Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: maiki

Beta-reader(s): Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 25-04-05

Last update: 12-10-05

 

Comments: 57 reviews

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RomanceAction

 

Summary: L'histoire se déroule en 1930 ,Ryô Saeba est detective privé , il est chargé de protéger une jeune chanteuse avec pour nom de scène Sugar Boy....

 

Disclaimer: Les personnages de "1930" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 1930

 

Chapter 7 :: Chapitre 7

Published: 12-10-05 - Last update: 12-10-05

Comments: Hum que dire...houlalala que de visages aux traits crispés par la colère!!!Mais euh j'ai une bonne raison (vite vite une excuse plausible!) bah euh je me suis faite kidnappé par un éléphant rose lors dun safari en afrique avec mes amis les martiens etc'est alors que...quoi? vous ne me croyez pas...je m'en doutais un peu..hihihi bon ben en attendant j'espère que le contenu de ce chapitre suffira à me faire pardonner.Bonne journée à toutes et tous pour ce jour spécial....c'est l'anniversaire de mon neveu, il a 3 ans ce petit ange joyeux aniversaire mon chéri!!!(je sais qu'il ne sait pas encore lire mais euhhhhh....).

 


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Chapitre 7  

 

Eriko ouvrit la porte sur une immense salle de bain. Tout était en marbre rose, du sol au plafond en passant par la baignoire, la douche et même le lavabo. Le tout était mis en valeur par les robinets et les poignées dorées. Il était vrai que pas grand chose m'impressionnait mais, devant la beauté du lieu, je ne pus qu'être troublé et admiratif par le travail d’harmonisation et d’architecture. Pour atteindre la baignoire, il fallait d'abord monter quelques marches.  

 

- Monsieur Saeba, je vous ai préparé des vêtements propres. Ils sont sur ce meuble. Prenez votre temps surtout.  

 

Elle referma la porte derrière elle, me laissant seul dans cette pièce immense.  

Une journée de plus avec elle et j'aurais pu lui proposer de m'accompagner pour prendre ce bain. Mon image de gentleman sauveur de jolies femmes en aurait pris un coup si je lui avais demandé maintenant.  

J'enlevai alors mes vêtements et ce ne fus qu'à ce moment que je pris réellement conscience de leur degré d'humidité. Ils étaient totalement trempés. Pas une seule parcelle de tissu n'avait échappé à la pluie diluvienne qui s'était abattue sur Tokyo.  

 

J'entrai avec délice dans le bain. Les effluves boisés et épicés du musc vinrent flatter mes narines. La température était parfaite ! Je fermai déjà les yeux et mes muscles se détendirent avec la chaleur du bain. Je me laissai transporter avec plaisir. Les yeux clos, je repensai à cette fin de journée.  

 

En y réfléchissant bien, elle ne s'était pas si mal terminée. J'allais enfin pouvoir débourser plus que de raison dans mes cabarets préférés grâce au travail qui m'était proposé. En plus, j’y passerais une grande partie dans ma journée donc je pourrais y rentrer gratis. Merveilleux ! Encore plus de restaurant à offrir à de belles Japonaises ! Surtout deux spécimens que j'avais rencontré aujourd'hui même et qui se trouvait en ce moment même sous ce toit…  

Finalement, c'était une merveilleuse journée ! Rencontrer deux magnifiques femmes en moins d'une heure… qui pourrait s'en plaindre ! Deux styles différents mais intéressants. L'une faisant tourner des têtes à coup sûr et d'une vivacité assez surprenante. L'autre, troublante avec un seul regard. Et ce visage candide… et cette fragilité que l'on ressent quand on la voit, pourtant mêlée à cette aura de mystère qui l'entoure qui ne l'a rend que plus attirante. Rien que sa présence trouble. Tant de facettes pour une seule et même personne.  

Je plongeai la tête sous l'eau.  

Kaori... joli prénom. Tout comme sa propriétaire… Mais j'avais comme un pressentiment. Bon ou mauvais ? Mon instinct n'arrivait pas à le déterminer. En tout cas, j'espérai qu'il serait bon... du genre une nuit torride dans ses bras !  

Cette pensée me déstabilisa. Je me culpabilisais d’avoir de telle idée pour cette femme. Et cette dernière pensée me déstabilisa encore plus. Pourquoi culpabilisais-je? N’avais-je pas pour habitude de ne penser qu’à une nuit torride avec toutes les femmes que je rencontrais aussi brève que furent ces rencontres ?  

 

Je décidai alors de sortir de l’eau et de ne plus y penser.  

Ce bain m'avait fait le plus grand bien. Je m'enroulai dans une grande serviette suspendue à coté de la baignoire. Puis, j'enfilai à la va-vite les vêtements qu'Eriko m'avaient prêtés. C'est alors qu'une chose m'interpella. Comment se faisait-il qu'il y ait des vêtements masculins dans cet appartement ? En y regardant de plus prêt, ce n'était pas la seule chose qui était troublant. Si elles ne vivaient que toutes les deux… pourquoi possédaient-elles des savons au musc ? J'aurai dû m'en douter ! Tout était trop beau pour être vrai ! Elles étaient fiancées toutes les deux à coups sûr ! J'avais raison de ne pas croire en un Dieu. S'il existait vraiment, il ne m'aurait pas fait un coup comme celui-là ! Et puis… toutes les femmes de ce monde n'aimeraient que moi !  

