Capitolo 9 :: Un changement de taille pour CH

Pubblicato: 28-05-10 - Ultimo aggiornamento: 28-05-10

Commenti: Merci à Clo, lilie, Thalia, Ten, Jny, MK, Ank, Kaori62, Blanche neige, Aya, Lady Gaby, Sunny, Shamane et City d’avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à Cris pour ses corrections et bonne lecture à tous !

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Le cœur de Ryo s’arrêta de battre. Lui le grand City Hunter n’avait pas vu que sa partenaire était sortie avec un homme ! Si ça ne lui faisait pas aussi mal, ça en aurait été presque risible. Lui à qui rien n’échappait dans le milieu, n’avait même pas vu que celle qu’il aimait en aimait un autre !  

- Te marier ? bredouilla Ryo complètement retourné par la réponse de Kaori.  

- Ça t’étonne qu’un homme ait pu me demander en mariage ? demanda la jeune femme sur la défensive.  

- Non. Je suis juste surpris que tu ne m’ais jamais parlé de lui ! répondit le nettoyeur. Qui est-ce ? Qui as-tu failli épouser ?  

C’était plus fort que lui, il fallait qu’il sache qui était cet homme avec qui Kaori avait faillit se marier. Savoir pourquoi le mariage n’avait pas eu lieu et ce qui s’était passé entre eux. Jusqu’où Kaori était allé avec lui….  

Il savait que ces instants intimes et personnels ne le regardaient pas, mais il voulait savoir ! S’en était presque vital pour lui !  

Kaori regarda Ryo. Il semblait vraiment bouleversé par ce qu’elle venait de lui dire. Mais elle savait qu’elle devait jouer cartes sur table avec lui.  

- Il s’appelle Eiki. Je l’ai rencontré un jour dans la rue alors que tu étais sur une enquête avec Saeko. Il m’a aidé à ramasser des paquets qui avaient glissé et m’a proposé de boire un verre. Il a été si gentil avec moi, si attentionné…  

- Il suffit qu’un homme te ramasse tes sacs pour que tu en tombes amoureuse ! la coupa sèchement Ryo.  

- Ce n’est pas pour cela que je suis sortie avec lui ! s’énerva Kaori. Tu veux savoir oui ou non ? Parce que je peux m’arrêter là ! Moi je connais l’histoire !  

- Va-y dis moi la suite ! Je suis impatient de savoir pourquoi tu as failli te marier avec cet Iki ! répondit avec ironie Ryo.  

- Il s’appelle Eiki, et quand il m’a invité à prendre un verre, j’ai accepté et passé un très agréable moment avec lui. Et puis il m’a invité à diner, et sachant que j’allais me retrouver dans un appartement vide j’ai accepté…  

- Et il t’a invité à passer la nuit avec lui et comme tu n’avais rien d’autre de prévu, tu as accepté… ajouta Ryo d’un ton sarcastique.  

Kaori se retint un instant de ne pas le gifler. Mais pourquoi Ryo réagissait-il de cette façon ? Jamais elle ne l’avait vu comme cela… Elle espérait au fond d’elle que se soit parce qu’il était jaloux qu’il se comportait comme un goujat. Elle n’avait qu’une solution pour le savoir : poursuivre ses explications. Et c’est ce qu’elle fit ne semblant prêter aucune attention aux propos de Ryo.  

- Après le restaurant, il m’a invité à faire une nouvelle sortie avec lui et j’ai accepté… Au départ si je suis sortie avec lui c’était un peu pour me venger de toi qui une fois de plus m’avais abandonné… Et puis j’ai appris à le connaitre et j’étais heureuse avec lui, car il me considérait comme une femme… Nous avons passé plusieurs soirées ensemble, alors que toi tu étais toujours sur cette enquête sans me donner aucune nouvelle. Il a même dormi plusieurs fois à l’appartement, et…  

Le cœur de Ryo explosa à cet instant. Un homme avait passé la nuit dans son appartement et passé plusieurs nuits avec Kaori… dans son lit… C’était un cauchemar, il allait se réveiller ! Il fallait qu’il dise quelque chose pour ne pas exploser. Et la voix tintée de fureur, il vociféra :  

- Un homme ! Tu as ramené un homme à l’appartement, alors que tu m’avais interdit de ramener des femmes chez nous !  

- C’est là toute la différence Ryo ! Moi c’est un seul homme qui est venu à l’appartement ! Si je ne t’avais pas interdit d’amener des femmes chez nous, j’aurai eu l’impression de vivre dans un moulin !  

