Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: maiki

Beta-reader(s): Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 25-04-05

Last update: 12-10-05

 

Comments: 57 reviews

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RomanceAction

 

Summary: L'histoire se déroule en 1930 ,Ryô Saeba est detective privé , il est chargé de protéger une jeune chanteuse avec pour nom de scène Sugar Boy....

 

Disclaimer: Les personnages de "1930" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 1930

 

Chapter 2 :: Chapitre 2

Published: 02-05-05 - Last update: 02-05-05

Comments: Un grand merci à mes revieweuses vos encouragements m'ont été précieux.J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira.Bisous à toutes vous êtes adorables...(Merci à toi ma béta de choc je t'adore!)...Ah voui bon courage pour ton partiel ma Loulou...

 


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Chapitre 2  

 

- J'ai rendez-vous avec mademoiselle Ka...  

- Quoi ? C'est hors de question !  

 

Je croisais les bras sur ma poitrine et détournais subitement la tête. Je devinais sans mal, la tête de mon pauvre ami qui devait frôler le carrelage. L’imaginer ainsi me donna encore plus l’envie de le titiller davantage.  

 

- AH OUI ! Et je peux savoir pourquoi ! s’énerva aussitôt Mick.  

 

Je m’obstinais à lui tourner le dos.  

 

- Mais c'est pourtant évident ! Depuis quand tu récupères les ex de ton meilleur ami ! Tu n'es même plus capable de draguer une étrangère !  

 

J’entendais son souffle irrégulier sur ma nuque. Encore un peu et ce cher Mick allait piquait une crise. Et je savais comment m’y prendre… Avec un sourire des plus éblouissants et en remontant mon chapeau sur mon front, je lui fit face.  

 

- Et ça se prêtant étalon n° 2 de Shinjuku ! Même un bossu aveugle manchot et unijambiste aurait plus de chance que toi avec une fille.  

- Moi le numéro deux ! Je suis le numéro 1, môsieur !  

- Vraiment ?  

 

Je glissais une main dans une poche de ma veste et en extirpais une boîte d’allumettes. Tranquillement, je la fit craquer et la porta à ma bouche. La cigarette s’enflamma aussitôt. Cette odeur ! J’inspirais avec délice et jetais un regard à l’homme qui n’allait pas tarder à laisser exploser sa rage…  

 

- Je pensais pourtant que tu connaissais la liste de mes conquêtes.  

 

Sans vouloir me vanter, j’étais plutôt beau gosse et en général, je n’avais aucune difficulté à faire tomber une dame dans mes bras. Rares étaient celles qui me résistaient, et d’autant plus rares, celles qui ne finissaient pas par me regretter.  

Les femmes, je les connaissais. Elles étaient toutes pareilles. Belles mais toutes intéressées. Une femme pouvait s’avérer plus dangereuse qu’un essaim d’abeilles…  

Mick ricana.  

 

- Pas la peine, tu me l'as déjà montré et elle est minuscule comparée à la mienne !  

 

C'est à cet instant précis que choisit l'objet de notre dispute pour pénétrer dans le café.  

 

- Qu'est-ce qui est minuscule comparée à la tienne Mick ? Devrais-je être impressionnée ?  

- KAZUE ! s'écria Mick.  

 

Kazue me fit un large sourire et me tendit une main que je m’empressais de baiser.  

Elle était toujours la même. Belle et intelligente. Une femme que j’aurais pu aimer, si seulement mon cœur ne s’était pas refermé au moment où la guerre avait éclaté… Elle me fit un petit clin d’œil. Pour simple réponse à cette intimité déjà lointaine, je lui adressais un sourire complice. Et mon sourire augmenta lorsque je vis le pauvre Mick, complètement blême à l’idée de devoir expliquer les raisons de cette liste qu’il portait encore sur lui. Oh, et puis cette journée s’annonçait aussi pénible que les précédentes, pourquoi ne pas s’amuser encore un peu…  

Je me levais donc de mon tabouret et rejoignit le futur couple.  

 

- Et bien c'est très simple, Mick me montrait la liste de toutes ses ex petites amies avec leur numéro de téléphone et même leur adresse. Tu pourras le constater par toi-même. Tiens là regarde bien ! Tu vois bien là ?  

 

J’avais chipé des mains la liste de Mick et je m’amusais à en commenter les détails, pendant que mon ancien partenaire n'avait toujours pas bougé d'un pouce et était resté aussi blême qu'à son arrivée.  

 

- Tu veux bien m'expliquer Mick !  

 

Une aura de fureur enveloppait Kazue. Son teint avait viré au rouge écrevisse et le tabouret qui se trouvait à ses côtés risquait à tout moment d'arriver dans la figure de son "futur" compagnon.  

Il était vrai que Kazue avait beau posséder une beauté époustouflante, ses accès de fureurs aussi soudaines que dévastatrices m’avaient quelque peu laissé songeur quant à la suite possible de notre propre relation. Mon pauvre ami allait vite comprendre pourquoi notre couple n’avait pas fonctionné…  

Mick riait jaune et résistait à l’envie de s’enfuir.  

 

- Et bien je montrais cette liste à Ryô parce que... parce que...  

- Parce que Mick... ?  

- Et bien parce que... je comptais la jeter... oui c'est ça... parce que... maintenant que je t'ai rencontré... je n'ai plus besoin de ça.  

 

Le rire qui suivit était plus pitoyable que le précédent. Il chiffonna sauvagement la feuille de papier et la rangea discrètement dans la poche de son pantalon.  

 

-...  

- Euh... je peux déchirer la liste devant toi si tu veux.  

-...  

 

Kazue n'avait toujours pas desserré les dents. Je la sentais à bout et prête à exploser.  

Mick extirpa la feuille de sa poche et entreprit de la déchirer sous le regard furibond de mon ancienne maîtresse.  