 

Je rejoignis Eriko qui était tranquillement installée dans un des fauteuils, attendant visiblement que je sorte de la salle de bain. Elle observait toujours son amie en train de dormir.  

 

- Ah monsieur Saeba ! Vous êtes enfin sorti, je vous attendais.  

- J'espère ne pas vous avoir trop fait patienter.  

- Non ne vous inquiétez pas. Vous désirez boire quelque chose ? Un café ? Un thé?  

- Je ne serais pas contre un café.  

- D'accord. Je reviens dans un instant. Je pourrais enfin vous interroger.  

 

Je lui souris et elle partit dans la cuisine. Ce fut à mon tour de l'attendre et d'observer Kaori.  

Eriko revint que quelques minutes plus tard, mais elles me parurent semblables à des secondes. A peine venait d’elle de remplir ma tasse, qu’elle me demanda à brûle-pourpoint, comment j'avais trouvé son amie.  

- J’allais pour rentrer chez moi lorsque j’ai entendu des cris. J’ai trouvé votre amie en mauvaise posture. Des petits malfaiteurs étaient en train de l’agresser. Je leur ais fait peur. Je pense qu’ils voulaient juste lui voler son porte-feuille. Lorsque je me suis approchée, j’ai vu qu’elle était mal en point. J’ai voulu l’aider à se relever, mais elle m’a repoussé et a essayé de continuer son chemin toute seule. Mais elle était toute chancelante et il s’en est fallut de peu pour que je ne la retrouve étalée de tout son long sur le trottoir. Alors j’ai décidé de la ramener chez elle. C’était plus prudent, surtout qu’elle semblait être en état de choc.  

- Je m'en doutais un peu. Cette fille est une vraie tête de mule ! Elle n'écoute jamais ce qu'on lui dit. Elle n'en fait toujours qu'à sa tête.  

- Qu'est-ce que vous voulez dire par-là ?  

- Elle m'a dit qu'elle irait se promener dans le quartier. Elle a grandit ici et elle le connaît comme sa poche. Je lui ai conseillé de porter d’autres vêtements pour ne pas attirer l’attention. Et surtout de ne pas passer par ces petites ruelles le soir. Mais elle n’en fait toujours qu’à sa tête. Elle fait bien trop confiance à la nature humaine. Elle devrait se méfier un peu plus. C’est pas possible d’être naïve à ce point ! Et puis, la nuit, ces ruelles sont de vrais coupe-gorges ! Elle croit toujours que ce quartier est le même que celui qui vivait avant le tremblement de terre. A cette époque, c’est vrai, on pouvait confier toutes ces richesses à un inconnu et être sûr de les récupérer indemnes.  

 

J'écoutai son long monologue d'une oreille attentive. Apparemment, c'était bien plus qu'une simple amitié qui les liait toutes les deux. J'étais intrigué par les paroles d'Eriko. Elles ne semblaient pas avoir grandi ensemble, mais elles étaient très proches. Et surtout, je venais de comprendre que ce visage candide n'était pas seulement une simple apparence, il trahissait sa manière d'être...  

 

- Excuser ma question Eriko… mais vous n'avez pas grandit ensemble… mais vous semblez très proche d'elle. Comment cela se fait-il ?  

 

Son regard se voila et elle me répondit lentement, comme si les mots qu'elle allait prononcer étaient pénibles. Sans doute la douleur des actes passés pesait encore lourd sur sa conscience. Je regrettai immédiatement ma question.. Et puis, je n'avais pas pour habitude de demander quoique ce soit sur la vie des individus que je rencontrais. Mais malgré tout, sans doute pour la première fois de ma vie, le passé de quelqu'un d'autre à part moi-même m'intéressait. Peut-être cette lueur de douleur au fond de ses yeux que j'avais déjà vu chez quelqu'un... moi. Mais je ne voulais pas rouvrir d'anciennes blessures.  

 

- Excusez-moi ne vous sentez pas obliger de me répondre si cela vous met mal à l'aise.  

- Non ne vous excusez surtout pas ! J'avais 15 ans lorsque j'ai rencontré Kaori. Je venais de m'enfuir de chez mes parents, ou bien d'être mise à la porte, je ne sais plus lequel des deux est le plus approprié. Tout dépend de quel point de vu on se place. De toute manière, le résultat est le même. Je ne savais plus où aller. Alors j'ai erré dans tout Tokyo à la recherche d’un endroit où dormir ou au moins m'abriter. En tout cas tout sauf rester dans la rue.  

