Capitolo 5 :: chapitre 5

Pubblicato: 20-01-10 - Ultimo aggiornamento: 20-01-10

Commenti: Hello à tous! je voulais vous remercier pour vos reviews. Elles m'ont fait très plaisir et merci aussi pour vos encouragements! Voilà la suite... La vraie confrontation arrive à petits pas... Patience! :)

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Le soir commençait à tomber quand la jeune femme arriva chez elle. Elle grimpa les escaliers lentement, se sentant d’un coup nerveuse. Son cœur battait la chamade. Elle allait affronter Ryô.  

Elle prit une profonde respiration et ouvrit la porte d’entrée.  

Le salon était bien rangé ; elle entra, ravie d’être de retour chez elle. Comme il lui avait manqué cet appartement !  

Elle se dirigea dans sa chambre, et à sa grande surprise, put voir que son lit était légèrement défait. Ryô dormait-il là depuis son absence ? Elle déposa sa valise dans un coin et prit la photo de son frère dans ses mains : « Hide, aide-moi… Je sais pas quoi faire… »  

Aucune réponse ne lui vint. Elle reposa le cadre et redescendit dans le salon. Quand soudain, la porte d’entrée s’ouvrit.  

Ryô apparut sur le pas de la porte et ne s’était pas aperçu de sa présence, plongé dans ses pensées, quand soudain il la vit. Son ange était revenu ! Elle était encore plus belle que dans ses souvenirs. Cela faisait déjà une quinzaine de jours qu’il ne l’avait pas vue et il ne savait pas comment se comporter avec elle. Il pouvait ressentir une certaine appréhension en elle et encore de la colère. Alors il préféra la laisser parler la première.  

Kaori était très troublée : comme il lui avait manqué ! Mais ce qui lui fit peur, c’était le regard sombre et dur de Ryô, puis elle vit la petite flamme qui dansait dans ses yeux habituellement réapparaître dès qu’il posa ses yeux sur elle.  

Ils se regardaient, aucun n’osant bouger. Vu qu’elle se refusait toujours à parler, Ryô lui dit :  

« Tu es revenue Kaori… Je suis très heureux de te voir… » Il allait risquer un pas vers elle quand celle-ci recula.  

« Oui, tu ne vas pas me le reprocher tout de même, je suis encore la moitié de City hunter que je sache ! »  

La réponse de la jeune femme se fit cassante, et ça lui fit mal au cœur. Apparemment elle ne lui avait toujours pas pardonné et elle allait lui en faire baver.  

« Ne te fâche pas Kaori, je ne te reproche rien » dit-il doucement. Il ne voulait pas la brusquer ni faire quelque chose qui pourrait la faire repartir.  

« Je vais tenter de reprendre ma place au sein de notre équipe, mais je ne sais pas si j’y parviendrais.  

_ Que veux-tu dire Kaori ?  

_ Tu m’as fait beaucoup de mal Ryô, et je ne sais pas si je pourrais te pardonner. Je souhaiterais qu’on s’explique mais là, vois-tu, je n’en ai ni la force, ni le courage.  

_ J’ai pourtant tant de choses à te dire Sugar… »  

Quoi ? Il lui disait des mots doux maintenant ? Pour qui se prenait-il à la fin ? Il croyait pouvoir l’amadouer ?  

« Moi, je n’ai rien à te dire pour le moment. Je vais préparer le dîner, puis j’irai me coucher. »  

Elle quitta le salon pour la cuisine, sans lui adresser un seul regard.  

Ryô en était secoué. Il allait devoir être patient et allait certainement devoir attendre qu’elle fasse le premier pas, encore une fois.  

Il ne dit rien et alla s’asseoir sagement devant la télé. Quand le repas fut prêt, il mit la table, au grand étonnement de Kaori, puis il la fit asseoir et la servit.  

Plusieurs fois durant le repas il avait tenté d’amorcer un début de conversation, mais sa partenaire se montrait très distante et silencieuse.  

Il ne savait pas quoi faire.  

Peu après le repas, Kaori lui dit bonsoir et alla se coucher.  

La jeune femme fondit en larmes sur son lit. C’était vraiment dur de lui faire face. Qu’attendait-il d’elle ? Elle voyait qu’il essayait de renouer le contact, d’être attentif et serviable… « Sugar… » : elle l’aimait ce surnom qu’il lui avait donné depuis si longtemps… Pourquoi s’était-elle fâchée quand il l’avait appelée ainsi tout à l’heure ? Mais si elle cédait et retournait vers lui, son petit jeu stupide recommencerait tôt ou tard et c’est encore elle qui en ferait les frais.  

Elle allait bientôt lui parler mais quand ? Elle-même ne savait pas quand elle en trouverait le courage.  

Durant les jours qui suivirent, le même scénario recommençait inlassablement ; Ryô faisant tout son possible pour retrouver son ange, et elle l’évitant dès qu’elle le pouvait.  

Le nettoyeur souffrait de cette situation et devait tenter quelque chose. Mais quoi ? Il était perdu…Le soir, pour passer ses nerfs, car il commençait à peu à perdre patience parfois, il allait chasser la vermine sur son terrain de jeu favori : son quartier…  

Leurs amis avaient mal au cœur pour eux mais ils tentaient tant bien que mal de rester en dehors de leur affaire : c’était à eux seuls de surmonter leur problème.  

Ryô réfléchissait toujours à un moyen d’avancer dans leur relation : il devait faire vite car il voyait que Kaori était à bout et qu’il risquait de la perdre pour de bon.  

Un après-midi, Kaori passa par la gare voir s’ils avaient un client. Et à sa grande surprise, elle put lire un message sur le tableau ; cela faisait bien longtemps que City hunter n’avait pas travaillé !  

« XYZ : rendez-vous au Cat’s Eye à 16h »  

La jeune femme regarda sa montre : il était 15h50. Elle avait tout juste le temps d’y aller.  

Miki vit son amie arriver et celle-ci n’eut pas le temps de franchir le seuil, qu’elle reçut son amie dans les bras.  

« Oh ma chérie, je suis tellement contente de te voir ! Tu vas bien ?  

_ On fait aller… J’ai rendez-vous ici avec un client, il n’y a personne pour moi par hasard ?  

_ Non, pas encore. Va t’installer, je t’apporte le cocktail de suite.  

_ Merci. »  

Kaori s’installa sur une banquette au fond de la salle. Elle se demandait si le client serait un homme ou une femme. Avec la chance qu’elle avait, ce serait une femme, et une très belle. Il ne manquerait plus que ça ! Elle ne le supporterait pas ! Miki lui apporta la boisson et repartit derrière le bar.  

L’heure tournait et il était presque 17h. Kaori était perdue dans ses pensées depuis un moment et elle ne prêta guère attention à l’arrivée de son client. La porte avait retenti et Miki fit un signe de tête en direction de la jeune femme. Le client saisit le cocktail que la barmaid lui tendait et se dirigea silencieusement vers la nettoyeuse. L’ex-mercenaire quitta le café sans bruit.  

Kaori vit un verre se poser sur la table, puis la main qui tenait toujours le verre. C’était une main d’homme donc le client était un homme. « Tant mieux » s’était-elle dit. Puis elle fit remonter son regard jusqu’au visage de l’homme et son cœur rata un battement.  

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