Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: maiki

Beta-reader(s): Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 7 chapters

Published: 25-04-05

Last update: 12-10-05

 

Comments: 57 reviews

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RomanceAction

 

Summary: L'histoire se déroule en 1930 ,Ryô Saeba est detective privé , il est chargé de protéger une jeune chanteuse avec pour nom de scène Sugar Boy....

 

Disclaimer: Les personnages de "1930" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 1930

 

Chapter 3 :: Chapitre 3

Published: 06-06-05 - Last update: 06-06-05

Comments: Bonjour à tous.Je suis désolée de ne majer que maintenant moi qui m'étais promis de majer régulièrement mais bon avec les partiels et tout ça je n'ai pas eu le temps.Merci énormément pour vos reviews.j'espère que j'en aurais encore tous pleins avec ce chapitre.Gros bisous à toutes.Merci à ma béta et un gros merci à ma Catounette.(merci pour le CV ça m'a bien aidé!!!).JOYEUX ANNIVERSAIRE A MAMAN LEELOO!!!!

 


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Chapitre 3  

 

Un quart d'heure plus tard, me voilà devant l'enceinte du cabaret. Je lève les yeux vers le grand bâtiment pour voir de gros néons rouges afficher "SUGAR BOY". Étrange comme nom pour un cabaret où sont censées se mouvoir des jeunes femmes. J'espère ne pas avoir la mauvaise surprise de rencontrer des hommes déguisés en femmes en y entrant… De toute façon je n'ai plus le choix, le portefeuille crie famine. Et comme si un malheur n'arrivait jamais seul, la demande vient d'un homme. Je suis maudit. Assez bavasser, j'entre.  

Le bâtiment était tout ce qu'il y a de plus moderne et possédait un style occidental clinquant le neuf, le luxe et l'argent. Le tapis rouge menait à une grande salle au fond de laquelle une vaste scène en demi-cercle y trônait de façon que les spectateurs puissent également assister au spectacle sur le coté.  

Je m'avance avec précaution. Je ne voudrais pas mourir en salissant ce joli tapis et surtout je n'aurais pas la prétention finir ma vie dans un endroit aussi classe. Les bas-fonds de la ville me correspondent bien plus comme cimetière.  

Je me mis à réfléchir. Si c'était pour m'abattre, on ne m'aurait pas fait venir ici. Je peux baisser ma garde. Quoi que, je suis toujours aux aguets le jour comme la nuit, sobre ou saoul, réveillé ou endormi.  

Juste devant, assit à une des tables, j'aperçois un type chauve, sans doute d'une cinquantaine d'année, petit me semble t-il et bien plus que « bien en chair ». Comme sex-symbol, on fait mieux…  

Il me fait aussitôt un geste de la main me demandant de le rejoindre.  

Sa tête ne me dit rien qui vaille. Ces petits yeux noirs pétillants de malice et ce petit sourire acerbe autour de son cigare… je sens déjà les problèmes arrivés.  

 

- Je suppose que vous êtes Saneko Azori.  

- Vous supposez bien. Et vous, Ryô Saeba le fameux City Hunter.  

 

Le gros me tendit une grosse patte dégoulinante de sueur. Je la regardais avec dégoût ne sachant plus si je devais la serrer ou non. Finalement, j'optais pour lui demander en quoi consistait sa demande.  

 

- Alors de quoi s’agit-il M. Azori ? Je tiens à vous prévenir que si vous me demandez d’endosser le rôle de tueur à gage pour éliminer l'un de vos concurrents, c'est peine perdue. Je n'accepte pas ce genre de demande.  

- Ne vous méprenez pas M. Saeba c'est en tant que garde du corps que je veux vous embaucher. Mais ne restez pas debout, asseyez-vous que l'on puisse discuter tranquillement.  

Je pris une chaise et me mit en face de ce boudin. Garde du corps d'un homme gros, laid suant et copain-copain avec bon nombre de yakusas en plus… c’était bien ma veine ça…  

- Vous avez reçu des menaces? Quelqu'un veut votre mort ? Vous avez une idée de qui il peut s’agir ?  

- Ah mais non non non, ce n'est pas pour moi ! Je n'ai pas besoin de garde du corps. C'est pour mon petit bijou, mon petit trésor, la source de ma réussite.  

 

Je fronçais les sourcils. Nul doute qu’il devait encore s’agir d’une de ces filles faciles, aux visages recouverts de fond de teint et dont l’excès de maquillage gâchait les traits qui auraient pu s’avérer délicats. Je ne pouvais m’empêcher de songer que me coltiner une de ces poules de luxes finirait rapidement par m’agacer.  

 

- Donc si je vous comprends bien, il s’agit d’une femme.  

 

Le gérant hocha positivement la tête, en frottant ses mains l’une sur l’autre.  

 

- Oui, oui tout à fait. Mais vous savez, elle est plus que ça. A elle-seule, elle illumine une pièce, c’est un véritable petit soleil. Je suis persuadé que sa beauté ne vous laissera pas insensible.  

 

Il me fit un petit clin d’œil complice que je refusais de lui renvoyer. Je ne pouvais m’empêcher de me demander la véritable nature de leur relation. Mais quoi que cela puisse être, cela ne me regardait pas. Je n’étais pas payé pour jouer les curieux, mais pour protéger cette personne.  

