Chapter 12 :: je t’aime

Published: 30-12-05 - Last update: 30-12-05

Comments: Coucou tout le monde. Et ben oui, une petite surprise pour vous, et comme je ne veux pas me faire écrabouiller sous une massue je maj lol. J'avais dit que je ne devais pas le faire avant 2006 mais bon je ne pense pas que vous m'en voudrez. Je vous remercie tous pour vos reviews, je vous fais un énorme bisou. Je fais un gros bisou à ma super bêta qui trouve tjrs du tps pour relire mes chap, même pdt c exams. Merci ma puce. Merci aussi à L&M pour leur soutient, merci à vous deux ;) bon alors ce chap, est bien il est un peu même bcp romantique mais on avance dans l'histoire aussi, je vous laisse découvrir ça. Sinon par contre je ne pense pas que je majjerais avant au moins 1 bonne semaine. Ne me frappée pas en voyant la fin du chap. Dites moi si vous avez aimé, car c un chap où je ne suis pas très sure de moi car il y a bcp de sentiments et j'espère les avoir bien décrits. Voilà je vous laisse, je vous souhaite une très bonne année 2006 et je vous dis à l'année prochaine. Gros bisous à tous.

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Pendant ce temps, Ryo venait de déposer sa partenaire sur l’une des nombreuses banquettes à l’écart de la foule. Elle était toujours inconsciente. Inquiet qu’elle ne soit pas encore revenue à elle, il décida de la réveiller. Il s’abaissa alors et avec une douceur infinie prononça son nom en lui caressant délicatement sa joue meurtrie.  

- Kaori !!! Kaori, réveille-toi.  

- ….  

- Kaori !!! Allez, ouvre les yeux. Lui dit-il un peu soucieux.  

- Hummm  

Elle venait de reprendre connaissance, guidée par la douce voix de son partenaire. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, la première chose qu’elle vit fut le visage du nettoyeur. Elle lui sourit mais grimaça aussitôt. Le coup qu’elle avait reçu au visage avait été d’une extrême violence et elle en ressentait encore la douleur.  

- Tu as mal ?  

- Oui un peu. Dit-elle en touchant sa joue endolorie. – Mais ne t’en fais pas, demain il n’y paraîtra plus. Reprit-elle pour ne pas qu’il s’inquiète.  

Elle s’était redressée et se trouvait maintenant assise. Ryo vint alors s’asseoir à ses cotés.  

- Comment va Steven ? Lui demanda t-elle.  

- Lui !!! Il va bien. Répondit-il un peu agacé.  

Il ne voulait plus entendre parler de ce type, ou tout du moins pas pour le moment. La seule chose qui le préoccupait c’était elle. Il lui prit les mains et plongea son regard dans le sien.  

- Je suis fier de toi partenaire. Tu as su analyser la situation et agir au bon moment.  

- Euh !!! Oui !!! Et bien !!! C’est-à-dire que … tout ne s’est pas passé exactement comme prévu.  

Elle était un peu embarrassée et détourna son regard. Ryo esquissa un sourire. Elle était tellement belle quand elle était timorée comme en ce moment. Réalisant qu’elle devait sûrement attendre une réaction de sa part, il lui releva le visage et la força à le regarder dans les yeux.  

- Kaori, si tu n’étais pas intervenue comme tu l’as fait, jamais nous n’aurions pu les arrêter. Et dieu sait où tu serais en ce moment.  

- Oui peut-être. Mais si j’avais fait plus attention, j’aurais senti cet homme arriver derrière moi et tu n’aurais pas eu à intervenir. Je suis vraiment nulle.  

Les larmes commençaient à brouiller sa vue. Elle s’en voulait de ne pas être à la hauteur. De ne pas être l’assistante que le nettoyeur numéro 1 du Japon méritait d’avoir. Une larme coula le long de sa joue et vint s’écraser sur la main droite de Ryo. En la voyant pleurer il voulut la prendre dans ses bras pour la consoler mais elle le repoussa.  

- Kaori …  

- Non Ryo laisse moi. Lui dit-elle en pleure. – Tu mérites mieux, quelqu’un de compétant.  

- C’est un peu à moi d’en décider non !!!  

