Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 16-01-10

Ultimo aggiornamento: 07-03-10

 

Commenti: 59 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceSongfic

 

Riassunto: Des mots de trop, un éloignement, des regrets... Une réconciliation est-elle encore possible ?

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ Le dernier espoir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I activated my account, but I still don't have access to the NC-17 section.

 

Account activation and access to the NC-17 are not linked. You can have an activated account, but to have access, you have to make another request.

 

 

   Fanfiction :: XYZ Le dernier espoir

 

Capitolo 10 :: chapitre 10

Pubblicato: 16-02-10 - Ultimo aggiornamento: 16-02-10

Commenti: Bonsoir à tous et à toutes! merci pour vos reviews! Voici la suite des aventures de nos amoureux terribles. j'espère que ça vous plaira! Bisous;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Alors que deux personnes blessées au plus profond de leur être se demandaient ce qu’elles allaient devenir, qu’une troisième se dirigeait vers l’une d’elle, la quatrième continuait ses recherches sans relâche, afin de retrouver son ami.  

Falcon avait fait le tour de ses indics mais aucun n’avait pu le renseigner sur le nettoyeur. Son réseau d’informateurs était pourtant connu comme étant le plus efficace dans tout le milieu, et là, pour la première fois, il faisait chou blanc.  

Le mercenaire ne savait plus où chercher : il se décida alors à aller voir l’indic de Ryô, le fameux Tetsu, qui à lui seul, valait presque tout son réseau.  

Tetsu fut étonné de voir le fameux Umibozû lui rendre visite.  

« Que me vaut ta visite Umibozû ? »  

Falcon tiqua un peu : il n’aimait pas trop ce surnom débile dont l’avait affublé le nettoyeur.  

« C’est Falcon… »  

Tetsu sursauta :  

« Bien, c’est comme tu veux… Alors que puis-je faire pour toi ?  

_ C’est très délicat… Et je voudrais que ça reste entre nous…  

_ Très bien… Je te donne ma parole… »  

Le vieil homme joignit le geste à la parole et cracha.  

« C’est bon… Ce n’était pas la peine de faire ça, voyons… Si Saeba te fait confiance, je pense que je le peux aussi…  

_ Tu es plein de sagesse… Qui recherches-tu ?  

_ Ton principal client…  

_ Ryô ? Tu cherches Ryô ?  

_ Oui, et c’est une question de vie ou de mort… Il faut que je le retrouve au plus vite ! Mais personne ne doit savoir que je suis à sa recherche…  

_ Très bien… Je vais essayer de te trouver des infos… Mais je ne peux rien te garantir, car si toi, tu ne l’as pas retrouvé… Moi, j’ai encore moins de chance de le faire…  

_ Je sais… Mais je ne sais plus à qui demander…  

_ Je vais me débrouiller… Rejoins-moi au parc d’ici une heure…  

_ Humpff ! »  

Falcon s’éloigna et Tetsu se mit au travail, se demandant ce qui pouvait se passer. Ryô n’avait pas l’habitude de disparaître de la circulation comme ça, au point de ne laisser aucune trace. Mais le vieil indic était prêt à déplacer des montagnes s’il le fallait pour retrouver son ami, car oui, le nettoyeur était devenu son ami au fil du temps, et il sentait bien que lui-même le considérait comme tel. Alors, s’il avait des problèmes, Tetsu trouvait normal de l’aider.  

 

Le soir commençait à tomber et dans peu de temps il ferait nuit.  

Ryô s’était éclipsé en dehors de la ville, et était parti à la plage pour essayer de redonner un sens à ses pensées, à les réorganiser.  

Il se promenait maintenant dans cette petite ville portuaire qui commençait à grouiller de monde, vu que l’animation des quartiers allait débuter d’ici peu.  

Et oui ! Il n’y avait pas qu’à Tôkyô où l’on pouvait sortir se distraire le soir : même dans cette petite ville, on savait s’amuser mais à une échelle moindre que dans la capitale.  

Le nettoyeur fit un tour tranquillement, laissant de côté ses soucis durant quelques minutes. Lorsqu’il arriva au détour d’une ruelle, un peu en retrait du centre-ville, des picotements coururent le long de sa colonne vertébrale. Un danger proche rôdait.  

Tout à coup, des cris retentirent :  

« Laissez-nous ! On ne vous a rien fait !  

_ Allez ! Donne-nous ton fric et cesse de crier, sinon… »  

Ryô se rapprocha et vit un jeune couple d’étudiants entourés par trois gros vilains qui les rackettaient.  

L’un d’eux semblait être le chef et restait un peu en retrait ; un deuxième menaçait la jeune femme avec un couteau posé sur sa gorge, lui tenant les bras derrière le dos, tandis que le dernier larron commençait à cogner le pauvre jeune homme.  

« Ne l’abimez pas trop les gars… Après, on va encore nous faire de la mauvaise publicité… » leur dit le chef, d’un air narquois.  

