Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: nodino

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 05-06-11

Ultimo aggiornamento: 07-04-12

 

Commenti: 62 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Anciennement "Île était une fois"... Quand Kaori et Ryo se retrouvent coincés sur une île déserte...

 

Disclaimer: Les personnages de "Île était une fois..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mokkori Island.

 

Capitolo 6 :: Jeux amoureux

Pubblicato: 01-04-12 - Ultimo aggiornamento: 06-04-12

Commenti: Bonjour à tous ! Je sais que cela fait très longtemps que je n'ai pas majé, vu que j'ai pas mal fait ma flemmarde, et j'espère que vous n'avez pas trop oublié l'histoire. Quoi qu'il en soit, voici donc la suite. Ce n'est toujours pas la fin, mais je vous le promets, elle est déjà écrite et corrigée et sera donc majée d'ici quelques jours, vendredi normalement, ou un tout petit peu plus tard si un truc plutôt sympathique m'arrive d'ici là. Avant de vous laisser lire, je veux remercier tout ceux qui m'ont laissé une review pour le chapitre précédent, car il est vrai qu'on n'est jamais sûr de soi quand on écrit un chapitre un peu plus érotique que d'habitude, et c'est vrai que j'avais bien besoin qu'on me rassure là-dessus. Un grand merci aussi à ma beta Cris, qui sait si bien elle aussi me donner confiance. Sur ce, je vous laisse lire et je vous dis à très bientôt. Biz

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

La cime des arbres ondoyait doucement, poussée par un alizé venu se perdre sur cet îlot du Pacifique. Le vent léger jouait avec les branchages et la végétation, qui s'écartaient sous son souffle gracile. Il virevoltait en des arabesques invisibles vers l'azur, puis redescendait en un piqué souple en direction du sol. Courant au plus près de la chaleur, il s'amusait, tel un enfant, à soulever le sable fin qui recouvrait le sol de l'île, puis laissait derrière lui cette poussière aussi aérienne qu'éphémère. Poursuivant plus loin sa course folle, il découvrit soudain une certaine résistance, présentée par un vêtement de jean bleu, dont le tissu épais, lourd et gorgé d'eau refusait de se plier à sa volonté. Pourtant, il allait et venait au travers des mailles, emportant ça et là dans la chaleur de son souffle l'humidité contenue dans la trame des fils. Mais le jean semblait malgré tout posséder ses propres désirs, préférant au mouvement de balancier que le zéphir cherchait à lui imposer une diagonale imaginaire, comme s'il voulait se rapprocher de ce petit maillot de bain à carreaux rouges et blancs.  

 

Riant de cette rébellion face aux lois de la Nature, le vent chaud concentra sa puissance et il poussa, en un souffle latéral, le pantacourt réfractaire vers le maillot qui se tenait à ses côté, avant de reprendre de l'altitude et de revenir une dernière fois à l'assaut. Cette fois-ci les vêtements, légèrement entremêlés, se balancèrent de concert en suivant un rythme harmonieux.  

 

Satisfait, l'alizé ne s'attarda pas davantage et s'en alla taquiner le museau d'un petit macaque à la mèche blonde qui se trouvait sur une branche supérieure, puis, en une dernière volte, il dansa jusqu'au couple étendu à l'ombre bienfaisante de l'arbre, pour y déposer la caresse sensuelle de son souffle tiède. Heureux de cet intermède, il repartit en riant se perdre dans l'immensité bleutée du ciel.  

 

 

 

La jeune femme, endormie, avait ouvert les yeux au doux contact du vent sur sa peau nue. Mais elle n'avait pas bougé. Lovée contre son partenaire, une jambe passée nonchalamment sur celles de son amant, la tête contre son torse, elle se sentait trop bien pour interrompre ce moment. Ils avaient profité de la douce chaleur du soleil pour faire perdurer la tendresse de leur étreinte, et c'est enlacée par Ryo, bercée par les battements réguliers de son cœur et ses légères caresses que Kaori s'était laissée aller au sommeil.  

 

Mais le nettoyeur, sentant que sa compagne s'était réveillée, promena alors ses doigts sur sa peau, remplaçant la douceur du vent par de petites caresses, jusqu'à ce que l'une d'elle provoque un petit soupir. Trahie par trop de bien-être, elle leva alors la tête vers lui. Il croisa son regard et lui sourit tendrement.  

 

-Bien dormi ?  

 

-Oui, murmura-t-elle en s'étirant langoureusement, cette sieste était la meilleure de toute ma vie !  

 

-Normal... murmura doucement Ryo, une étincelle rieuse dans ses prunelles sombres, dormir contre le meilleur coup de Shinjuku garantit un sommeil de qualité.  

