Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: maiki

Beta-reader(s): Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 25-04-05

Last update: 12-10-05

 

Comments: 57 reviews

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RomanceAction

 

Summary: L'histoire se déroule en 1930 ,Ryô Saeba est detective privé , il est chargé de protéger une jeune chanteuse avec pour nom de scène Sugar Boy....

 

Disclaimer: Les personnages de "1930" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: 1930

 

Chapter 4 :: Chapitre 4

Published: 22-06-05 - Last update: 22-06-05

Comments: Saluuut tout le monde...Hum oui euh tout d'abord 1000 excuses de majer seulement aujourd'hui surtout que je devais le faire la semaine dernière (pas taper svp!),10 000 excuses aussi parce que je devais aussi majer lundi ,100 000 excuses à ma Laure chérie voui j'ai vu que tu m'as ramené mon bobin.D'ailleurs vu qu'entre lui et kaori c'est totalement impossible peut-être qu'entre Bobin et moi y'aurais moyen.ptdr.hum hum excusez moi pour ce moment d'égarement ou en étais-je ...ah oui et 1 000 000 d'excuses à vous lecteurs qui avez eu la patience d'attendre. ah oui et l'essentiel je vous remercie pour vos supers reviews ça m'a remonté à bloc pour écrire.Big bisous à toutes ( où sont les mâles?) et big merci à ma béta d'amour chérie adorée qui s'arrache les cheveux à cause de mes fautes d'orthographe (elle va devenir chauve par ma faute moi je vous le dis!!).Euh j'espère que ça vous plaira ce que j'ai écris.....Kiss.

 


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Chapitre 4.  

 

La pluie tombait toujours, frappant mes vêtements et mon visage avec violence.  

Des éclairs commencèrent à déchirer le ciel tout comme les cris que je percevais du fond de la ruelle. Mes pas se firent plus pressant, les voix plus nettes. Trois silhouettes me tournaient le dos et se détachaient de la pénombre. Un des réverbères délabrés de la ruelle tachait de les éclairer.  

Apparemment trois apprentis bandits essayaient d'agresser une quatrième personne. Sans doute un gamin qui traînait dans le coin. Un couteau, une lame de rasoir, et une chaîne en guise d'arme… Ouais c'est bien une bande d'apprentis. En voyant ça, je me sentais dans l'obligation de leur apprendre qui fait la loi dans cette ville et surtout que ce n’était pas la meilleure façon de gagner sa vie. Et puis surtout, ces cris me cassaient de plus en plus les oreilles…  

Pourquoi ne font-ils pas taire leur satanée victime ! Ils sont vraiment mauvais ces petits. Si j'étais du mauvais coté, je leur apprendrais presque comment on agresse quelqu'un…  

J'étais maintenant assez près d'eux pour les observer. Ces idiots n’avaient même pas remarqué ma présence, pourtant je ne faisais rien pour la cacher.  

Leur petit numéro commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Il était tant pour moi de leur faire un petit cour d'éducation civique…  

Je m'adossais tranquillement au mur du bâtiment, m'abritant par la même occasion de la pluie. Je sortis mon paquet de cigarettes, en pris une et l’installait tout aussi tranquillement au bord des lèvres. Ce ne fut que lorsque je fis craquer une allumette que le bruit les alerta enfin.  

Les trois crétins se retournèrent brusquement.  

J'imaginais leurs regards surpris alors que je faisais mine de ne pas les voir en fixant toujours la flamme que j'approchais lentement de ma cigarette. C'est alors que l'un d'entre eux pris la parole pour m'interpeller.  

 

- Hey toi là-bas ! Qu'est-ce que tu fais dans le coin ? Fout le camp avant que je te fasse la peau !  

 

Je n'avais toujours pas allumé ma cigarette. Je levais un regard vers eux. La flamme éclaira à loisir mon visage dénué de toutes expressions. Je levais mon chapeau, jetais mon allumette dans une flaque d'eau environnante et enfin je m’avançais vers eux, main dans les poches, l'air tranquille.  

Je m'arrêtais à seulement quelques centimètres d'eux. Ces derniers n'avaient toujours pas amorcer un mouvement dans ma direction. Je les fixais, passant de l'un à l'autre. Ma voix se fit froide et mordante.  

