Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 05-02-10

Ultimo aggiornamento: 09-07-10

 

Commenti: 137 reviews

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Romance

 

Riassunto: Quand le destin s’en mêle et que tout ne se passe pas comme prévu…

 

Disclaimer: Les personnages de "Effet boule de neige" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Effet boule de neige

 

Capitolo 7 :: Un petit massage...

Pubblicato: 30-04-10 - Ultimo aggiornamento: 30-04-10

Commenti: Coucou !! Merci à Kaori62, Phoe, Ten, Nanou, Aya, Cma, Ank, Natysan et Saoria d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à ma béta Cris pour ses corrections... Bonne lecture à tous !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Ryo s'était endormi, mais Kaori ne cessa pas le massage pour autant. Ses longs doigts fins courraient sur les cuisses musclées de son partenaire, glissant longuement et langoureusement sur la peau hâlée.  

 

Même si sa raison lui disait de stopper ce massage, son cœur lui suppliait de faire le contraire. Pour une fois qu'elle pouvait profiter du corps de Ryo, sentir sous ses doigts le corps de l'homme qu'elle aimait... Pourquoi s'arrêter ?  

 

Puis son regard se posa sur le torse idéalement musclé qui se soulevait et s'abaissait au rythme de la respiration régulière de l'endormi. Une main hésitante elle le frôla, sentant du bout des doigts le fin duvet qui recouvrait ces muscles d'acier parfaitement dessinés. Puis ses gestes s'enhardirent, l'effleurement se transforma en caresse, ce n'était plus un massage mais des mouvements sensuels que seule une femme amoureuse pouvait faire à son amant.  

 

Soudain un gémissement raisonna dans la pièce. Kaori n'osa plus faire un geste, sa main toujours posée sur le torse de son partenaire. Un râle, presque un grognement franchit les lèvres du nettoyeur, suivit d'une phrase qui fit accélérer le rythme cardiaque de la jeune femme :  

 

- Ne t'arrête pas ma chérie !  

 

Puis la tristesse se lut sur les traits du visage de la nettoyeuse. Elle n'avait aucun doute, Ryo une nouvelle fois rêvait d'une jolie femme. Peut-être était-ce Saeko ou Reika, ou peut-être une illustre inconnue ? En tout cas, elle était sûre d'une chose, ce n'était pas elle qui peuplait les rêves de Ryo.  

 

Dépitée, elle s'apprêtait à retirer sa main, quand celle de Ryo la saisit, et qu'il la tira à lui. Kaori se retrouva allongée une nouvelle fois contre le corps de Ryo. Elle se mit à frémir quand deux mains puissantes et musclées glissèrent sous son pull et se mirent à caresser son dos.  

 

Elle n'osait plus faire un geste, la tête blottie dans le cou de son partenaire. Ce n'était pas elle que Ryo enlaçait, mais c'était le moindre de ses soucis, elle était dans ses bras et à cet instant précis c'était tout ce qui comptait.  

 

Une nouvelle fois, la voix de Ryo retentit dans la pièce. Une voix rauque et hachée qu'elle ne lui connaissait pas, et elle fut encore plus surprise des paroles qui franchirent ses lèvres :  

 

- Hum, Kaori, caresse-moi encore ! Mon Sugar Boy ne soit pas timide !  

 

Elle n'eut pas le temps de réagir, que soudain elle se retrouva sous Ryo. Elle sursauta quand elle sentit que les mains de son partenaire s'étaient mises à malaxer sa poitrine avec dextérité, mais encore sous le choc des mots que l'homme venait de prononcer, elle ne fit pas un geste.  

 

C'est elle qui était en plein rêve, il n'y avait aucun doute possible. Ryo ne pouvait pas avoir dit cela ni même la caresser comme il le faisait. Elle constata soudain que les yeux de son partenaire étaient clos, signe qu'il dormait. Elle songea un instant à le réveiller, mais avait peur de sa réaction, alors elle le laissa faire, savourant ces instants inédits dans les bras de Ryo, heureuse de savoir qu’elle aussi pouvait envahir ses rêves.  

 

Jamais elle n'avait été aussi bien qu'à cet instant, elle n'aurait souhaité être nul part ailleurs. Les caresses de Ryo la faisaient frémir, et elle se retenait pour ne pas lui rendre la pareille. Mais que lui arrivait-il ? Où était la timide jeune femme qu'elle savait être ? Jamais elle n'aurait cru avoir de telles pulsions ! Etait-ce l'air de la montagne qui la rendait comme cela ? Elle n'en savait rien, et franchement ce n'était pas sa préoccupation principale. Comment aurait-elle pu réfléchir alors que l'homme qu'elle aimait avait envers elle de si tendres attentions ?  