 

-Moui, c'est vrai que tu es très confortable, reconnut Kaori en s'appuyant sur un coude... Cacherais-tu quelques bourrelets pour être aussi moelleux ? s'amusa-t-elle en venant pincer doucement la peau de son torse, à la musculature pourtant visiblement impeccable.  

 

-Quoi !? Des bourrelets ?! Impossible ! s'écria-t-il en s'asseyant un peu brusquement, ce qui fit sursauter la miss. J'ai un corps à la hauteur de sa réputation ! Garanti Label Perfection, s'insurgea-t-il un doigt levé vers le ciel. Mais il inspecta quand même par précaution ses abdominaux, à la recherche d'un éventuel dépôt graisseux, qu'il ne trouva pas à sa grande satisfaction.  

 

Pendant qu'il vérifiait chaque centimètre de sa ceinture abdominale, Kaori souriait devant la mine vaniteuse de son compagnon. Ce côté gamin faisait parti de son charme. Tous ses défauts faisaient parti de son charme d'ailleurs... la perfection de son corps aussi. Son regard glissa malgré elle sur son corps et s'arrêta sur le boxer que le nettoyeur avait renfilé, et elle rougit soudain de sa propre audace, des images de leur étreinte passionnée affluant à sa mémoire.  

 

-Je t'ai vue ! lança Ryo, taquin et le regard en coin, tu me mates ! Il avait l'air concentré mais, comme d'habitude, il remarquait tout. Tu vois bien que mon corps est parfait puisque tu ne peux t'empêcher de l'admirer ! triompha-t-il.  

 

Kaori rougit de plus belle et perdit tout sens de la répartie devant sa perspicacité, tandis que son partenaire, saisissant l'occasion, la renversait doucement sur le dos.  

 

-Il ne faut pas rougir comme ça ma belle, quoique cela te rende encore plus désirable, dit-il. Les joues de la jeune femme se confondaient avec la couleur de sa chevelure et de la serviette sur laquelle ils étaient allongés.  

 

Devant un tel ange d'innocence, cerné d'un camaïeu de feu, Ryo ne put résister. Il se rapprocha d'elle pour embrasser ses joues brûlantes, puis ses lèvres chaudes... et finalement chaque parcelle de son visage.  

 

 

Celle qui jouait la belle endormie quelques minutes plus tôt ne l'était plus du tout maintenant, elle n'était plus que frémissements, et lorsque Ryo suivit la courbe délicate de son cou pour venir happer une épaule, elle ne put réprimer un gémissement, ce qui fit naître un sourire carnassier sur les lèvres du nettoyeur. Alors il accentua ses assauts, laissant sur la peau dorée une traînée humide et brûlante. Sa langue retrouvait avec délice le goût de sa belle et le désir reprit de nouveau possession de son corps.  

 

Il se sentait capable de lui faire l'amour toute la journée... et à priori il n'était pas le seul à avoir ce genre de pensées, car il sentit une brusque poussée sur son torse. Il se laissa déséquilibrer et bascula sur le dos pour laisser Kaori passer à califourchon sur lui. Voulant dorénavant participer à armes égales à leurs jeux amoureux, elle lui rendit alors baiser pour baiser, caresse pour caresse et si ses mains gardaient une certaine hésitation, elles savaient où se placer pour éveiller des décharges incendiaires sur sa peau.  

 

En fait, cette femme n'avait rien d'un ange... et l'appellation de « petit démon » dont il l'avait affublée après avoir découvert le pot aux roses lui allait définitivement à merveille. Elle était... sexy en diable... diablement angélique... mais surtout diablement entreprenante ! s'affola-t-il. En effet, il pouvait sentir la main féminine perdre de son hésitation première et descendre vers des contrées mokkoriennes. Elle allait trop vite. L'envie de se laisser entraîner dans les délices charnels était très tentante, mais il voulait être son professeur et lui apprendre à prendre son temps.  

 

 

Alors, la rebasculant sous lui, il reprit le dessus et la domina de sa puissance, lui emprisonnant délicatement les poignets d'une main pour les placer au-dessus de la tête.  

 

-Doucement Sugar, expliqua-t-il à une Kaori légèrement étonnée d'être repoussée...ou sinon je ne réponds plus de rien et je risque de te dévorer toute crue...  

 

-Bon appétit alors... murmura la jeune femme en battant des cils devant l'indécence de ses propres paroles.  

 

Ryo, surpris lui aussi par tant d'effronterie, la fixa un instant sans rien dire, puis il éclata de rire :  

 

-Petit démon...  

