Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autori: ouititi , stef50 , TOKRA , ANGELIQUE , Tenshi , nodino , Yael , M.K. , phoenix2048

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 13-03-10

Ultimo aggiornamento: 16-01-12

 

Commenti: 50 reviews

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Humour

 

Riassunto: Ryo et Kaori font un pari qui pourrait bien ne pas être sans conséquences ...

 

Disclaimer: Les personnages de "Magnum VS Chiffon" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Magnum VS Chiffon

 

Capitolo 5 :: Au Lotus noir (Yael)

Pubblicato: 05-06-10 - Ultimo aggiornamento: 05-06-10

Commenti: Bonjour à tous ! Voilà le nouveau chapitre de la RRS... Je vous rappelle brièvement la situation (même si vous pouvez aussi relire de dernier chapitre de city qui est super). Ryô et Kaori ont fait un pari et doivent pendant une semaine tenir le rôle de l'autre. Le nettoyeur, dans un manque de fairplay manifeste, s'est arrangé pour que Kaori doive chercher un dossier au "Lotus Noir", boîte de striptease bien connue... Voilà maintenant la suite et après je passe le témoin à Soleil... Je fais un petit clin d'œil à la précédente RRS (une cliente un peu particulière) que je recommande vivement à ceux ou celles qui ne l'auraient pas lue.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Kaori renifla le col du pardessus pour se donner du courage. L'odeur de Ryô imprégna à nouveau ses narines... Elle devait tenir bon ! Le jeu en valait la chandelle ! Elle se sentait si bien dans cet imperméable fleurant le Ryô Saeba, dans les bras du nettoyeur, elle serait au paradis. Passer quelques minutes dans un club de striptease n'était pas cher payé pour ça !  

 

Elle préféra cependant faire un détour. Quoi qu'elle en ait dit, les plats de Ryô l'avaient mise en appétit et elle doutait que le Lotus Noir fût réputé pour la qualité de sa cuisine. Elle s'arrêta donc au Cat's Eye grignoter un morceau et surtout s'épancher auprès de Miki.  

 

Entre deux bouchées, elle déversa sa hargne contre Ryô, racontant par le menu tout ce qu'elle avait subi depuis le matin.  

 

- Tu l'entendrais ! grondait-elle. Il me parle pire qu'à un chien ! Comme si j'étais désagréable avec lui ! Il me singe d'une façon, on croirait que je suis la pire des mégères !... Franchement Miki, il faudrait changer les clauses du pari ! Il n'a pas le droit d'être aussi odieux !  

 

Miki opinait du chef d'un air compatissant. Il était vain de contredire Kaori quand elle était dans cet état... De son côté, Falcon astiquait consciencieusement une assiette... Si l'amour que se portaient ces idiots se mesuraient à l'aune de leurs vacheries, à n'en pas douter, ces deux là étaient fous l'un de l'autre.  

 

- Tu t'es maquillée ? s'étonna soudain Miki. Tu sors ce soir ?  

 

Les joues en feu, Kaori baissa la tête et fixant son assiette révéla, mortifiée, le lieu où elle se rendait. Le couple échangea un regard entendu. C'était probablement un coup fourré de Ryô pour se jouer encore davantage de sa partenaire… Miki était une amie attentive. Ces deux nigauds s'aimaient, et ce pari étant un excellent moyen pour faire enfin évoluer leur relation, elle comptait bien aider Kaori à le gagner. Si la nettoyeuse avait refusé sa proposition de ménage tantôt, Miki devinait qu’elle ne s'opposerait pas à un petit coup de main pour sa virée nocturne.  

 

- Je pourrais venir avec toi, déclara-t-elle. Je me suis toujours demandé à quoi ressemblait une boîte de striptease.  

 

Une lueur de soulagement passa dans les prunelles de Kaori. Après tout, se dit-elle, Ryô se rendait souvent accompagné dans des cabarets. Miki valait bien Mick ! Et rien dans leur pari ne stipulait qu'elle doive rencontrer seule les indics de Ryô. D'autant que ce traître usait de tous les stratagèmes à sa disposition pour la faire craquer.  

 

Alors que Falcon disparaissait, prétextant un entraînement imaginaire, Miki se changea. En quelques minutes, elle fut prête… Elle n'avait pas besoin de passer des heures dans la salle de bain pour avoir de l'allure, remarqua une Kaori désabusée.  

