Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: maiki

Beta-reader(s): Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 25-04-05

Last update: 12-10-05

 

Comments: 57 reviews

» Write a review

 

RomanceAction

 

Summary: L'histoire se déroule en 1930 ,Ryô Saeba est detective privé , il est chargé de protéger une jeune chanteuse avec pour nom de scène Sugar Boy....

 

Disclaimer: Les personnages de "1930" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What can I do in this site?

 

The goal of HFC is to enable authors to have complete control on their work. After signing up for a new member account, you can log in and add/modify your own fanfictions. In the same way, artists can upload their fanarts. Only fanmanga and goodies have to be sent to the webmistress. The authors can consult their s ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: 1930

 

Chapter 6 :: Chapitre 6

Published: 12-09-05 - Last update: 12-09-05

Comments: Houlala pourquoi tant de massues autour de ma pauvre petite tête?Mais euh c'est pas ma faute à moi!!!Bon puisque j'ai été vilaine il y'aura une autre maje cette semaine (je sais pas encore de quel fic!!) Bonne lecture à toutes et merci merci merci pour les reviews!BIG BISOUS les filles ainsi qu'à ma super béta.Je t'adore ma béta.(elle a une façon de vous mettre la pression c'est incroyable tout ce qu'on peut écrire quand elle est sur notre dos!!!LOL).ouin j'ai peur donner moi votre avis...

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7


 

Chapitre 6  

 

Une fois la surprise passée, elle me pressa d'entrer dans le salon et de l'allonger sur un canapé en velours rouge. Je la vis alors débouler à grande vitesse dans un long couloir et s'engouffrer dans une pièce. Pendant ce temps, je commençais à déshabiller la demoiselle.  

Je n'avais pas le temps d’être gêné par un tel comportement. Elle avait de la fièvre et ses vêtements étaient trempés. Il fallait à tout prix les lui retirer. Bien malgré moi, mes mains se mirent à trembler, et quand mes doigts frôlèrent sa peau, un long frisson me parcouru l'échine. Je fus sauvé par l'arrivée de sa colocataire qui tenait entre ses mains une bassine d'eau tiède, une grande serviette et des vêtements propres.  

Elle continua de dévêtir la malade. Je me retournai, gêné d'assister à ce spectacle. Etrange, moi qui avais tant l'habitude de voir des femmes nues. Un petit moment passa quand une voix me rappela à l'ordre.  

 

- Vous pouvez vous retourner.  

 

Elle s'affairait autour du corps inconscient maintenant enveloppé dans une longue serviette. Elle lui prodigua ensuite de multiples soins. Elle trempa un gant dans l'eau de la bassine, le tordit en tout sens, puis le posa délicatement sur le front brûlant. Ensuite elle pris un petit flacon contenant un liquide translucide, s'en appliqua aux creux d'une main et les frotta l’une avec l’autre. Elle en appliqua tout d'abord sur le visage de son amie, puis descendit le long du cou, le haut de sa poitrine, pour ensuite continuer le long de ses bras et la frictionner énergiquement. Elle la tourna délicatement sur le ventre et termina par le dos. Sans pour autant arrêter ses gestes ni se retourner, elle entama la discussion avec moi.  

 

- Nous n'avons pas eu le temps de nous présenter. Comment s'appelle le sauveur de mon amie?  

 

Tellement absorbé à l'observer, je ne me rendis pas compte tout de suite qu'elle m'avait adressé la parole.  

 

- Monsieur?  

 

Elle se tourna vers moi, surprise par mon silence.  

 

- Hum? Excusez-moi vous m'avez parlé ?  

- Oui. Je demandais le nom du sauveur de mon amie ?  

 

Elle se mit à me sourire gentiment.  

 

- Saeba...Ryô Saeba.  

- Et bien monsieur Saeba je vous remercie de l’avoir secouru.  

 

Elle me regarda une lueur de profonde gratitude dans les yeux. Puis, elle se tourna vers son amie, plongea sa main dans sa chevelure et la regarda tendrement avant de continuer en chuchotant :  

 

- J'y tiens tellement.  

Puis se tournant vers moi :  

- De nos jours bien rares sont les gens qui s'arrêtent pour venir en aide aux autres. Excuser encore mon comportement de tout à l'heure… mais ces nouveaux appartements attirent la racaille et hier soir encore, une de nos voisines s'est fait cambrioler. Les voleurs ont feinté en lui demandant de l'aide et lorsqu’elle leur a ouvert la porte, ils se sont rués sur elle, l'ont ligoté et ils ont pu faire leur sale besogne sous les yeux de la pauvre femme !  

» Voir tous ces biens partir comme ça sous ses yeux… Toute une vie de dure labeur envolée… et ces fils de... rha ! Qu'est ce que ça m'énerve ! Excuser mon langage, mais ils se permettent de tout récupérer comme ça, comme si c'était normal ! N'ont-ils pas compris que c'est uniquement par le travail effectué à la sueur de son front que l'on peu s'acheter tout ce qu'on veut. La vie est difficile pour tout le monde. Enfin une grande partie. Ce n'est pas une raison pour voler !  

 

Au fond de ses prunelles brunes, une étincelle de rage était apparue. J'étais amusé de voir son caractère révolutionnaire. Quel tempérament !  

 

Elle ferma les yeux, inspira fortement et se calma instantanément. Lorsqu’elle les rouvrit à nouveau, elle me faisait un grand sourire. Sourire qui se transforma rapidement en un affreux rictus. Elle était devenue, soudainement, aussi blanc qu'un linge et elle me pointait du doigt.  

 

- Mon Dieu mais vous aussi vous êtes tout trempé !  

