Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 16-01-10

Ultimo aggiornamento: 07-03-10

 

Commenti: 59 reviews

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RomanceSongfic

 

Riassunto: Des mots de trop, un éloignement, des regrets... Une réconciliation est-elle encore possible ?

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ Le dernier espoir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: XYZ Le dernier espoir

 

Capitolo 12 :: chapitre 12

Pubblicato: 07-03-10 - Ultimo aggiornamento: 07-03-10

Commenti: Bonsoir! Me revoilà après une longue absence, mais j'avais pas mal de boulot. Voici enfin le dernier chapitre de cette première fic qui j'espère vous a plu. J'ai eu beaucoup de mal finir ce chapitre car j'ai beaucoup hésité sur la fin. Bref, en espérant que ça vous plaira quand même! Soyez indulgents. Pour finir, je voulais tous vous remercier pour vos reviews, vos encouragements et votre gentillesse. Bonne lecture!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

La nuit était tombée depuis quelques minutes maintenant, lorsque Falcon rejoignit Tetsu au parc. A voir la mine déconfite du vieil homme, le mercenaire devina que celui-ci rentrait bredouille.  

« Je suppose qu’à voir ta tête, tu n’as rien trouvé…  

_ Non, je suis désolé Falcon… Ryô n’est pas en ville et personne ne l’a vu partir. On ne sait pas où il est.  

_ Hum, ce n’est vraiment pas bon signe.  

_ Tu m’inquiètes là, tu sais…  

_ Il n’y a pas de raison… Je vais repasser par son appartement au cas où il serait rentré. S’il n’y est pas, alors j’aviserai…  

_ Très bien, mais si tu as du nouveau, préviens-moi !  

_ Humpff ! »  

Falcon quitta Tetsu et se mit en route pour l’appartement.  

Quand il y arriva, il vit qu’aucune lumière n’était allumée, signe qu’il n’y avait personne. D’ailleurs, il ne ressentait aucune présence. Il fit demi-tour et jeta un coup d’œil à l’immeuble d’en face. Tout était éteint aussi. C’est vrai que Mick et Kazue n’étaient pas là. Ils étaient partis deux jours auparavant en vacances en amoureux. Il décida alors d’attendre un peu au cas où Ryô se déciderait à réapparaître.  

Peu de temps après, une Mini arrivait enfin à destination : la route avait été longue, car le nettoyeur s’était arrêté dans des toilettes publiques pour se laver les mains une seconde fois.  

Il avait beau avoir frotté une première fois, ses mains lui avaient semblées encore pleines de sang.  

Une fois la voiture garée, le nettoyeur fut surpris de voir son ami assis dans sa jeep, devant son immeuble. Il sortit et alla à sa rencontre.  

Le mercenaire sauta à terre en voyant Ryô s’approcher et l’observa attentivement : il dégageait quelque chose d’inquiétant. Falcon pouvait ressentir un grand trouble intérieur et l’aura du nettoyeur s’était bien assombrie elle aussi. Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose, la seule qu’il avait redouté tout au long de cette journée : l’Ange de la Mort était de retour.  

Ryô fixait le mercenaire et une fois à sa hauteur, il lui dit :  

« Je suis surpris de te voir chez moi à une heure aussi tardive… Tu t’ennuyais et tu voulais des adresses de bons cabarets, hein ma luciole d’amour ? »  

Falcon sentit que Ryô voulait donner le change, mais il peinait à le faire. Il n’arriverait pas à le détromper sur son état d’esprit.  

« Au moins ça me rassure un peu, tu n’as pas perdu ton sens de l’humour…  

_ Pourquoi le perdrais-je ?  

_ Tu n’es pas au mieux de ta forme…  

_ Moi ? Mais je pète la forme !  

_ Si tu le dis…  

_ Je t’ai cherché partout aujourd’hui… T’étais passé où, Ryô ?  

_ Tu m’as cherché ? Pourquoi ?  

_ On s’inquiétait pour toi avec Miki…  

_ C’est pas dans ton habitude de t’inquiéter comme ça… En plus, il n’y avait aucune raison… »  

Falcon le fixait toujours.  

« Arrête de dire que tout va bien Saeba ! Tu le sais aussi bien que moi que ça ne va pas…  

_ Au contraire ! Ma partenaire est partie… Enfin ! Je vais pouvoir reprendre mes bonnes vieilles habitudes et ramener autant de filles que je veux chez moi !  