 

 

 

Les néons de Kabuki-cho éclairaient la nuit d'une lumière chatoyante. On y voyait presque mieux qu'en plein jour… Kaori aurait préféré que les éclairages soient plus tamisés. Elle avait déjà croisé trois indics de Ryô qui l'avaient considérée bizarrement. Elle resserra davantage les pans du manteau.  

 

- Allez, courage ! On y est !  

 

L'ancienne mercenaire se félicitait pour son initiative. Kaori n'était décidément pas une femme de la nuit. Elle osait à peine lever les yeux vers l'enseigne rougeoyante du Lotus Noir… Jusqu’alors elle avait toujours évité de même imaginer les lieux de débauche que fréquentait si assidument Ryô. A la seule pensée de ces femmes lascives ondulant presque nues, son visage s’empourprait. Ses jambes étaient de plus en plus lourdes, la paralysant sur place. Sans la main de Miki qui la poussait dans la queue, elle n'aurait pas réussi à s'y engager.  

 

Elle était bien trop embarrassée pour noter un détail qui n'échappa pas à son amie... Il n'y avait aucun homme dans la file !  

 

Les mâchoires de Miki se crispèrent sous le coup de la compréhension. Ce salaud l'avait fait exprès ! Son informateur était certainement dans le coup ! La ficelle était trop grosse ! Ce ne pouvait pas être le fruit du hasard ! Ce pervers congénital savait très bien que sa chaste partenaire n'était pas préparée à ce type d'exhibition… Il était peut-être même dans le coin à se délecter du spectacle de sa honte… Ah, il ne perdait rien pour attendre !  

 

Tout en gratifiant le vigile d’un sourire crispé, elle passa un bras ferme autour de l’épaule de la nettoyeuse.  

 

- Ma chérie, murmura-t-elle tout en la poussant vers l’intérieur, je crains que Ryô ait omis de te préciser un détail.  

 

Il était inutile d’en dire davantage. Elles étaient rentrées et la horde de femmes hurlant autour de la scène informèrent bien vite Kaori de la nature du spectacle.  

 

- Je vais le tuer… bafouilla-t-elle.  

 

Une colonne de fumée sortait de son crâne et Miki lui trouva une ressemblance certaine avec son cher et tendre. Dans le cas de Kaori, la fureur se mêlait à la gêne et si son amie ne l’avait retenue, elle se serait enfuie à toutes jambes pour enterrer ce stupide pari sous le corps supplicié de Ryô.  

 

Elle imaginait toute les tortures qu'elle lui ferait subir. Ses massues paraîtraient douces à côté de ce qu'elle lui destinait... Par quoi commencerait-elle ? L'écartèlement ou l'empalement ? Elle pourrait user d'une tronçonneuse pour scier ses membres l'un après l'autre... Non, elle allait d'abord s'occuper de son mokkori. Sans ce tubercule grotesque, il se conduirait enfin comme un être civilisé... Ces charmantes fantaisies lui permettaient d'oublier un peu le lieu où elle était.  

 

Il avait sciemment passé sous silence le thème de cette soirée. Ce débauché connaissait sur le bout des doigts le programme des cabarets de Kabuki-cho... Que lui avait-il dit déjà en apprenant le lieu du rendez-vous ? « Est-ce que tu sais que ce soir tu vas pouvoir assister au plus grand spectacle de striptease du monde ! » Le scélérat ! Il avait même osé déclarer qu'elle pourrait choisir sur pièce la taille de seins qu'elle préférait, cet imposteur ! Ah, elle en voyait des seins ! Mais c'étaient ceux des décolletés des femelles en furie agglutinées autour de la piste sur laquelle un type déguisé en policier s'effeuillait en cadence !  

 

- Calme-moi, Kaori ! souffla Miki. La vengeance est un plat qui se mange froid.  

 

Un instant plus tôt, le portable de l'ancienne mercenaire avait vibré un coup lui indiquant que la vengeance serait peut-être plus prompte que Kaori ne le pensait.  

