Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: nodino

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 05-06-11

Ultimo aggiornamento: 07-04-12

 

Commenti: 62 reviews

» Scrivere una review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Anciennement "Île était une fois"... Quand Kaori et Ryo se retrouvent coincés sur une île déserte...

 

Disclaimer: Les personnages de "Île était une fois..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mokkori Island.

 

Capitolo 5 :: On Mokkori Island

Pubblicato: 29-10-11 - Ultimo aggiornamento: 31-10-11

Commenti: Coucou les gens de HFC ! J'espère que vous allez bien. Voilà le chapitre 5 de ma punition et j'avais dit que ce serait le dernier, mais le mokkori ayant été un peu long, ben ce ne sera que l'avant-dernier, désolée. Mais le prochain le sera, promis promis ! attention il faut savoir que ceci est une version édulcorée de ce chapitre qui est normalement plus lemon. J'ai essayé de le rendre le plus soft possible pour ne choquer personne, mais si jamais vous le trouvez encore trop hot, eh bien n'hésitez pas à le dire, je ferai en conséquence pour voir à le rendre encore plus léger. Sinon, pour ceux qui voudraient lire l'original, il se trouve ici , sous l'ancien titre Ile était une fois. Avant de vous laisser sur mon île, je voudrais encore remercier tous ceux qui m'ont laissé une review (mici mici mici ^^) et ma beta cris. A très bientôt !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

Kaori rougit légèrement sous l'appellation de démon. Elle cilla mais soutint pourtant le regard perçant de Ryo. Assise sur ce rocher poli par les vagues, les jambes dans l'eau jusqu'aux genoux, elle se trouvait à l'instant vers lequel elle tendait depuis si longtemps. Alors, pour rien au monde, elle ne voulait laisser sa timidité prendre le dessus sur celle qu'elle voulait être. Forte de cette nouvelle résolution, née le jour où elle avait surpris cette discussion entre Kazue et Miki, elle laissa Ryo forcer doucement le passage entre ses jambes pour se rapprocher. Mais lorsqu'il se pencha vers elle, la fixant droit dans les yeux, pour dévier ensuite sur le côté, lorsqu'elle sentit son torse apposer sa chaleur contre son épaule, son souffle lui caresser l'oreille, elle sentit naître un irrépressible frisson au creux de son cou. Instinctivement, elle stoppa tout mouvement et s’arrêta de respirer, regardant droit devant elle, tous ses sens en éveil. Les yeux rivés sur la ligne d'horizon, elle ne put donc voir le petit sourire qui se dessina doucement sur les lèvres de Ryo, elle ne put que l'entendre lui murmurer d'une voix si chaude qu'un second frisson lui parcourut l'échine :  

 

 

-Qui êtes-vous ? Qu'avez-vous fait de ma timide Kaori ?  

 

 

Comment ça qui elle était ?! Le repoussant brusquement, elle lui lança, furibonde :  

 

 

-Comment ça qui je suis ? Comme si tu ne le savais pas, crétin ! Je suis TA Kaori comme tu viens de le dire ! Ou du moins je voudrais bien...  

 

 

Furieuse, elle débitait ses phrases comme elles venaient, comme elle n'aurait jamais pensé oser un jour les prononcer, sans pudeur ni honte, sans même percevoir que celui qui se trouvait face à elle ne s'était pas départi de son petit sourire.  

 

 

-... Alors il faut bien que l'un de nous deux se lance si on doit un jour vivre comme un vrai couple !  

 

 

La petite lumière qui s'alluma dans les prunelles sombres et teinta d'amusement le sourire de Ryo fit alors brusquement prendre conscience à la jeune femme de ce qu'elle venait de dire. Il l'avait piquée au vif en disant qu'il ne la reconnaissait pas et, du coup, elle en avait dit bien plus qu'elle ne l'escomptait. Mais s'il savait ! Elle non plus ne se reconnaissait pas, mais puisqu'elle s'était lancée dans l'aventure, autant aller au bout.  