 

- Voilà c’est fait ! Bon allons dîner. Ciao !  

 

Bien sûr, Mick m’avait lancé un regard noir avant de partir ce qui me fit rire de bon cœur. Dans ces rares moments où la vie me laissait sourire, je me disais qu’un jour si quelqu’un là-haut me prête vie, j’aimerais moi aussi devenir ce chien fou qu’était Mick et m’amuser avec la femme que j’aime. Mais je ne devais pas rêver. Mon avenir, j’allais très certainement le passer six pieds sous terre. Peut-être regretterais-je de ne pas en avoir profiter. Oui peut-être. Mais mieux valait mourir seul que mourir en laissant quelqu’un derrière soi. L’absence de l’autre est la pire des souffrances, pire que la mort. Jamais je ne laisserais quelqu’un souffrir à cause de moi. Je ne suis rien. Je ne suis personne. Je ne suis que la silhouette en grise, accoudé au bar d’un café. Un homme qui peut-être finira le cœur percé d’une balle dans une rue poisseuse du centre-ville. Ce n’était pas un avenir réjouissant, mais c’était le mien.  

Je jetais un coup d’œil autour de moi.  

Je ne saurais l'expliquer mais ce café est sans doute le seul endroit ou je me sens bien. Il n'y a jamais personne. Certainement à cause de ce couple étrange qui lave tranquillement leurs vaisselles. Des tenanciers au passé similaire au mien. C'est étrange de voir un ancien mercenaire tenir un bar. J'aime l'embêter avec ça mais je l'envie. Je l'envie d'avoir pu se refaire une identité après un lourd passé comme le nôtre ou seuls la guerre, le sang et la mort règnent en maître. Ce lieu lui ressemble, froid, sombre, au premier abord mais tellement chaleureux.  

Peut-être qu’un jour, pour moi aussi, la vie prendra le choix de me montrer ce qu’est le bonheur. Je sourie à cette idée. Hum, peut-être… mais pour le moment, une affaire m’attend. Le bonheur attendra aussi. De toute façon, après tout ce que j'ai pu infliger comme souffrance autour de moi, je ne devrais même pas m'accorder une once de bonheur si infime soit-il. Bref, je ne vais pas me morfondre sur mon passé j'ai une toute autre vie aujourd'hui et j'ai un rendez-vous.  

 

- Miki, Falcon, merci pour le café mais j'ai un rendez-vous. A demain.  

- Quoi ! Mais comment vas-tu payer si tu as encore invité une demoiselle, intervint Miki. Je te rappelle que tu n'as plus eu de travail depuis trois mois... tu te rends compte ! Trois mois ! Surtout que tu dilapides tes revenus dans ces cabarets, tout ça pour reluquer des danseuses à moitié nues. Il serait peut-être tant que tu cherches un travail, mon petit Ryô, ce n'est pas en restant cloîtrer chez toi que tu vas en trouver un.  

 

Ah cette Miki toujours à se mêler de ce qui ne la regarde pas… C’est sa façon toute personnelle de veiller sur les personnes qui lui sont chers sans doute.  

Quand elle pose une de ses mains sur sa hanche et que l'autre vous pointe du doigt un peu comme maintenant, c'est certain, elle va vous sortir ces quatre vérités qui que vous soyez, un malfrat à deux sous, un empereur de la Laponie ou le nettoyeur n°1 du Japon. Si elle a quelque chose à vous reprocher, elle vous le dira, sans crainte, les yeux dans les yeux. Dire tout haut ce que les autres pensent tout bas voilà la devise appliquée par Miki.  

J'aurais beau m'en plaindre, on a toujours besoin de quelqu'un pour nous remettre sur le droit chemin. Encore faudrait-il que je tienne compte de ces conseils... Mais pour l'heure, je dois vraiment y aller et pour un rendez-vous professionnel. Une dernière petite taquinerie et à moi le tout nouveau cabaret qui vient d'ouvrir.  

 

- Dis-donc ce que je fais avec mon argent ne te regarde aucunement et pour tout te dire ce n'est pas à un rendez-vous galant auquel je me rends mais professionnel. Avant de venir ici, je suis passé à la gare pour regarder le tableau et ô miracle il y avait une demande. Mais si je te dis où, tu ne me croiras jamais.  

 

- Où ça, donc?  

- Au tout nouveau cabaret qui a ouvert ces portes. Il y a environ deux mois.  

- Hum... J'ai entendu dire qu'il s'y passait des choses plutôt louches.  

- C’est le nouveau repère de la pègre, intervient Falcon jusque là trop occupé à ranger les assiettes. Elle s’y réunit pour magouiller ces petites affaires. Tu devrais y faire attention, il se peut que ce soit un piège.  

- T'inquiète donc pas pour moi. Je sais me défendre et tu sais très bien qu'il n'y a que toi qui puisses me tuer. Enfin… essayer ! Je suis trop fort pour toi. Sur ce les amis...  

 

Ouf, je l'ai évité de justesse ce plateau. Je ne me lasserais jamais de ce petit jeu.  

Une cigarette pour la route et me voilà en direction du cabaret.  

Ah, quel temps de chiotte ! Voilà qu'il se met à pleuvoir. Et cette brume ! C’est pas un temps pour sortir. J'espère que la demande est intéressante.  

 

C’est ainsi, que moi, l’un des hommes les plus recherchés des malfaiteurs et tueurs en tout genre, je m’enfonçais dans la foule dense de la ville, chapeau baissé, col remonté, mains dans les poches, sous cette pluie naissante. Une ombre se faufilant entre des hommes et des femmes insouciants au danger qui les guettent. Une ombre au passé trouble et tumultueux qui allait inexorablement vers son destin.  

 

 

 


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