Chapter 16 :: Home sweet home 3ème partie

Published: 08-02-06 - Last update: 08-02-06

Comments: Coucou tout le monde. Je suis de retour pour la maj de la semaine. Alors voilà la fin du chapitre que vous attendez tous et surtout la fameuse lettre qui m'a value quelques coups de massue. Lol. J'espère que vous allez aimer. Je vous remercie tous pour vos reviews ça me fais super plaisir, vous êtes vraiment trop gentils. Je fais un gros bisou à ma super bêta de choc, merci ma puce je t'adore, t'es trop géniale. Merci aussi à L&M pour leur soutient. Je fais un petit coucou aussi à ma lovenicky que j'adore. Une petite pensée aussi pour Black, je croise les doigts pour toi. Je vous laisse maintenant lire le chapitre et surtout n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite. Gros bisou à tous et à bientôt.

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Kaori saisie la lettre que lui tendait son partenaire et commença sa lecture.  

City hunter  

Si tu es le numéro un prouve le.  

Rendez vous à 19h sur les quais, hangar 13.  

Je te conseil de venir si tu ne veux pas que je m’en prenne à ce que tu as de plus précieux.  

Tu vois de qui je veux parler bien sûr.  

Et crois moi, je me ferai une joie de m’occuper d’elle.  

Je vais prendre un grand plaisir à te faire souffrir Saeba,  

Autant que tu m'as fait souffrir.  

Tout ce que je peux te promettre c'est qu'après ta mort, je prendrai grand soin de ta partenaire  

Je dois bien avouer qu’elle me plait bien ta petite femme.  

Tu as vraiment bon goût mon cher Saeba.  

Je crois que je pourrais trouver pas mal de choses à faire avec elle.  

J'ai des projets que je qualifierai de très charnels.  

Tu vas me payer ce que tu m’as fait subir.  

Je serai bientôt vengé.  

Je t’attends ce soir pour t’offrir un allé simple pour l’enfer.  

Lorsqu’elle eut fini de lire la lettre, Kaori releva la tête vers son partenaire mais il n’était plus là. Elle le chercha dans la pièce et le trouva devant la fenêtre les mains dans les poches, le regard perdu dans l’immensité des lumières de la ville. Elle s’approcha de lui et voulut lui prendre le bras mais il se libéra. Il se dirigea vers les escaliers sans un seul regard vers elle. Kaori ne comprenait pas la réaction de son partenaire. Elle l’appela alors qu’il montait les escaliers. Sa voix était tremblante. Elle avait peur. Peur que cette maudite lettre ne l’éloigne d’elle et à en juger par sa réaction, c’était ce qui était en train de se passer.  

En l’entendant l’interpeller, Ryo lui jeta un regard qui voulait en dire long sur ses intentions. Il ne s’arrêta pas et continua son chemin. Kaori savait pertinemment où il allait. « Ah non Ryo, pas cette fois. Pas après cette journée ». Elle se décida donc à le rejoindre. Elle le trouva exactement là où elle le pensait. Lorsqu’elle poussa la porte de sa chambre, la scène qu’elle redoutait tant était en train de se dérouler sous ses yeux.  

Il y avait 2 grands sacs sur son lit et Ryo était en train de vider l’armoire de sa partenaire. Il avait donc décidé de l’éloigner de lui. Kaori n’avait cependant pas l’intention de se laisser mettre dehors aussi facilement. Elle entra dans sa chambre d’un pas assuré.  

- Ryo, je peux savoir ce que tu fais ?  

- Je fais tes valises.  

- Et pourquoi ça ?  

- Parce que tu vas partir d’ici et dès ce soir. Je t’emmène à l’aéroport et tu vas rejoindre Sayuri à New York. Désormais tu vivras avec elle.  

Il n’avait pas cessé son entreprise et l’armoire était à présent presque vide. Kaori était partagée entre la tristesse et la colère qui commençait à prendre possession de tout son être.  

- Il n’en est pas question, tu m’entends.  

- Tu n’as pas le choix de toute façon. Je ne veux plus de toi pour partenaire, dit-il en refermant les 2 sacs.  

- Je ne partirai pas Ryo.  

- Oh que si tu partiras, dit-il en saisissant les 2 poignées. – Tu n’as pas le choix.  

