?, entendirent-ils.  

 

Kaori venait de se réveiller. Elle regardait son partenaire à la fois étonnée et hésitante. Que faisait-il là ? Que venait-il faire ? A quoi devait-elle s’attendre encore une fois ? Elle regarda autour d’elle s’attendant à trouver une valise, mais non rien. Elle se leva et s’approcha d’eux. Mick lâcha Ryo et s’éloigna entraînant Kazue dans la chambre avec lui.  

 

- Que fais-tu là ?, enchaîna-t-elle, méfiante, les bras croisés autour d’elle.  

 

Il la regarda, hésitant sur la marche à suivre. Est-ce qu’il faisait le bon choix ? Il la vit baisser les yeux et soupirer. Ca y est, il recommençait. Il se lança.  

 

- J’ai fait un cauchemar cette nuit.  

 

Elle lui lança un regard interrogateur mais ne dit rien. La balle était dans son camp. Elle était prête à l’écouter mais pas à lui faciliter la tâche.  

 

- J’ai rêvé que je poussais la femme de ma vie dans les bras d’un autre, qu’il lui donnait tout ce que je pensais être le meilleur pour elle et…  

 

Il ne put finir sa phrase tant l’angoisse qu’il avait ressentie en se réveillant était encore vive dans son coeur. Il prit une grande inspiration pour pouvoir continuer.  

 

- Et que je me trompai lourdement.  

 

- Parce que tout ce qu’elle voulait… commença-t-elle, laissant volontairement la phrase en suspens.  

 

- C’était moi.  

 

Il se tut, laissant le temps à son esprit de reprendre le dessus sur son coeur qui battait la chamade. Il la regarda longuement. Brusquement, il se mit à rire, par nervosité, par soulagement, il ne savait pas trop.  

 

- Tu ne me faciliteras pas la tâche, n’est-ce pas, Sugar ?  

 

- Après ce que tu m’as dit hier ? Non., dit-elle d’un ton ferme.  

 

- Ryo 1, Kaori 1, entendirent-ils de la chambre.  

 

- Mick, occupe-toi de tes affaires !, lança Ryo, légèrement énervé.  

 

- Tu es dans mon appartement : je fais ce que je veux !, lui répondit-il au travers de la porte.  

 

Ryo entendit Kaori rire. Ca le calma un peu. Il la regarda : il avait décidé d’être courageux et d’agir aujourd’hui. Il ne devait plus reculer.  

 

- Ecoute, je suis désolé pour ce que j’ai dit sur ton frère. C’était faux et juste pour te blesser.  

 

- Ca a marché.  

 

Il sourit. Elle était têtue. C’était un trait de caractère qu’il aimait et détestait à la fois.  

 

- Je veux que tu fasses partie de ma famille Kaori.  

 

Il la vit redresser la tête, surprise. Elle se souvenait de ces paroles.  

 

- Ryo, non, ne fais pas ça. Tu vas encore…  

 

- Non, je ne me rétracterai pas cette fois-ci., lui affirma-t-il en plongeant son regard dans le sien.  

 

- Ryo 2 Kaori 1, entendirent-ils à nouveau suivi d’un gros boum…  

 

- Je veux retrouver ma partenaire. Si City Hunter marche si bien, c’est que nous ne formons qu’un, Kao.  

 

- Le boulot, toujours le boulot, ça ne sera rien d’autre., soupira-t-elle déçue.  

 

Qu’avait-elle encore été imaginer ? Il ne se lancerait pas, ne s’engagerait pas. Il lui prit le menton et la força à lever les yeux vers lui.  

 

- Mais pas seulement pour le travail. Kao, tu es ma vie, mon soleil. Si j’ai une âme, c’est toi. Si j’ai retrouvé l’espoir, c’est grâce à toi. Sans toi, je suis une coquille vide. Ma maison n’est plus que quatre murs.  

 

- Ryo…, murmura-t-elle, émue.  

 

- Tu me connais, je ne suis pas à l’aise avec les mots…  

 

- Tu te débrouilles pas mal pour le moment, lui sourit-elle.  

 

Il lui sourit reconnaissant. Ses paroles étaient comme un baume sur son coeur. Il approcha son visage du sien.  

 

- Je t’aime, Kaori Makimura. Accorde-moi le privilège d’être ton partenaire de jour comme de nuit.  

 

- Pour de vrai, sans retour ?, lui demanda-t-elle d’une voix tremblante.  

 

Il acquiesça et elle l’embrassa de tout l’amour qu’elle ressentait pour lui. Il lui rendit son baiser avec toute la ferveur que lui inspirait cette femme.  

 

- Euh dites, si vous voulez faire un enfant, rentrez chez vous, s’il vous plaît. Je ne veux pas voir de cochonneries chez moi., lança Mick en entrouvrant la porte.  

 

Kaori s’écarta de Ryo et baissa le yeux pour qu’il ne voit pas la tristesse furtive qui passa dans son regard : pas d’enfant, elle le savait et elle devait l’accepter. Elle sentit sa main prendre la sienne, chaude, rassurante.  

 

- Pour ce qui est des enfants, ce n’est pas encore d’actualités et, si on a une fille, je voudrai l’appeler Nina. En revanche, je ne suis pas contre le fait de passer de suite à la phase entraînement.  

 

- Quoi ?, laissa échapper la rouquine interloquée.  

 

- Tout comme le mariage, même s’il ne sera pas légal, à condition qu’on le fasse à la japonaise et en toute simplicité, pourquoi pas ?, murmura-t-il, d’une voix chaude.  

 

Kaori sentit les larme couler sur ses joues, des larmes de joie qui venaient effacer les larmes de la veille. Elle sentait son coeur, son corps revivre à la chaleur et à la douceur de ses paroles.  

 

- Tu as dû faire un sacré cauchemar, mon vieux !, ria Mick, goguenard.  

 

- Tu n’imagines même pas…  

 

Kaori se rapprocha de lui et l’entoura de ses bras.  

 

- Serre-moi, Ryo, serre-moi fort.  

 

- Je ne te laisse plus partir. Je suis avec toi pour l’éternité, ton partenaire, ton colocataire, ton mari, peut-être le père de tes enfants. Tu devras me supporter.  

 

- Je prends tout ce que tu seras prêt à me donner tant que nous restons ensemble, même s’il n’y a pas de mariage ni enfant. Tant que tu m’aimes, le reste je m’en accommoderai.  

 

- Je t’aime. J’ai juste du mal à croire que tu me choisisses moi.  

 

- Mais c’est toi, ça a toujours été toi. 

 


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