Chapter 18 :: Matin câlin 2ère partie

Published: 20-02-06 - Last update: 20-02-06

Comments: Hello tout le monde, bon je tiens à m’excuser car je n’ai pas pu faire la maj comme je vous l’avais promis mais j’ai une bonne excuse. J’ai cassé la disquette sur laquelle il y avait mes chapitres. Autant vous dire que j’étais verte. Dans l’histoire j’ai perdu plusieurs chapitres. Mais bon, je ne me suis pas découragée et c’est un peu grâce à vous tous qui m’avez toujours encouragée alors je tiens à vous remercier. Un grand merci à : Black, MiniSoleil, Moon, Nanou, Saintoise, Eden, Lovenicky, Chibiusa, Kaoridu95, Sabi, Billa, Oceane28, Myriam, L&M, Shamane, Fan2CH, Tamia, Grifter, KitHAWKE, Liloo, Imala, Milene, Debitara, F-kaorina, Camille, Drine, Cats, Loreley, Kaori-maki, Poucinette, Eriko, Anabelle, Mopsine, Dagga2004, Lovely, Fauve, Shan In XYZ, Titia, Adnil, Nestor et Laur_e. Ce chapitre vous est dédicacé à vous tous et ainsi qu’à tous ceux qui suivent cette fic, (^__^). Je fais un super gros bisou à ma bêta d’enfer Moon, j’espère que ma petite surprise te plait. Je vous laisse découvrir la fin du chapitre et encore désolée pour le retard. Je vous embrasse tous très fort à très bientôt.

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Ryo ne répondait pas. Il était immobile sur le sol. Elle prit peur et voulut se lever pour appeler le doc, mais lorsqu’elle tenta de se redresser, elle fut retenue.  

- Je t’ai dit que je ne te laisserai pas filer.  

Kaori entendant la voix de l’homme de sa vie baissa son regard sur son visage et le vit les yeux grands ouverts.  

- Espèce d’imbécile, dit-elle en lui tapant sur le torse, j’ai eu peur, j’ai cru que tu étais blessé.  

- Mais je suis blessé.  

- Quoi ? Où ça ? Demanda t-elle paniquée.  

- Là, montra t-il de sa main en désignant le coté gauche de son torse.  

- Fait moi voir.  

Elle releva son T-shirt et regarda là où il lui avait indiqué, mais elle ne trouva rien.  

- Mais tu n’as rien.  

- Tu es sûre ? Pourtant c’est très profond. Mon cœur est brisé car la femme que j’aime ne veut pas me donner de petits bisous.  

- Oh je vois.  

- Tu peux faire quelque chose pour moi ? Dit-il en prenant un air moribond.  

- Oui je crois.  

Après quoi elle l’embrassa avec toute la tendresse et tout l’amour qu’elle ressentait pour lui. Puis, lorsqu’ils se séparèrent, ils se regardèrent amoureusement. Ils n’avaient pas besoin de parler. Ils se comprenaient sans rien dire.  

- Tu es une bonne infirmière, je n’ai même pas une cicatrice, dit-il en regardant son cœur.  

- Pour toi je pourrais faire n’importe quoi. Tout ce que je te demande en échange, c’est que lui, dit-elle en posant sa main sur le cœur de son partenaire, ne s’arrête pas avant bien longtemps.  

- Je te le promets, dit-il en déposant un doux baiser sur ses lèvres.  

- Bon, si on se levait maintenant, finit par dire Kaori.  

- Pourquoi ? Tu n’es pas bien là.  

- Si, je pourrai rester toute ma vie dans tes bras, mais je commence à avoir un peu faim.  

- C’est vrai que moi aussi.  

- Je vais préparer quelque chose à la cuisine, dit-elle en essayant de se lever, mais pour la seconde fois elle fut retenue.  

- Je ne parlais pas de ça moi, dit-il tout sourire.  

- Ah non Ryo, tu as eu ton quota de câlins pour la journée.  

- Hein ? Comment ça pour la journée. Tu veux dire pour la matinée oui. C’est que je suis difficile à rassasier moi, dit-il en dévorant son cou. Et puis, on a du retard à rattraper, rajouta t-il.  

- A qui la faute ? Si Monsieur n’était pas si long à se décider, on aurait pu faire pas mal d’autres petits matins câlins.  

A peine avait-elle fini sa phrase qu’elle réalisa la portée de ses mots.  

- Bon, tu fais comme tu veux, mais là, j’ai faim, alors je vais faire à manger.  

Kaori se dégagea des bras de son partenaire et Ryo n’eut d’autre choix que de la laisser partir à regret.  

