Capitolo 11 :: Explications....

Pubblicato: 25-06-10 - Ultimo aggiornamento: 25-06-10

Commenti: Coucou !! Merci à Ten, Aya et Kaori62 d'avoir laisser une review pour le chapitre précédent. Merci à ma béta Cris pour ses corrections et les petites modifications apportées. Bonne lecture à tous.

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Kaori se défit si brusquement de l’étreinte de Senji que ce dernier ne réussit pas à la retenir et se retrouva au sol tandis que Kaori, elle, faisait face à Ryo.  

La joie de le revoir vivant laissa rapidement la place à une nouvelle vague de colère. Il était revenu, comme ça, croyant qu’elle allait l’accueillir à bras ouverts… Et bien il se trompait fortement, il allait connaitre sa colère et regretter ce qu’il lui avait fait subir.  

Elle le regarda, l’œil noir, et lui dit froidement :  

- Tiens ! Monsieur est de retour… Tu t’es souvenu que tu avais oublié quelque chose dans la cabane ! Tes chères affaires t’attendaient ! Et bien, tient si tu les veux ! Prend-les !  

Avant que Ryo n’ait pu faire un geste ou dire un seul mot, Kaori avait récupéré le sac de son partenaire et le lui avait jeté à la figure.  

Ryo l’attrapa sans aucune difficulté et l’envoya au loin rapidement, avant de crier :  

- Mais qu’est-ce qui te prend ? Ça serait plutôt à moi d’être en colère ! Je m’absente quelques heures et tu ne trouves pas mieux que de batifoler avec un homme !  

- Kaori m’a choisi ! Vous feriez mieux de vous avouer vaincu et de nous laisser tous les deux, Monsieur Saeba ! intervint Senji.  

Sans s’être concertés, les deux partenaires s’étaient tournés en direction de l’homme avant de crier d’une même voix :  

- Toi ! La ferme !  

Puis sans faire attention au séducteur, ils reprirent leur discussion houleuse.  

- Ah oui… Et m’abandonner comme ça ! Toute seule dans cet endroit isolé ! Tu ne crois pas que j’ai de bonnes raisons de t’en vouloir d’être parti comme un voleur ? s’exclama la jeune femme.  

- Comme un voleur ? Comment comme un voleur ? Comment peux-tu dire une chose pareille ? Enfin Kaori…  

Le regard de Ryo se fit glacial quand il vit Senji s’approcher de Kaori et poser sa main sur sa taille, comme pour montrer qu’elle lui appartenait. La jeune femme, perturbée par sa dispute avec son partenaire, ne s’en rendit même pas compte. A cet instant, elle avait fait abstraction de tout ce qui n’était pas Ryo.  

L’homme regarda Ryo, d’un regard qu’il voulut glacial mais qui ne fit rien à Ryo, si cet avorton pensait lui faire peur en le regardant comme cela, il n’avait vraiment pas choisi son adversaire… Senji ne s’en rendant pas compte déclara froidement :  

- Monsieur Saeba ! Le mieux que vous aviez à faire c’est de quitter cet endroit immédiatement, sinon…  

- Sinon quoi minable ? Tu vas me faire mal ? Je n’ai pas peur de toi ! vociféra Ryo en tendant son poing devant lui, prêt à en découdre avec le jeune homme.  

- Mais tu n’as pas fini de te comporter comme un sauvage, Ryo ? Senji était inquiet pour moi LUI ! C’est pour ça qu’il est parti à ma recherche ! Ce n’est pas un lâche comme toi ! Qui est parti sans rien dire ! Ni me prévenir !  

- Mais qu’est-ce que tu racontes ? Je t’ai laissé un mot !  

- Arrête de te moquer de moi ! Tu ne m’as laissé aucun mot ! Je l’aurais trouvé si ça avait été le cas !  

- Monsieur Saeba ! Je vais me fâcher ! Vous ne m’avez encore jamais vu en colère et vous allez le regretter croyez moi ! s’écria Senji en s’éloignant de Kaori et en prenant une position de combat des plus approximatives.  

Ryo n’en put plus d’entendre cet individu qui lui tapait franchement sur les nerfs, et il se précipita sur lui.  