 

Bien vite, elle n'y tint plus et elle leva une main prête à la poser sur le dos dénudé de son partenaire, quand celui-ci ôta ses mains de sa poitrine et se colla à elle, la tête dans son cou, il se mit à parler, la faisant suspendre son geste :  

 

- Tu es à moi Kaori ! Jamais ce Senji de malheur ne te touchera !  

 

Kaori fut surprise des paroles de Ryo. C'est elle qui devait être en plein rêve ! Ryo était jaloux ! Jaloux alors qu'il n'avait aucune raison de l'être ! Jamais elle n'avait été attirée par cet homme à mille lieux physiquement de son partenaire, et surtout, il n'avait pas le quart de son charisme et de sa prestance. Une bouffée de fierté l'envahit alors : Ryo tenait à elle plus qu'il ne voulait l'admettre !  

 

Ce séjour n'avait donc pas été inutile, elle sentait qu'il ne manquait plus grand chose pour que Ryo lui avoue enfin ce qu'il ressentait exactement pour elle, même si avec ce qui était en train de se jouer, elle n'avait plus aucun doute sur le fait qu’il l’aimait, même s'il clamait haut et fort le contraire.  

 

Elle comprit alors que c'était à elle de faire le premier pas, à elle de percer la carapace qui se trouvait autour de son cœur. Ils étaient seuls à des kilomètres de chez eux. Personne ne viendrait se mettre entre eux deux ! C'était le bon moment ! Quand il se réveillerait elle lui parlerait !  

 

Toujours collé à elle, Ryo se remit à la caresser, faisant parcourir ses mains sous et sur son pull. Kaori rapidement en fit autant. D'un geste délicat, elle fit glisser ses mains le long du dos de son partenaire, sentant sous ses doigts les nombreuses cicatrices qui le parsemaient. Rapidement ses gestes se firent plus audacieux, et elle ne rougit même pas lorsque, involontairement, elle frôla son fessier à travers le léger tissu du caleçon. Audacieuse mais pas encore téméraire, elle quitta ces douces rondeurs et fit courir ses doigts le long de la colonne vertébrale du beau ténébreux.  

 

Elle se mit à gémir quand Ryo soudain mordilla le lobe de son oreille. Une forte chaleur envahit son corps et elle comprit à cet instant qu'elle était prête, prête à devenir une femme dans les bras de Ryo.  

 

Brusquement elle reprit ses esprits en réalisant qu'elle ne voulait pas que ça se passe comme cela. Ryo, même s'il rêvait d'elle, n'avait pas conscience de ce qu'il faisait et Kaori ne souhaitait plus de malentendus entre eux. Elle cherchait un moyen pour le repousser sans qu'il ne se réveille. Sans le savoir, c'est Ryo qui l'aida en s'éloignant soudainement d'elle, et en s'allongeant sur le dos non loin d'elle.  

 

Un léger ronflement lui fit comprendre qu'il était plongé dans un sommeil plus profond, et ne voulant pas le réveiller pour le moment, elle se releva et le recouvrit d'une seule couverture, jugeant que c'était suffisant pour qu'il ne prenne pas froid, et elle retourna dans le coin cuisine de la pièce.  

 

Elle attrapa son bol, qui entre temps avait refroidi, mais ne la jeta pas pour autant. Leurs provisions étaient maigres, et elle ne pouvait pas se permettre de gâcher de la nourriture. C'est pourquoi, elle versa la soupe dans une casserole et la réchauffa. Cette action ne prit que quelques minutes, et une fois cette dernière accomplie, elle laissa refroidir un peu le breuvage qui était brûlant cette fois. Elle alla auprès de son partenaire, et constata qu'il dormait encore, elle remit en place la couverture qui avait glissé puis raviva le feu en y déposant quelques bûches.  

 

Elle se dirigea vers la fenêtre et remarqua avec joie que la neige avait cessé de tomber. Ils n'allaient donc pas restés coincés dans cet endroit et allaient pouvoir rejoindre rapidement la civilisation. Mais elle savait qu'avant que cela ne soit le cas, il fallait qu'elle ait une discussion avec Ryo. Elle ne voulait plus de non-dits entre eux ! C'est donc déterminée qu'elle retourna vers la table afin de manger enfin sa soupe…  

 

 

 

Quand Ryo s'éveilla une nouvelle fois, la journée était bien avancée. Il se sentait déjà beaucoup mieux, et la chute dans l'eau n'était plus qu'un lointain souvenir. Son estomac se rappela à son bon souvenir. Doucement, afin de ne pas être pris de vertiges, il se redressa, et un rapide coup d'œil dans la pièce, lui fit constater ce que son instinct lui avait ressenti : Kaori n'était pas là !  