_ Arrête de dire des choses pareilles ! Tu n’entends même pas les horreurs que tu dis !  

_ Mais c’est la vérité !  

_ Comment réagirait Kaori si elle t’entendait à ton avis ? Elle en aurait le cœur brisé !  

_ Et alors, c’est tout ce qu’elle mériterait d’ailleurs !  

_ Arrête !  

_ Arrête quoi ? Hein ? »  

Ryô avait détourné la tête, en rage. Il ne contrôlait même plus ses mots. Il disait n’importe quoi. Falcon aurait voulu lui sauter dessus et se battre face au manque de réaction de son ami, juste pour le faire réagir. Mais sachant qu’il aurait affaire à l’Ange Noir, mieux valait éviter la confrontation.  

Le mercenaire serra les poings.  

« Au lieu de déblatérer des conneries plus grosses que toi, cherche-la ! Sacré nom d’un chien !  

_ Pourquoi j’irais la chercher ? Elle est partie de son plein gré ! Elle ne mérite que d’avoir le cœur brisé comme elle a brisé le mien !  

_ Ryô… »  

A ce moment-là, le nettoyeur lui faisait vraiment pitié. Il savait qu’il agissait ainsi par désespoir.  

« Pourquoi tu t’obstines ? Rien n’est perdu… Elle peut revenir…  

_ Si seulement c’était vrai… Pourquoi est-ce qu’elle reviendrait ? Je ne l’ai faite que souffrir durant six ans… Et même… Comment pourrait-elle encore m’aimer maintenant que je suis redevenu mon pire cauchemar ? Mieux vaut qu’elle disparaisse de ma vie pour de bon… Je ne supporterais pas de lui montrer ce que je suis devenu… Elle ne pourrait plus vivre avec un homme comme ça… Il est trop tard…  

_ Tout peut redevenir comme avant… Elle peut revenir…  

_ Je voulais aller la chercher et la reconquérir, mais à quoi bon… Il est beaucoup trop tard… Et c’est pourquoi je préfère mille fois mieux qu’elle recommence une nouvelle vie loin de moi, plutôt que je la souille avec mes mains pleines de sang… »  

Ryô avait perdu espoir et Falcon n’aimait pas ça.  

« Ecoute Ryô, je suis certain que Kaori va revenir… Elle t’aime… Mais je ne sais pas quand… Alors, promets-moi de ne rien tenter d’irréparable… »  

Ryô soupira et sourit :  

« Pfff ! Si tu crois que je vais attenter à ma vie, tu te goures… Tu as probablement raison, alors je vais attendre son retour… Je lui dois bien cela… »  

Le nettoyeur voulut rassurer son ami et y parvint difficilement. Mais Falcon ne put qu’accepter de le croire et après un dernier regard, il remonta dans sa jeep.  

« Ne me fixe pas comme ça ! Je te promets que je serai sage ! Tu peux rentrer chez toi rassurer ta femme… »  

Le mercenaire hésita mais finit par rentrer chez lui.  

Tandis que la jeep disparaissait au coin de la rue, Ryô monta les escaliers menant à son appartement d’un pas lourd.  

Il était las et pas très fier d’avoir menti à son ami.  

 

Dans une des rues bondées de Shinjuku, une Porsche rouge se trouvait coincée en plein milieu du trafic. Saeko s’impatientait derrière son volant et exprimait son agacement en tapotant ses doigts sur le tableau de bord.  

Pourquoi diable avait-elle emprunté cette route ? Elles n’arriveraient jamais à temps. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait comme un mauvais pressentiment. Il était urgent de rejoindre le nettoyeur.  

C’est à ce moment là qu’elle croisa le regard noisette de Kaori, qui elle aussi avait compris depuis bien longtemps que les minutes leur étaient comptées. Alors, après un dernier regard plein de détermination et d’angoisse, celle-ci détacha sa ceinture de sécurité et se précipita en dehors de la voiture.  

« Kaori ! Kaori ! »  

Trop tard, la jeune femme venait de disparaître dans la foule.  

Elle courrait à en perdre haleine vers l’appartement. « Pourvu que j’arrive à temps ! Hide, fais que j’arrive à temps, je t’en supplie ! »  

Le nettoyeur ouvrit la porte du salon et regarda autour de lui.  

