Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 16-01-10

Ultimo aggiornamento: 07-03-10

 

Commenti: 59 reviews

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RomanceSongfic

 

Riassunto: Des mots de trop, un éloignement, des regrets... Une réconciliation est-elle encore possible ?

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ Le dernier espoir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: XYZ Le dernier espoir

 

Capitolo 7 :: chapitre 7

Pubblicato: 27-01-10 - Ultimo aggiornamento: 27-01-10

Commenti: Hello à tous! Merci pour vos reviews! Le dernier chapitre était un peu court en effet, alors j'essaie de me rattraper avec celui-ci. A bientôt!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Ryô regarda sa partenaire, les yeux plein de tristesse.  

« C’est quelqu’un que tu détesterais Kaori… Je me suis juré de ne jamais le laisser réapparaître… Mais ces derniers temps, il a refait surface…  

_ Je sais que c’est toi l’Ange Noir ! J’ai entendu Mick dire que tu étais redevenu « LUI ». Explique-toi ! Quel homme es-tu redevenu ? »  

Ryô hésitait à répondre. Que lui dire ? La vérité ? Elle fuirait…  

Prenant son silence pour un refus d’explication, Kaori lui dit :  

« Explique-moi ! Je veux savoir ! Tu n’as pas le droit de me laisser en retrait! Je suis ta partenaire, la moitié de City Hunter !  

_ Très bien… Mais tu ne vas pas aimer ce que tu vas entendre… » Il plongea son regard dans celui de la jeune femme.  

« L’Ange Noir est un homme froid, sans une once d’humanité dans les veines. Avant, j’étais un tueur sans scrupules et on me craignait encore plus qu’aujourd’hui. Je tuais pour le fric, sans aucun état d’âme… C’était la seule chose que je savais faire… Et plus je tuais, plus je m’enfonçais dans les ténèbres… J’espérais mourir pour en finir avec cette vie misérable de solitude et de noirceur. Pour oublier, je m’abandonnais dans les bras de femmes rencontrées au hasard de mon chemin, mais je ne les aimais pas plus que cela. Elles n’étaient que des aventures d’un soir et ne représentaient rien pour moi. Et puis un jour, j’ai rencontré ton frère : il a été ma bouée de sauvetage. Grâce à lui, j’ai découvert que je pouvais être quelqu’un de meilleur si je le souhaitais et que mes talents de tueur pouvaient être mis au service de la justice. Devenir City Hunter m’a rendu plus humain et généreux envers les autres, et plus je faisais le bien, plus j’avais l’impression d’expier mes péchés passés… »  

Kaori le regardait avec sollicitude : elle n’avait jamais cru qu’il avait pu souffrir autant dans son passé. Donc il était redevenu ce tueur sans âme et sans scrupules… Mais elle ne comprenait pas le rapport entre l’Ange Noir et elle.  

« Mais quel est le rapport avec moi ? Pourquoi es-tu redevenu cet homme ?  

_ Mais t’as rien compris non plus alors… T’as pas compris que j’ai souffert pendant que tu n’étais pas là ! Je me suis rendu compte des horreurs que je t’avais dites ! Et j’aurais fait n’importe quoi pour que tu rentres ! J’ai eu peur quand tu es partie de redevenir l’Ange Noir ! Je n’étais plus qu’une ombre Kaori ! Ce qui me faisait tenir, c’était de croire que tu allais bientôt rentrer à la maison ! Mais plus je cherchais un moyen de t’expliquer et plus tu t’éloignais ! Un jour, j’ai craqué… J’étais tellement en rage après moi et ma connerie que je devais m’occuper pour ne pas sombrer dans la folie ! Tu comprends pas ? C’est toi ma lumière dans ce monde de fou, et quand t’es partie, je n’avais plus rien à quoi me raccrocher ! Je suis redevenu ce tueur froid et je m’occupais en faisant « le ménage » dans le quartier ! Tu me manquais trop Kaori ! Je devenais fou, je faisais presque n’importe quoi … »  

Kaori commençait à comprendre. Ryô lui faisait sa déclaration à lui. Maladroite, certes, mais il la faisait à sa façon. Il semblait accepter d’aller plus loin dans leur relation.  

« Si tu t’en vas Sugar, je n’ai plus aucune raison de continuer à me battre dans ce monde…  

_ Tu n’as pas le droit de dire ça ! Tu es City Hunter ! Tu te bats pour le bien ! Cela en vaut la peine ! Et puis un jour tu m’as dit que tu vivrais par n’importe quel moyen pour celle que tu aimes ! Alors si tu m’aimes un tant soit peu, vis ! »  

Ryô croyait mal comprendre : avait-elle l’intention de le quitter ? Il pâlit.  

