Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: pitite

Beta-reader(s): Moon

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 22 chapters

Published: 09-11-05

Last update: 04-10-07

 

Comments: 243 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Ryo, qui s'est enfin déclaré, doit faire face à un individu un peu trop entreprenant avec Kaori.

 

Disclaimer: Les personnages de "Touche pas à Kaori" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: Touche pas à Kaori

 

Chapter 19 :: Petite rencontre entre amis !!!

Published: 02-03-06 - Last update: 02-03-06

Comments: Bonjour à tous, voilà un nouveau chap. Je dois dire que j'ai un peu peur, car je me lance dans un nouveau domaine, l'humour. Je ne sais pas si je vais réussir à vous faire rire ou tout du moins sourire, je l'espère. Enfin dites moi ce que vous en pensez. Je vous remercie tous pour vos encouragements ça me touche bcp. Je remercie ma super et grande amie Moon pour son aide et ses conseils, t'es vraiment trop géniale ma puce, je t'adore. Je voudrais dédicacer ce chap à 2 personnes, à Black et à Manu qui ont fêté leurs anniversaires cette semaine. Bon anniversaire messieur ;D. Bon voilà, je vous laisse lire à très bientot pour la suite gros bisou à tous.

 


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Alors que Kaori et Ryo venaient de quitter leur appartement, au cat’s eye Miki et Falcon attendaient toute la petite bande d’amis qui devait arriver. Falcon, lui nullement inquiet du retard général essuyait sa vaisselle calmement contrairement à Miki, qui elle faisait les 100 pas dans le café.  

 

Elle était vraiment impatiente de voir les deux nettoyeurs, mais surtout de discuter avec sa meilleure amie sur les événements de la soirée. Elle avait encore à l’esprit la scène où Ryo et Kaori étaient main dans la main. Elle avait hâte d’entendre les explications de son amie, savoir si leur plan drague avait fonctionné et surtout si Ryo avait enfin craqué.  

 

 

- Mais qu’est ce qu’ils font, ils sont en retard.  

 

- Miki, calme-toi. Ils ne vont pas tarder. Connaissant les deux fainéants, Kaori et Kazue ont dû jouer de leurs massues pour les faire se lever.  

 

- Oui, tu as sûrement raison. Mais, il faut que je parle à Kaori. C’est urgent.  

 

- Laisse la tranquille, tu veux.  

 

- Comment ça laisse la tranquille ? Oh toi, tu sais quelque chose que je ne sais pas. Qu’est ce que c’est dit moi !!!  

 

 

Falcon ignora la question de sa femme et continua sa vaisselle. Miki était trop curieuse et voulait à tous prix savoir ce que son mari lui cachait. Elle se rapprocha de lui et alors qu’elle allait le cuisiner (NA : aux petits oignons, mdr) pour lui tirer les vers du nez la clochette de la porte retentit.  

 

Miki, croyant enfin que Kaori et Ryo étaient arrivés, releva la tête et dirigea son regard vers l’entrée avec un grand sourire aux lèvres et les yeux pétillants rien que d’imaginer que son amie allait enfin lui annoncer que Ryo s’était déclaré, car pour elle, il ne faisait aucun doute que son plan avait marché. Elle déchanta rapidement en s’apercevant que ce n’était pas celle qu’elle attendait mais que c’était Eriko qui se trouvait sur le seuil de la porte. Le sourire radieux que la jolie mercenaire arborait s’effaça immédiatement.  

 

 

- Et bien, quel accueil, dit Eriko en faisant la moue.  

 

- Oh pardon Eriko. C’est juste que… Mais je t’en prie entre, viens t'asseoir et boire un café.  

 

- Merci, mais je ne peux pas rester. Je suis juste passée en coup de vent pour voir comment allait Kaori, mais apparemment elle n’est pas là.  

 

- Non, personne n’est encore arrivé, lui répondit-elle en ne cachant pas son mécontentement.  

 

- Au fait Miki, sais tu si notre petit plan a marché hier soir ?  

 

- Et bien justement, c’est ce que je vais demander à Kaori, quand elle arrivera, enfin si elle arrive un jour.  

 

- Miki, grogna Falcon.  

 

 

En entendant son mari la rappeler à l’ordre, Miki rentra la tête dans ses épaules et se retourna lentement vers lui toute penaude. Elle avait le visage d’un enfant pris en flagrant délit en train de faire une bêtise.  

 

 

- Oui, lui demanda t-elle innocemment comme si elle ne savait pas pourquoi il l’avait appelée.  

 

- Qu’est ce que je t’ai dit tout à l’heure ?  