 

Mais il ne s’en inquiéta pas outre mesure car il sentait son aura non loin de là. Et d'ailleurs, son ouïe très développée l'entendit rapidement. Sa partenaire n'allait pas tarder à faire son retour dans la cabane. En effet, quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit sur la jeune femme.  

 

Emmitouflée dans son manteau, son bonnet visé sur sa tête, elle avait dans ses bras quelques bûches qu'elle s'empressa d'aller déposer non loin de la cheminée. Ce n'était pas qu'ils manquaient de bois dans la pièce, mais elle avait remarquée que les bûches quand elles ne provenaient pas directement de dehors se consumaient plus facilement et donc apportaient plus de chaleur à la pièce.  

 

Ne remarquant pas que Ryo s'était réveillé, elle ôta son manteau puis son bonnet. Le nettoyeur, lui, n'en perdait pas une miette. Il laissait son regard courir sur les joues de la jeune femme, rosies par le froid, et à cet instant il la trouva encore plus désirable. Elle était tout bonnement resplendissante, rayonnante même, comme si quelque chose avait changé dans sa vie.  

 

Doucement elle se tourna vers lui, et leurs regards se croisèrent. Ils restèrent soudés l'un à l'autre durant de longues minutes, chacun lisant dans le regard de l'autre la même émotion. Ryo et Kaori étaient incapables de faire un geste, incapables de prononcer un mot. Une bûche tomba dans l'âtre et leur fit reprendre leurs esprits. Kaori demanda alors à Ryo d'une voix mal assurée :  

 

- Tu veux manger quelque chose ?  

 

- Oui. répondit-il de façon aussi troublée.  

 

La jeune femme se dirigea alors vers le coin cuisine, tandis que le nettoyeur essayait lui de se lever. Kaori le remarqua, pourtant elle ne lui proposa pas son aide, elle savait que Ryo était fier, et préférait souffrir plutôt que de se rabaisser à « crier au secours ».  

 

Ryo sentit qu'il aurait du mal à se relever, mais essaya pourtant de le faire. Cependant, il arriva à la conclusion qu'avec l'aide de Kaori ça aurait été dix fois plus simple. Soudain, un petit sourire se dessina sur son visage. Il allait demander à Kaori de l'aider ! De cette faon elle comprendrait peut être à quel point, elle lui était indispensable ! Et puis, de cette manière, il sentirait encore le corps de sa partenaire non loin de lui et ça ce n'était pas pour lui déplaire.  

 

D'une voix qu'il voulut hachée, il s'écria :  

 

- Kaori ! J'ai besoin de tes services !  

 

La jeune femme, surprise, se tourna vers lui et le vit en équilibre précaire sur ses jambes. Croyant qu'il allait tomber d'un instant à l'autre, elle se précipita sur lui et l'entoura de ses bras, frissonnant en sentant sous ses doigts le dos nu de l'homme.  

 

- Je vais essayer de faire quelques pas. ajouta le nettoyeur.  

 

Kaori tout en ne lâchant pas Ryo, changea de position, et le maintint par la taille, tandis que lui posa son bras sur ses épaules.  

 

Les premiers pas furent laborieux, mais peu à peu Ryo prit de l'assurance et ses jambes se firent plus fortes, et il se rendit compte qu'il n'avait plus besoin de Kaori pour avancer, cependant, il ne lui dit rien et ne la lâcha pas pour autant. Il profitait ainsi du fait de l'avoir tout contre lui.  

 

Mais toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin. Kaori constatant que Ryo marchait mieux, défit son bras de sa taille et s'éloigna un peu en lui disant :  

 

- Tu devrais t'habiller pour ne pas prendre froid.  

 

Doucement, il se dirigea vers son sac duquel il sortit une tenue et s'habilla rapidement. Ensuite, il alla rejoindre sa partenaire qui déposa devant lui un bol fumant qu'il avala goulument sans dire un seul mot.  

