Capitolo 2 :: Les choses ne s'arrangent pas...

Pubblicato: 17-02-10 - Ultimo aggiornamento: 17-02-10

Commenti: Coucou !! Merci à Tenshi, Fankaori, Macema, Nanou, Thalia, Kithawke, Kaori62, Phoenix, Hcity, Yael, Tennad et 1grisou d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à Cris pour ses correction. Bonne lecture à tous.

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Voilà plusieurs heures que les deux nettoyeurs avaient quitté Shinjuku. Le silence régnait dans le véhicule, depuis le départ, ils n'avaient pas prononcé un seul mot.  

Kaori se demandait ce qui avait bien pu décider Ryo à l'accompagner, sachant surtout qu'il n'y aurait aucune fille assez mokkori pour son partenaire là bas. Le chalet de Senji était totalement isolé en pleine montagne, il n'y avait pas âme qui vive à des kilomètres à la ronde, c'est ce que leur avait dit leur client pendant les quinze jours qu’il était resté à l'appartement de City Hunter. Donc pas de cabaret ni de bunnies, encore moins de jolies jeunes filles vu que leur client avait dit que le couple de gardien s'occupant du chalet était pour lui comme ses grands parents.  

Alors depuis qu'ils étaient retournés à l'appartement pour récupérer les bagages, Kaori se demandait pourquoi Ryo s'était proposé pour l'accompagner. A bien y réfléchir, il s'était plutôt imposé dans ce voyage, ne laissant aucun choix à la nettoyeuse. Son ton vif et tranchant ne lui avait laissé aucune autre perspective, c'est lui qui allait l'accompagner point barre !  

Soudain, elle ressentit comme une bouffée de chaleur, se pourrait-il qu'il soit jaloux du fait qu'elle doive passer une semaine entière avec un homme ? Elle secoua la tête, d'un air dépité : Ryo et jaloux étaient deux mots qui n'allaient pas ensemble lorsqu'il s'agissait d'elle.  

Elle se faisait de fausses idées en pensant cela ! Jamais Ryo n'aurait peur de la laisser seule avec un homme dans un chalet ! Non, comment le pourrait-il ? Pour lui, elle n'avait rien d'une femme. En tout cas, elle n'était pas assez féminine pour attirer un homme d'après son partenaire. Et parfois elle se disait qu'il avait raison ! Sinon comment expliquer le fait qu'il ne soit pas attiré par elle ? Qu’il n’ait jamais rien tenté envers elle ? C'était à la fois, la raison la plus simple et la plus plausible ou du moins c’est celle qu’elle s’imposait pour ne pas penser a une autre bien moins réjouissante comme le fait que tout simplement il ne l'aimait pas.  

Pourquoi serait-il attiré par elle alors qu'il avait l'habitude de fréquenter de superbes femmes. Des femmes avec des formes, sensuelles, douces et aimantes et surtout qui étaient à l'opposé de ce qu'elle était.  

Comment pourrait-elle être à la hauteur, et rendre amoureux un homme aussi charismatique que son partenaire ? Ryo, l'homme dont elle était tombée amoureuse alors qu'elle n'était âgée que de 16 ans. Si seulement il avait pu éprouver ne serait ce que le quart des sentiments qu'elle-même avait pour lui, elle en serait comblée.  

Oui mais voilà, Ryo était Ryo et ce dernier, même s'il avait un peu de tendresse pour elle, ne le montrait jamais. Il préférait de loin courir après les jolies filles, des demoiselles aux formes avantageuses qui étaient beaucoup plus attirantes qu'elle !  

Que ne donnerait-elle pas pour que rien qu'une fois, il la voit comme une femme. Qu'il se mette à la draguer ! Il était lourd au niveau de la drague c’est vrai mais au moins s'il faisait ça, elle n’éprouverait plus ce sentiment d’invisibilité, de vide face à lui, elle se sentirait enfin désirable aux yeux de l'homme qui faisait battre son cœur et cela lui permettrait surtout de garder encore un espoir quand au futur de leur relation.  