 

- Depuis quelques temps mon petit Sugar reçoit des lettres de menaces d'un certain  

" Fantôme ". Au début nous avons cru qu'il s'agissait d'un petit plaisantin. Mais, il y'a une semaine de cela un spot est tombé sur scène… Il est tombé juste devant ses pieds. Vous savez, nos numéros sont chronométrés à la seconde près et Sugar a eu un petit retard car sa robe s'était coincée dans les coulisses. Ce fut un vrai miracle qu'il ne soit pas tombé sur elle.  

- Depuis quand recevez-vous ces lettres?  

- Près d'un mois maintenant.  

- Et que disaient ces lettres en gros?  

- Au début ce n'était que des "tu n'as pas ta place ici, tu devrais partir au plus vite", puis des " tu t'entêtes très chère, je t'aurai pourtant prévenue". Et plus, ces lettres se sont avérées être des menaces de mort : " si tu ne quittes pas ce cabaret je t'empêcherai d'y remettre les pieds. C’est de ta vie que tu paieras ton entêtement. Je te tuerais sale garce !".  

- Les avez-vous gardé ?  

- Pas les premières. Sugar les a déchirées en pensant que ce n'était pas sérieux... M. Saeba je vous en prie, accepter de protéger Sugar. Elle m'est très cher et de sa vie dépend l'avenir de mon cabaret. C'est grâce à sa voix sublime que j'ai pu construire un cabaret aussi grand et me faire un nom.  

 

Il me dégoûtait. L’avenir de son cabaret lui importait plus que la vie de cette femme. Encore une qui s’était faite manipulée par des promesses renfermant plus de mensonges que de vérité…  

Je me surpris à détailler le gros bonhomme. L’air qu’il affichait me confirmait mes soupçons. Je n’avais pas confiance en lui. Apparemment, cette femme ne devait pas être bien futée pour s’être laissé borner par un type de son espèce. Le seul avantage que j’en aurais, serait peut-être un passage furtif au creux de ses draps. Qui sait…  

Je plongeais mon regard dans le sien et attendit quelques secondes. Le type ne mit pas longtemps à baisser son regard. Satisfait, je m’emparais d’une cigarette et l’allumais tranquillement, tandis que je le soupçonnais de battre la mesure du pied sous sa table. Ma présence effrayait… Comme toujours. J’exhalais tranquillement la fumée et la regardait disparaître vers la voûte blanchâtre du plafond.  

Je m’étais habitué à ces frayeurs. Il était vrai qu’avoir un tueur à sa table, n’a rien de très plaisant, ni de très rassurant… J’aurais pu tenter l’humour pour détendre l’atmosphère pesante qui régnait à cet instant, mais pourquoi faire ?  

Une façon détournée de lui montrer que je ne suis pas qu'un vulgaire ancien soldat sans âme reconverti en garde du corps et qu'il me reste un semblant d'humanité. Une façon de dire que moi aussi je suis comme les autres. Ni supérieur, ni inférieur. Au même niveau. Que je ne suis pas quelqu'un d'à part, que je suis comme tout le monde. Mais ce n'est qu'une illusion.  

Etre comme tout le monde, un fantasme, un rêve. Finalement, je ne suis pas comme tous ces gens, je suis bien à part. Je ne suis qu'un vulgaire chien. Un chien errant à la recherche de quoi ? Je ne le sais même pas. De justice ? Moi le tueur de sang-froid ! Du pardon ? Moi le traître ! Rien de tout ça en faite. Je veux juste survivre. Mais pour survivre, il faut travailler, et dans ce cas précis… autant accepter cette demande.  

 

- M. Azori, j'accepte de protéger votre chanteuse. Quand pourrais-je la rencontrer ?  

- Demain soir Mr Saeba. Venez dans les coups de 22H. C'est l’heure à laquelle Sugar chante. Ça vous fera une occasion de voir ces talents.  

- Très bien nous verrons plus tard pour les honoraires. Et songez à me rapporter les lettres.  

 

Je m'en allais sans demander mon reste, un simple signe de la main en guise d'au revoir et je m'engouffrais de nouveau dans la foule.  

La nuit était tombée sur Tokyo, la pluie n'avait toujours pas cessé et avait même redoublé d'intensité.  

La présence de toute cette foule m'oppressait. J'avais besoin d'air, d'espace, de me retrouver seul. Le simple fait d'avoir songer à quelques bribes de mon passé de tueur à gage m'avaient replongé dans mon monde obscur où seules des idées noires m’assaillent. Une bonne bouteille de whisky dans un bon vieux bar m'aurait remis d'aplomb, mais... pas de tune.  

Je m'engageais alors dans une ruelle sombre. Nombreuses dans cette ville. Véritables coupe-gorge surtout à cette heure avancée de la nuit. Antres des bandits, voleurs et drogués ou lits de fortune de personnes sans le sou, de malheureux buveurs noyant leurs chagrins dans la bouteille - liquide aux couleurs jaune, ocre ou vermeille. Mais pas pour l'homme le plus craint du Japon, connu et reconnu par toute la vermine du pays.  

Mon instinct se mit alors en éveil. Quelque chose de louche se tramait dans cette ruelle. C'est alors que je vis au loin une agitation quelque peu différente de celle rencontrée d'habitude lorsque deux gangs rivaux s'y affrontent.  

 

 


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