Alors qu’il s’apprêtait à soulever les 2 sacs pour sortir de la chambre, Kaori s’approcha du lit et frappa violemment dans les bagages qui tombèrent à la renverse. Elle avait un regard plus que déterminé. Rien qu'en la voyant, Ryo comprit qu’il devrait batailler dur pour la faire sortir de sa vie. Il était décidé, quitte à être particulièrement odieux avec elle. Il devait l’éloigner de lui. Il faisait ça pour son bien, pour la protéger.  

- Je te répète que je n’ai pas l’intention de partir, tu entends.  

- Kaori tu vas faire ce que je te dis et ne discute pas avec moi.  

- Oh que si on va discuter. Il n’est pas question que tu décides à ma place de ce qui est bon ou pas pour moi Ryo. Je ne suis plus une enfant.  

- Mais enfin Kaori….  

- Il n’y a pas de mais qui tienne. Tout ce que tu pourras dire ou faire ne me fera pas changer d’avis. Je n’ai pas l’intention de partir, ni aujourd’hui ni jamais. Je t’aime et je ne veux pas te quitter.  

En entendant sa partenaire lui avouer son amour, Ryo sentit qu’il ne tiendrait pas longtemps. Il détourna alors son regard de son visage et décida d’employer les grands moyens.  

- Et bien moi je ne t’aime pas, je ne t’ai jamais aimé. (NA : oh, le menteur. Tu veux que je te ressorte tous les chapitres d’avant. Je sais, c’est quand même moi l’auteur. NB : Grrr, je vais le massacrer ce salaud…ou toi pitite ! NA : euh non pas moi)  

A cet instant Kaori sentit son cœur se briser. Il la repoussait encore une fois et comme d’habitude il agissait pour la protéger. Tous les bons moments qu’ils avaient passés ensemble défilèrent devant ses yeux. Il n’y en aurait plus jamais d’autres. Elle le savait, cette lettre était en train de gâcher leur bonheur. Ni avaient-ils pas droit un peu eux aussi ? A cette pensée elle se ressaisit. Elle ne voulait pas abandonner et se laisser mener par le destin qui s’acharnait sur eux. Elle désirait vivre encore des moments comme ce matin. Elle décida alors de jouer le tout pour le tout.  

- Très bien Ryo. Si c’est ce que tu souhaites, je partirai. (NA : hein c'est ça que tu appelles jouer le tout pour le tout. Non mais qu'est ce qu'il fait l'auteur hein ??? Oups c moi !!! (^-^)  

C’était maintenant au tour de Ryo de sentir son cœur se briser. Il ne pensait pas qu’elle abandonnerait aussi vite, elle qui ne se rendait jamais sans combattre, elle s’avouait déjà vaincue. Elle baissait les armes, elle allait partir, le quitter à tout jamais. Il allait perdre la seule chose à laquelle il tenait vraiment, la seule chose de bien qui lui soit arrivée dans sa vie. Etait-ce réellement ce qu’il voulait, il n’en était plus tout à fait sûr.  

- Mais avant de partir, je vais te demander quelque chose.  

- …..  

- Ryo, regarde-moi.  

Elle mit sa main sur sa joue pour le forcer à la regarder et plongea ses yeux noisette dans les siens d’un noir profond. Dans son regard, Ryo pouvait y lire beaucoup d’amour mais aussi une tristesse infinie. Il ne pouvait plus supporter cette vision. Ce si triste spectacle qui était devant lui, il en était le seul responsable par son comportement. Kaori voyant à quel point il était troublé, se dit que tout n’était peut être pas encore perdu et qu’elle pourrait peut être le faire changer d’avis. Elle insista.  

- Ryo, regarde-moi. Dis moi, en me regardant droit dans les yeux, que tu ne m’aimes pas.  

Il détourna son regard et il lui redit à nouveau qu’il ne l’aimait pas. (NA : mais il m’énerve grrrr !!! Donnez moi une massue que je lui remette les idées en place, vite. NB : Tiens. Tu veux de l’aide Pitite ? NA : oui vas y donne moi une de tes massues, celle que tu utilise pour moi. Lol.)  

- Non Ryo. Ce n’est pas ce que je t’ai demandé. Dit le moi en face.  

Il la regarda alors droit dans les yeux et ce qu’il vit lui transperça le cœur. Ces jolis yeux marron auxquels il ne pouvait résister, ces yeux qui le faisaient craquer dès qu’il les sentait poser sur lui étaient figés sur son visage à attendre une réponse. Il respira un grand coup et lui dit.  

- Kaori, je ne ….. Je …… Je……..  