 

 

Toutefois, la mine dubitative qu'affichait son partenaire, les bras maintenant croisés, lui fit craindre un instant le pire. Et son estomac se serra lorsqu'il lui retourna :  

 

 

-Vivre en couple ? Mais qui a dit qu'on devait vivre en couple toi et moi ?  

 

 

Une seconde, juste un quart de seconde, elle fut tentée de se laisser aller au flot de déception qui menaça alors de la submerger. Et puis elle vit... Elle perçut ce léger trouble dans son regard, si souvent dur ou moqueur. Là, il n'était ni l'un ni l'autre. Le sourire était toujours là, le pli narquois sur ses lèvres aussi, mais ses yeux disaient qu'il était touché. Sa première réaction avait été de succomber à ce réflexe de la taquiner, mais entendre de sa bouche que tous les deux voulaient enfin la même chose en même temps, la voir dépasser sa timidité légendaire pour l'exprimer avait tout simplement fendu en deux ce masque qu'il ne pouvait s'empêcher d'apposer sur son visage dès qu'il s'agissait de sentiments.  

 

 

Ainsi donc, malgré le fait qu'il se trouvât entre ses jambes, malgré ce qu'elle venait de lui dire, Monsieur Ryo ne trouvait rien de mieux à faire que de s'amuser à ses dépens. Alors là, pas question ! Après tout, pourquoi serait-ce uniquement à elle de reconnaître ses désirs ? Trop facile ! Puisqu'il voulait jouer à ça, eh bien il ne serait pas le dernier !  

 

 

Copiant alors son attitude, Kaori croisa donc les bras et arbora à son tour un air détaché. Elle s'autorisa également une pointe appuyée d'ironie en lui retournant :  

 

 

-Hmmm, j'ai entendu ça de la bouche de quelqu'un que je connais bien, pendant sa séance de psychanalyse il me semble...  

 

 

-Psycha... sursauta Ryo, non mais je ne me faisais pas du tout psychanalyser par ce macaque je te signale !  

 

 

-Donc tu reconnais l'avoir dit ! lança-t-elle, un doigt victorieusement tendu vers lui. Mais son large sourire s'effaça subitement lorsque, le visage à nu, Ryo lui répondit simplement :  

 

 

-Bien sûr que je l'ai dit.  

 

 

Les bras de la jeune femme en retombèrent sans vie sur ses cuisses. La surprise de cet aveu lui avait coupé toutes ses forces. Mais elle n'était pas la seule à être étonnée. Accepter qu'elle l'ait entendu parler à Mick, reconnaître avoir dit vouloir la garder à jamais... Cela était finalement si facile...  

Il s'était évertué pendant des mois à choisir entre sa raison et ses pulsions, mais c'était finalement en s'ouvrant à un affreux macaque qu'il avait compris que les deux pouvaient cohabiter. Il lui avait remis les idées en place, violemment certes, mais au moins il avait compris que tant qu'il se laisserait guider par ses sentiments pour Kaori, eh bien il ne serait pas sur le mauvais chemin.  

 

 

Et puisque tout avait été dit, plus rien ne l'empêchait de profiter de l'instant. Plus de blocage, plus de fuite. Il était redevenu lui-même. Il savait ce qu'il voulait. Il voulait l'aimer, tout simplement.  

 

 

 

Profitant de l'atonie de Kaori, il revint vers elle et posa les mains à plat sur la roche de chaque coté de ses cuisses, la dominant légèrement. Lorsqu'elle leva ses yeux troublés vers lui, il se sentit attiré irrépressiblement et, doucement, rapprocha son visage au plus près du sien, jusqu'à ce qu'un léger frisson l'interpelle.  

 

 

-Ne t'inquiète pas, la rassura-t-il, au moindre doute j'arrête... Je ne  

 

 

-Et moi je te préviens Ryo, l'arrêta-t-elle, catégorique, si jamais cette fois encore tu t'arrêtes, je te tue !  

 

 

 

Et alors que, pour toute réponse, Kaori n'entendait qu'un immense éclat de rire, les mains de Ryo vinrent se glisser sous ses fesses et elle se sentit soulevée dans les airs. Elle eut à peine le temps d'émettre un petit cri de surprise et de s'agripper aux épaules de son partenaire que celui-ci se laissa lentement glisser vers l'arrière, l'emportant inéluctablement avec lui dans l'eau.  

