Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: nanou

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 22-02-06

Ultimo aggiornamento: 15-09-08

 

Commenti: 122 reviews

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General

 

Riassunto: Tout va mal chez City Hunter, faute de clients et la relation entre les deux partenaires n'est pas au beau fixe. Mais fort heureusement Ryô va trouver du travail, et quel travail!

 

Disclaimer: Les personnages de "Le feu ça brûle!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le feu ça brûle!

 

Capitolo 3 :: Tristesse et tendresse...

Pubblicato: 06-03-06 - Ultimo aggiornamento: 09-03-06

Commenti: Hello les Hojofanniens! Me revoilà avec un nouveau chapitre, l'histoire avance doucement. Petit message à Pitite : j'ai obtenu les autorisations nécessaires pour continuer à publier cette fic, j'espère que ça te fait plaisir! Merci à tous les reviewers, Oceane28, mon Eden, Lolo, ma Chibi, Tam, ma Bougnate, ma répétitrice, Pitite, ma tite Lovely, Saintoise, ma Moon, Kaoridu95, Mop et mon p'tit Black. Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

 


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Kaori revenait de sa promenade forcée. Après avoir consulté les petites annonces dans les journaux, elle avait été voir sur place. Mais malheureusement pour elle, elle ne faisait pas l’affaire. L’un des employeurs lui avait même demandé de sortir avec lui ! Devant le refus de la jeune femme, il était devenu plus entreprenant. Il récolta un coup de massue pour une main sur la cuisse !  

Exténuée, énervée, Kaori marchait rapidement. Encore une journée sans rien. Elle commençait à désespérer. Ses pas l’amenèrent devant le Cat’s Eye, lieu de réconfort pour petits petons fatigués !  

 

Elle avait faim, légèrement froid, et puis ça lui ferait du bien de voir son amie Miki. De toute façon elle n’avait pas envie de voir Ryô.  

« Si c’était pour le retrouver avachi sur la canapé en train de reluquer les pin-ups en sous-vêtements, alors que je viens de faire le tour de la ville à la recherche d’un travail, non merci ! » pensa t-elle.  

 

« Ah Ryô, si tu pouvais me faciliter la vie ! »  

 

Elle soupira et entra dans le café. Miki l’accueillit avec un magnifique sourire ; elle ne lui posa pas de questions et l’invita à s’asseoir au comptoir. Falcon hocha la tête en guise de bienvenue et s’éclipsa pour laisser les deux amies seules.  

 

Avant que Kaori ne dise quoi que ce soit, Miki posa une tasse de café fumant devant la jeune femme ainsi qu’une part de tarte.  

 

- Miki….je…  

- Allez bois pendant que c’est chaud ! dit l’ex-mercenaire en lui faisant un clin d’œil.  

 

C’en était trop pour Kaori qui s’écroula en pleurant sur le comptoir. Miki se précipita vers elle et posa une main sur son épaule.  

 

- Allons Kaori….  

- J’en peux plus Miki, j’en peux plus, presque un mois que ça dure ! dit-elle entre deux sanglots.  

- Vous êtes dans une mauvaise passe, je suis sûre que tout va s’arranger…  

- J’en doute de plus en plus, et Ryô qui ne fait rien pour m’aider !  

- Kaori…écoute, je suis sûre qu’il est aussi inquiet que toi de votre situation, simplement il ne réagit pas comme toi…  

- Tu plaisantes ? Il s’en fiche complètement, tout ce qui l’intéresse c’est se remplir l’estomac et faire la tournée dans les cabarets !!  

- Hum…tu es en colère, tout ce que je dirais rentrera dans une oreille et ressortira par l’autre !  

- Désolée Miki mais je suis fatiguée, fatiguée de son attitude ; j’ai l’impression d’avoir un poids énorme sur les épaules, que je ne peux pas enlever et qui m’enfonce un peu plus chaque jour…  

- Viens dans ma chambre te reposer, ça te fera du bien.  