Il était désemparé. Il ne pouvait soutenir son regard et lui mentir. Il s’assit sur le lit et se prit la tête entre les mains.  

- Je ne peux pas.  

Touchée par la détresse de son compagnon, Kaori s’assit à ses côtés et l’enlaça. Ce dernier se laissa aller dans les bras de sa partenaire. Il ne pouvait pas se résoudre à la quitter. Quelques minutes passèrent et ils ne bougèrent toujours pas, puis il se libéra de son étreinte pour lui faire face.  

- Kaori, écoute il faut que….  

- Chut !! Ne dit rien, lui murmura t-elle en posant son index sur sa bouche. – C’est toi qui vas écouter ce que j’ai à te dire. Ryo je t’aime. Je ne peux pas vivre sans toi. Tu es toute ma vie, ma seule famille et je n’ai pas l’intention de partir et ce n’est pas ce vulgaire bout de papier qui va me faire peur.  

- Mais enfin Kaori, s’il s’en prend à toi…. S’il t’arrivait quoique ce soit, je ne me le pardonnerai jamais. Je ne veux pas te perdre.  

- Et tu ne me perdras pas Ryo. Je ne t’ai pas enfin rien qu’à moi pour te perdre maintenant, lui dit-elle tout sourire.  

En voyant le visage rayonnant de sa partenaire, Ryo ne put s’empêcher de sourire. Pris par l’ambiance, il s’approcha doucement d’elle, la prit par la taille et l’embrassa très tendrement. Lorsqu’il détacha ses lèvres de celles de sa partenaire, il colla son front au sien.  

- Kaori, il faut que je te dise quelque chose.  

- Quoi ?  

- Je t’aime.  

- Je le sais.  

- Ah bon ?  

- Oui.  

- Et comment tu le sais, dit-il en reculant son visage pour mieux la regarder.  

- Tes yeux.  

- Quoi mes yeux ?  

- Tes yeux parlent pour toi.  

- Ah oui. Alors qu’est ce que tu lis là ?  

- Attends laisse moi voir. Hummmm, ça y est je sais.  

Elle l’attrapa alors par son T-shirt et l’amena à elle. Ryo était surpris mais il aimait ça. L’interprétation que sa partenaire faisait de son regard était loin de lui déplaire. Avant qu’elle ne poursuive sa traduction, elle le regarda avec un air coquin en levant un sourcil. Ryo était étonné, qu’allait-elle faire à présent. Avait-elle réellement réussi à mettre son cœur à nu. Mais il n’eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion car elle venait de s’emparer de ses lèvres avec une telle fouge qu’il fut emmené dans un tourbillon de passion.  

Kaori menait la danse et Ryo adorait ça. Il se demandait où elle avait bien pu apprendre tout ça. Il s’en voulait de tout ce temps perdu avec ses hésitations mais là, il devait bien avouer qu’il n’aurait jamais imaginé aimer à ce point là se faire embrasser par une femme. Lorsqu’ils se séparèrent enfin après un baiser plus que passionné, elle le regarda avec un air triomphant, heureuse de l’effet qu’elle avait eu sur lui.  

- Alors qu’est ce que tu en dis de mon interprétation, elle t’a plu ?  

- Oui pas trop mal, mais bon, dit-il en s’allongeant sur le lit et en mettant ses mains derrière sa nuque.  

- Mais quoi ? Demanda Kaori légèrement froissée.  

- Et bien tu sais, avec les traductions on perd toujours un peu le sens premier de l’idée de départ. Ça s’est senti d’ailleurs, tu étais un peu éloignée de ce que je pensais.  

Piquée au vif par la réflexion de son partenaire, Kaori décida de lui en donner pour son argent.  

- Et bien attend mon petit Ryo, tu vas voir ce que tu vas voir.  

Sur ce, elle se redressa et se retrouva en un éclair à califourchon sur son coéquipier. Surpris pas la réaction de sa partenaire, Ryo se hissa sur ses avants bras.  

- On en perd à la traduction hein !!! Et bien tu vas voir, je vais t’en donner moi de la traduction parfaite. (NA : vas y Kaori, montre lui ce dont tu es capable à ce frimeur. Lol)  

A peine avait-elle fini sa phrase qu’elle lui saisit les poignés et l’embrassa avec une telle passion qu’elle en fut elle même assez surprise. Elle ne se connaissait pas autant d’audace. Lorsqu’elle libéra enfin son prisonnier de cette douce torture et qu’elle vit son visage ébahi, elle afficha un sourire radieux.  