Ryô ne pouvait en supporter davantage : ces sales voyous qui s’en prenaient à de simples passants pour quelques yens, et en plus ils distribuaient de la violence gratuite à coups de menaces. La rage de Ryô se décupla lorsqu’un mince filet de sang coula de la gorge de la fille. Le voyou avait fait glissé lentement sa lame pour montrer qu’il ne plaisantait pas et qu’il était temps de sortir le fric avant qu’il ne décide de lui trancher la gorge.  

« Non ! Lâchez-la ! Je vous le donnerai cet argent ! Je vous en prie, ne lui faites pas de mal !  

_ La ferme ! On t’a rien demandé ! »  

Le nettoyeur s’était entre temps rapproché discrètement et s’adressa aux trois gugusses.  

« Ce n’est pas fair-play de s’en prendre à des amateurs !  

_ Qui t’es toi ? De quoi tu te mêles ?  

_ C’est vrai ça… Mêle-toi de tes affaires ! »  

Ryô s’avança un peu plus, laissant son visage apparaître enfin à la lumière d’un des réverbères qui se trouvait non loin d’eux.  

« Justement, ce sont mes affaires ! Si vous voulez vous amuser, je suis à votre disposition…  

_ Ne fais pas le malin ! Tu vas voir ce qu’il en coûte de nous tenir tête… »  

Le chef lui-même s’attaqua directement à Ryô qui l’assomma avec un crochet en pleine face.  

 

Le visage de Ryô s’était transformé et avait laissé place à un masque de froideur. Ses yeux noirs avaient perdu leur éclat d’humanité.  

Les deux autres, face à ce changement si soudain chez leur adversaire et voyant leur chef si facilement étalé, paniquèrent et voulurent fuir, mais non sans marquer le coup. L’un d’eux tira un coup de feu sur le jeune homme qui s’écroula à terre et l’autre poignarda la jeune fille avant de lui voler son sac à main. Elle s’écroula à son tour dans une mare de sang.  

Ryô n’avait même pas eu le temps de réagir.  

Il se précipita vers les deux victimes : il tenta de trouver un pouls, mais il était déjà trop tard.  

Face à ces deux corps sans vie, une colère noire s’éveilla en lui, et là, il sut que c’était fini : l’Ange Noir venait de se réveiller une fois de plus.  

Tandis qu’il pouvait apercevoir au loin les deux gangsters s’enfuir, il se leva et se mit à leur poursuite. Il les rattrapa sans aucune difficulté et là, il laissa libre cours à sa colère. Il voulait venger ces 2 personnes qui n’avaient rien demandé et qui s’étaient retrouvées au mauvais endroit, au mauvais moment. Ryô frappa le premier de ses poings avec tellement de rage que son adversaire perdit vite connaissance. Ses mains étaient couvertes de sang et le visage du voyou n’était plus qu’un amas de chair sanglante et tuméfiée. Il était méconnaissable. Mais cela ne suffit pas et l’Ange de la Mort frappa à nouveau sur ce même individu pour, cette fois-ci, lui prendre la vie. Un craquement s’était fait entendre. L’autre voyou était figé par la peur et l’horreur à laquelle il venait de faire face. Mais qui était cet homme, non, cette bête sauvage qui prenait plaisir à les liquider sans le moindre scrupule ? Il avait tué son copain de sang froid, lui brisant la nuque, et maintenant, il sentait que son heure était proche…  

Il tenta de l’amadouer :  

« Ne me tue pas ! Pitié !  

_ Pitié ? Tu me demandes pitié ? Pourtant tu n’en as eu aucune pour ces deux jeunes gens que toi et ton copain avez tués de sang froid… Ils ne méritaient pas de mourir…  

_ Je regrette, je te demande pardon… Ne me tue pas… Pitié… Pitié… »  

Le voyou s’était mis à pleurnicher comme un gamin, le regard paniqué, tandis que le nettoyeur se rapprochait dangereusement de lui… Ses yeux noirs ne reflétaient plus rien.  

« Tu me dégoûtes…  

_ Pitié…  

_ Je ne connais pas ce mot… »  

L’Ange de la Mort frappa une nouvelle fois : l’homme s’écroula au sol. Ryô avait été comme dans un état second, ne réalisant pas trop ce qu’il faisait quelques minutes auparavant. Sa respiration se calmait petit à petit et il retrouva un rythme cardiaque normal.  

C’est alors qu’il reprit contact avec le monde qui l’entourait et qu’il se rendit compte du carnage.  

Non ! Ce n’était pas lui qui avait fait ça ! Comment avait-il pu commettre des actes aussi barbares ! Il ne supportait pas la vue de tout ce sang… Et pourtant, il y était habitué depuis toujours… Ainsi, l’Ange Noir était revenu et avait pris le dessus… Il était redevenu son pire cauchemar !  

Il serra sa tête dans ses mains pour chasser cette vision cauchemardesque. Non ! Il fallait que ça s’arrête ! Il fallait qu’il trouve le moyen de se libérer de ce démon qui avait repris possession de son corps…  

Il quitta rapidement les lieux sans éveiller la curiosité des passants qu’il rencontrait en chemin, maintenant ses mains cachées dans les poches de sa veste. Une fois arrivé dans sa voiture, il nettoya comme il put le sang qui recouvrait ses mains et se remit en route vers la grande ville.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de