Qu’il l’aimait son chez lui ! Cet appartement avait été le témoin de nombreux événements, heureux ou malheureux. Et là, il était le témoin de la déchéance de City Hunter.  

Il déposa sa veste sur le canapé et alla sur le balcon. Il alluma une cigarette, et en tira une bouffée. Cette ville allait lui manquer. C’est sûr.  

Ses pensées s’en étaient allées de nouveau vers sa partenaire…  

Où était-elle donc allée ? A quoi bon espérer son retour maintenant ?  

Il porta son regard vers l’horizon et laissa se consumer la cigarette qu’il avait de nouveau à la bouche.  

« Hide, j’ai été vraiment con ! J’ai tout foiré avec ta sœur… Tu croyais quoi quand tu me l’as confiée ? J’ai tout raté… Même l’aimer comme elle le méritait… Je n’ai pas su le faire non plus… Me pardonneras-tu un jour mon frère ? »  

Après un dernier regard à la ville, il rentra et se dirigea vers l’étage. Il entra dans sa chambre et s’assit sur le lit. Il s’y allongea un instant, les bras derrière la tête.  

Cette chambre… Il avait espéré ces derniers temps qu’elle serait enfin « leur » chambre… Il avait tellement cru que tout pouvait s’arranger…  

Il ferma alors les yeux et se remémora ses réveils énergiques avec elle, ces rares moments de tendresse qu’il lui donnait… et qui auraient pu être beaucoup plus nombreux s’il l’avait voulu…  

Pourquoi n’avait-il pas ouvert les yeux avant ? Pourquoi n’avait-il pas accepté tout ce qu’elle lui offrait ? Il resta là, allongé, pendant quelques minutes.  

Puis il se rendit dans sa chambre à elle : toutes ses affaires étaient là. Il effleura le tissu de quelques vêtements. Il vit son armoire et ses fameuses massues. Il sourit. Il respira une fois encore son doux parfum et à regret, referma la porte derrière lui.  

Il jeta un dernier coup d’œil à son appart et se dirigea lentement vers le toit.  

 

Kaori, elle, atteignait enfin son but : c’est avec un soulagement non dissimulé qu’elle vit se dresser devant elle un bâtiment cher à son cœur.  

Elle fonça telle une tornade dans l’immeuble et monta les escaliers aussi vite que possible. Elle déboula dans l’appartement et cria le nom de son partenaire.  

Elle fouilla les pièces, paniquée à l’idée de s’être trompée.  

Où était-il ? Il ne pouvait être ailleurs.  

Non… Il ne pouvait pas être trop tard ! Elle ne se le pardonnerait jamais et ne pourrait le supporter…  

Soudain, elle eut une révélation :  

« Vite, le toit ! ».  

Elle grimpa les escaliers qui lui semblaient interminables.  

Ryô prit son arme et vérifia le barillet.  

Une balle… Ce serait suffisant… Non, il ne voulait plus redevenir l’Ange de la Mort… Tout à l’heure avait été la fois de trop…  

C’était la seule solution qu’il avait trouvé pour se débarrasser de son pire cauchemar.  

A quoi bon continuer à vivre puisque son unique raison de vivre n’était plus là ?  

C’était pour Kaori qu’il se battait tous les jours. C’était pour Kaori qu’il s’évertuait à rentrer après chaque combat.  

A quoi bon vouloir survivre maintenant ? Oui, survivre… Il ne pourrait faire que ça à présent et ça ne l’intéressait pas… Comment vivre s’il lui manquait la moitié de son cœur ? Comment vivre sans son âme-sœur ?  

Il préférait mourir plutôt que de revivre cette vie solitaire et misérable, qui avait été la sienne avant que son ange ne partage sa vie…C’était lâche mais c’était bien ce qu’il avait toujours été non ?  

« Adieu Kaori… mon Amour… »  

Il pointa son magnum contre sa tempe…  

Kaori ouvrit la porte à ce moment-là et elle crut que son cœur allait s’arrêter… Tout à coup, un coup de feu retentit et un cri de douleur déchira les airs…  

 

 

 

Ryô était allongé à terre, Kaori à ses côtés. Son magnum se trouvait à un bon mètre de lui.  

« Kaori ? »  

C’était la seule chose qu’il parvenait à dire.  

Il ne pouvait pas en croire ses yeux. Elle était là, près de lui, et elle était revenue pour lui. Une fois de plus, elle lui avait sauvé la vie.  