 

- Je sais, je sais, soupira t-elle. - Mais si tu me disais ce que tu savais je ne l’embêterai pas avec toutes mes questions.  

 

- De quoi vous parlez tous les deux, les interrompit Eriko, je ne comprends rien à ce que vous racontez.  

 

- Et bien, dit Miki en se retournant vers la styliste qui était à présent assise au comptoir, Falcon sait quelque chose à propos de Ryo et de Kaori, mais il ne veut rien dire. (NA : nous aussi on sait, mais on le dira pas. Nanananére. Lol)  

 

- Ah oui !!! Mais à moi tu peux le dire, pas vrai Falcon.  

 

- S’il te plaît Umi Chéri, dis moi ce que tu sais.  

 

 

En entendant sa moitié l’appeler de la sorte, Falcon devint rouge jusqu’au sommet de son crâne, de la fumée sortait même de ses oreilles tellement il était gêné que sa femme le surnomme ainsi devant Eriko.  

 

Face à ce spectacle Eriko ne put s’empêcher de sourire. Comment un homme aussi fort et qui plus est, ancien mercenaire, pouvait être aussi timide.  

 

Alors que le visage de son mari n’avait toujours pas repris une couleur normale, Miki commençait réellement à s’impatienter. Devant le silence persistant de son mari et l’absence du couple de nettoyeurs, elle se décida à faire bouger les choses. Elle en avait plus qu’assez d’attendre qu’ils veuillent bien faire don de leurs présences.  

 

 

- Bon, puisque c’est comme ça, je vais les appeler pour savoir ce qu’ils font.  

 

 

Mais à peine avait-elle fait un pas en direction du téléphone qu’elle se rendit compte qu’elle marchait dans le vide car ses pieds ne touchaient plus le sol. Falcon l’avait soulevée de terre d’un seul bras sans aucun effort en la prenant par le col de son pull.  

 

 

- On ne se mêle pas des affaires des autres, c’est compris. Je t’ai dit de les laisser en paix.  

 

- Mais enfin, je veux savoir, je veux savoir moi, dit-elle les deux poings sous le menton avec un air d’enfant capricieux.  

 

 

Miki se trouvait en lévitation au dessus du sol et commençait à gigoter dans tous les sens pour se libérer de cette prison aérienne. Mais rien ni faisait, son vol stationnaire à 1 mètre d’altitude se poursuivait sans aucune perturbation, le commandant de bord Falcon y veillait. Elle se calma alors et s’adressa à son mari avec une voix douce, calme et résolue.  

 

 

- C’est bon, tu as gagné, je ne les appelle pas.  

 

- ….  

 

- Tu peux me reposer maintenant s'il te plaît ?  

 

 

Falcon déposa alors délicatement sa femme sur le parquet et se remit sans dire un seul mot à essuyer sa vaisselle. Miki, à nouveau sur pieds, remit un peu d’ordre dans ses vêtements et se retourna vers son mari.  

 

 

- Bon, je ne les appelle pas, mais toi tu me dis ce que tu sais alors. (NA : coriace la p’tite, lol NB : Elle ne lâche pas l’affaire ! MDR)  

 

 

A ce moment, une libellule s’écrasa sur la tête du mercenaire. Comment avait-il pu croire un seul instant que sa femme renoncerait aussi facilement. Il savait pourtant pertinemment qu’elle était aussi têtue qu’un troupeau de mules et qu’elle n’abandonnait jamais, il lui suffisait de repenser à la façon dont-elle s’était immiscée dans sa vie.  

 

 

- Oui Falcon, dites nous !!! Allez, s’il vous plaît.  

 

- Allez mon chéri dis-nous, dis-nous ce que tu sais, rajouta Miki tout en sautillant autour de lui comme une petite fille.  

 

 

Les deux jeunes femmes n’avaient pas dit leurs derniers mots et continuaient à tourmenter le pauvre cafetier qui désirait seulement avoir un peu de tranquillité et qu’on le laisse enfin finir sa vaisselle dans le calme.  

 

Exaspéré par le comportement puéril (NA : dédicace à Manu ;D lol) des 2 jeunes femmes Falcon commençait à en avoir assez. Il était au bord de la rupture, au bord de la crise de nerf mais en bon professionnel il réussit à se contrôler. Toute sa colère se déversa alors dans ses mains et la pauvre assiette qu’il était en train d’essuyer à ce moment en fit les frais.  

 

En voyant le plat fissuré dans les mains du géant, les visages des 2 amies se décomposèrent. Elles reculèrent alors légèrement comprenant qu’elles avaient été trop loin dans leur interrogatoire.  