- Je ne veux pas t’embêter avec mes soucis Miki…  

- Mais tu ne m’embêtes pas du tout, tu es épuisée, viens t’allonger quelques heures.  

- Ryô…  

- Ne t’inquiètes pas pour lui, je lui expliquerais tout !  

 

Finalement la fatigue eut raison de Kaori car à peine s’était-elle allongée qu’elle sombra dans un profond sommeil. Miki sourit en la voyant endormie comme une enfant, recroquevillée sur elle-même.  

« Tu ne peux pas t’empêcher de t’inquiéter pour lui malgré tout ce que tu dis ! Tu ne changeras jamais ! »  

 

Elle recouvrit son amie d’une couverture et ferma la porte de la chambre…  

 

************************************************  

 

Le pas léger, Ryô monta les quelques marches qui menaient à sa chambre. En rentrant à l’appartement, il n’avait pas senti la présence de sa partenaire. Il ne s’en inquiéta pas outre mesure. Comme à son habitude elle doit être en train de discuter avec Miki à son sujet ! Il prit le chemin de la salle de bains pour prendre une bonne douche et se raser.  

 

La nuit dernière, il n’avait pas vraiment dormi. Il n’aimait pas du tout la tournure que prenait sa relation avec Kaori. Ils s’étaient souvent disputés, les paroles blessantes avaient fusé. Il regrettait mais ne pouvait pas revenir en arrière.  

 

Elle lui avait reproché son inactivité, son incapacité à l’aider, son manque de motivation. Elle n’avait pas tort. Mais que savait-il faire d’autre ? Depuis sa plus tendre enfance, il n’avait entendu que le bruit des armes à feu, des cris de terreur. Il avait appris à tuer avant même de savoir comment lire et écrire.  

 

Une toute autre vie s’était ouverte à lui avec l’arrivée des Makimura et surtout de Kaori. Elle l’avait en quelque sorte apprivoisée. Du tueur, il était devenu protecteur, plus particulièrement de la gente féminine. Ses mains avaient alors appris la douceur, son cœur l’amour, même s’il ne voulait pas se l’avouer.  

 

Kaori, la furie à la massue avait regardé au-delà du nettoyeur sans foi ni loi, elle avait su sonder son cœur….  

Oui mais aujourd’hui, tout allait mal. Enfin, il espérait que tout s’arrangerait avec son nouveau travail. Cette place de pompier était une aubaine pour lui. Le salaire était motivant En plus, il pourrait peut-être organiser son temps de travail comme il le voulait. Pour compléter le tout, la secrétaire était une belle fille et il lui avait tapé dans l’œil, que demander de plus ?  

 

Il bava en repensant à ses longues jambes croisées sous le bureau. Il se rabroua mentalement, l’eau de la douche commençait à refroidir. Il prit une serviette et s’essuya avant de l’enrouler autour de sa taille.  

 

Après s’être rasé de près, il mit de l’after-shave. Il se contempla un instant dans le miroir et se dit : « Mon petit Ryô, tu vas encore faire des ravages ! »  

Une libellule passa derrière lui avec l’écriteau « Dragueur de pacotille ! »  

 

**************************************************  

 

21h00, au Cats’Eye…  

 

Kaori dormait profondément. Miki n’avait pas eu le cœur de la réveiller. Elle descendit et appela Ryô qui commençait à s’inquiéter. Il s’apprêtait à appeler le Cat’s Eye quand la sonnerie retentit.  

 

- Ryô, c’est Miki.  

- Salut ma belle, j’allais te téléphoner, tu n’aurais pas vu Kaori par hasard ?  

- Si elle est là….  

- Elle est encore chez toi ? Mais qu’est ce qu’elle fiche ? Elle compte rentrer quand ?  

- Pas pour le moment…  

- Je vois….elle est encore fâchée et elle ne veut pas me voir, c’est ça ?  

- C’est pas ça, tu ferais mieux de venir…  

- Elle a fait une bêtise, rien de grave j’espère ?  