 

 

Les yeux écarquillés et les doigts enfoncés dans les muscles durs, Kaori ne pouvait soustraire son corps à l'étau de Ryo et au chemin qu'il lui imposait. Alors que l'onde se rapprochait dangereusement, elle réussit à contrer la panique instinctive que ressent tout être humain qui se sent tomber et anticipa la suite, ouvrant la bouche pour prendre une profonde inspiration. Juste avant l'immersion, elle jeta un regard furibond à celui qui s'amusait encore à ses dépens.  

Mais alors qu'elle s'attendait à une étincelle de malice, elle ne croisa qu'un profond désir dans les prunelles sombres et en resta bouche bée, oubliant d'emplir ses poumons d'oxygène... et à l'instant où l'eau envahissait son univers, Ryo prit possession de ses lèvres.  

 

 

 

Entourés de milliards de bulles nées de la plongée de leurs deux corps, Kaori avait l'impression de tournoyer sur elle-même. L'eau la portait, et l'engloutissait tout à la fois. Du monde qui l'entourait, elle ne percevait plus que ces lèvres impérieuses qui avaient pris possession de son souffle, cette chaleur provoquée par une langue caressante qui était venue chercher la sienne pour lui faire découvrir un plaisir délicieux. Elle ne savait si elle devait avoir chaud ou froid, si elle se sentait légère ou lourde. Dans le silence de ce monde aquatique, ces sensations en devenaient assourdissantes. Comment un simple baiser pouvait-il être si intense qu'il annihilait toutes les cohérences de ses perceptions ? Mais au diable tout ça, seul comptait ce plaisir qui chamboulait ses sens ! Elle passa ses bras autour de son cou et glissa ses doigts dans ses cheveux.  

 

 

Ce n'est que lorsqu'ils émergèrent brusquement de l'eau que Kaori s'aperçut qu'elle avait manqué d'air. Sentant les lèvres de son partenaire s'éloigner pour qu'elle puisse respirer, elle ne put réprimer un petit gémissement de regret... et ouvrit les yeux.  

 

 

« Dieu qu'il est beau » pensa-t-elle en découvrant le visage de celui qui l'enlaçait étroitement. Des mèches humides épousaient les arêtes dures de son visage halé, et Kaori se sentit comme happée par le désir qui émanait de son regard voilé. Elle pouvait le ressentir dans tout son corps : ce regard, sa façon de la toucher et... Kaori rougit. La pression qu'elle sentait contre son ventre révélait, pour peu qu'elle en doutât encore, la passion qui animait Ryo.  

 

 

-Très bien, fit-il en venant presser son front contre le sien, qu'il en soit ainsi alors...  

 

 

Et, sans plus attendre, il lui reprit les lèvres, qu'elle lui abandonna aussitôt. Il la respectait trop pour ne pas prendre en compte ses éventuelles inquiétudes, mais cela aurait été une torture de s'arrêter. Ce baiser sous l'eau lui avait fait éprouver des sensations vraiment inédites et il était impatient de savoir quels plaisirs inconnus Kaori allait lui faire découvrir.  

 

 

 

Ce second baiser fut passionné. Leurs bouches étaient avides de caresses, qui n'étaient pourtant que de simples prémices. A chaque fois que Ryo s'interrompait, il remarquait que les joues de la jeune femme s'empourpraient davantage, que la pression sur sa nuque se faisait plus pressente, que le noisette de ses yeux gagnait en intensité. Irradiant de ce désir naissant, elle était encore plus magnifique que d'habitude. « Elle est faite pour l'amour » pensa Ryo. Et lorsqu'elle enroula ses jambes autour de sa taille, il sut qu'ils étaient tous les deux au même diapason.  