- Alors Monsieur l’expert en traduction. Ça te va là ?  

- oui, euh oui, ça me va.  

- bon tant mieux.  

Alors qu’elle allait se lever, Ryo la retint par le bras.  

- Et où tu comptes aller comme ça, dit-il avec un air on ne peut plus coquin.  

Il n’était pas rassasié et il n’avait nullement l’intention de laisser partir sa douce tortionnaire. Kaori, qui voyait où Ryo voulait en venir lui sourit.  

- Et bien, je ne compte aller nulle part, car tu m’as promis un massage si je me souviens bien. J’attends toujours.  

- Mais c’est tout à fait exact. Allez allonge toi, je reviens.  

Il se dégagea alors et sortit de la chambre. Il se précipita comme une fusée dans les escaliers qu’il descendit 4 à 4 pour atterrir dans le salon. Là, il prit le tube de pommade et remonta aussi vite qu’il était descendu.  

Lorsqu’il entra dans la chambre il s’arrêta sur le pas de la porte. Il était ébloui par tant de beauté. Kaori était là, allongée sur le lit à l’attendre. Elle avait les yeux fermés mais lorsqu’elle sentit sa présence elle les rouvrit et ce qu’elle vit la fit rougir. Il la dévorait littéralement du regard. Elle n’avait pas encore l’habitude de tant de démonstration d’amour et de tendresse de la part de son partenaire et ça, Ryo le savait parfaitement et il s’en amusait.  

- Quoi ? Lui demanda t-elle.  

- Rien, rien du tout.  

- Et bien alors pourquoi tu me regardes comme ça ?  

- Parce que je te trouve vraiment magnifique.  

Kaori était rouge jusqu’aux oreilles, ce qui fit sourire Ryo. Puis, ne voulant pas accentuer la gêne de sa partenaire, il s’approcha d’elle. Il s’accroupit à sa hauteur et déposa un léger baiser sur ses lèvres.  

- Allez, allonge-toi que je puisse te masser.  

Kaori s’exécuta aussitôt et se fut au tour de Ryo de se mettre à califourchon sur les jambes de sa partenaire en prenant soin de ne pas l’écraser.  

- Où as-tu mal ? Là ? demanda t-il en appuyant au milieu de son dos.  

- Non, plus bas.  

- Là ?  

- Aie, oui là.  

- Pardon mon ange, ne bouge plus je m’en occupe.  

Il releva le petit T-shirt de Kaori, mit de la pommade sur la zone endolorie et commença son massage. Il était prévenant et délicat. Kaori appréciait fortement, il lui faisait un bien fou. Les mains expertes de son partenaire parcouraient son dos et elle sentait la douleur disparaître au fur et à mesure qu’il lui prodiguait ses soins. Alors qu’il la sentait se détendre totalement sous ses mains il lui demanda.  

- Ça te fait du bien ?  

- Hummm oui. Surtout ne t’arrête pas, continue.  

Ryo était ravi de l’effet que son petit massage avait sur sa partenaire. Lui aussi profitait de cet instant. Il adorait sentir ce si doux contact sous ses doigts. Elle avait une peau tellement douce qu’il devait se contenir pour ne pas explorer d’autres parties de son corps. Puis, lorsqu’il eut fini, il remit le T-shirt de sa partenaire en place et lui murmura à l’oreille.  

- Voilà ma belle, j’espère que ça t’a plu ?  

Mais il n’eut pas de réponse. Etonné que sa partenaire reste muette, il se pencha et constata qu’elle s’était endormie. Il se releva alors très doucement pour ne pas la réveiller, prit la couverture et la recouvra pour qu’elle ne prenne pas froid. Il se dirigea ensuite vers la salle de bain pour y prendre une douche.  

Après s’être délassé sous le jet d’eau bien chaud, il enfila un caleçon et un maillot pour aller se coucher. Avant de retrouver son lit, il fit un détour par la chambre de sa partenaire. Elle était découverte, le plaid traînait par terre. Ryo entra alors doucement et la couvrit à nouveau. Avant de sortir, il s’abaissa pour être au niveau de son visage. Il remit alors une mèche en place et murmura :  

- Dors bien ma belle.  

Il déposa alors un doux baiser sur la joue de sa partenaire et se releva pour aller se coucher dans sa chambre. Ce n’est que lorsqu’il allait s’en retourner qu’il sentit que quelqu’un lui tenait la main. Il se retourna et il aperçut Kaori les yeux grands ouverts.  