Il la plaqua contre lui, la serrant comme un fou.  

Quand elle avait vu qu’il allait en finir, Kaori avait couru et s’était jetée sur lui, espérant avoir assez d’élan pour dévier le tir de son arme.  

La jeune femme lui dit, tout en plongeant son regard dans le sien :  

« Il s’en est fallu de peu… »  

Ryô la regardait.  

« Oui, et tu m’as évité de faire une connerie…  

_ … pour tous les deux… »  

Ils se redressèrent de façon à s’asseoir.  

Ryô crut avoir mal compris ce qu’elle venait de dire.  

Sa partenaire frappait son torse de ses poings. Elle frappait de toutes ses forces, se libérant ainsi de sa colère et de son angoisse à le retrouver sans vie. Elle criait et pleurait en même temps.  

« Tu croyais que j’allais te laisser mourir Ryô ! Tu n’as pas le droit de faire ça ! Je ne veux pas que tu me laisses, t’as compris ! Si tu étais mort, je me serais tuée moi aussi ! Je te demande pardon car je n’ai pas su lire dans ton cœur cet après-midi ! Mais j’ai deviné ce que tu voulais faire ce soir, alors je suis venue te sauver ! City Hunter a rempli une partie de sa mission… L’autre partie dépend de toi… »  

Ainsi elle se serait tuée pour le rejoindre. Elle n’aurait pu vivre sans lui.  

L’homme sonda les yeux noisette.  

Il comprenait parfaitement où elle voulait en venir. Il lui caressa les cheveux et déposa une multitude de petits baisers sur son visage, dans son cou… Il ne pouvait s’empêcher de l’embrasser comme un fou, trop heureux de l’avoir auprès de lui. Il se laissait enfin aller.  

Kaori, elle, se sentait revivre. Elle nicha sa tête contre la poitrine de son partenaire.  

Les battements réguliers de son cœur la rassurèrent.  

« XYZ Ryô ! Je demande à City Hunter de m’aider à vivre en me gardant près de lui … On forme un tout… City Hunter, c’est toi et moi… pour toujours… »  

La jeune femme laissa à nouveau couler ses larmes.  

Ryô les essuya d’un geste tendre et serra sa partenaire dans ses bras. Il lui dit :  

« Oui, City Hunter, c’est toi et moi pour toujours… Je te promets de t’aimer comme tu le mérites… et de ne plus te faire souffrir. Mais toi aussi, promets-moi de ne plus me causer de chagrin en me laissant seul…  

_ Je te le promets…  

_ Ne m’abandonne plus jamais Kaori… Sans toi, je ne suis rien…  

_ Ryô… »  

Elle dessina du bout des doigts le contour de son visage. Puis, elle lui caressa les cheveux.  

« Pardon Ryô… Pardon de t’avoir fait souffrir…  

_ Ce n’est qu’une juste punition pour l’homme qui te fait souffrir depuis si longtemps… »  

Il lui caressa les cheveux à son tour, mais suspendit son geste et baissa les yeux.  

Kaori paniqua :  

« Que se passe-t-il, Ryô ? »  

L’homme releva la tête et la regarda intensément.  

« Je me demandais si tu voudrais toujours de moi, maintenant que je suis redevenu l’Ange de la Mort…  

_ Comment ça ?  

_ J’ai fait des choses horribles aujourd’hui, sous le coup de la colère et du désespoir… Je ne suis pas fier de moi… »  

Il brandit ses mains devant lui et les fixa.  

« Tu vois, ces mains ont pris la vie de deux hommes ce soir et de façon la plus horrible qui soit… Elles sont pleines de sang… Et j’ose de toucher avec ces mains entachées à vie… »  

Kaori fit alors quelque chose qui surprit le nettoyeur : elle lui prit les mains et y déposa un baiser du bout des lèvres, puis elle entrelaça ses doigts aux siens.  

« Ryô… Ces mains… Tes mains ne servent pas qu’à tuer… Elles servent à défendre, à rendre la justice, et je suis certaine que c’est ce qu’elles ont fait ce soir… Ces mains sont celles de l’homme que j’aime, et c’est quelqu’un de merveilleux, bon et généreux…  

_ Mais je ne « le » contrôle pas ! Et si un jour, je te faisais du mal par sa faute ?  