 

 

- J’ai rien dit, je ne veux pas savoir d’ailleurs, s’exclama Eriko un peu paniquée.  

 

- J’ai compris, pas de coup de fil ni de questions trop curieuses à leur arrivée, surenchérit Miki.  

 

- Et bien…. Euh…. Ohhh bien ce n’est pas tout ça, mais vous avez vu comment le temps passe vite hein, dit la styliste en montrant son poignet qui ne portait aucune montre et en opérant un retrait discret mais stratégique vers la porte d’entrée. - Bon, vous m’excuserez tous les deux mais je dois y aller. J’ai un défilé à préparer, salut.  

 

 

A peine avait-elle fini sa phrase qu’elle fila plus vite que l’éclair et se retrouva en un clin d’œil dans la rue.  

 

 

- Mon chéri, dit Miki en se blottissant contre son mari, je crois que tu lui as fait peur.  

 

 

Falcon, qui avait enfin fini par reprendre une couleur normale depuis quelques secondes se retrouva en moins de temps qu'il ne faut pour dire ouf aussi rouge qu'une tomate (NA : et rebelote, mdr). Miki ne put s'empêcher de rigoler devant la tête d'écrevisse de son mari. Il était confus car il n'avait nullement eu l'intention d'effrayer la jeune styliste mais il s'avait que Miki, elle ne s'était pas m'éprise sur ses intentions et c'est ce qui était le plus important pour lui. Elle le connaissait assez pour savoir qu'il était en fait un gros nounours même si son apparence faisait croire le contraire et c'est ce qui plaisait à la jeune femme.  

 

Pendant ce temps, Eriko, qui s'était sauvée un peu comme une voleuse, se remettait tout doucement de ses émotions. Alors qu’elle se dirigeait tout doucement vers sa voiture, elle entendit des jérémiades provenir de sa gauche. Elle tourna la tête et vit un petit blondinet en mauvaise posture.  

 

 

- Mais euhhhh, Kazue arrête. Enlève-moi ça, j’ai l’air ridicule.  

 

 

Mick avait une sorte de collier autour du cou et la belle infirmière tenait dans ses mains une chaîne qui faisait office de laisse. En entendant son compagnon se plaindre sur son sort Kazue se retourna vers lui.  

 

 

- Et moi alors, de quoi j’ai l’air quand tu sautes sur tout ce qui porte un jupon. Je ne l’enlèverai que lorsque tu seras calme et que tu sauras te tenir tranquille.  

 

- Mais je me tiens normalement là, alors enlève moi ça.  

 

- Oui, si je te l’enlève tu vas te tenir normalement comme tu dis, et pour toi être normal c’est bondir sur toutes les personnes qui portent les chromosomes XX, alors non.  

 

- Et bien, puisque c’est comme ça, je ne vais pas plus loin, dit l’américain en s’asseyant en tailleur sur le trottoir. Et puis d’ailleurs, pour ton information, je ne saute pas sur tout ce qui porte un jupon.  

 

- Ha non !!!  

 

- Non.  

 

- Oui tu parles.  

 

- Non et je vais te le prouver. Notre voisine, la petite brune qui était devant l’appartement ce matin, comment elle s’appelle déjà, dit-il en fouillant dans sa poche pour retrouver la carte que la jeune femme lui avait donnée. Ah, la voilà, Azami, et bien elle avait un pantalon ce matin et ça ne m’a pas empêché de jouer les Roméo avec elle. Ça t’en bouche un coin hein ? (NA : Comment se griller en une leçon par Mick Angel, livre en vente dans toutes les bonnes librairies, mdr. NB : Oh le salaud, il va se faire massacrer et je le comprend !)  

 

 

Trop empressé à prouver à sa dulcinée qu’il avait raison, il ne s’était même pas rendu compte de ce qu’il venait de dire. Kazue était encore plus folle de rage qu’auparavant. Elle se rapprocha alors tout doucement de son Américain de compagnon les mains dans le dos et c’est tout innocemment qu’elle lui dit :  

 

 

- Très bien, tu as raison.  

 

- Mais bien sûr que j’ai raison. Tiens, c’est bizarre pourquoi fait-il si sombre tout d’un coup.  

 

 

Mick leva alors les yeux au ciel pour chercher une explication à cette soudaine pénombre. Ce qu’il vit alors le pétrifia d’effroi. Kazue était rouge de colère. Elle tenait dans ses mains la plus grosse massue qu’il n’est jamais vu et rien qu’à l’idée qu’elle lui était destinée, son visage de playboy sûr de lui disparut et un masque de terreur lui succéda.  