- Je vais prendre une douche avant, mais ne recommence pas comme hier soir, sinon.  

La massue « châtiment divin, bis, le retour » avait fait son apparition. C’était la massue à laquelle il avait échappée de justesse hier soir. En la voyant, Ryo prit un air de chien battu à en faire pleurer la SPA  

- Comment ça comme hier soir ? J’ai absolument rien fait moi.  

- Mais oui, c’est ça, dit-elle avant de disparaître de la chambre.  

Alors que sa partenaire venait de quitter la chambre, Ryo s’allongea sur le lit les mains derrières la tête. Il pensait au futur combat qui l’attendait ce soir. Qui pouvait bien être cet homme qui le défiait pour se venger de ce qu’il lui avait fait. Il n’en avait aucune idée. Cela avait-il un lien avec les événements de la soirée d’hier. Il ne pouvait le dire. Cependant, il ferait tous pour éclaircir cette histoire, mais surtout, pour protéger Kaori. Il n’avait pas non plus l’intention de mourir ce soir, en tout cas pas avec ce bonheur futur qui lui tendait les bras. Il voulait vivre, aujourd’hui encore plus qu’hier, car il voulait que Kaori soit heureuse et ce bonheur lui seul pouvait le lui apporter, il en était désormais sûr et certain. Alors qu’il était plongé dans ses pensés à faire le tour de ses ennemis potentiels, il fut sorti de sa réflexion par sa partenaire qui avait fini de se doucher. Elle l’appela du palier.  

- Ryo, la salle de bain est libre. Je suis à la cuisine si tu me chercher.  

- D’accord.  

Kaori descendit alors les escaliers et se dirigea d’un pas léger en chantonnant vers la cuisine. Elle se mit directement à ses fourneaux. Il n’était pas loin de 11h30 et elle commençait réellement à avoir faim. « Les bisous et les câlins ça ne nourrit pas, c’est bien dommage d’ailleurs, car j’ai trouvé quelqu’un qui pourrait me rassasier pour toute une vie » pensa t’elle. Elle se mit à rire toute seule dans la cuisine en songeant à ce à quoi elle venait de penser.  

Pendant ce temps, Ryo était dans la salle de bain. Il prit une douche rapide et après s’être séché il s’habilla rapidement.  

- Allez hop, ça fera l’affaire, maintenant je vais rejoindre ma petite femme dans la cuisine. (NA : attendez, qu’est ce qu’il a dit là ??? Il a bien dit ma petite femme, tout le monde est témoin)  

A cette pensée il s’arrêta net. Il venait de dire ouvertement qu’il considérait Kaori comme sa femme. Il sourit puis se dit :  

- Après tout pourquoi pas. Elle tient se rôle dans ma vie comme dans mon cœur depuis déjà plusieurs années. (NA : il lui en a fallut du temps pour s’en rendre compte, enfin vaut mieux tard que jamais comme on dit. lol)  

Mais en repensant au duel de ce soir il changea vite de comportement.  

- On verra ça plus tard. Ce n’est pas le moment de penser à ça Ryo, dit-il en se frappant la tête, sort toi ça du crâne. Il y a plus important aujourd’hui. (NA : mais ce n’est pas possible ça. Il y a toujours quelque chose pour contrarier mes plans, zut alors. Même moi l’auteur, je ne peux pas faire ce que je veux. Mdr. NB : c’est dur la vie d’auteur !!! lol)  

Il décida alors de rejoindre la femme de ses pensés dans la cuisine. Lorsqu’il entra dans la pièce, il vit que Kaori avait déjà dressé la table (NA : ben c’est qu’elle a faim la petite Kaori, lol) et qu’une bonne odeur de nourriture embaumait toute la pièce. Il s’assit à table et la regarda s’afférer à sa tâche.  

- C’est presque près, lui dit-elle, j’espère que tu as faim.  

- Je meurs de faim tu veux dire. Ce n’est pas dans mes habitudes de ne pas prendre de petit déjeuner. (NA : quel ventre à pattes) Tu as vu ce que tu me fais faire. Tu peux être fière de toi, ce n’est pas tous le monde qui peut me détourner d’un bon repas.  

- C’est trop d’honneur. Monsieur se prive de manger pour moi. Je suis touchée, dit-elle en éclatant de rire.  

- Au fait comment va ton dos ?  

- Je ne sens plus rien, dit-elle en déposant les plats sur la table, c’est grâce à toi Ryo, merci. (NA : moi aussi j’ai une petite douleur dans le dos je peux avoir un massage aussi. Lol)  

Elle l’embrassa tendrement et elle se mit ensuite à table à côté de lui. Ils mangèrent dans la bonne humeur le somptueux festin que Kaori avait préparé. Puis lorsqu’ils eurent fini, ils firent la vaisselle ensemble sans oublier de faire une petite bataille d’eau au passage.  