Avant que Kaori ou Senji n’aient pu esquisser le moindre geste, Ryo avait attrapé l’homme par le col de son manteau, et sous les coups impuissants de l’homme, se dirigea vers la porte.  

Le nettoyeur jeta violement leur ancien client dans un tas de neige et cria :  

- J’espère que ça va vous rafraichir les idées ! Et un conseil ! Ne vous approchez plus jamais de ma femme c’est compris ?  

Ryo n’entendit pas la réponse de Senji, car il referma brusquement la porte avant de faire tourner la clef dans la serrure afin qu’ils ne soient plus dérangés.  

Kaori, elle, s’était figée en entendant les mots que Ryo venait de prononcer. Avait-elle rêvé, où Ryo avait bien dit qu’elle était sa femme ? Cela voulait dire qu’il ne regrettait pas ce qui s’était passé entre eux… ? Mais elle n’eut pas le temps d’y réfléchir plus longuement, car Ryo se tenait à nouveau face à elle, et déclara d’un ton légèrement énervé :  

- S’il n’est pas aussi bête qu’il en a l’air, il ne viendra plus nous déranger … Bon maintenant à nous deux ! Je t’ai laissé un mot Kaori ! Et je peux te dire qu’il se trouve même encore à l’endroit où je l’avais posé !  

- Ne raconte pas de bêtises ! s’exclama la jeune femme. J’ai fait entièrement le ménage dans cette cabane ! Et crois-moi ! Je l’aurai trouvé ton mot si tu m’en avais laissé un !  

Ryo ne dit rien mais se dirigea vers la table pour y prendre ce qu’il y avait dessus. Kaori le regarda bizarrement. Que voulait-il faire avec un paquet de gâteaux ?? C’était à ne plus rien y comprendre.  

Il lui tendit alors le paquet en s’exclamant :  

- Tiens ! Lit-le !  

Kaori le regarda avec des yeux ronds d’étonnement. Pourquoi Ryo voulait-il qu’elle lise ce qu’il y avait d’inscrit sur un paquet de biscuits ? C’est alors qu’elle vit une inscription écrite au stylo… Et elle se mit à la lire…  

« Je vais chercher du secours. Attends-moi ici. Je t’aime »  

Ce message était court, vu le manque de place qu’il y avait sur l’emballage, mais il était très précis.  

Kaori se sentit brusquement gênée. Voilà qu’elle l’accusait de l’avoir lâchement abandonné sans aucune explication, alors que c’était entièrement le contraire. Il fallait qu’elle lui demande pardon… lui explique pourquoi elle était en colère contre lui… Alors d’une voix presque éteinte elle lui murmura :  

- Pardon… Pardon Ryo d’avoir doutée de toi ! Mais tu comprends… Je me suis réveillée toute seule dans la cabane… J’ai cru que tu m’avais abandonné car tu regrettais ce qui c’était passé entre nous…. Je voulais te montrer que je n’étais pas la pauvre Kaori… Celle qui a toujours était le maillon faible de notre équipe…. Me mettre en colère contre toi était pour moi qu’une autodéfense… Je ne voulais plus souffrir… Je n’en avais plus la force…  

Durant la tirade de la jeune femme, des larmes s’étaient mises à couler sur ses joues. Et si Ryo ne lui pardonnait jamais… Si Ryo lui en voulait pour ce qu’elle lui avait dit… Mais elle n’eut pas le loisir de se poser plus de questions qu’il s’était approché d’elle, et délicatement du bout des doigts, se mit à essuyer les nombreuses larmes.  

Elle leva alors la tête et le regarda dans les yeux. Son regard d’habitude froid était si doux et si tendre que les larmes se remirent à couler en abondance, faisant naitre un petit sourire sur les lèvres du nettoyeur qui murmura :  

- Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi mon Sugar Boy…  

Il ne laissa pas à la jeune femme le temps de répondre car il s’empara des lèvres de la jeune femme pour un doux baiser salé. Inconsciemment Kaori lâcha le paquet de gâteaux avant de nouer ses mains autour du cou de Ryo.  