 

 

- Alors comme ça, maintenant tu importunes les voisines hein !!! Je vais t’apprendre moi à jouer le joli cœur dans le quartier. Tiens prends ça, ça te remettra peut être les idées en place, tant et si peu que tu en es d’autres que celles que te dicte ton satané mokkori.  

 

- Ha non pitiééééééééé !!!!!!!  

 

- BOUMMMM  

 

 

La massue estampillée « une mise au point » venait de s’écraser sur la tête de l’américain. L’impact avait été tellement violant que la panique gagna tous les passants qui crurent à un tremblement de terre, même les immeubles autour avaient oscillé sous l’intensité du choc. (NB : je veux bien le croire !)  

 

Alors qu'elle venait de décharger toute sa colère sur la tête de l'Américain, la jeune infirmière fit volte-face car elle entendait quelqu'un rigoler dans son dos. Lorsqu'elle se retourna Kazue aperçut Eriko qui était pliée en deux en pleine crise de fou rire.  

 

 

- Oh Eriko tu étais là, je ne t’avais pas vue.  

 

- Oui, j’étais là et je vois qu’il y a des choses qui ne changeront jamais.  

 

- Oh, tu parles de lui, dit-elle en montrant la massue, il est irrécupérable. Je me demande pourquoi je reste encore avec lui.  

 

- farfe fu f’aife.  

 

- Pardon, tu cherches à dire quelque chose toi, demanda t-elle en soulevant sa massue pour laisser apparaître la crêpe façon Américaine qu’elle venait de préparer avec pour ingrédient principal un Américain pervers, blond, aux yeux blond. (NA : bon appétit bien sûr, lol. NB : Mmm, pour moi ça sera un japonais (pervers on va éviter), brun aux yeux noir, bien musclé… NA : et un Japonais un pour mademoiselle Moon lol)  

 

- Je disais que c’était parce que tu m’aimais.  

 

- Mouais, ben n’en soit pas si sûr, car j’en ai plus qu'assez de toutes tes frasques.  

 

- Quoi ? Tu oserais m’abandonner. Moi qui n’aime et ne vois que toi. Tu es trop cruelle.  

 

 

Mick, en très bon comédien avait appuyé ses dires avec des pleurnicheries et un regard qui aurait fait fondre les glaces du pôle nord. (NA : petite dédicace à Black)  

 

 

- Oui, bon allez, ça va comme ça, lève toi maintenant tout le monde nous regarde.  

 

- Je m’en fiche, tu m’aimes plus, bouhhh !!!  

 

- Oh ce n’est pas vrai, voilà qu’il recommence, dit-elle en levant les yeux au ciel comme pour implorer les dieux de lui venir en aide et de mettre fin à son supplice.  

 

- bouhhh !!!  

 

- Mais si Mick, je t’aime, alors lève toi tu veux ?  

 

- C’est vrai, demanda t-il en la regardant avec des yeux de merlans frits.  

 

- Mais oui, puisque je te le dis !! Tiens regarde, je t’enlève ta « cravate ».  

 

 

A peine était-il libéré de quelques secondes de son attache qu'en un éclair Mick se redressa et repris un air on ne peut plus sérieux. (NA : le playboy est de retour)  

 

 

- Mesdames, après vous, dit-il avec son air charmeur tout en s’inclinant pour les inviter à se diriger vers le café  

 

- Non, moi je ne viens pas avec vous. Je pars, j’ai un défilé à préparer. Mais je compte sur toi pour me raconter tout dans les moindres détails Kazue.  

 

- Compte sur moi Eriko, lui répondit l’infirmière en lui faisant un petit clin d’œil complice.  

 

 

Sur ce, la styliste prit place dans sa voiture et partit en direction de sa boutique. A peine quelques secondes après le départ de la jeune styliste un coup de klaxon retentit dans la rue. Une mini rouge se gara alors juste devant le commerce.  

 

Mick et Kazue, qui n’étaient pas encore entrés dans le café reconnurent immédiatement la voiture de leurs amis. Mick à nouveau libre de ses mouvements et en vrai gentleman ouvrit alors la portière de Kaori et lui tendit sa main pour l’aider à sortir. Cette dernière accepta volontiers l’aide de l’américain qui, pour une fois n’est pas coutume, se montrait très correcte. (Na : Mouais, il a trop peur de revoir la massue de sa douce Kazue, mdr)  

 

 

- Merci beaucoup Mick  

 

- Mais de rien princesse.  

 

- Kaori ma chérie comment tu vas ? demanda tout de suite Kazue.  