- Mais enfin, je ne suis bonne qu’à m’attirer des ennuis et donc à te mettre en danger. Un jour cela finira mal et je ne veux pas que tu meures à cause de moi. Je ne le supporterais pas.  

- Je te promets que cela n’arrivera pas.  

- Comment peux-tu en être si sûr ? Qui te dis que demain je ne me ferais pas enlever par un de ces minables qui cherchent à se faire un nom en abattant le numéro 1. Je sais pertinemment que tu ferais tout pour me retrouver et me sauver, même jusqu’à donner ta vie pour moi. Et c’est bien ça le problème.  

Les larmes redoublaient d’intensité et son visage était transformé par le chagrin. Ryo avait mal. Mal de voir son ange souffrir devant lui et de ne rien pourvoir faire pour apaiser sa douleur. L’amour pouvait être beau et apporter beaucoup de bonheur il en était sûr, il en avait eu un avant goût ce matin, mais il pouvait également faire souffrir. Il ne le savait que trop, pour en avoir subi les tourments pendant plusieurs années, mais il en avait aussi la preuve devant lui, en regardant Kaori qui était alors sujette, à son tour, aux mêmes doutes qui l’avaient assailli jadis.  

- Je ne suis et ne resterai qu’un boulet pour toi. Lui dit-elle. Si tu m’as gardée auprès de toi pendant toutes ces années c’est pour tenir la promesse que tu as faite à Hideyuki.  

Cette fois c’en était plus qu’il ne pouvait entendre. Il la saisit par les épaules pour la forcer à se tourner vers lui.  

- Maintenant ça suffit Kaori. Dit-il un peu énervé. Écoute-moi bien, tu n’es pas un boulet et tu ne l’as jamais été.  

Il lui prit alors les mains et les serra très fort dans les siennes pour qu’elle puisse puiser dans son courage, dans sa force pour surmonter sa peur comme il l’avait fait. Puis quelques secondes plus tard, il lui prit la main droite et la posa sur son cœur et lui dit.  

- Tu sens ça ? Se sont les battements de mon cœur. Je suis vivant Kaori et c’est grâce à toi. Tu m’as redonné l’envie de vivre. Tu as donné un sens à ma vie. Si chaque matin je me lève, si lorsque je suis en mission pour Saeko je reviens vivant, c’est pour toi, pour encore avoir le bonheur de voir ton magnifique sourire. Tu m’as fait découvrir tellement de choses qui m’étaient étrangères que rien que pour ça, je t’interdis de dire que tu es un boulet. Si je t’ai gardée auprès de moi pendant tout ce temps ce n’était pas pour tenir ma promesse. Au début si, mais ensuite, au fil du temps, je l’ai fait pour moi. Je ne peux plus vivre sans toi, parce que je t’…. parce que je t’aime Kaori. (NA : oui, oui vous avez bien entendu il l’a dit. Alléluia mdr. NDB : quelle belle déclaration… snif)  

Il lui avait enfin dit. Il savait que c’était la seule chose qui pouvait faire disparaître tous ses doutes. Puis, comme pour sceller à tout jamais cet aveux, il s’approcha d’elle est l’embrassa très tendrement. Ce baiser était la promesse d’un avenir, d’un avenir à deux. Il ne laisserait rien, ni personne venir troubler son bonheur. Le baiser qui était tendre au début se fit plus passionné. Kaori répondait avec tout son amour à la déclaration de son partenaire. Toutes ses craintes venaient de s’envoler. Elle comprit que sa place était là, dans ses bras, et ce, quoi qu’il puisse arriver. Puis lorsqu’ils détachèrent leurs lèvres, Ryo lui sourit. Dans son regard, Kaori ne put y lire qu’une seule chose, de l’amour. Ses larmes avaient cessé de couler, il n’y avait plus que les traces des perles salées qui avaient inondé son visage auparavant. Très délicatement, Ryo les balaya de son pouce. Puis il se leva. Il lui tendit sa main pour l’inviter à se lever.  

- Tu viens, on rentre chez nous.  

- D’accord. Dit-elle en prenant sa main.  