Pris dans leur monde à eux, ils n’entendirent même pas Senji frappant violement à la porte pour qu’ils lui ouvrent, ni le même homme regarder par la fenêtre et comprenant rapidement qu’il ne pourrait pas rajouter Kaori à son tableau de chasse. Il en fut tellement dépité, qu’il décida de partir et il s’éloigna de la cabane, en laissant les amoureux seuls dans leur « nid d’amour ».  

Heureux d’avoir retrouvé sa belle, Ryo fit glisser ses mains le long de son corps, relevant doucement le pull de la jeune femme. Ses mains courraient sur la peau satinée et ses lèvres quittèrent celles gonflées de sa partenaire pour rejoindre son cou qu’il mordilla allégrement.  

Kaori comprit rapidement que Ryo lui avait pardonné les mots cruels qu’elle avait eus à son encontre… Il ne regrettait pas ce qui s’était passé entre eux, elle en était certaine maintenant. C’est alors qu’elle se rappela de ce qu’il y avait de marqué sur le paquet de biscuits : « Je vais chercher du secours. Attends-moi ici. Je t’aime » Je t’aime… Jamais elle n’aurait cru que Ryo lui dise ces mots un jour.  

Alors elle murmura à son oreille :  

- Moi aussi je t’aime Ryo !  

Le nettoyeur délaissa alors le cou de sa moitié et croisa son regard troublé. Il lui caressa tendrement la joue avant de lui répondre :  

- Tu sais que les mots ce n’est pas mon fort, je suis surtout un homme d’action… Mais je veux que tu saches Kaori que tu es la meilleure chose qui me soit arrivée dans toute ma vie… Et que je n’ai jamais dis ces mots à personne d’autre… Je… Je t’aime…  

Kaori, heureuse, se blottit contre son torse, écoutant son cœur battre la chamade… Elle était si bien à cet instant, qu’elle y serait restée durant des heures… durant toute sa vie même… Mais elle savait également qu’il était temps de partir… Qu’ils avaient suffisamment profités de cette cabane… Alors toujours collée à Ryo, elle déclara :  

- Rentrons chez nous…  

Ryo s’éloigna d’elle légèrement, et après lui avoir donné un dernier baiser lui répondit :  

- D’accord, mais dépêchons nous… la nuit tombe vite par ici…  

Kaori enfila son manteau tandis que Ryo porta leurs sacs à l’extérieur. Il les attacha sur le scooter des neiges, avant de rejoindre Kaori qui semblait ne pas vouloir quitter la cabane.  

En effet la jeune femme regarda avec tendresse l’habitation qui avait abrité leurs amours ces derniers jours. Elle savait que jamais elle n’oublierait cet endroit… Il resterait à jamais gravé dans son esprit…  

Ryo resté sur le pas de porte regardait avec tendresse ce petit bout de femme qui maintenant était la sienne… Il avait comprit très vite à quoi elle pensait, et il savait que son petit côté fleur bleu faisait également son charme. Mais ce n’était pas seulement pour cela qu’il était tombé amoureux d’elle… C’est sa personnalité tout entière qui le faisait craquer… Même quand elle l’assommait avec ses massues il la trouvait irrésistible…  

- En route Kaori ! dit-il pour la sortir de ses songes.  

Quand elle se retourna, il vit son visage rayonnant et à cet instant comprit qu’il ne regretterait jamais d’avoir cédé à la tentation. Il savait que maintenant qu’ils étaient en couple les choses allaient changés… Les malfrats allaient certainement s’en prendre encore plus à Kaori… Mais il lui apprendrait à se défendre… Car jamais…jamais il ne se séparerait d’elle…  

Ils quittèrent alors la cabane et après avec verrouillé la porte, Ryo remit la clé sous la pierre à l’endroit où ils l’avaient trouvé quelques jours plus tôt.  

Ils grimpèrent sur le scooter des neiges, et un peu à regret, ils quittèrent cet endroit empli de souvenirs heureux pour eux.  

Leur histoire ne faisait que commencer… Ils savaient que ça ne serait pas comme dans les contes de fées… Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants… Leur futur serait plutôt… Ils s’aimèrent et il reçut beaucoup de coups de massues … Mais après tout c’était eux ! Ça avait toujours était comme cela entre eux… Et chacun était sûr que l’autre ne souhaiterait pas que cela change…  

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