- Bon maintenant ça suffit Ryo, je suis trempée et la cuisine est inondée. En plus, il faut que l’on rejoigne les autres au Cat’s Eyes, on va être en retard si on continue.  

- Je ne viens pas avec toi, je dois me préparer pour ce soir.  

- Tu ne vas pas y aller tout de même.  

- J’y suis obligé.  

- Je ne veux pas que tu y ailles.  

- Je n’ai pas le choix. Il m’a défié, je dois y aller. Je ne veux pas qu’il mette sa menace à exécution.  

- Je n’ai pas peur de lui moi. Je t’en prie n’y va pas, dit-elle en se jetant dans ses bras.  

Elle avait peur, peur pour lui. Elle avait un mauvais pressentiment comme jamais elle n’avait encore eu jusqu’à présent. Pourtant, ce n’était pas la première fois que quelqu’un cherchait à le défier pour prendre sa place, mais c’était la première fois depuis qu’ils étaient enfin réellement ensemble. Dés qu’il s’agissait de lui elle ne parvenait pas à contrôler ses émotions. Ses yeux commençaient à s’embuer de larmes. Elle ne voulait pas le perdre alors qu’ils venaient enfin de se trouver.  

- Je te promets de faire attention. Je reviendrais pour toi.  

- J’ai peur de te perdre Ryo. Je ne le supporterai pas. Une larme coula le long de sa joue.  

- Tu ne me perdras pas, dit-il en effaçant de son pouce la larme qui roulait sur ça joue avant de l’embrasser tendrement. – Je vais t’accompagner si tu veux. J’en profiterai pour parler à Falcon.  

Il lui avait dit ça pour lui cacher la raison première de son changement d’avis. L’idée que son adversaire pouvait tenter de s’en prendre à elle dans la journée avant le duel de ce soir pour avoir un moyen de pression lui était venue à l’esprit. Il ne pouvait donc pas la laisser seule. (NA : pas bête le Ryo)  

- Alors on y va ? Lui demanda t-il.  

- On y va.  

Ils sortirent alors de l’appartement. Kaori ferma la porte puis, lorsqu’elle se retourna, elle vit qu’il était là à l’attendre alors que d’habitude il descendait toujours directement pour mettre la mini en marche. Il lui disait toujours qu’elle était trop lente et qu’il ne voulait pas l’attendre. Mais la véritable raison était qu’il voulait tout vérifier avant son arrivée, être sûr qu’il n’y avait aucun danger. Mais aujourd’hui, le danger pouvait survenir à n’importe quel moment. Il était persuadé que son adversaire tenterait quelque chose avant ce soir. Contre lui directement ou contre sa partenaire. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait un pressentiment. En le voyant inquiet, Kaori chercha à le rassurer.  

- Il ne peut rien me faire ici, tu sais.  

Etonné de voir qu’elle avait encore une fois su déchiffrer ses pensés et ses craintes, il fit semblant de ne pas comprendre de quoi elle lui parlait.  

- De quoi tu parles Kaori ?  

- Tu le sais très bien Ryo, dit-elle en lui faisant face  

Cette fois il ne pouvait pas esquiver la discussion en faisant le pitre. Il décida donc de ne pas lui mentir d’avantage sur ses craintes.  

- Je suis désolé, ça te gêne que je reste près de toi ? (NA : cette question, je te jure. Lol)  

- Non bien au contraire. Je trouve ça touchant et puis, au moins je suis avec toi, lui répondit-elle en lui souriant.  

Il lui caressa la joue avant de lui dire.  

- Très bien. Alors, considère que je suis ton garde du corps pour la journée.  

Il s’approcha alors doucement d’elle et la saisie par la taille.  

- Ryo, je peux savoir ce que tu vas faire là ?  

- Et bien je commence ma garde rapprochée, très rapprochée je dirais même.  

- Oui je vois ça, dit-elle en souriant, mais je n’ai rien pour te payer.  

- Ce n’est pas grave, pour toi j’accepterai le paiement en nature. Je t’enverrai une facture. Au fait, en parlant de ça. Tu n’as pas fini de régler la 1ère si je me souviens bien. (NA : il oublie des trucs, mais ça non bien sûr, mdr)  

En entendant Ryo reparler de sa « dette » Kaori se détacha de lui et chercha une échappatoire.  

- Heu bon, on y va, on va être en retard, dit-elle en se dirigeant vers les escaliers.  

- Minute papillon.  