- Là n’est pas la question Kaori…  

- Et elle est où Ryo ? J’ai une vie moi aussi ! Toute mon existence n’est pas concentrée autour de ta personne ! On n’est pas un couple et je n’ai aucun compte à te rendre concernant ma vie privée ! Eiki m’a demandé en mariage et j’aurai très bien pu accepter !  

- A oui !? Et pourquoi tu ne l’as pas fait !? hurla Ryo qui n’arrivait plus à se contenir.  

Kaori respira un grand coup et regarda Ryo dans les yeux avant de lui répondre dans un murmure :  

- Il n’était pas toi !  

La colère de Ryo retomba comme un soufflet, il la regarda comme absent. Ses mots raisonnaient en lui mais ne trouvaient pas d'écho lui permettant de réaliser pleinement ce qu'il avait entendu. Elle venait de lui dire ouvertement que son amant caché n'était pas à la hauteur de son partenaire donc lui. Qu'il ne faisait pas le poids, que c'était lui seul qui comptait dans son cœur et pas un autre... En bref, elle ne lui avait pas dit ouvertement les trois mots les plus romantiques de la Terre mais elle lui avait fait une déclaration d'amour à mi-mot… Elle, sa Kaori… il devait rêver il n’y avait pas d’autre solution possible…  

Ne voyant pas de réaction de la part de son partenaire, Kaori décida qu'il fallait qu'elle soit plus explicite dans ses propos, alors elle le regarda droit dans les yeux et murmura :  

- Tu dois savoir que je n’ai pas refusé tout de suite sa demande en mariage… J’ai réfléchi longuement à ce que pourrait être ma vie loin de Shinjuku, loin du milieu… Et puis j’ai réfléchi à ce qui me manquerait le plus si j’étais amené à partir… Et j’ai compris que c’était toi ! Je ne m’imaginais pas ma vie sans toi… Je n’imagine pas ma vie sans toi… Je ne veux que toi Ryo Saeba et pas un autre !  

Puis elle plongea rapidement sur lui et l’embrassa. Ryo surpris au départ répondit à ce baiser. Il laissa ses préjugés de côtés, et ne pensa plus à rien sauf à ce qui se passait avec Kaori. Ce baiser était fougueux, avide et profond, rien à voir avec celui qu’ils avaient échangé plus tôt.  

Pour Ryo cette révélation et ce baiser furent un déclic. Même s’il avait pensé le contraire, il ne pouvait pas éloigner Kaori de lui. Il ne s’en sentait pas la force. Savoir qu’un autre avait pu goûter ces lèvres pulpeuses, caresser ce corps mince et délicat et même ne faire qu’un avec elle, le rendait malade. Il intensifia encore plus son baiser pour montrer à la jeune femme qu’elle n’était qu’à lui ! Que lui seul avait le droit de la toucher ! Lui seul avait le droit de l’aimer !  

Kaori se demandait si elle rêvait car ce qu'elle avait pensé à de nombreuses reprises depuis qu'ils étaient arrivés dans la cabane était en train de se réaliser : Ryo et elle allaient faire l'amour, là, au coin de la cheminée, sur la peau de bête !  

Mais non ! Elle ne rêvait pas ! Les baisers et les caresses de son partenaire étaient bien réels ! Jamais elle n'aurait cru que cela se produise, mais c'était un fait, enfin ils cédaient à leurs instincts, enfin ils n'allaient faire plus qu'un ! La carapace de Ryo venait de disparaitre, et l’homme qui l’embrassait se faisait passionné comme dans ses rêves les plus fous.  

Bien vite, elle ne pensa plus à rien, se concentrant uniquement sur ce que Ryo était en train de lui faire subir. « Faire subir » était un grand mot car elle appréciait grandement les attentions inédites que Ryo avait envers elle.  

Le nettoyeur était à cent lieux des pensées de la jeune femme, il savourait de tenir enfin entre ses bras celle que son coeur avait choisi. Il n'arrivait pas à se rassasier de cette bouche si désirable, et en fouillait les moindres recoins. Il avait soif d'elle comme jamais. A cet instant, il se sentait à la fois fiévreux et timide… Lui timide, cela semblait inimaginable et pourtant il avait toujours été timide avec sa partenaire, car pour rester toutes ces années auprès d'une femme aussi séduisante qu'elle sans rien tenter, il fallait quand même le faire ! Et il savait que ce n’était pas uniquement à cause de la promesse qu’il avait fait à Hideyuki, qu’il n’avait rien tenté avec Kaori.  