 

- Je vous dérange peut-être?  

J’ajoutais sur un ton des plus ironiques :  

- Si c'est le cas, veuillez me pardonner. Continuer donc votre spectacle. Ne vous gêner surtout pas pour moi.  

 

Je vis dans leurs regards que mon changement d'attitude les avait déstabilisé. Apparemment ils ne savaient plus s'ils devaient me craindre ou bien si j'étais un petit rigolo qui se moquait d'eux.  

 

- Vous entendez ça les gars ! Il veut assister au spectacle. Tu sais quoi on va t'offrir plus que ça. Tu vas y participer au spectacle. Aller envoie la monnaie par ici.  

 

Je pris un air faussement désolé et continuais donc à les - comme qui dirait - taquiner. Je fis donc semblant de fouiller dans mes poches et me grattais la tête l'air navré.  

 

- Ah mais c'est que comment dire, je n'ai pas de monnaie sur moi... je n'ai que des billets.  

 

Ils me regardèrent ahuris et comprirent avec mon petit sourire en coin que je me moquais d'eux ouvertement.  

 

- Te fous pas de notre gueule ! Je te préviens sinon tu vas mour...  

- Sinon je vais… quoi ?  

 

J'avais agrippé sa mâchoire et le soulevais au-dessus du sol d'une seule main. De l'autre, je lui avais subtilisé sa lame et la maintenais sous sa gorge.  

 

- Vous les autres ne bougez pas ou je lui charcute la gorge.  

 

Ils avaient tellement peur qu'ils en avaient lâcher leurs armes. Ils écarquillaient les yeux, totalement tétanisés.  

- Écoute-moi bien gamin. Je te conseille d'arrêter ta phrase là où elle en est. Ceux qui m'ont menacé une fois se sont retrouvés vite fait à l'hôpital. Les autres, tu vas bientôt les rejoindre en enfer. Quelle chance, non?  

Je lui décrochais un crochet du droit qui l'envoya quelques mètres plus loin aux milieux de détritus et autres ordures. Il s'écroula avec fracas dans les poubelles. Je jetais la lame et me tournais vers les deux autres types restés qui n’avaient jusque là pas bougés d’un cil.  

 

- Bah alors les guignols ! On le continue ce spectacle ou non ! C'est pas que je m'ennuie mais l'autre là il était pas super dans le rôle du méchant... Prouvez-moi que vous valez mieux au moins !  

 

Ils semblèrent hésiter quelques secondes, puis se ruèrent sur moi les poings levés. J'esquivais leurs attaques sans la moindre difficulté. Pendant ce temps, leur chef – visiblement – avait reprise du poil de la bête et vint se mêler au combat. Je n'avais aucune envie de sortir mon arme pour si peu.  

 

Las, de les voir brasser de l'air, je mis fin à ce petit combat en leur donnant quelques coups de poings bien placés. Tous les trois étaient tapis au sol, incapable de bouger la moindre parcelle de leur corps. Peu importe qu'ils étaient des gamins je n'allais pas diminuer la puissance de mes coups pour ça, c'était ce qu'on appelle l'école de la vie, non?  

J'étais au moins sûr que, maintenant, ils y réfléchiraient à deux fois avant de s'attaquer à quelqu'un. Un dernier avertissement, histoire de bien le leur faire comprendre.  

 

- Ecoutez-moi bien les guignols ! Si j'ai le malheur de vous rencontrer et dans les mêmes circonstances soyez certains que vous ne serez plus de ce monde.  

 

Je n'attendais pas vraiment de réponse de leur part, vu leurs états. De toute manière, mieux valait pour eux qu’il en soit ainsi. Ils crachaient tous du sang à chacune de leurs tentatives pour se relever. C'est qu'ils sont fragiles les mioches d'aujourd'hui. Le moindre petit effort les brise. Je n'avais pourtant pas appuyer mes coups.  

J'étais bien plus jeune que ces gamins lorsque je me suis retrouvé au beau milieu d’une guerre et j'en avais pris des coups. Non pas des coups. C'était pire que ça. Et toutes ces tortures que j'avais subi. Les cicatrices qui couvraient mon corps me le rappelaient chaque jour un peu plus.  

 

Des sanglots étouffés me tira de mes réflexions. Je recherchais leur origine et j’aperçu alors un  

corps fragile secoué de tremblements.  