Il venait de la rattraper par la main. Il l’attira vers lui et la prit dans ses bras.  

- J’ai quand même le droit à un petit acompte non.  

- Tu sais Ryo, tu as raté ta vocation. Tu aurais dû être comptable.  

- Je ne crois pas. Regarde avec Saeko, je n’ai rien recouvert de tous les coups qu’elle me doit. Mais avec toi, crois moi que je ne ferais pas la même erreur, je serais plus vigilant et je récupérerai tout jusqu’aux derniers centimes. (NA : je sais pas pourquoi mais je le crois, lol)  

- Sur ça je te fais confiance, dit-elle juste avant de l’embrasser tendrement. Mais par contre si tu pouvais oublier tous les coups que tu as avec Saeko ça m’arrangerai tu vois.  

- Serais-tu jalouse Kaori ?  

- Moi, jalouse. Pufff, jamais de la vie. C’est plutôt que je n’aime pas partager, c’est tout.  

- Oui, c’est bien ce que je dis, tu es jalouse.  

- Pas du tout !!!  

- Ne t’inquiète pas, si j’avais vraiment l’intention de lui faire tenir toutes ses promesses je l’aurais déjà fait depuis longtemps. Mais comment veux-tu, mon cœur est déjà pris. Il déborde d’amour pour une seule et unique femme, toi.  

Devant cette superbe déclaration d’amour, Kaori sentit son cœur battre à toute vitesse. Pourquoi ne lui avait-il jamais montré cette facette de lui auparavant. Elle adorait quand il était comme ça, (NA : qui n’aimerait pas entendre ça, je vous le demande) quand il lui ouvrait son cœur. Emue par ce nouvel aveu elle décida de lui prouver à son tour à quel point elle aussi l’aimait et à qu’elle point elle tenait à lui.  

- Moi aussi Ryo, mon cœur t’appartient, il ne bat et ne battra jamais que pour toi. Tu es toute ma vie.  

A peine avait-elle fini sa phrase qu’il l’embrassa passionnément. Cette femme il l’aimait de tout son cœur, il l’avait dans la peau et jamais il ne laisserait quelqu’un lui faire de mal. Celui qui l’avait défié allait comprendre sa douleur. Il n’aurait jamais dû s’en prendre à lui et surtout pas menacer la femme qu’il aime.  

Lorsqu’ils se séparèrent après ce doux baiser, Kaori lui rappela qu’ils devaient rejoindre les autres et qu’ils allaient se demander ce qu’ils pouvaient bien faire car ils étaient déjà en retard. Ils descendirent alors les escaliers ensemble. Ryo n’avait pas relâché la main de sa partenaire. Mieux que tout, ils avaient entrelacé leurs doigts comme le font tous les couples. Arrivés à la voiture, Ryo jeta un coup d’œil rapide dans le garage. Si son adversaire avait réussi à glisser une lettre sous sa porte, il aurait très bien pu poser une bombe quelque part, et la voiture était toujours un piége des plus banals. Mais il n’entendait ni ne voyait rien de suspect. Ils prirent alors place tous les deux dans la mini. Mais avant de démarrer la voiture, ils devaient parler de quelque chose d’important.  

- Kaori, je vais te demander quelque chose qui va peut être te faire de la peine. (NA : à ben non, c’est quoi encore que ce truc)  

- Quoi donc, demanda t-elle, alors qu’elle devenait anxieuse.  

- Je ne veux pas annoncer aux autres que nous sommes ensemble, enfin pas maintenant tu comprends.  

Kaori était soulagée, elle s’attendait à quelque chose de bien plus terrible vu l’air sérieux qu’il avait pris. Elle soupira de soulagement. (NA : oui, moi aussi. Ouf. NB : Bien sûr, ce n’est que ça !)  

- Ce n’est que ça, tu m’as fait peur. Ne t’inquiète pas, je te comprends parfaitement et je suis d’accord avec toi.  

- Vraiment ? Alors ça ne te gêne pas ?  

- Non pas du tout. J’allais justement te le demander, mais je ne savais pas comment faire.  

- On est d’accord alors, on attend un peu. (NA : oui, mais il y en a qui vont peut être pas être content je crois. Mdr)  

- Oui, je veux te garder rien que pour moi toute seule pour le moment.  

- Tu as la partie la plus importante de tout mon être, mon cœur, dit-il avant de l’embrasser.  

(NB : oh, c’est mignon… J’en veux un comme ça moi.)  

- Allez, on y va.  

Il mit alors le moteur en marche et ils prirent la route et se dirigèrent vers le Cat’s eyes où tous leurs amis les attendaient sûrement.  

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