- Kaori !!! Je… Je suis désolé, je ne voulais pas te réveiller.  

- Ce n’est rien Ryo.  

- Dors bien mon ange, à demain, dit-il alors qu’il allait relâcher sa main.  

- Ryo, attends. Reste avec moi cette nuit.  

- Quoi ?  

- Reste avec moi, je ne veux pas être toute seule cette nuit.  

Il savait que le combat qui l’attendait très bientôt était sûrement la raison pour laquelle elle lui demandait de rester avec elle cette nuit. Elle avait peur pour lui et il comprit tout de suite qu’elle avait besoin d’être rassurée, de le sentir près d’elle cette nuit. Qui sait, c’était peu être l’unique et dernière fois où il pourrait le faire. Il ne se fit pas prier d’avantage car lui aussi en avait envie et surtout il en avait besoin.  

- D’accord.  

Sur ce, Kaori se recula pour lui faire une place à côté d’elle. Mais dès qu’il fut allongé près d’elle, elle n’osa pas lui demander de la prendre dans ses bras. Ryo comprit immédiatement ce qu’elle attendait.  

- Allez viens ici, dit-il en levant son bras pour l’inviter à se blottir contre lui.  

Elle n’attendit pas qu’il lui dise une seconde fois et se réfugia dans les bras forts et musclés de l’homme qu’elle aimait de tout son cœur.  

- Ryo ?  

- Hum !!!  

- Je t’aime, dit-elle en relevant la tête vers lui.  

- Moi aussi mon ange, lui répondit-il avant de l’embrasser tendrement.  

Après quoi, elle se serra contre lui et ferma les yeux.  

- Bonne nuit Sugarboy.  

- Toi aussi Ryo.  

Alors qu’ils s’endormaient tous les deux paisiblement dans les bras l’un de l’autre, non loin de là, dans la chambre 225 d’un hôtel du centre ville, un individu balafré recevait de l’homme qui l’avait engagé à peine une heure auparavant, une récompense pour avoir réalisé la première partie de son contrat.  

- C’est un plaisir de travailler pour vous, dit l’homme dévisagé en rangeant l’enveloppe dans la poche intérieure de sa veste.  

- Vous recevrez le triple si vous réussissez.  

- Ne vous en faites pas, j’ai un compte à régler avec Saeba, dit-il en touchant son visage déparé. – Vous pouvez considérez qu’il est déjà mort.  

- Tant mieux. Vous me rendriez un immense service. Sachez qu'il doit se rendre au café le cat's eyes pour voir ses amis demain dans l'après midi. Surtout, si l'opportunité de l'abattre s'offre à vous à ce moment là n'hésitez pas à en profiter.  

- Je croyais que vous souhaitiez que je l'élimine sur les quais pour plus de discrétion ?  

- Bien entendu. C'est le plan initial, mais il ne faut pas tergiverser si une opportunité de l'éliminer dans la journée se présente à vous, saisissez là. Cependant, n'oubliez pas que rien ne doit arriver à la jeune femme qui l'accompagne. Je suis formel la dessus ! Si il lui arrive quoique ce soit vous en répondrez de votre vie.  

- Très bien M. Ross, comme vous voulez. Je m'en occupe.  

Steven trop impatient avait décidé d’employer les grands moyens. Ce soir, il s’était aperçu qu’un lien étroit liait Ryo et Kaori mais il n’avait pas su le cerner. Etait-ce de l’amour ou alors simplement une forte amitié. Le fait de ne pas connaître la véritable relation qu’ils entretenaient l’avait particulièrement énervé. Il ne pouvait pas se permettre de voir se dresser un obstacle sur sa route ou pire encore un hypothétique rival. Il avait donc décidé de faire appel à un tueur à gage pour éliminer Ryo. Si son plan échouait, il pourrait toujours se rabattre sur sa première idée. Il aurait alors une semaine pour tout planifier avec les hommes que Sato se chargeait de recruter. Il avait plusieurs cordes à son arc. La bataille pour la conquête de Kaori avait commencé. Cependant, ce que Steven ignorait c’était que le lien qui unissait Ryo et Kaori était bien plus fort que tout ce qu’il aurait pu imaginer. Le cœur de la jeune femme était déjà pris et il ne battait que pour un seul homme et cet homme c’était Ryo.  

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