- Non, ne t’affole pas, viens, tu comprendras…  

- Ok j’arrive !  

 

Il attrapa sa veste au vol et sortit précipitamment….  

 

« Qu’est ce qui se passe ? J’espère qu’elle n’a rien, Miki avait l’air de dire que ça allait mais je ne suis pas rassuré ! »  

 

Il entra comme un fou au Cats’Eye, manquant de renverser un client. Il fit même trembler la clochette de la porte d’entrée ! Il jeta un regard rapide dans la salle.  

 

- Où est ce qu’elle est ?  

 

Miki descendit à l’instant de l’étage.  

 

- Chuut Ryô, tu vas réveiller tout le quartier ! Viens avec moi…, dit-elle à voix basse.  

 

Falcon sourit en regardant Ryô monter les escaliers quatre à quatre derrière Miki.  

« Il a beau se moquer d’elle devant tout le monde, il est fou d’inquiétude quand elle est loin de lui quelques heures, sacré Ryô ! Si ça c’est pas de l’amour ! »  

 

Ryô se figea devant la porte de la chambre. Il contempla le spectacle qui s’offrait à sa vue : Kaori endormie, la bouche entrouverte. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration. Son visage était complètement détendu, pas comme ces derniers jours.  

 

« Elle est magnifique même dans son sommeil ! » pensa t-il.  

 

Une partie de lui voulait la prendre dans ses bras et la ramener chez eux mais l’autre se refusait à la réveiller. Miki l’observait en silence. Ce qu’elle lisait dans les yeux de Ryô était sans équivoque : de l’amour, de la tendresse. Il pouvait masquer ses sentiments par l’indifférence mais ses yeux parlaient pour lui. Elle préféra s’éclipser pour ne pas troubler cette communion invisible.  

 

Soudain Kaori bougea un peu, faisant glisser la couverture. Elle gémit quelque chose d’incompréhensible et prit ses aises dans le lit. Le premier bouton du chemisier ne résista pas au mouvement et se défit, laissant entrevoir la peau laiteuse de la jeune femme jusqu’à la naissance de la poitrine.  

 

Ryô déglutit difficilement ; il n’arrivait pas à détacher son regard de cette peau tentatrice. Il s’avança vers le lit et s’assit à côté d’elle. Sa main se dirigea en tremblant vers l’objet de sa convoitise. Il allait la toucher quand il entendit des pas dans les escaliers. Il se leva aussitôt et remit la couverture en place.  

 

- Ryô, tout va bien ? murmura l’ex-mercenaire.  

- Heu oui…elle dort à poings fermés…je crois qu’il vaut mieux qu’elle reste ici !  

 

Ils redescendirent tous les deux et Falcon mit une tasse de café devant Ryô. Il lui posa aussi une assiette de nouilles au poulet. Le nettoyeur le remercia du regard et engloutit le repas.  

 

Il prit ensuite congé de ses amis en confiant Kaori à leurs bons soins.  

 

Il reprit le chemin de son immeuble. Encore une fois les barrières de sa résistance avaient failli céder. Combien de temps allait-il encore tenir à ce rythme ? Kaori devenait chaque jour plus belle et plus désirable. Personne n’était dupe alors pourquoi continuer à nier l’évidence ? Il l’aimait comme un fou. L’éloigner de son monde ? Trop tard, elle y était plongée jusqu’au cou !  

 

Il soupira. « Ah Kaori tu me compliques l’existence…non, tu me la rends trop douce, ça n’est pas une vie pour moi…pourtant… »  

 

Toutes ces réflexions lui donnèrent rapidement la migraine. Il rentra, se servit un bon verre de whisky et s’installa sur le canapé. Il commença à feuilleter un de ses magazines favoris mais la fatigue l’envahit. Il jeta la revue dans un coin et monta se coucher. Demain serait un autre jour. Il voulait annoncer la bonne nouvelle pour son travail à Kaori. Il espérait que tout s’arrangerait entre eux.  

 

 

 


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