 

 

 

Bon sang mais où était Kaori ? pestait Ryô en surveillant l'entrée du Lotus Noir. Elle ne s'était tout même pas dégonflée en chemin ! Non, ce serait trop bête ! Sa victoire n'aurait pas la même saveur si son adversaire ne luttait pas jusqu'au bout. Il voulait la voir entrer le visage plus rouge qu'un coquelicot dans cette boîte... s'amuser de sa colère et de son embarras quand elle découvrirait les stripteaseurs... Il allait se moquer d'elle jusqu'à la fin des temps après ça !  

 

Soudain, il sentit une aura familière derrière lui.  

 

- Ne me dis pas qu’elle a réussi à te convaincre d’aller au Lotus Noir à sa place !  

 

- Ce n’est pas son genre ! répliqua Umibozu. Elle a du cran, la petite… Il en faut pour supporter un énergumène comme toi !  

 

- Comme c’est dommage ! Un tour dans un cabaret t’aurait fait le plus grand bien ! s’exclama Ryô en écartant les bras avec grandiloquence. Je n’osais pas t’en parler mais ta frustration sexuelle est patente ! Tu aurais besoin de te décoincer un peu ! Pense à cette pauvre Miki !... Quoiqu’elle puisse toujours se rabattre sur un étalon de premier choix !  

 

- Tu vas arrêter tes obscénités ! gronda le géant en soulevant le nettoyeur par le col, prêt à le balancer contre le mur de la ruelle.  

 

- Ça va ! Ça va ! De toute façon, tu n’aurais pas pu entrer au Lotus Noir ! Ce soir, c’est « soirée filles » ! Il n’y a que des chippendales ! Kaori va bien s’amuser ! Elle n’a pas souvent l’occasion de rencontrer de beaux garçons !  

 

Umibozu lâcha avec rudesse son insupportable ami dont les fesses s’écrasèrent sur le sol goudronné.  

 

- Aïe ! gémit-il. Tu n’es vraiment qu’une brute, l’Eléphant !  

 

- Et toi, un imbécile ! Ça ne t’est pas venu à l’esprit qu’elle pourrait apprécier ce spectacle !  

 

Apprécier le spectacle ?… Kaori ?… Kaori appréciant un striptease ?… Les paroles de Falcon tournoyaient dans son crâne comme une logorrhée absurde. Sa pure et innocente Kaori s’amusant à une soirée chippendale !… Sa pudique Kaori qui rougissait dès qu’il omettait de dormir avec un caleçon ne pouvait pas aimer ce type d’exhibition !… D’ailleurs, il était certain qu'elle le massacrerait dès qu'elle découvrirait le piège qu'il lui avait tendu. Il se réjouissait à l’avance de sa colère… Il avait reçu tant de coups de massue qu’il était rompu aux corrections musclées de sa partenaire et ses accès de rage étaient si savoureux que la douleur occasionnée était presque négligeable. Certes l'enjeu du pari était une semaine entière sans les démonstrations de fureur de Kaori mais le plus délectable serait de la voir ronger son frein, se mordre les doigts jusqu'à se les dévorer, prier le ciel et tous les démons de l'enfer de lui octroyer ne serait-ce qu'une minuscule petite massue... A n'en pas douter, dans une heure tout au plus, il aurait gagné son pari !  

 

Sur cette douce pensée, il l’aperçut enfin… malheureusement elle n’était pas seule.  

 

- Depuis quand ta femme fréquente-t-elle les clubs de striptease, Tête de poulpe ? Remarque avec un monstre pareil à la maison, je comprends qu’elle ait besoin d’admirer de beaux éphèbes mais ignore-t-elle donc que le plus splendide des étalons est à sa disposition pour une séance privée ?  

 

Un crâne aussi dur qu’une masse d’arme s’écrasa sur le sien.  

 

- Crétin ! Tu devrais être rassuré que ta partenaire ne traîne pas seule dans les quartiers chauds… Et pour ta gouverne, Miki n'est pas intéressée par les mulets prétentieux !  

 

- Un mulet ! s'indigna Ryô. Comment oses-tu ? Tu insultes mon mokkori et...  

 

Il fulminait en vain. Sans plus s'intéresser à lui, Falcon était parti... Comment un homme aussi massif réussissait-il à se mouvoir avec une telle aisance, cela demeurerait toujours un mystère. Il était déjà trop loin pour que les oreilles même ultra-sensibles de Ryô ne l'entendissent composer un numéro sur son portable pour raccrocher après une seule sonnerie.  