_ Ryô, « il » ne me fera jamais de mal, car tu sais le rendre inoffensif… S’il est revenu aujourd’hui, c’est à cause de moi, car j’étais partie et que je t’ai laissé dans les ténèbres… Mais maintenant, je suis là… Et je ne te quitterai plus Ryô Saeba… »  

Elle se blottit alors contre lui, le serrant très fort. Ryô fit de même, nichant sa tête dans son cou.  

Après ce qu’elle lui avait dit, il comprit pour la première fois l’immensité de l’amour qu’elle lui portait. Peu importe qu’il soit un tueur, c’était lui qu’elle aimait, l’homme qu’elle avait appris à connaître depuis six ans. Ryô Saeba, l’homme et non, le nettoyeur, dur et froid.  

« Je te demande pardon, Kaori…  

_ Mais de quoi ?  

_ Parce qu’il m’en aura fallu du temps pour comprendre que tu m’étais indispensable… »  

Tout en prenant son visage en coupe, Ryô posa son front contre celui de sa partenaire et ferma les yeux. Il lui murmura tendrement :  

« Tu m’as tellement manquée, Sugar… »  

Il plongea alors ses yeux noirs dans les yeux noisette et dit enfin à Kaori les mots qu’il avait eu si peur de lui dire :  

« Je t’aime Kaori…  

_ Moi aussi je t’aime Ryô … »  

Ils scellèrent leur promesse d’amour par un baiser brûlant, qu’ils avaient attendu pendant près de six ans.  

 

Une Porsche rouge était garée en face de l’immeuble. Sa conductrice scrutait les fenêtres du 5è étage. De la lumière l’éclaira et elle vit deux personnes enlacées sortir sur le balcon.  

Un grand sourire se dessina sur son visage : il y a deux secondes, elle angoissait de savoir si son amie était arrivée à temps. Elle hésitait elle-même à monter de peur de ce qu’elle découvrirait.  

Elle décrocha son téléphone et composa un numéro qu’elle connaissait par cœur :  

« Allô ! Oui, c’est moi ! … Oui… City Hunter est rentré au bercail… Non, il n’y a plus aucune raison de s’en faire, crois-moi, Miki… Ryô est entre de bonnes mains… Ces deux idiots ont enfin compris qu’ils ne pouvaient vivre l’un sans l’autre !... Non, je pense qu’ils méritent un peu d’intimité tous les deux, après cette dure journée… Mais bien sûr ! On aura tout le temps de les taquiner par la suite ! Hahaha ! »  

Elle raccrocha et après un dernier coup d’œil vers ses amis, elle prit la direction de son appartement.  

 

Ryô vit la voiture s’éloigner et sourit : leurs amis devaient être rassurés et bien au courant de sa nouvelle relation avec sa partenaire. Ils allaient bientôt subir leurs taquineries !  

Mais pour le moment, plus rien d’autre ne comptait sauf la femme qui se trouvait dans ses bras : pour la première fois, il se sentait heureux et en paix. L’Ange de la Mort était bel et bien retourné quelque part en lui, mais il était certain qu’il ne réapparaîtrait plus, sauf si on s’en prenait à son ange.  

Ryô repensait à cette dure journée, qui avait été un tournant dans sa vie. Elle serait plus belle vu qu’il avait retrouvé sa moitié, qu’il avait cru perdre à jamais. Alors, il voulait vivre à partir d’aujourd’hui, vivre comme il n’avait jamais vécu, vivre son amour pour elle, lui montrer à chaque instant combien il l’aimait et le reste importait peu…  

City Hunter regardait le ciel étoilé : demain, un nouveau jour se lèverait, et une nouvelle vie les attendrait. Ryô embrassa Kaori avec gourmandise et l’attira à l’intérieur. Kaori, les joues rosies, le suivit sans se faire prier.  

Ils en avaient discuté tout à l’heure sur le toit, demain ils partiraient pendant quelques jours loin de Shinjuku, juste pour se retrouver et se découvrir. Ryô voulait la séduire et prendre son temps de lui faire la cour comme elle le méritait. Kaori allait lui apprendre à aimer. Et ce soir, ça commencerait par un bon dîner et quelques petits câlins très sages…  

 

Oui, ils ne savaient pas ce que l’avenir leur réservait, mais ils étaient certains que leurs lendemains seraient plus beaux que jamais, car ensemble, ils pouvaient tout affronter.  

 

 


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