Pourquoi était-il aussi peu sûr de lui avec elle ? Tout simplement car il avait peur, peur d'avancer dans une relation inédite pour lui… Kaori n'était pas la fille d'un seul coup et ça il le savait depuis longtemps. Avec toutes ses conquêtes d'un soir c'était simple : il leur donnait du plaisir, en prenait aussi, et après l'acte accompli il disparaissait dans la nuit. Mais il savait qu'avec Kaori ça serait différent ! Elle avait prit son coeur en otage, et il comptait bien rester son prisonnier pour toute sa vie. Il savait qu'il avait tout à apprendre, les gestes tendres, les mots doux ça n'était pas sa spécialité ! Et c'est pour ça qu'il avait peur, peur de ne pas être à la hauteur, et qu'un jour lasse de son comportement, elle ne le quitte. Et il savait qu'il n'y survivrait pas !  

La jeune femme se rendit compte du changement de comportement de son partenaire, il avait cessé de l’embrasser et semblait comme absent. Elle posa une main délicate sur sa joue, et lui lança un regard interrogateur, redoutant qu’il regrette déjà de l’avoir embrassé.  

Les yeux de Ryo rencontrèrent ceux de la jeune femme, et la lueur de tendresse qu'il vit au fond de ceux-ci le rassura : Kaori était à lui et saurait lui apprendre tout ce qu'il ne connaissait pas…  

La rassurant d'un regard doux et amoureux, il plongea à nouveau sur ses lèvres goûteuses dont il n'arrivait pas à se rassasier. Il dut pourtant s'en séparer pour reprendre son souffle, mais ne perdit pas une seule seconde, et en profita pour lui ôter son pull. Jetant un coup d'oeil brûlant, sur les merveilles qu'il venait de dévoiler, il les prit en coupe et à travers la fine barrière de dentelle, se mit à les taquiner. Bien vite sa bouche migra vers les magnifiques collines, et toujours à travers l'étoffe, il se mit à les mordiller.  

Tandis que l'une de ses mains continuait à torturer la poitrine de la jeune femme, l'autre défit avec adresse les crochets, permettant à Ryo d'ôter à sa partenaire, le petit bout d'étoffe qui était devenu de trop.  

Kaori se mit à frémir lorsque les mains puissantes de son partenaire caressèrent les pointes dressées de désir, et que sa bouche chaude s'empara de l'une d'entre elles, lui faisant subir mille délices. La jeune femme fit glisser ses mains dans la chevelure ébène de celui qui allait devenir son amant, et entortilla des mèches brunes entre ses doigts, faisant pousser un grognement rauque à l'homme.  

Relevant la tête, il se saisit une nouvelle fois de ses lèvres, pour un profond baiser, plus qu'incendiaire. Ryo poussa tendrement sa partenaire à s'allonger sur la peau de bête, et la recouvrit de son corps puissant et musclé.  

Les mains toujours nichées dans les cheveux de sa moitié, la jeune femme montra son mécontentement de ne pas sentir la peau nue du torse de Ryo contre le sien, en glissant ses doigts jusqu'à la nuque de l'homme, et en tirant sur le col du pull.  

Rapidement le pull toucha le sol, rejoint rapidement par les autres vêtements, et ils se retrouvèrent nus, splendides dans la lueur des flammes de la cheminée. Ryo ne parvenait pas à quitter du regard le corps parfait et divinement féminin qu’il avait devant les yeux, un corps dont il ne semblait pouvoir se rassasier. Ses mains courraient partout trouvant peu à peu les points sensibles de la jeune femme la faisant frémir et gémir. La jeune femme n’était pas en reste. Disparue la timide Kaori, ses mains délicates découvraient ce corps d’homme avec envie et désir. Elle était avide de connaitre ce corps dont elle avait si souvent rêvé.  

De caresses en caresses, de baisers en baisers, ils apprirent à se découvrir plus intimement. Et à un moment, Ryo sut que c’était le moment de s’unir à sa belle. Doucement il glissa en elle et fut surpris de rencontrer une résistance qu’il brisa d’un coup de reins… Enfin, elle était à lui ! Enfin ils ne faisaient plus qu’un !  

Il laissa à sa partenaire le temps de s’acclimater à sa présence puis il commença une danse lente qui peu à peu accéléra.  

Les minutes passèrent et la pièce fut emplie de gémissements, râles et cris de plaisir. Et soudain, dans un cri chacun prononça le nom de l’autre et ils retombèrent tous les deux en sueur sur la peau de bête.  