 

 

La serrant encore plus fort, ses mains glissant à la découverte de ses cuisses, ses fesses, son dos, il la reposa sur le rocher, sans pour autant s'écarter d'elle. Elle était juste à la bonne hauteur pour que leurs corps restent idéalement imbriqués, et ses mains étaient dorénavant libres de s'aventurer plus avant. Elles remontèrent donc le long de son dos et vinrent jouer avec le nœud rouge du petit maillot qui l'avait tant nargué. Et lorsqu'il tira dessus doucement, tout doucement pour faire durer le plaisir, il put entendre sa partenaire gémir d'impatience contre ses lèvres. Il s'autorisa donc à défaire ceux qui maintenaient le petit bas de vichy rouge et blanc.  

 

 

Elle frémissait sous ses doigts, et quand ses mains s'emparèrent délicatement des rondeurs cachées sous les deux petits triangles, quand il abandonna sa bouche pour embrasser la naissance de sa gorge, il sentit à quel point elle avait confiance en lui. Les caresses de Kaori dans ses cheveux et sur ses épaules ne l'aidaient pas à garder le contrôle. Elles étaient comme l'écho des sensations de la jeune femme, et l'intensité qu'elles marquaient augmenta encore lorsque sa langue vint déguster le sel que la mer avait laissé sur sa peau.  

 

 

Kaori était presque honteuse des gémissements qui montaient depuis sa gorge, mais elle ne pouvait les retenir. Les caresses de Ryo avaient éveillé d'étonnantes sensations qui se diffusaient maintenant le long de sa colonne. Tout était à la fois si nouveau, si déstabilisant... Sentir les mains de Ryo courir sur son corps, ses chuchotements contre sa peau... Tout cela était si loin de l'ancienne Kaori, mais pour rien au monde elle ne voulait qu'il arrête, même si elle devait rougir pour le restant de sa vie de s'entendre ainsi gémir son prénom. Ses mains échappaient à son contrôle. Elles s'accrochaient à la nuque de son partenaire, caressant les muscles de ses épaules, de ses bras, son dos. Elle se sentait si maladroite, mais elle se laissait guider par son corps qui avait pris le pas sur sa réflexion.  

 

 

Ryo avait de plus en plus de mal à se contenir. Kaori était à la fois désarmante de candeur et très entreprenante dans sa maladresse. Ses gestes étaient emprunts d'une sensualité envoûtante et chaque soupir lui donnait envie de la faire vibrer plus fort encore. Il ne se privait donc pas, posant ses lèvres sur sa peau salée et encore humide des caresses de la mer, murmurant ces mots qu'il avait gardés si longtemps en lui :  

 

 

-Tu es belle Kaori... Si belle...  

 

 

La respiration de Kaori commençait à devenir erratique. Son cœur s'affolait. Elle avait l'impression que la mer avait pris possession d'elle. Son corps tanguait, suivant le flux et le reflux des vagues.  

 

 

Le cœur de Ryo battait contre ses tympans au rythme des gémissements de la jeune femme, il revenait sans cesse se perdre dans ses baisers, l'accompagnant de ses caresses toujours plus loin dans le désir pour que le geste décisif vienne d'elle...  

 

 

Celles de Kaori se faisaient plus audacieuses, plus précises. Ses mains avaient quitté ses épaules pour découvrir, hésitantes, son torse, son ventre, son fessier... Et quand il sentit les doigts timides tenter de se glisser sous la ceinture, il sut qu'elle était prête... Mais il voulait faire durer encore un peu ces moments précieux... Et puis, après tout, ils avaient un petit compte à régler...  

 

 

Plongeant son regard dans celui, brûlant, de la jeune femme, il sourit devant la légère moue qu'elle affichait.  

 

 

-Oui ma belle ? Il y a un problème ? murmura-t-il d'une voix rauque.  

 

 

-Je... ton... ton pantalon... Il est trop mouillé, bredouilla Kaori.  

 

 

En effet, le jean mouillé du pantacourt lui collait à la peau et empêchait la jeune femme de venir caresser plus intimement le bas de son dos.  

 

 

-Oui, je sais ma belle... et tu voudrais ?  

 

 

-Tu te rends compte de ce que tu veux me faire dire ? murmura-t-elle en se mordant la lèvre inférieure.  