Kaori sentit une vague de tristesse l’envahir. Il y avait certainement une raison pour que Ryo l'accompagne, mais ce n'était certainement pas elle la raison. Si seulement elle pouvait lire dans ses pensées, entrée dans les méandres de l'esprit de Ryo.  

Elle posa un regard discret sur son partenaire, ses yeux coulèrent sur le profil qu'elle avait devant elle. Physiquement son partenaire était parfait ! Les yeux noirs, perçants et vifs, une chevelure ébène, dans laquelle, elle avait plus d'une fois, rêvé d’y glisser les doigts. Même son corps musclé, était parfait. Des bras forts et puissants dans lesquels elle aurait aimé se retrouver. Ses yeux se posèrent alors sur les mains de son partenaire qui tenaient le volant. Un instant elle imagina ces larges mains se poser et caresser son corps, à cette pensée, elle se mit à rougir et détourna son regard. Une fois la rougeur passée elle regarda à nouveau discrètement son partenaire, mais heureusement pour elle, Ryo concentré sur sa conduite, ne semblait pas remarquer qu'elle l'observait, tout du moins en apparence.  

En effet, Ryo lui avait bien sentit la longue et lente observation de sa partenaire et se demandait à quoi elle pouvait bien penser. Etait-elle heureuse, du fait qu'il ait décidé de l'accompagner ou alors au contraire, aurait-elle préféré resté seule avec ce Senji durant toute cette semaine ?  

La seule chose dont il était sûr c'est que son plan pour l'empêcher de partir, n'avait pas fonctionné. La panne qu'il avait provoqué sur la voiture de Kaori ne l'avait pas refroidi, bien au contraire, elle avait fait preuve de détermination pour partir. Alors, il n'avait pas trouvé d'autre solution que de l'accompagner. Jamais il ne l'aurait laissé passer une semaine seule avec ce blanc bec, non ça jamais il n aurait pu l’accepter.  

Déjà que le voir tourner quinze jours autour de sa partenaire lui avait tapé sur les nerfs, il n'avait pas compté le nombre de fois où il s'était retenu pour ne pas assommer d'un coup de poing leur client, quand ce dernier posait une main faussement innocente sur le bras, la taille et même la cuisse de Kaori. Alors savoir que ce Senji allait passer une semaine seul dans un chalet avec sa partenaire, il ne l'avait pas supporté.  

Il était sûr que ce fils à papa, n'allait pas voir d'un bon œil son arrivée mais il s'en fichait royalement, au contraire il jubilait intérieurement à la perspective de la tête qu’il allait faire en le voyant débarquer au chalet car pour lui sa mission durant cette semaine serait d’empêcher ce type de poser ne serait ce qu'un doigt sur Kaori.  

Au fond de lui Ryo ne comprenait toujours pas pourquoi Kaori avait accepté l'invitation de Senji à le rejoindre dans son chalet. Se pouvait-il qu'elle éprouve un quelconque sentiment pour ce type ? Rien qu'à l'évocation de cette idée, le nettoyeur ressenti un frisson de dégoût ! Imaginer son ange dans les bras d'un homme lui faisait horreur !  

Il savait qu'il était lâche de ne pas dire à Kaori les sentiments qu'elle lui inspirait, mais ce n'était pas dans son tempérament d'être sentimental. Il n'avait pas le droit de faire croire à Kaori qu'un avenir était possible entre eux. Il n'avait pas le droit de l'attacher à lui, alors que demain il pouvait mourir dans un duel, ou dans un guet-apens.  

Non, Kaori méritait mieux que lui ! Un homme capable de lui donner une vie tranquille ! Un homme avec qui elle pourrait avoir des enfants ! Mais bizarrement en même temps l'idée de voir sa partenaire quitter sa vie lui était impensable !  

Depuis des années, il vivait un véritable dilemme : laisser Kaori partir ou alors la retenir ! A chaque fois, il pesait le pour et le contre, trouvant de chaque côté des arguments pour l'empêcher d'agir.  