Enlacés, ils reprenaient tous les deux leur respiration, savourant le fait de sentir l’autre contre soi. Puis Ryo, se sachant lourd, se redressa avant de s’allonger sur le dos, Kaori bien vite se colla à lui, posant une main délicate sur son torse, tandis qu’un bras de Ryo entoura sa taille. Les doigts de l’homme glissaient doucement sur la peau nue, et d’une voix douce lui demanda :  

- Pourquoi m’as tu fait croire que tu avais appartenu à un autre. Si j’avais su que ça n’avait pas été le cas, j’aurai été plus doux, sachant que c’était ta première fois…  

- Je te veux comme tu es Ryo ! C’est comme ça que j’ai appris à t’aimer ! Et c’est comme ça que je t’aime. Et quoi que tu puisses croire, tu as été doux… très doux avec moi.  

La jeune femme se colla encore plus à Ryo. Et sans qu’elle ne lui demande rien, il se mit à parler :  

- Tu sais, ta voiture n’a jamais été en panne, c’est moi qui ai débranché un fil pour qu’elle ne démarre pas… Je ne voulais pas que tu rejoignes ce Senji ! J’avais peur de te perdre… Quand nous sommes arrivés ici, dans cette cabane, je me suis dit qu’il était temps pour moi de te dire ce que je ressentais pour toi, mais je me suis emporté et la suite tu la connais mieux que moi, la glace qui se brise, toi qui me sauve la vie. Un instant, j’ai été tenté de te demander de quitter ma vie…. Mais quand tu m’as dis que tu as failli te marier j’ai compris une chose, que jamais je ne voudrais laisser un autre homme te toucher… Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée !  

Kaori se décolla de son amant, pour s’installer sur lui et prendre ses lèvres en un long et doux baiser.  

Le désir rejaillit dans leurs corps, et ils s’unirent une nouvelle fois, longuement, tendrement, en ne pensant à rien si ce n’est aimer l’autre.  

Quelques heures plus tard, Ryo regardait le corps de sa belle tranquillement endormie contre lui. Elle était si belle ! Comment avait-il pu faire pour ne pas céder avant il n’en savait rien. Jamais il n’avait ressenti cela auparavant. Leurs étreintes avaient été merveilleuses… parfaites ! Pourtant son cœur se brisa. Il espérait que Kaori comprenne le geste qu’il s’apprêtait à faire. Il avait longuement réfléchi et il savait que c’était la seule solution. Kaori allait lui en vouloir il en était sûr, mais il espérait qu’elle finirait par lui pardonner !  

Il se releva pour remettre une bûche dans la cheminée, et eut un petit sourire quand Kaori poussa un grognement de mécontentement quand il la repoussa de lui avec douceur.  

Ayant ravivé le feu, il retourna sur la couche, et rapidement la jeune femme se collait à lui. Ryo ne la repoussa pas au contraire, il voulait encore profiter de la douceur de ses bras encore quelques heures. Cela lui donnerait certainement plus de courage pour qu’il fasse ce qu’il avait décidé. Et doucement il s’endormit à son tour sachant que sa nuit serait courte.  

Quand Kaori se réveilla le lendemain, elle fut surprise de constater qu’elle était seule. Mais elle ne bougea pas soupçonnant Ryo d’être parti chercher du bois. Elle enfouit son visage dans l’oreiller qui sentait l’odeur de son partenaire.  

Elle était heureuse ! Enfin les choses avaient changé entre eux. Finalement ce séjour qui avait pourtant si mal commencé s’était transformé en moment merveilleux dont elle se souviendrait toute sa vie. Ryo avait été si doux avec elle, si tendre...  

Puis la jeune femme reprit pied avec la réalité. Ryo et elle devaient quitter cette cabane aujourd’hui, elle n’avait donc pas à rester à se prélasser dans la chaleur des couvertures, et elle devait commencer à préparer leurs affaires. Elle devait également remettre en ordre le chalet, pour le rendre à son propriétaire dans l’état où ils l’avaient trouvé.  

La jeune femme commença donc par remettre les couvertures en place. Puis elle continua par la cuisine. Cependant elle trouvait le temps long. Ryo aurait du rentrer depuis longtemps maintenant. Laissant ce qu’elle faisait en plan, elle enfila son manteau et se dirigea vers la réserve de bois, et à sa grande surprise, Ryo ne s’y trouvait pas.  

Elle commença à paniquer : Ryo l’avait abandonné !  

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx  

Une autre version du chapitre, un peu moins édulcorée existe sur plusieurs sites ou forum dont je vous mets les liens : http://www.xyzledernierrecours.com/forum.htm ou http://lafoliedesmangas.forumactif.net/forum.htm ou http://mokkorihunter.free.fr/  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12