Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: maiki

Beta-reader(s): Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 25-04-05

Last update: 12-10-05

 

Comments: 57 reviews

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RomanceAction

 

Summary: L'histoire se déroule en 1930 ,Ryô Saeba est detective privé , il est chargé de protéger une jeune chanteuse avec pour nom de scène Sugar Boy....

 

Disclaimer: Les personnages de "1930" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 1930

 

Chapter 5 :: Chapitre 5

Published: 11-07-05 - Last update: 11-07-05

Comments: Bonjour bonjour les amis.Tout d'abord Joyeux anniversaire à Adnil.(clap clap clap et oui ma belle une année de plus ça fait mal!snif...).Segundo mille merci pour vos reviews merveilleuse reviewsJe suis heureuse que ma petite fic vous plait autant et je suis toujours heureuse et surprise d'avoir de nouveaux lecteurs.(euh enfin lectrice!)Et comme toujours gros bisous à ma béta d'amour qui s'est remise à écrire...(enfin).Bisous a Adnil, Moon, Tiffany,Sabi Milene,Chanlyr,Jerm ma soeur,Saiyuki_02, Nanou , Chibiusa,Fan2CH,Mopsime,Myriam,Loreley,Libellule,Loulou et Calamity.(oups ça en fait du monde et j'en ai oublié j'en suis sure mille excuses!)ah oui j'espère que ça vous plaira quand même n'hésitez pas à me dire si ça vous plait toujours!

 


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Chapitre 5  

 

 

Dans quel pétrin m'étais-je encore fourré ? N'aurais-je donc pas pu passer par l'artère principale, au milieu de tous ces gens, tranquillement ? Non. Il avait absolument fallu que je passe par cette ruelle, rencontrer des apprentis voleurs et que je me retrouve là, appuyé contre le mur sous une pluie torrentielle, une belle semi-consciente dans les bras dont je ne connaissais ni le nom, ni l'adresse, ni quoi que ce soit sur son identité, et qui commençait à émettre des petits gémissements étranges.  

 

Foutue journée, foutu pluie, foutue malchance... Je ne suis même pas foutu de passer une journée normale !  

 

Pendant que je me torturais l'esprit pour des broutilles, l'inconnue poussa un long râle de douleur qui me sortit de ma torpeur. Elle se tenait la tête à deux mains et ne se rendait même pas compte qu'elle devait son équilibre à mes bras qui la tenait debout, tant la douleur semblait s'amplifier. Les jolis traits de son visage s'étirèrent en un rictus de souffrance et ses jambes la lâchèrent de nouveau. Cette fois-ci elle s'évanouit pour de bon..  

 

Je m'assis donc sur le sol, mon fardeau calé contre ma poitrine, cherchant une solution au problème qui se posait. Comment sortir de ce foutu pétrin ?  

Je baissais les yeux pour observer ce visage qui m'avait troublé et qui me troublait encore. Si seulement je l'avais rencontré dans d'autres circonstances... j'aurais pu l'inviter à dîner au restaurant, lui compter fleurette. Je l'aurais persuadé de venir boire un café chez moi et de fil en aiguille...  

Je poussais un long soupir de frustration.... et une japonaise en moins dans ma couche.  

 

Brusquement sa poitrine se souleva et se baissa à un rythme de plus en plus élevé. Son corps était traversé par des tremblements et des gouttes, qui ne provenaient pas de la pluie, perlaient de plus en plus sur son front. Il était tant que je trouve une solution.  

J'entrepris dans un premier temps de la réveiller en la secouant puis en lui tapotant les joues. Mais rien n'y faisait. Ses paupières demeuraient obstinément closes. Je posais une main sur l’une de ses joues rougies et je me rendis compte qu'elle était brûlante de fièvre. Il fallait agir vite avant que son coup de froid ne se transforme en pneumonie.  

 

J'ouvris donc son sac à main à la recherche de n'importe quoi qui puisse m'aider. Un porte-monnaie, un tube de rouge à lèvres, des clefs et un mouchoir brodé avec la lettre K dessus. Comme si ça allait m'aider ! J'aperçus ensuite une petite fermeture que je m'empressais de faire glisser et je pus en sortir les papiers d'identités de la belle inconnue. Mademoiselle Makimura Kaori. Une adresse y était inscrite. Intéressant… Elle demeurait dans les nouveaux appartements dit huppés de Shinjuku. Heureusement ce n'était pas très loin.  

 

- Et bien mademoiselle Makimura Kaori, allons-y. C'est votre jour de chance et mon jour de bonté ! Je vous ramène chez vous.  

 

Je souriais devant le visage de l'endormie. De toute façon, je n'attendais aucune réponse de sa part. Je retirais mon imperméable, le lui posais sur le tête pour la protéger des torrents de pluie qui s'abattaient au-dessus de nous et la fit grimper tant bien que mal sur mon dos.  