» Je ne connaissais rien de la vie à l'extérieur. J'ai grandi au sein d'une de ses grandes familles bourgeoises du pays. J’étais choyée et surprotégée. Le moindre que j’aurais dû accomplir, était fait par un de nos nombreux domestiques. Alors imaginer une jeune fille de bonne famille se retrouvant du jour au lendemain à la rue sans un sou en poche. Ma longue marche m'a emmenée ici, à Shinjuku. Forcément, à peine avais-je posé le pied dans ce quartier que tout le monde m'avait déjà repéré. Un kimono traditionnel en soie ne passe pas inaperçu quand les personnes environnantes n'ont même pas une chemise pour se couvrir. J'étais absolument pétrifiée.  

» Moi aussi, à cette époque, j’ai commis l’erreur de m’enfoncer dans une ruelle. Je pensais parvenir à m’éloigner de ce quartier, mais bien au contraire, je ne faisais que m’enfoncer un peu plus encore dans la gueule du loup. (Elle réprima un sanglot.) Trois jeunes garçons, bien plus âgés que moi, m’ont attrapé. Ils m’ont coincé dans un coin. L’un d’entre eux avait posé sa main sur ma bouche pour m’empêcher de crier. Ils ont d’abord essayer de voir si j’avais caché de l’argent sur moi. Voyant que je n’avais rien de bien intéressant à leur offrir… ils ont voulu aller plus loin. A ce moment-là… (Elle eut un petit ricanement.) C’est drôle, j’en ris aujourd’hui. L’un d’entre eux s’est pris une roche derrière la tête et s’est évanoui. Les deux autres ont vite pris la fuite. Mais s’était sans compter la détermination de Kaori. Elle s’est mise à les poursuivre et quand elle les a attrapé, elle leur a fichu la raclée du siècle. Si vous aviez vu ça. Elle était plus masculine que les garçons eux-mêmes.  

» Depuis, elle m’a pris sous son aile et nous sommes inséparables. J’ai découvert le véritable sens du mot « amitié » grâce à elle. Enfin, je la considère plus comme ma sœur qu’une simple amie. Je ne sais pas ce qui se serait passé ce jour-là, si elle n’était pas intervenue. Enfin, je m’en doute… et je lui dois beaucoup. Elle m’a tout appris. Vous allez sans doute vous moquer de moi, mais elle a dû m’apprendre à lacer mes chaussures. Je ne savais même pas comment on s’y prenait. N’est-ce pas pathétique, franchement ? Pour rien au monde, je ne changerais ma vie. Même si on me proposait aujourd’hui de retourner dans le passé et que l’on me permettait de le changer, j’agirais exactement de la même manière. Je ne regrette aucun de mes choix. Bien au contraire, je crois que c’est la meilleure chose que j’ai faite dans ma vie… fuir mon rang de bourgeoise. Cela n’a pas été facile tous les jours. Mais dans ces moments-là, je pouvais compter sur elle. Elle a toujours été là pour moi. Je serais toujours là pour elle !  

 

Elle termina son récit sur un merveilleux sourire. Je me posai toujours quelques questions. Pourquoi avait-elle fuit sa famille ? Elle dût lire mes pensées, car elle répondit aussitôt à ma question muette.  

 

- Vous vous demandez certainement la raison pour laquelle j'ai décidé de partir de chez moi. Comment une fille de riche a-t-elle pu décider de s'enfuir de chez elle ? Comment renier une existence sans soucis, fuir ce que tout le monde rêve de posséder ?  

- Pas exactement. Mais en gros j'aimerais savoir.  

-Ne soyez pas gêner. Si, c'est ce que vous pensez. Le jour où Kaori m'a rencontré, elle m'a posé cette question de manière bien plus… abrupte. Sans aucun tact à vrai dire. Elle n'arrivait pas à concevoir qu'on puisse abandonner une telle existence. Mais quand je lui ais dis mes raisons, elle m'a tout de suite soutenu.  

- ...  

- Je dirais que j'étais mariée à la naissance et j’irais même jusqu’à dire avant d’avoir été conçue. Mes parents savaient déjà avec qui je passerais le restant de mes jours. Enfin ça c'est ce qu'ils avaient prévu. Le jour de mon quinzième anniversaire devait être le jour de mes noces. Ce jour là, ma mère m'avait dit qu'il y'avait un évènement spécial qui se préparait et que je devais être parfaite. Quand je suis arrivée dans le dojo où devait se dérouler la cérémonie, j'ai tout de suite compris ce qu'il se passait et j'ai feinté une envie pressante. J'avais fuit une première fois, mais j'ai été rattrapée rapidement. Alors, j'ai participé à la cérémonie et quand on a dut présenter les vœux, j'ai refusé. Toute la famille étant présente. Je venais de leur infliger un déshonneur. C'est pourquoi ils m'ont renié. Mais de toute manière, je serais partit d'une manière où d'une autre... Et puis, je dois vous avouer que mon futur époux était d'une laideur… ! Et pas qu'extérieur ! Quand je suis entrée dans la salle de la cérémonie, j'ai senti que je serais la plus malheureuse des femmes, si je devais épouser un type pareil. J'ai un sixième sens pour ça ! (Elle me fit un clin d'œil.) Et puis, j'avais un grand rêve : devenir une grande couturière connue dans le monde entier. J'en suis encore loin mais je vis de mon métier et ça me suffit pour être heureuse.  

 

 

 

 


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