Alors toutes ces années n'avaient étaient qu’une suite successive de non dis, de silences, des gestes, des mots et des revirements. Bref, entre eux deux rien n'avait réellement changé. Tout du moins officiellement, car dans son cœur l’affaire avait été réglée depuis longtemps.  

Il n'aurait jamais cru que le garçon manqué qu'il avait rencontré il y a plusieurs années, prendrait autant de place dans sa vie ! C'est elle qui avait fait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui ! Un homme meilleur, plus humain, capable d'éprouver des sentiments autres que la haine. Par sa seule présence, Kaori avait radicalement fait changer sa vie, et plus d'une fois Ryo se demandait si sa vie aurait été la même, si Makimura n'avait pas été assassiné par l'Union Teope. La relation qu'il avait Kaori aurait-elle été aussi forte ? Makimura aurait-il permis que sa sœur et lui soient aussi proches ? Aurait-il laissé kaori sortir voir même se marier avec quelqu’un comme lui ? Toutes ces questions qui dans le fond conditionnaient depuis toutes ces années sa relation avec sa partenaire tournaient en boucle dans sa tête comme un mauvais mal de tête et malheureusement elles resteraient à jamais sans réponse.  

Plongé dans cette intense réflexion, le nettoyeur ne vit pas le nid de poule qui se trouvait en plein milieu de la route, et ne parvint donc pas à l'éviter. La voiture fit une embardée et Ryo eut beaucoup de difficultés à rester sur la route. Kaori, elle s'accrochait tant bien que mal au tableau de bord, priant pour que son partenaire arrive enfin à immobiliser le véhicule devenu fou.  

Finalement, le nettoyeur parvint à stopper le véhicule. Reprenant ces esprits il sortit enfin de la mini pour voir les dégâts et fut surpris par l'air glacial qui régnait à l'extérieur. Kaori à son tour sortit du véhicule et frissonna face au climat, elle se précipita rapidement dans la voiture pour récupérer son manteau, qu'elle s'empressa d'enfiler, avant de rejoindre son partenaire qui faisait le tour du véhicule.  

Le constat fut fait rapidement le pneu avant gauche de la mini avait subit des dommages et il allait falloir le changer.  

Sans même dire un seul mot, ils vidèrent le coffre pour arriver jusqu'à la roue de secours, quand Ryo la visualisa il remarqua de suite qu'elle était inutilisable car dégonflée. Il pesta contre lui, car le professionnel qu'il était n'avait même pas pris soin de vérifier si le pneu de secours était en bon usage. Il grommela alors entre ses dents des mots incompréhensibles, mais Kaori avait très bien compris la raison de sa colère. D'une toute petite voix elle demanda :  

- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?  

Mais le nettoyeur perdu dans ces pensées ne prêta même pas attention aux propos de sa partenaire, Kaori elle se contenta d’un haussement d’épaule car elle avait bien compris qu'elle ne devait pas attendre de réponse de la part de son partenaire.  

Refermant le coffre avec rage, Ryo se rendit compte qu'il n'y avait pas d'autre solution : ils allaient devoir marcher pour trouver du secours. Alors, il se chargea de son sac et tendit le sien à Kaori, qui sans dire un seul mot l'attrapa. Ils étaient en pleine montagne et ça faisait plusieurs kilomètres maintenant qu'ils n'avaient pas croisé d'habitations. Le dernier chalet non loin de la route devait se situer à au moins 5 kilomètres en amont, si ça n'était pas plus loin encore. Pris dans ses réflexions, il n'avait pas vraiment fait attention ! Ils n'avaient aucune autre solution, ils devaient retourner sur leurs pas, car il n'avait aucune idée de ce qui les attendait plus loin et de combien de kilomètres, ils devraient parcourir avant de rencontrer âme qui vive.  

Kaori comprenant de suite ce que son partenaire voulait faire car il n'y avait pas d'autre solution, le suivit silencieusement.  