C’est main dans la main qu’ils rejoignirent alors leurs amis. Voyant Ryo et Kaori revenir, Miki se précipita vers son amie.  

- Kaori est ce que ça va ?  

- Oui Miki, ne t’inquiète pas. Tout va bien.  

- Je suis vraiment désolée. Tout est de ma faute.  

- Mais qu’est ce que tu racontes Miki, tu n’y es pour rien. Tu ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer.  

Miki n’osait regarder son amie en face. Elle se sentait tellement coupable de ce qui était arrivé. Après tout, c’était son idée de venir ici. Puis, son regard fut attiré par quelque chose. Ryo et Kaori avaient leurs doigts enlacés. Elle releva la tête et regarda ses deux amis. Elle ne fit cependant aucune remarque et ne posa aucune question. Les réponses, elle les aurait bien assez vite de la bouche de la principale intéressée. Du moins elle l’espérait.  

Saeko et Steven, qui en avaient fini avec toutes les formalités administratives, les rejoignirent à leur tour.  

- Alors Saeko ? Demanda Ryo. – Qui étaient ces types ?  

- Et bien, selon M. Ross, ces hommes travailleraient pour un grand homme d’affaire Américain qui chercherait à s’implanter au Japon. Il veut à tout prix racheter la société de M. Ross et ainsi s’installer sur le marché asiatique.  

- Et qui est cet homme ? Demanda Mick.  

- Je ne sais pas. Je ne l’ai eu qu’au téléphone jusqu’à présent. Répondit Steven. Remarquant que Kaori était là, il s’adressa à elle. – Kaori vous allez bien ?  

- Oui Steven, tout va bien.  

- Je suis désolé tout ceci est de ma faute. (NA : oui tu peux le dire)  

- Mais non voyons. (NA : si si, c’est de sa faute) Ne vous en faites pas. J’ai l’habitude. Puis réalisant ce qu’elle venait de dire, elle rajouta. – Et puis, tout le monde est sain et sauf, c’est le principal.  

Steven regardait Kaori avec beaucoup de tendresse. Non seulement elle était magnifique physiquement mais aussi intérieurement. Elle était courageuse et d’une bonté d’âme incroyable. Il l’aimait de plus en plus à chaque seconde. Puis, sentant un regard lourd peser sur lui il leva les yeux, et ce qu’il vit le tétanisa. Le nettoyeur avait un regard noir. Il était facile à interpréter « surtout ne t’approche pas ». Il fut sauvé par l’intervention de Miki.  

- Bon et bien si on rentrait chez nous ? On a bien mérité une bonne nuit de sommeil.  

Steven sauta sur l’occasion pour fuir le regard oppressant de Ryo.  

- Euh…. Je vais …. Chercher mon manteau au vestiaire. Dit-il.  

Pour y aller, il passa devant les 3 hommes saucissonnés. Personne ne leurs prêtait attention. Puis lorsqu’il ressortit de la pièce, il s’arrêta face à eux. Il s’accroupit pour les fixer droit dans les yeux. Puis, quelques secondes plus tard, sans qu’un seul mot ne soit échangé, il se redressa et repartit en direction du groupe d’amis qui était sur le point de partir.  

- Lieutenant vous avez tous les noms et toutes les coordonnées des témoins ? Demanda Saeko.  

- Oui inspecteur. Répondit-il.  

- Bon très bien, alors. Laissez ces gens retourner chez eux.  

Les clients présents dans le club commençaient à sortir. Le travail de la belle inspectrice était presque fini. Il ne restait dans le club que les officiers de polices et le petit groupe d’amis ainsi que Steven.  

- Bon et bien il ne me reste plus qu’à m’occuper des 3 autres. Dit Saeko. Ils vont passer la nuit au poste et demain je les interrogerai pour savoir qui les a envoyés. – Euh Monsieur Ross, comment puis-je vous contacter ?  

- A ce numéro. Demandez la chambre 225. Steven venait de donner une carte à l’inspectrice.  

- Merci. Dit-elle en la prenant. Je vous appelle dès que j’ai de plus amples informations. Allez, à bientôt tout le monde.  

Sur ce, elle se dirigea vers les vestiaires.  

- Ce n’est pas possible. S’écria Saeko  

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