 

Je rejoignis la grande avenue, où tout autour de moi la population s'agitait et courait dans tous les sens, surprise par cette soudaine colère météorologique. Elle s’abritait sous tout ce qui pouvait la protéger de l'accalmie, se bousculait sans aucun ménagement, trop pressée de rentrer chez elle. Seule leur propre personne les préoccupait. Comme ce fils à papa, un masque d'être supérieur sur le visage, poussant les gens qui l'entourait avec dégoût, faisant tomber une pauvre mendiante dans une flaque d'eau et ne jetant pas même un regard dans sa direction.  

 

Le corps tremblant dans mon dos me rappela que je n'avais pas le temps de me préoccuper de cette foule. Je sentais des bras m'enlacer un peu plus et son corps se serrer toujours plus contre le mien comme pour capter sa chaleur. Des petits sons comme des sortes de plaintes s’échappaient de ses lèvres. Des mots totalement incompréhensibles. Un dialecte que seul les fiévreux connaissent. La fièvre la faisait délirer.  

 

Je vis alors un ensemble de bâtiments récemment construits. Depuis le tremblement de terre de 1923, le paysage japonais avait changé de visage. Les anciennes maisons traditionnelles et les temples sacrés avaient été remplacés par des buildings de style occidental. Les dirigeants du pays avaient profité de ce séisme pour copier le modèle européen, reniant ainsi leur propre culture.  

 

Je vérifiai l'adresse et m'engageai dans un des immeubles. Pour mon plus grand bonheur il n'avait pas d'ascenseurs. Je souhaitai alors qu'elle habite au rez-de-chaussée. Hélas la boite aux lettres de la belle m'indiquait que cette dernière habitait aux derniers étages... et pas seule de surcroît. Avec la chance que j'avais accumulé dans la journée, je ne serais pas étonné de tomber sur un fiancé jaloux, possessif, soupçonneux et qui me ferait la peau en me voyant arriver avec sa fiancée sur le dos, dans un état déplorable. Manquerait plus que ce soit un colosse du gabarit de Falcon. Espérons qu'il me laisse parler avant de se ruer sur moi...  

 

Je grimpai les marches lentement, plus vraiment pressé d'atteindre son étage. Une fois arrivé devant la porte, j'hésitai à sonner. Ce n'était vraiment pas le moment d'alerter tout le quartier et de réveiller les voisins. Je toquai alors légèrement. N'obtenant aucune réponse, je réitérai mon geste un peu plus fort. Un léger froissement me parvint j'insistai donc. Et c’est avec plaisir que j’entendis une voix féminine répondre à tous mes appels.  

 

- Qui êtes-vous ?  

- Bonsoir. Excusez-moi de vous déranger à cette heure. Mais euh… votre amie a eu un incident et elle est sur mon dos en ce moment-même.  

- Qui ça ?  

- Makimura Kaori.  

- Et qui me dit qu'elle est avec vous ? Jusqu'à maintenant, je n'ai pas entendu sa voix.  

 

Quelle méfiance, pensais-je. Moi qui ne cherchais qu'à me rendre utile pour une fois. Comment douter de ma bonne foi. Comme si moi, j'étais un homme dangereux. Quoi qu'en y réfléchissant bien, je n'ai pas volé ma place de nettoyeur numéro un du Japon.  

 

-Pourquoi ne dîtes-vous plus rien ? C'est que vous n'avez rien à dire. Allez-vous en ! Votre plaisanterie a assez duré.  

 

Le temps de ma réflexion avait joué en ma défaveur. Enfin surtout pour la jeune femme sur mon dos. Je devinais que sa température avait encore grimpé en flèche. Je devais absolument trouver une solution, quitte à défoncer cette fichue porte. Mais avant d'en arriver à de telles méthodes autant essayer de convaincre la femme qui se trouvait derrière.  

 

- Ecoutez. Votre amie a subi une agression. Elle est mouillée des pieds à la tête et a de la fièvre. Elle risque de mourir de pneumonie si vous n'ouvrez pas cette porte. Alors s'il vous plaît, faites-moi confiance même si vous ne me connaissez ni d'Eve ni d'Adam ! Ou bien alors, faites appelle à votre bon sens, votre intuition, je ne sais pas quoi, mais bon sang ouvrez cette porte !  

 

Je sentais son hésitation mais le temps pressait.  

 

- S'il vous plaît faites-moi confiance!  

 

Un long silence suivit, puis j'entendis le bruit d'une chaîne que l'on détache et le cliquetis significatif d'une clef que l'on introduit dans la serrure.  

 

- Je vais ouvrir. Mais attention, j'ai une arme alors pas de mauvaise blague ! J'espère pour vous que ce que vous dites est vrai.  

 

La porte s'ouvrit alors sur une brune, cheveux mi-courts, emmitouflée dans un grand peignoir, une batte de base-ball à la main. Quand elle vit son amie sur mon dos, elle écarquilla les yeux d’effroi et en lâcha sa batte avant de plaquer ses deux mains élégantes devant sa bouche  

 

- Oh mon dieu… Kaori !  

 

 

 


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