 

- Ne t’inquiète pas, je vais bien.  

 

- Je me suis bien occupée d’elle, rajouta Ryo qui se tenait à présent aux cotés de sa partenaire. (NA : oui ben ça on sait, lol)  

 

- Je n’en doute pas, lui répondit Kazue, rien qu’à voir vos mines réjouies, je suis sûre que vous vous êtes très bien occupés l’un de l’autre.  

 

- Oui, ben moi, grommela l’américain faussement inquiet, j’espère que tu n’as pas profité de la situation.  

 

- Mais qu’est ce que tu vas insinuer par là hein ? Que je ne sais pas me tenir, c’est ça que tu veux dire.  

 

- Oh ne fait pas l’innocent, j’te connais trop bien, sale pervers va.  

 

- Quoi !!! Non mais écoutez le celui là. C’est l’hôpital qui se moque de la charité. Tu oses me traiter de pervers, moi !!! Non mais tu ne t’es pas regardé mon pauvre vieux.  

 

- Je t’interdis de me traiter de pervers, tu entends. (NB : Et de vieux aussi ! Tiens ça me fait rappeler à… Papi lol)  

 

- Ben pourquoi ? C’est pourtant la stricte vérité.  

 

 

Ryo continuait à provoquer son ami et l’américain lui n’avait sûrement pas l’intention d’en rester là et de le laisser s’en tirer à si bon compte. Le japonais avait été trop loin dans ses insinuations. Lui, Mick Angel, l’Américain le plus craquant, l’incarnation d’apollon sur terre, le tombeur de ces dames, le bourreau des cœurs avait eu son honneur bafoué.  

 

 

- C'est toi le pervers.  

 

- Si je suis un pervers, tu es un obsédé mon cher Mick.  

 

- Obsédé toi même.  

 

- Dépravé.  

 

- Vicieux  

 

- Voyeur  

 

- Pernicieux  

 

- Don Juan à deux sous.  

 

- Etalon de pacotille.  

 

- Quoi !!! Tu oses remettre en cause ma réputation d'étalon. Angel défend toi si tu es un homme.  

 

 

Ryo venait de sortir son python et il le braquait sur Mick. En voyant le magnum pointé sur lui, l'Américain sortit à son tour son arme. Cette fois s'en était trop pour les 2 jeunes femmes. Elles ne supportaient plus leurs enfantillages. Elles s'approchèrent alors chacune de leur compagnon respectif et leur firent baisser les armes.  

 

 

- Ryo, ça suffit maintenant, s’indigna Kaori.  

 

- C'est lui qui a commencé, bougonna ce dernier en croisant les bras sur son torse.  

 

- C’n’est même pas vrai. C'est toi qui as commencé sale menteur, hurla Mick.  

 

- Répète-moi ça si tu l'oses.  

 

 

Ryo avait de nouveau son arme braquée sur l'Américain qui, voyant encore une fois de trop près à son goût le canon du python de son ami braqué sur lui en fit de même.  

 

 

- Bon ça suffit maintenant tous les 2, s'énervèrent Kaori et Kazue  

 

- Tu n'as pas honte Ryo de t'en prendre à un pauvre éclopé, il ne peut même plus se servir de ses mains, s’offusqua Kaori  

 

- Hein !!! Comment ça éclopé, je ne suis pas éclopé, se scandalisa l'intéressé.  

 

- Hahaha éclopé hahaha.  

 

 

Ryo était plié en deux devant la remarque de sa partenaire. L'américain venait de se faire moucher pas Kaori. Son orgueil venait d'en prendre un coup. Mais pour Ryo, son tour n’allait pas tarder à venir et son bourreau s’appelait Kazue.  

 

 

- Et toi Mick, rajouta Kazue, tu n'as pas honte de t'en prendre à un pauvre homme qui a un mokkori entre les 2 oreilles à la place du cerveau.  

 

- Quoi !!! Se révolta Ryo.  

 

- hahaha tout le monde le sait que tes neurones se trouvent dans ton caleçon.  

 

- Oh toi ça suffit, dit Ryo en saisissant l'américain par le col de sa veste, si tu ne veux pas que je te fasse de nouvelles narines, t’as plutôt intérêt à garder tes remarques pour toi.  

 

 

Mais alors qu'ils allaient à nouveau se chamailler comme des enfants, ils prirent tous les deux un air grave et sérieux. Ils se mirent alors, chacun de leur coté à scruter les alentours. Ils étaient sur le qui vive, quelque chose avait mis leur instinct de professionnel en éveil.  

 

 


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