 

-Encore ! s'offusqua la belle, arrête de m'appeler comme ça !  

 

Souriant devant sa mine renfrognée qui contrastait avec le brillant de ses yeux enfiévrés, il se pencha pour murmurer contre sa peau échauffée par le soleil et la passion :  

 

-Et pourquoi ? N'est-ce pas ce que tu es ? la provoqua-t-il en savourant d'une main la douceur d'un sein.  

 

Un soupir pour toute réponse. Des genoux qui se plient automatiquement. Il aurait été si facile de se laisser aller. Mais il devait mettre en pratique ce qu'il venait de lui conseiller... Il allait la déguster, lentement, tendrement, passionnément, pour l'amener jusqu'à l'extase.  

 

 

Il prit donc tout son temps, s'amusant presque à repousser chaque tentative de son amante pour se libérer de son emprise et reprendre le dessus. Il savait comment donner du plaisir à une femme sans même prendre possession de son corps et il mettait tout son savoir-faire en œuvre. Mais là où d'habitude, avec les autres femmes, il vivait la scène avec un certain détachement, chaque vibration de Kaori résonnait en lui jusqu'au plus profond de son corps, lui embrasant l'échine, le corps et le cœur comme le plus puissant des orgasmes. Des pieds à la tête il se sentait en osmose avec ses propres désirs et avec ceux de sa partenaire, bien loin de ce fichu blocage qui lui avait pourri la vie si longtemps.  

 

Mais la demoiselle, guidée sur le chemin du plaisir, en voulait maintenant plus. Elle brûlait de retrouver cette sensation de ne faire qu'un avec lui, de se sentir fusionner dans ses bras et elle ne put réprimer un léger râle :  

 

-Tu me tortures Ryo...  

 

Ryo profita de l'occasion pour faire un peu baisser la pression qui semblait prête à le consumer. Jouer avec sa belle allait lui permettre de faire durer encore un peu le plaisir alors, sans s'arrêter de la caresser pour autant, il lui susurra à l'oreille :  

 

-Il y a pire comme torture Sugar, comme celle que tu m'as fait endurer depuis notre arrivée sur cette île...  

 

Il put sentir une très légère crispation sous ses doigts, puis elle répondit avec un faux air d'innocence :  

 

-Je ne vois pas de quoi tu veux parler...  

 

-Ah oui ? Et ce tee-shirt ?  

 

-Je ne sais pas du tout de quoi il s'agit, gémit-elle tandis qu'il lui mordillait la peau pour en savourer le sel.  

 

-Mais bien sûr... Et ces bruits mystérieux la nuit dernière ?  

 

-Tu dois sûrement faire erreur... fut tout ce qu'elle put répondre, avant d'émettre un son rauque lorsque la langue de Ryo s'enroula autour d'un mamelon tendu de désir.  

 

-Sûrement, acquiesça-t-il en venant embrasser et embraser son ventre, tandis qu'une main s'aventurait vers sa féminité. Il la sentit se cambrer pour venir à la rencontre de ses doigts, mais il n'en avait pas fini avec elle.  

 

-Et, bien sûr, la balise aussi c'est l’œuvre de mon imagination ?  

 

-Je veux un avocat ! lâcha-t-elle dans un grognement quasi animal lorsque la bouche de son amant vint lécher la peau fine entre son nombril et la toison fauve.  

 

-Il n'y a personne pour prendre votre défense ici, Mademoiselle Makimura, répliqua-t-il en revenant soudain à hauteur de son visage... Et vous êtes déclarée coupable... coupable d'avoir rendu votre partenaire pratiquement fou !  

 

-Mais la faute à qui ? répliqua soudain sa compagne en le repoussant des deux mains, tu crois qu'on en serait où si je n'avais pas forcé un peu les choses ?  

 

Un peu surpris par la virulence des propos de Kaori et frustré de la tournure des événements, Ryo avait de nouveau rebasculé sur le dos, et la jeune femme, de nouveau en appui sur lui, lui renvoya un regard à la fois étonné et agacé. Elle était étonnée car elle ne s'attendait pas à pouvoir prendre le dessus sur la puissance de son partenaire et légèrement agacée car la tension latente de ces dernières semaines avait été plutôt éprouvante pour ses nerfs de romantique éperdue. Elle se sentait incomprise.  

 

-Tu ne te rends pas compte à quel point j'ai dû prendre sur moi pour décider de faire... tout ça, balbutia-t-elle un peu mal à l'aise... Ce n'est pas moi ça... Même si je ne regrette rien, termina-t-elle en venant cacher son visage contre le torse de Ryo.  