Ils marchaient tous les deux dans le froid glacial, Kaori suivant avec difficultés son partenaire. Elle était étrangement silencieuse, mais en même temps, s'en voulait un peu car si elle n'avait pas voulu à tous prix se rendre au chalet de Senji, ils ne seraient pas en train de marcher dans la montagne déserte, à la recherche d'hypothétique secours.  

Soudain Ryo stoppa net la marche, la nettoyeuse se demanda pourquoi car il n’y avait pas d'habitations à proximité. Se pouvait-il qu’il ait senti un quelconque danger ?  

Mais la jeune femme n'eut pas à se poser la question longtemps car son partenaire se retourna sur elle, elle fut complètement surprise du regard tendre qu'il posa sur elle, et c'est avec une voix d'une douceur qu'elle ne lui connaissait pas qu'il lui demanda :  

- Tu vas bien Kaori ?  

Ryo visiblement inquiet de n'avoir aucune réponse de la part de la jeune femme, laissa tomber son sac et s'approcha d'elle. Kaori était toujours aussi immobile, comme figée par le froid. Alors comme pour vérifier que sa partenaire ne s'était pas transformée en statue, il fit glisser sa main sur la joue de la jeune femme. Le frisson qu'il ressentit sous ses doigts, le fit se méprendre sur la condition de santé de sa partenaire. Il ôta alors son manteau qu'il déposa sur ses épaules. Ce geste fit revenir Kaori à la réalité.  

- Qu'est-ce que tu fais ?, lui demanda la jeune femme, surprise du geste de son partenaire.  

- Tu es gelée, c'est certainement le contre coup du choc que tu as subi ce matin ! Tu peux encore marcher ou tu veux que je te porte ?  

- Mais je vais bien ! De quoi tu parles ?, répondit la nettoyeuse tout en ôtant le manteau de ses épaules et le tendant à son partenaire.  

- Tu peux marcher alors ?, demanda le nettoyeur en récupérant son bien.  

- Je sais que je ne marche pas aussi rapidement que toi ! Mais si je te retarde tu n'as qu'à partir et me laisser, j'arriverais à me débrouiller !, s'énerva Kaori.  

- Donne-moi ton sac ! Tu pourras marcher plus vite comme cela !, répondit Ryo brusquement, comprenant que sa partenaire avait encore une fois mal interprété ses propos.  

Se saisissant du bagage de sa partenaire et récupérant le sien au passage, Ryo sans un regard en direction de Kaori, reprit sa marche dans le froid glacial.  

Il sentait qu'elle le suivait, mais il percevait également qu'elle n'était pas au mieux de sa forme. Il savait donc qu'il devait se dépêcher de trouver un abri !  

Ryo se rendit compte qu'il avait sous estimer la distance entre la cabane et eux, il était sûr qu'ils avaient parcouru plus de cinq kilomètres et il n'y avait toujours aucune habitation en vue.  

Quand soudain il stoppa sa marche. Il regarda fixement au loin, comme s'il venait d'avoir une hallucination.  

- Tu vois ce que je vois ?, demanda t-il à sa partenaire.  

Kaori scruta l'horizon dans la direction que Ryo lui avait indiqué, et elle aperçut au loin, nichée dans un écrin de verdure, une petite cabane.  

- Oui Ryo, une cabane !  

- Alors en route partenaire !  

Revigorés par la nouvelle d'avoir bientôt un toit, ils marchèrent de façon plus rapide jusqu'à la construction en bois.  

Malheureusement pour eux, la cabane semblait être inhabitée. Ryo eut beau frapper, personne ne leur répondit. Le nettoyeur rapidement fit le tour de l'habitation, mais il ne trouva pas comment faire pour pénétrer dans la cabane. Kaori, elle, était restée devant la porte d'entrée, quand elle remarqua un tas de pierre. Elle en souleva quelques unes avant de trouver une clef. Elle l'introduisit dans la serrure, et la fit tourner. Une bouffée de joie monta en elle quand la serrure s'enclencha. Enfin ils allaient pouvoir avoir un toit où se reposer en attendant de poursuivre leur route à la recherche de secours.  