« Kaori… Tu ne veux tout de même pas… me quitter ? » Il avait dit ça la voix tremblante.  

La jeune femme le regarda et détourna le regard. Ainsi il avait vu juste. Elle voulait le quitter pour toujours.  

« Tu peux pas Kaori… »  

Elle le regarda à nouveau et dit en pleurant :  

« Si je peux Ryô… J’en ai assez de tout ça… Tu vas me dire là maintenant que tu veux changer notre relation, et moi comme une idiote, je vais te croire, encore… Et puis dans quelque temps, tu recommenceras ton petit jeu… Tu seras tendre et aux petits soins, et du jour au lendemain, tu me mépriseras, te moqueras de moi à nouveau… Et là je ne le supporterais plus… Ce serait la fois de trop… Alors je préfère… je préfère… »  

C’est vrai qu’elle s’était dit qu’elle saisirait sa chance s’il faisait un pas vers elle, mais elle était à bout.  

Elle n’arrivait plus à parler. De nouveau, les sanglots prirent le dessus.  

Ryô ne pouvait pas croire ce qu’il avait entendu. Il la vit se retourner et se diriger vers la porte. Alors dans un ultime espoir, il se jeta à ses pieds et la saisit par la taille. Il la serrait si fort de peur qu’elle ne lui échappe.  

« XYZ Kaori ! Je te le demande ! XYZ ! Je demande à City Hunter de m’aider à vivre ! Ne me laisse pas ! Si tu pars, tôt ou tard je redeviendrais l’Ange Noir ! Je ne veux plus de cette vie de chaos, je veux une vie auprès de toi mon ange ! City Hunter c’est nous deux ! Tu peux pas mettre fin à notre partenariat… Je t’en supplie… »  

Kaori voulait revenir en entendant tout ça. Enfin, il lui ouvrait son cœur ! Il lui disait à sa façon qu’il l’aimait elle et personne d’autre. Elle était tellement heureuse ! Mais une toute petite voix lui remit en tête l’idée qu’il risquait de la refaire souffrir.  

« Merci de me dire tout ça, Ryô, mais même si je veux y croire, c’est trop tard… Je n’ai aucune preuve que tu ne feras pas marche arrière, et je ne veux plus souffrir…  

_ Je te donne ma parole… Kaori… Je t’en prie… Kaori…  

_ Je… Je suis désolée Ryô, mais mieux vaut mettre fin à notre partenariat… » Dans un ultime élan de courage, elle desserra les bras de Ryô et quitta le café sans se retourner.  

 

Ryô se retrouva seul, sur le sol, désespéré… Elle était partie… Pour toujours…Ce n’était pas possible ! Tout son univers s’écroulait : il se sentait comme tomber dans un puits sans fond, sans pouvoir se réveiller ni réagir… Il restait là, incapable de bouger… Tout son corps tremblait… Lui, qui avait toujours cherché un moyen de l’éloigner, aurait dû être heureux de voir qu’elle avait enfin décidé elle-même de quitter son monde… Mais, maintenant, il lui était inconcevable de la voir partir… Elle n’en avait pas le droit ! Non ! Pas maintenant qu’il s’était déclaré et qu’il avait enfin compris qu’elle était son oxygène, qu’elle était toute sa vie !  

Il frappa le sol avec son poing, encore et encore et ne sentit même pas le sang couler de ses doigts… Il avait échoué… Son dernier espoir était anéanti à jamais… Décidément, jusqu’au bout, il avait tout foiré… Il n’avait jamais su prendre la bonne décision au bon moment, et il se rendit compte qu’il n’avait jamais su comment l’aimer… Un comble quand même ! La seule femme qu’il avait jamais aimé, il l’avait perdue faute d’avoir agi quand elle lui avait fait un signe…Il avait « aimé », et c’était un bien grand mot, des femmes sans aucune importance pour lui, et elle, il n’avait pas su comment lui montrer...  

Bon dieu ! Pourquoi ça faisait si mal ? Son cœur saignait et il n’arrivait pas à stopper cette douleur lancinante qui lui vrillait son âme. Il suffoquait, il n’arrivait pas à reprendre son souffle…  

Son corps criait son désespoir. Des larmes coulèrent sans bruits sur son visage… Il pleurait… Lui, le grand Ryô Saeba pleurait… Il avait toujours cru être incapable de verser autant de larmes…  

Il se rendit compte qu’à force de jouer avec sa partenaire, tout ce qui lui arrivait maintenant n’était qu’une juste punition… Il ne la méritait pas, et le sort prenait un malin plaisir à le lui rappeler d’une cruelle façon… Après quelques minutes, sa respiration se fit plus lente et régulière…  

Il se leva tant bien que mal, et, le cœur en miettes, se dirigea vers l’appartement.  

 

 


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