 

Celui-ci posa sa main sur la chevelure fauve de sa compagne.  

 

-C'est vrai, je te dois des excuses. Il m'a fallu du temps... trop de temps... Je sais qu'à cause de moi tu as souffert toutes ces années, et peut-être encore plus depuis le mariage de Miki et Falcon...  

 

-Je t'aurais attendu toute ma vie s'il l'avait fallu, souffla-t-elle doucement.  

 

-Et tu aurais certainement dû le faire si on n'était pas venus ici, reconnut-il humblement. Il m'aura fallu attendre d'être coupé du monde pour comprendre comment être heureux...  

 

-Il suffisait de me le demander andouille, répliqua-t-elle en se redressant et en venant plonger son regard dans le sien... Je t'aurais expliqué que tu n'étais pas qu'un cerveau et un mokkori... Quoiqu'un cerveau, des fois, je me demande, rajouta-t-elle en riant... Ehhhh !! fit-elle lorsqu'elle sentit les mains de Ryo agripper ses hanches et qu'un petit mouvement de bassin la fit de nouveau basculer sous lui. Instinctivement, elle s'était accrochée à ses épaules et lorsqu'elle sentit le sable sous son dos, elle posa sa main sur la poitrine de cet homme, son homme, qui avait mis si longtemps à suivre tout simplement ses sentiments.  

 

-Je t'aime Ryo...  

 

Les battements sous ses doigts s'accélérèrent, Ryo se figea, la fixant intensément, l'onyx de ses yeux gagnant en intensité, comme s'il cherchait quoi répondre à cet aveu inattendu. Lorsqu'il vint attraper sa main pour en embrasser la paume, elle sut qu'il ne lui répéterait pas ces petits mots qu'il lui avait avoués après leur étreinte dans l'eau. C'était comme ça. Mais elle savait désormais qu'il l'aimait, elle n'en douterait jamais plus et elle pourrait désormais le lui répéter aussi souvent que...  

 

-Restons ensemble Kaori... toujours...  

 

Le cerveau de la jolie rousse cessa toute activité. Le temps arrêta sa course. Les oiseaux se turent. Cette demande... une larme roula depuis sa joue sur le sable.  

 

-Je vais prendre ça pour un oui, sourit-il avant de l'embrasser passionnément. S'abandonnant tous les deux à la ferveur de l'instant, ils se laissèrent submerger par le désir qui les cueillit et roulèrent sur le sable, leurs deux corps uniquement séparés par les minuscules grains fins et chauds qui s'inséraient entre eux, pimentant leurs caresses de la tiédeur du sable chauffé par le soleil. Kaori était en extase, jusqu'à ce que, soudain, Ryo se redressât brusquement pour se lever et, sans rien dire, lui tende la main pour l'aider à se relever. Hein ? Comment ? Elle n'y comprenait plus rien...  

 

-Regarde où est la serviette... dit-il en indiquant la serviette rouge qui se trouvait à quelques mètres d'eux. Effectivement, à force de rouler-bouler, ils s'en étaient éloignés et se trouvaient maintenant assez loin sur le sable fin de la plage.  

 

-Et alors ? l'interrogea la jeune femme.  

 

-Si tu avais déjà fait l'amour sur une plage tu ne poserais pas cette question, s'amusa-t-il.  

 

-Mais c'est pas vrai, s'agaça Kaori en ignorant la main tendue et en se relevant d'un bon pour se diriger vers l'arbre sur lequel étaient en train de sécher leurs vêtements, ça devient une manie de souffler le chaud et le froid ! A chaque fois que tu me fais une déclaration de ce genre, ça finit de la même façon ! râla-t-elle en renouant son slip de bain sur ses hanches...D'abord après le Général Kreutz et puis maintenant... A chaque fois tu finis par faire comme si de rien n'était et j'en ai marre ! Mais où est passé mon haut de maillot ? s'énerva-t-elle, je te préviens Ryo, si c'est encore un de tes tours...  

 

-On se calme Sugar... Je ne sais pas où est ton haut, et puis qui a dit que tu devais te rhabiller ma belle ? murmura-t-il en passant un bras autour de sa taille pour l'attirer contre lui. Il y a mille autres façons de profiter de l'instant qu'allongés sur le sable. Son souffle chaud dans son cou, la chaleur de sa paume contre son ventre, la force de son désir dans son dos ne laissaient aucun doute : la jeune femme s'était méprise sur les intentions de Ryo. Il n'avait jamais eu l'intention d'en rester là. Peut-être qu'il n'aimait tout simplement pas le sable... Sauf que voilà, elle n'était plus d'humeur... et puis après tout, il l'avait laissé mariner assez longtemps et elle n'avait pas du tout envie de s'excuser d'avoir mal interprété son geste.  