 

Il y avait comme une gêne entre eux. Le regard brûlant qu'ils avaient échangé y était pour quelque chose. Trouvant ce silence insoutenable, Ryo tourna son regard vers la fenêtre constatant que la nuit allait une nouvelle fois tomber. Il était trop tard pour reprendre la route et ils allaient encore devoir passer une soirée dans cet endroit. Il ne savait pas si cela lui déplaisait ou si au contraire cela l'emplissait de joie. D'un côté il était heureux de pouvoir passer encore un peu de temps en tête à tête avec Kaori, mais de l'autre il n’était pas très à l'aise de rester avec elle seule dans cet endroit isolé. Même s'il avait décidé de faire avancer les choses entre eux, il avait peur, peur de ne pas y arriver, peur de ne pas être à la hauteur ! Peur de la réaction de Kaori ! En un mot il était terrorisé !  

 

Kaori de son côté n'était pas non plus au meilleur de sa forme. Elle aussi avait décidé de faire évoluer les choses entre eux, mais comment allait-elle faire pour briser cette carapace qu'il avait forgée autour de lui ? Elle ne se voyait pas se jeter à son cou et l'embrasser ! Jamais elle n'en aurait le courage. Mais avec Ryo elle savait qu'il fallait foncer et ne pas tourner autour du pot, il fallait qu'elle trouve un moyen radical pour le faire réagir !  

 

La voix chaude de son partenaire la fit sursauter :  

 

- Demain on se lèvera à l'aube pour trouver une habitation occupée !  

 

- Tu penses que tu vas y arriver ? Tu es encore faible tu sais ! S'inquiéta la jeune femme.  

 

- Ce n'est pas une petite chute dans l'eau qui va m'affaiblir ! Fanfaronna le nettoyeur.  

 

- Tu as faillit mourir Ryo ! Murmura Kaori d'une voix à peine audible. J'ai failli te perdre !  

 

Ne voulant pas se mettre à pleurer devant son partenaire, Kaori se leva de table et se dirigea vers la fenêtre pour regarder au loin. Elle sursauta quand deux bras puissants l'enlacèrent et la collèrent à un torse musclé. Elle frissonna quand elle sentit le souffle chaud de Ryo balayer sa nuque, et ferma les yeux afin de mieux savourer cette étreinte.  

 

- Je suis là ! Je suis vivant ! Et c'est grâce à toi !  

 

Prise d'une pulsion, Kaori se défit des bras de Ryo, se retourna et se blottit contre le torse de son partenaire, comme pour mieux sentir sous son corps celui chaud de l'homme qu'elle aimait et qu'elle avait faillit perdre.  

 

Doucement Ryo la força à relever la tête et croisa son regard humide. Il essuya une larme au coin d'un oeil et murmura :  

 

- Je ne t'ai pas encore remercié de m'avoir sauvé la vie !  

 

Avant que la jeune femme n’ait eu le temps de réaliser, les lèvres de Ryo se retrouvèrent collées aux siennes dans un baiser empli de tendresse et de douceur. Les mains de Kaori agrippèrent le pull de son partenaire, tandis que ses paupières se fermèrent. Elle devait être en plein rêve ! Ryo était en train de l'embrasser !  

 

Doucement, réalisant ce qu'il venait de faire, Ryo repoussa Kaori. Il venait d'embrasser Kaori ! Quelle merveilleuse sensation il avait ressenti ! Il avait souvent pensé à ce moment mais jamais il n'aurait imaginé que ça aurait pu ressembler à cela ! C'était tout bonnement merveilleux ! Maintenant il se trouvait un peu mal à l'aise, il s'éloigna d'elle et mit une buche dans la cheminée.  

 

Kaori resta un moment immobile, ayant du mal à réaliser ce qui venait de se passer. Puis elle se dirigea vers le coin cuisine et s'occupa de la vaisselle sale.  

 

Une grande gêne entre s’installa entre eux. Pourtant ce baiser tout les deux l'avait attendu durant toutes ces années de partenariat.  

 

Kaori réalisa alors que Ryo venait de faire le premier pas, c'était maintenant à elle de poursuivre pour que leur vie ne redevienne pas ce qu'elle était avant. Elle se retourna alors et le vit assis devant la cheminée le regard dans le vague.  

 

Elle avança jusqu'à lui et s'installa à ses côtés.  

 

Ryo sursauta quand il sentit la tête de Kaori se poser sur son épaule, mais ne la repoussa pas. Il posa même une main sur sa taille et l'enlaça tendrement.  

 

Ils restèrent alors immobiles et silencieux devant le feu qui les éclairait. Soudain, Kaori s'exclama :  

 

- Ryo, je voudrais te dire....  

 

 

 


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