 

 

Miki massait doucement les épaules de son amie en lui murmurant des paroles d'apaisement.  

 

- Si tu craques maintenant, tu n'auras plus droit de le frapper pendant toute une semaine ! Il aura gagné !... De la patience, Kaori !... Il faut que tu tiennes bon ! Allez, tu vas voir ton contact et on récupère ce dossier vite fait !  

 

- Tu as raison, répondit la jeune femme les dents si serrées qu'elles en étaient douloureuses. Cette ordure ne s'en tirera pas à si bon compte mais en attendant, il faut trouver ce Seiji !  

 

Elles s'installèrent au bar, Kaori choisissant la seule place l'empêchant d'admirer le spectacle. Après quelques minutes, le barman vint leur servir deux cocktails et la nettoyeuse en profita pour l'interroger. Si elle savait depuis déjà longtemps que son partenaire était capable du pire, quand à l'énoncé du nom de son contact, le serveur désigna le faux cow-boy sur l'estrade, elle eut la certitude absolue que tout ceci était une vilaine farce... Miki avait raison. Aucune torture physique ne serait assez terrible pour châtier ce traître comme il le méritait !  

 

- Peut-on le voir en privé ? demanda alors Miki.  

 

- Oui, il fait des séances privées, répondit le barman se méprenant sur les intentions des deux jeunes femmes.  

 

Kaori s’apprêtait à le détromper quand Miki l’arrêta. Le signal de Falcon avait été clair, Ryô était devant la boîte quelques minutes auparavant. Le nettoyeur veillait toujours à avoir un œil sur la jeune femme, alors il y avait fort à parier qu’il avait au moins deux trois indics dans la boîte… peut-être même se grimerait-il pour entrer ! S'il espérait s'amuser au dépend de sa partenaire, il n'allait pas être déçu ! se jura Miki.  

 

 

 

S'il y avait sur terre un être que Ryô avait toujours voué aux gémonies, c'était bien l'inventeur des collants. Seul un ennemi du genre humain avait pu concevoir une telle abomination ! Il repensait à tous ces instants où guilleret, il avait soulevé la jupe d'une jolie demoiselle et au lieu de découvrir de petites fesses adorablement moulées dans des dessous affriolants, il n'avait vu que la culotte d'un vilain collant. C’était aussi efficace qu’une massue de Kaori pour faire débander le mokkori le plus fringuant !  

 

Et en plus d’être inesthétiques, ces affreux panties étaient des plus inconfortables. Ryô pouvait supporter la mini-jupe, les faux seins coincés sous son corsage ne le gênaient guère, sa longue perruque le chatouillait à peine et même les hauts talons étaient une sinécure... mais ces collants ! Son mokkori suffoquait sous le nylon ! C'était d'autant plus douloureux qu'il était passablement excité... Si le spectacle du Lotus Noir ne l'intéressait pas, le public regorgeait de Miss Mokkori aux jupes affriolantes et aux décolletés plongeants. Il serait volontiers resté des heures à déambuler dans la boîte rien que pour les admirer. Surtout que son déguisement lui permettait certaines privautés. Il pourrait trébucher et s'agripper à leurs fessiers sans risquer de gifle, ou bien... Non, l'heure n'était pas aux fantasmes. Il était venu voir la mine déconfite de Kaori face au meilleur chippendale de Kabuki-cho. Il aurait bien le temps de s'occuper de toutes ces demoiselles après sa victoire.  

 

Il sentait sa présence... pourtant un détail était étrange... Il percevait de la colère mais... mais que faisait-elle ? Elle n'allait pas se rendre dans cette salle !... Elle n’était pas censée faire ça ! Elle devait récupérer un dossier pas suivre Seiji pour une séance privée… Heureusement qu’elle n’était pas seule… Enfin heureusement, c’était vite dit ! C’était sûrement cette friponne de Miki qui avait entraîné son innocente amie ! Jamais Kaori n’aurait volontairement été assister à une séance de striptease privée ! Jamais !... Cette Miki était une débauchée !... Et quand il la vit ressortir seule, il se jura de sermonner vigoureusement Umi sur la mauvaise éducation de sa femme ! Comment avait-elle pu laisser Kaori seule avec un chippendale ? N’avait-elle donc aucun égard pour la pudeur de son amie ?... Et que diable faisait Kaori ? Pourquoi restait-elle si longtemps avec cet homme ?  