 

-Je ne vais pas me balader la poitrine à l'air quand même, il faut que je le retrouve, répliqua-t-elle en s'écartant de lui et en tournant autour de l'arbre, les poings sur les hanches. Ryo la regardait bougonner et regarder sous les petits buissons à la recherche du petit soutien-gorge, ses seins délicats se balançant sensuellement à chacun de ses mouvements. Décidément, qu'elle soit simplement sa partenaire ou sa compagne de vie, cette femme était décidément vraiment soupe au lait. Il ne saurait jamais sur quel pied danser avec elle, elle serait un défi permanent. Mais Dieu qu'il pouvait l'aimer... et Dieu que cette poitrine était attirante !  

 

-Bon, je ne le retrouverai pas. Je vais chercher ton tee-shirt dans la grotte.  

 

-Tu n'iras nulle part Sugar, Ryo-Chouchou veut un calin.  

 

-Rien du tout ! Je vais le chercher et puis c'est tout ! Et ne fais pas cette tête-là, le menaça-t-elle en reconnaissant sa tête de pervers et en découvrant ce petit filet de bave qu'il ne réservait qu'aux plus belles femmes mokkori habituellement. Elle n'était pas habituée à ce que ce traitement lui soit réservé et elle ne savait si elle devait s'en amuser ou se mettre en colère. Dans le doute, elle réagit alors à l'instinct, laissant ses habitudes diriger ses actes. Une énorme noix de coco apparut alors dans sa main et, sans réfléchir, elle la balança sur la tête de son homme, l'atteignant violemment au front, ce qui le fit tomber à la renverse.  

 

-Ouch ! gémit le nettoyeur en se rasseyant et en se frottant le front sur lequel une gigantesque bosse prenait déjà de l'ampleur. Dis-donc, espèce de petit démon, tu veux me rendre allergique aux noix de coco, c'est ça ?  

 

-Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça ! répliqua Kaori en lui en lançant derechef une deuxième, qui l'atteignit de l'autre coté du front, le faisant retomber en arrière en lui dessinant une jolie paire de cornes.  

 

-Ohhhhh mais il y a des fessées qui se perdent ! menaça-t-il à son tour en se relevant d'un bon et en avançant vers elle.  

 

Kaori perçut immédiatement le changement d'attitude chez son amant. Le regard soudain très sérieux, il la regardait comme un jaguar regarde sa proie et elle se sentit soudain complètement déstabilisée. Surprise, légèrement inquiète et amusée aussi par la situation, elle pouffa et lui envoya, en reculant, une autre noix de coco, qu'il évita d'un simple petit mouvement de tête.  

 

-Tu n'oserais pas...  

 

-Combien tu paries ? répondit-il, un petit sourire amusé apparaissant au coin de ses lèvres charnues. Tandis qu'il se rapprochait de sa démarche féline, Kaori continuait à lui lancer des noix les unes derrière les autres, noix qu'il évitait aussi facilement que la première. Elle ne pouvait s'empêcher de frémir sous le regard perçant de son compagnon et un petit frisson délicieux lui parcourut l'échine. Comprenant qu'elle allait tout simplement se faire dévorer par le prédateur face à elle, la jeune femme regarda sa dernière arme, qui ne lui serait de toute façon d'aucune utilité, et la laissa tomber au sol pour tenter une retraite à laquelle elle ne croyait pas non plus. D'autant plus qu'elle n'avait finalement pas du tout envie de fuir ce qui allait suivre. Mais elle n'eut de toute façon pas le temps de courir bien loin, car au moment où la noix toucha le sol, Ryo bondit vers elle et, en deux enjambées, il l'avait rattrapée et, tel un fétu de paille, l'avait balancée sur son épaule.  

 

-Ryo !! se débattit-elle en riant, laisse-moi descendre tout de suite ! Je t'interdis de...  

 

Elle ne put finir sa phrase car la petite tape promise claqua délicatement sur ses fesses et Ryo déclara :  

 

-Jamais ! Je t'ai, je te garde... pour la vie !  

 

 

Puis, assurant sa prise sous les genoux de sa captive, il avisa un petit tapis de mousse souple et douce qui se trouvait un peu plus loin à l'ombre. Avant de se diriger résolument vers ce petit lit improvisé, il célébra sa victoire d'un cri qui fit s'envoler les oiseaux de l'île en une gerbe multicolore :  

 

MOOOOOKKORIIIIIIII !  

 

 

 


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