 

Moi-même, je ne m'en étais pas rendu-compte. L'habitude sûrement. Mes vêtements mouillés ne me gênaient absolument pas.  

 

- Ah, mais ce n'est rien ! Ne vous inquiéter pas. Je vais rentrer chez moi et...  

- Non non non. C'est absolument hors de question ! Pas trempé comme vous l'êtes ! Vous aussi, vous allez tomber malade. Oh la la ... (Elle se mordilla un doigt et jeta un regard en coin vers son amie paisiblement endormie.) Si Kaori était réveillée, elle m'aurait passé un sacré savon…  

 

Elle me regarda à nouveau gênée.  

 

- Bon qu'est-ce que je fais ? (Elle regarda de nouveau son amie.) Qu'est-ce que Kaori aurait fait à ma place ? Bon rester là, je vais vous faire couler un bain et...  

- Un bain ?  

- Oui un bain. Ne vous inquiétez pas, j'aurais des vêtements pour vous.  

- Mais ce n'est pas nécessaire ! J'habite à deux pas d'ici et...  

- Non, rester là ! Je vais vous faire couler un bain et... et je verrais bien.  

- Attendez...  

- Quoi encore ! Je vous ai dit de rester ici ! Et ne vous avisez pas de vous enfuir une fois que j'aurais le dos tourner ! Ne refusez pas mon hospitalité !  

 

Drôle d'hospitalité ! pensais-je. Ces yeux lançaient des éclairs. Apparemment, je n'avais pas vraiment le choix. Et puis, rester encore un peu me permettrait de voir comment évolue l'état de santé de ma belle inconsciente…  

Je ne pensais pas vraiment que ces jours étaient en danger. D'ailleurs sa respiration paisible m'indiquait qu'elle allait déjà beaucoup mieux mais...  

 

- Non je voulais juste savoir votre nom.  

 

Elle me regarda comme si elle m'avait vu pour la première fois de sa vie. Puis soudainement, des larmes perlèrent au coin de ses yeux et sa tête tomba lourdement sur sa poitrine.  

Je la regardai totalement éberlué. Elle était folle ma parole ! Qu'est-ce qu'il lui prenait d'agir comme ça ? Quelle bêtise avais-je encore prononcé ? Ma question n'avait rien de bizarre pourtant !  

Mon attention se reporta sur la jeune femme toujours tête baissée marmonnant dans sa barbe.  

 

- Quel hôte misérable je fais… Kaori a raison. Je devrais revoir mes bonnes manières… Je ne sais vraiment pas tenir une maison. Je ne suis même pas capable d'accueillir convenablement quelqu'un et en plus, je ne me présente même pas. Excusez-moi Monsieur Saeba. Je ne sais pas où j'avais la tête. Je m'appelle Eriko. Je vais faire couler l'eau votre bain. Installez-vous à votre aise. Nous pourrons discuter tranquillement après.  

- Eriko… seulement ?  

- On dira que oui. Je n'ais plus vraiment de nom de famille. Appelez-moi par mon prénom, ça ne me gêne absolument pas.  

 

Elle me sourit gentiment, malgré la tristesse que je percevais au fond de ses yeux. Puis, elle s'engouffra de nouveau dans le long couloir et rentra à nouveau dans la même pièce que précédemment. Il s’agissait donc de la salle de bain.  

 

Je repensai à ce que cette Eriko avait marmonné. Elle donnait de son amie une image de tyran. Je souriais. Pourtant, en regardant ce visage serein, je ne pouvais m'imaginer une femme pareille. Faut-il se méfier de l'eau qui dort ?  

Je m'agenouillai près d’elle et l'observai dormir.  

Une de mes mains s'égara sur son front. Sa température avait largement baissé, il n'y avait plus rien à craindre. Demain, il ne lui resterait qu'un mauvais souvenir de cette fièvre.  

Je pris une couverture qui traînait sur un des fauteuils et la recouvris délicatement. Je caressai doucement sa joue d'une douceur extrême. Me rendant compte soudainement de mon geste, je la retirai précipitamment. Pourquoi avais-je ressentis le besoin de faire ça ? Sans doute l'atmosphère d'intimité de ce lieu.  

Je me levai et observai un peu plus intensément le décor qui m'entourait.  

Tout était parfaitement rangé et joliment décoré. Le canapé rouge en velours sur lequel reposait la jeune femme, deux fauteuils, ainsi qu'un épais rideau assorti, une petite table basse blanche juste devant le canapé et au centre, deux fauteuils. Plus à droite, une table pour dîner était entourée de chaises en velours rouge. Elle était, elle aussi, aussi blanche que le buffet qui avait placé contre le mur du fond. D'ailleurs, tous les meubles avaient les même ornements. Le rouge et le blanc étaient les couleurs qui dominaient.  

Le salon était comme divisé. A gauche pour recevoir des invités, pour discuter, prendre le thé et, à droite pour les dîners. Le rouge et le velours donnaient une allure chaude, alors que le blanc, lui, permettait de rafraîchir cette atmosphère. Ce salon renvoyait l'image d'un boudoir. Finalement, il n'y a pas de gros colosse ici, il est bien trop féminin pour qu'un homme y vive.  

 

Eriko interrompit mon inspection et m'invita à gagner le bain qu'elle m'avait spécialement préparé. Je la suivais le long de cet interminable couloir. Cet appartement devait être vraiment grand au vu de toutes les portes que j'avais vu en la suivant. Il me restait encore beaucoup de pièces à découvrir. Je me demandais alors quelle pouvait bien être la profession de deux jeunes femmes comme elles, pour posséder de tels biens. Elles devaient avoir une vingtaine d'années à peine.  

 

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de