 

 

-Oui, je me rends compte ma douce, répondit-il, un petit sourire en coin, avant de venir embrasser chacune des plaques rouges que la mortification et le plaisir avaient fait naître sur ses joues, sa gorge, son cou... Je veux te l'entendre dire...  

 

 

-Ryo...  

 

 

-Oui ?  

 

 

-Je te déteste...  

 

 

-Je sais... Et ?  

 

 

-Je vais te tuer...  

 

 

-Pas grave... Et ?  

 

 

-Je veux....  

 

 

-Oui ?  

 

 

Les reins cambrés, les jambes autour de sa taille, Kaori s'accrochait à lui comme une noyée. Il devinait qu'elle pouvait chavirer à tout instant... Et lui aussi d'ailleurs. Il fallait qu'il se maîtrise encore un peu.  

 

 

-Oui ma belle, que veux-tu ?  

 

 

-Je... Je te veux, lâcha-t-elle, la tête dans son cou, je te veux Ryo...  

 

 

Ces quelques mots mirent le feu aux poudres. Ryo s'empara de sa bouche et se laissa porter par son désir. En une seconde, il se retrouva dans la même tenue qu'elle.  

 

 

-Tu as oublié à qui tu avais à faire ? fanfaronna-t-il devant la lueur de surprise dans les yeux de Kaori.  

 

 

Mais la jeune femme n'en avait que faire de son statut d'étalon capable de se déshabiller en un éclair, quelque soit la situation. Elle l'attira contre elle et l'embrassa fougueusement, et la passion les emporta rapidement. Ryo sentit que maintenant qu'il n'existait plus aucune barrière entre eux, d'aucune sorte, il ne pouvait plus attendre. Les mains de Kaori et les siennes avaient exploré leurs corps et la tension entre eux était à son apogée. Une seule chose pouvait maintenant leur permettre d'assouvir ce sentiment presque douloureux qui comprimait leurs poitrines et faisait battre leurs cœurs à l'unisson. Chaque parcelle de leurs êtres aspirait à cette fusion qui les libérerait.  

 

 

Ryo glissa ses mains derrière les fesses de celle qui allait devenir sienne pour la rapprocher du bord du rocher et de lui. En un regard, il attendit son assentiment, qu'elle lui accorda en nouant de nouveau ses jambes autour de lui. Alors, en un baiser, en une lame de fond, il succomba à ce contre quoi il avait si longtemps lutté et prit possession d'elle. En amant attentif, il lui laissa le temps de découvrir cette sensation nouvelle avec la douceur caressante d'une vague d'écume. Puis, lorsque la bouche de Kaori se fit de nouveau plus possessive, il suivit le rythme léger des vagues qui se jetaient contre ses reins, les laissant le guider avant de suivre le sien propre, plus rude, plus sauvage, au fur et à mesure qu'il sentait la passion enflammer son amante.  

 

 

Chaque seconde qui passait, Kaori découvrait une nouvelle sensation, un nouveau plaisir. Elle avait l'impression qu'elle fondait, qu'elle pouvait ne faire réellement plus qu'un avec cet homme qu'elle aimait tant. Sa peau contre la sienne était si chaude, ses mains contre ses hanches étaient si puissantes, sa bouche si insatiable... Elle suivait naturellement Ryo, comme s'ils se connaissaient depuis toujours, amants intemporels qui se retrouveraient enfin. Leurs souffles se faisaient écho, de plus en plus courts au fur et à mesure qu'ils perdaient pied, jusqu'à ce qu'ils se laissent emporter ensemble dans cette communion charnelle, bercés par ces vagues qui entouraient les deux amants enlacés.  

 

 

La mer qui avait assisté à la scène n'entendit pas ces quelques mots que Ryo vint alors murmurer à l'oreille de Kaori, mais la petite lueur de bonheur qui alluma son regard se refléta sur sa surface. Et en réponse à ces trois petits mots qui n'étaient destinés qu'à elle, la jeune femme sourit et répondit :  

 

 

-Moi aussi Ryo... à jamais. 

 


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