La victime était assise sur le sol, mouillée et recroquevillée sur elle-même. Seul son corps était éclairé par un des vieux réverbères.  

Je ne pouvais pas voir son visage, mais aux courbes que renvoyaient les vêtements trempés, je devinais sans mal qu'il devait s'agir d'une femme et ma colère envers ces agresseurs augmenta de plus bel. Je regrettais presque de m’être tout de même retenu…  

S'en prendre à plus faible que soit, m’écœurait au plus au point. C'est pourquoi, je faisais tout mon possible pour protéger les femmes et les enfants. De manière plus poétique, on dirait la veuve et l'orphelin, mais la vie n'a rien de poétique. Vie ne rime pas avec sérénité, calme, paix, merveille et tout autre terme de doux rêveurs. La vie est semée d'embûches - comme on dit - où se succèdent les épreuves, les unes après les autres. Rien n'est facile. C'est toujours après de longs et difficiles combats que l'on remporte ces épreuves, mais à quel prix ? Celui de ne plus pouvoir se regarder le matin dans son miroir ? Celui de devoir abandonner sa famille, ses amis, sa..." vie " ?  

 

Je m'approchais à pas lent de la femme recroquevillée et lui tendit une main pour l'inviter à se relever. Mais elle ne répondit pas à mon invitation. Je remarquais alors que ces mains couvraient son visage et que ces sanglots n’avaient pas cessé.  

Comprenant qu'elle devait encore être sous le choc de l'agression, je posais un genou à terre et une main sur son épaule. Mon geste la fit sursauter. Réaction qui me fit tout autant sursauter puisque inattendu.  

Je découvris alors de grands yeux bruns brillants. Bien trop brillants, puisque remplis de larmes, qui me fixaient avec terreur.  

Mon regard restait accroché au sien. J'étais subjugué par ces yeux, ce visage d'un ovale parfait mis en valeur par ses cheveux mouillés et collés sur son front, mais surtout par l'innocence qui s'en dégageait.  

La situation ne s'y prêtait sans doute pas du tout, mais je trouvais cette femme envoûtante parce que différente de toutes celles que j'avais pu rencontrer jusque là.  

Je pris une voix douce et chaleureuse pour tenter de la rassurer.  

 

- Mademoiselle… vous n'avez plus rien à craindre maintenant. Voulez-vous que je vous aide à vous relever?  

 

Je tendis de nouveau une main pour qu’elle s’en saisisse.  

Elle me fixait toujours, terrifiée. Elle était comme pétrifiée sur place. Après plusieurs secondes de longues hésitations, elle tendit lentement sa main gantée vers moi. Je l'aidais donc à se relever non sans difficulté.  

Ce n'est qu'une fois debout que je pus me rendre compte de son élégance. Elle portait le dernier tailleur très à la mode à Paris me semble-t-il d'une certaine Coco Chanel. Tailleur bi-colore avec escarpin assortit. Elle appartenait sans aucun doute à la haute bourgeoisie, ce qui expliquait que les guignols gisant toujours à terre s'en était pris à elle.  

Aucun de ces vêtements n'étaient déchirés. Elle ne portait aucune trace de coups. Ils avaient juste voulu l'impressionner avec leurs armes et au vu de son état de fébrilité, leur méthode d'intimidation était belle et bien au point. Apparemment, ils n'attendaient d'elle que son porte-monnaie.  

Ses jambes ne la portaient plus et pourtant elle tentait désespéramment de se défaire de mon emprise. Ses yeux reflétaient toujours une immense peur. Je me repoussais doucement pour ne pas l’effrayer.  

Elle s'avançait en tanguant de gauche à droite, s'appuyant sur les murs environnants pour s'aider à avancer. Se tenant la tête, elle était au bord de l'évanouissement.  

Je décidais donc de la suivre discrètement en ramassant le petit sac qu'elle avait oublié sur le trottoir.  

Au bout d'une cinquantaine de mètres, je la vis s'appuyer à un mur, la tête toujours dans une main. Mais cette fois-ci, haletante.  

Je courus vers elle et eus tout juste le temps de la rattraper avant qu'elle ne perde connaissance et surtout qu’elle ne se cogne la tête contre le bord du trottoir.  

 

 


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