 

- Vous voulez boire autre chose, mademoiselle ? demanda un serveur en le couvrant d'un regard chaud.  

 

Ryô fronça les sourcils d'un air hébété. Ce type lorgnait honteusement sur son corsage... Certes les ballons d'eau lui faisaient une poitrine opulente mais tout de même ! Cet homme le déshabillait de ses yeux de pourceau ! C'était dégoûtant ! N'avait-il donc aucune décence ? Les pervers étaient décidément une sale engeance ! se dit-il en congédiant l'importun.  

 

Les minutes passèrent, tourmentant impitoyablement l'esprit du nettoyeur. Il connaissait Kaori comme s’il l’avait faite. Elle était aussi prude que vertueuse. Au bout de sept années d’exhibitionnisme forcené, il parvenait encore à la faire rougir en apparaissant nu devant elle… Il était inconcevable qu’elle assistât à un striptease de son plein gré !... Bon sang que fabriquait-elle seule avec Seiji ? Il allait l’entendre celui-là !  

 

« Ça ne t’est pas venu à l’esprit qu’elle pourrait apprécier ce spectacle ! » Les stupides paroles de Falcon résonnaient malgré lui dans sa tête. C’était impossible ! Il n’avait pas arrangé ce tour pour découvrir que sa partenaire était une perverse amatrice de striptease !... Il aurait à la limite pu accepter qu’elle jouât les voyeuses avec lui mais pas avec un parfait inconnu ! Elle était devenue folle !  

 

Un sourire se dessina sur les lèvres de Miki. Cet imbécile de Saeba n’était pas loin !... Il devait être passablement perturbé pour qu’elle perçoive sa présence. La jalousie aurait-elle écorné le sang-froid du légendaire City Hunter ?... Quel idiot ! Avec cette soirée chippendale, Ryô avait tendu le bâton pour se faire battre.  

 

Miki jubilait. Elle avait bien manœuvré pour retourner la situation. Kaori passait un agréable moment avec un beau garçon tandis que Saeba se mordait les doigts de l'avoir entraînée dans un tel endroit... Une chance que Seiji se fût montré coopératif... Quoiqu'il eût été étonnant qu'il refusât de passer un moment à danser avec une jolie femme plutôt que de se livrer à un nième striptease. Surtout que sans le pardessus informe de Ryô, Kaori était délicieuse ! Le chippendale ne connaissait de l'assistante de City Hunter que sa réputation de furie à la massue, il ne s'attendait pas à une si ravissante demoiselle. Plus accoutumé aux vamps qu'aux ingénues, il avait paru charmé par l'innocence de la jeune nettoyeuse dont le style garçonne rehaussait sa féminité simple et délicate.  

 

Quand ils ressortirent, Miki eut la certitude que le danseur avait succombé au charme si particulier de Kaori… Toute rougissante, la jeune femme marchait à ses côtés, inconsciente de l’effet qu’elle avait produit en une unique danse. Elle se figea un instant et elle balaya la salle du regard avant de hausser les épaules. Il lui avait semblé sentir l’aura de Ryô quelques secondes mais elle avait dû rêver… Il n’irait jamais assister à un spectacle de chippendales. Sans plus y penser, elle suivit Seiji jusqu’à sa loge. En fin de compte, cette soirée n’était pas si horrible. Cet homme était très gentil. Après que Miki les ait laissés, ils avaient dansé un slow de longues minutes et il s’était montré des plus attentionnés.  

 

Il lui remit une large enveloppe kraft, qu’il conservait dans son dressing, puis lui tendit une carte avec son numéro de téléphone.  

 

- Si vous voulez me rappeler, dit-il d’un air embarrassé.  

 

Debout devant la porte à présent close, Kaori examina la carte un long moment. Pourquoi souhaitait-il la revoir ? Cela avait-il trait à la mission de Ryô ? Sans plus réfléchir, elle ouvrit l’enveloppe contenant le dossier et découvrit le numéro spécial nu intégral de « Lapines en chaleurs. »  

 

 


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