Doucement, elle franchit le seuil de la porte, sur ses gardes elle jeta un rapide coup d'œil circulaire, et arriva très vite à la conclusion que la cabane ne comportait qu'une seule et unique pièce.  

Kaori sentit une présence derrière elle, mais ne s'en inquiéta pas car elle avait reconnu son partenaire. Elle frissonna quand elle sentit son souffle chaud balayer son cou.  

- Tu frissonnes ! Je vais allumer la cheminée comme cela tu n’auras plus froid, murmura Ryo d’une voix sensuelle pratiquement à l'oreille de sa partenaire la faisant frémir de plus bel. Je file chercher du bois !  

Puis la nettoyeuse sentit le froid l'envahir quand Ryo s'éloigna d'elle. Alors pour ne pas finir frigorifiée, elle pénétra dans la cabane après avoir récupéré les sacs, qu'elle déposa dans l'entrée, puis se dirigea vers la table car elle avait vu qu'une lampe à pétrole y était posée. Près de cette dernière, se trouvait une boite d'allumettes, alors se saisissant de la boite, Kaori décida d'allumer la lampe afin de mettre un peu de clarté dans la pièce.  

Elle retira le verre de la lampe, puis craqua une allumette pour allumer la mèche. Aussitôt une lumière éclaira la pièce, rendant beaucoup moins lugubre l'endroit. Elle fit rapidement le tour de la cabane, et soudain Kaori s'aperçut qu'il n'y avait qu'un seul lit comme endroit de couchage, pas un canapé, ni de fauteuils, non un simple et unique lit qui en plus n'était pas bien grand.  

Comme s'il lisait dans ses pensées, Ryo refit son apparition au même moment, les bras chargés de bûches. De sa belle voix grave, il s'exclama :  

- Il vaut mieux que nous passions la nuit ici, la nuit va bientôt tomber !  

La nuit ici ? Mais comment allaient-ils faire pour dormir ? Allaient-ils partager le lit ? A cette idée Kaori frissonna : elle et Ryo dans le même lit ! Leurs deux corps enlacés dans un couchage plus que petit....  

Quand soudain, le regard de la nettoyeuse bifurqua en direction de son partenaire qui était accroupi devant la cheminée. Il était si beau ! Il avait ôté son manteau et s'activait à faire démarrer le feu. C'est alors qu'elle remarqua au sol une sorte de peau de bête, sans vraiment savoir pourquoi, Kaori imagina Ryo et elle allongés sur ce tapis, en train de....  

- Ah enfin !, s'écria Ryo qui venait de réussir à allumer le feu dans la cheminée.  

La voix de son partenaire la fit sursauter, et aussitôt, elle se mit à rougir, en se souvenant des pensées pas très catholiques qu'elle venait d'avoir. Il fallait qu'elle trouve quelque chose à répondre.  

Ryo avait perçut le trouble de sa partenaire et son cœur, se gonfla de fierté, il avait sentit son regard brûlant se poser sur lui et il en était arrivé à la conclusion sans doute possible qu'il était encore le numéro un dans le cœur de Kaori. Ce Senji, il était sûr qu'elle n'y pensait même plus. Mais la réalité le rattrapa vite quand il entendit la douce voix de sa partenaire s'écrier :  

- Mince, Senji ! Il va s'inquiéter de ne pas me voir arriver !  

Alors une colère sourde s’immisça doucement à l'intérieur de Ryo, serrant les poings de rage jusqu'à s’en blanchir les jointures il allait exploser tellement il était furieux, mais il ne pouvait n’y ne le voulait le faire ici. Alors se relevant doucement de la cheminée dans laquelle le feu commençait à crépiter, et tournant toujours le dos à sa partenaire il dit d'un ton sec :  

- Je vais faire un tour !  

Il sortit en claquant la porte du chalet derrière lui laissant une Kaori stupéfaite car ne comprenant rien à la réaction de son partenaire.  

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