Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: nanou

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 22-02-06

Ultimo aggiornamento: 15-09-08

 

Commenti: 122 reviews

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General

 

Riassunto: Tout va mal chez City Hunter, faute de clients et la relation entre les deux partenaires n'est pas au beau fixe. Mais fort heureusement Ryô va trouver du travail, et quel travail!

 

Disclaimer: Les personnages de "Le feu ça brûle!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le feu ça brûle!

 

Capitolo 6 :: Un nouveau métier

Pubblicato: 02-04-07 - Ultimo aggiornamento: 02-04-07

Commenti: Hello tout le monde! Non, vous ne rêvez pas, je suis de retour! Désolée du retard mais j'avais quelques soucis personnels. Rien ne s'est arrangé mais je maje quand même, je n'ai pas l'intention de laisser tomber mes fics! Petite dédicace pour mes harceleuses de choc : alors dans le désordre, ma Bougnate, ma Grifter, Océane, Kit, ma Sabi et toutes celles que j'oublie au passage...petit résumé : Ryô décide de bosser pour renflouer son compte en banque, il voit une affiche dans la rue, où la caserne de la ville recrute des pompiers volontaires. Il se présente et se retrouve en entretien avec le Capitaine. Bon assez blablaté, biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

 


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- Vous n’avez pas de famille ?  

- Je suis orphelin, mes parents sont morts quand j’étais enfant…  

- Je suis navré mon garçon…je ne voulais pas vous embarrasser….J’ai une dernière question à vous poser, avez-vous un casier judiciaire vierge ? Si je vous demande ça c’est parce que ça fait partie des conditions pour devenir pompier.  

 

Ryô sourit, il n’avait pas de casier judiciaire certes, mais il n’était pas un enfant de chœur. D’ailleurs, ses doigts ne suffiraient pas à compter le nombre de personnes qu’il avait tuées par le passé.  

 

- Vous êtes détective privé, vous avez peut-être…  

- Non, pas de casier….  

- Tant mieux, dit le Capitaine, soulagé. Alors je suis ravi de vous compter parmi nous Ryô ! Une dernière chose mon garçon, je crois que Madoka a le béguin pour vous ! Depuis qu’elle travaille pour nous, elle n’a jamais pistonné qui que ce soit et là, elle n’a pas arrêté de me parler de vous ! J’avais hâte de rencontrer celui qui a fait chavirer le cœur de Madoka ! dit le Capitaine en rigolant.  

- Ah bon ? répondit Ryô en feignant la surprise.  

- Bon trêve de plaisanterie, signez moi donc ce papier, c’est votre contrat. Vous êtes engagé pour cinq ans avec reconduction tacite, enfin si vous voulez toujours continuer dans cette voie après !  

- Cinq ans ?  

- Oui mon garçon, pourquoi ? Vous avez changé d’avis ?  

- Heu…non….  

 

Ryô hésita quelques instants car il avait horreur de s’engager sans réfléchir. Mais le jeu en valait la chandelle, un moyen de trouver sa place dans la société avec une autre réputation que celle de nettoyeur…  

Il signa prestement le contrat et le remit au Capitaine.  

 

- Merci mon garçon, vous avez fait le bon choix !  

 

« Espérons-le ! » pensa Ryô.  

 

Les deux hommes se levèrent et le plus âgé serra la main du nouveau. Il se permit même de lui donner une tape dans le dos. L’espace de quelques secondes, Ryô avait l’impression d’être avec Kaibara, avant qu’il ne sombre dans la folie….  

 

- Heu je commence quand Capitaine ?  

- Maintenant, Ryô !  

- Maintenant ? Mais je…  

- Vous vous dites que vous n’avez aucune expérience, c’est ça ? Vous n’en avez pas besoin, vous apprendrez sur le terrain !  

- Bien….  

- Allons rejoindre les autres maintenant !  

 

Les trois autres recrues se trouvaient dans le couloir. Ils se mirent au garde à vous en voyant le Capitaine.  

 

- Allons messieurs, nous ne sommes pas à l’armée ici, détendez-vous !  

 

Ryô sourit en les voyant faire. Au même instant, les pompiers partis au centre-ville, revenaient de leur mission. Certains avaient des blessures, d’autres étaient couverts de suie. Ryô et les autres s’écartèrent pour les laisser passer. Deux ou trois pompiers se dirigèrent directement à l’infirmerie. Heureusement pour eux, aucune blessure n’était grave. Un bâtiment avait explosé suite à une fuite de gaz, expliqua un pompier au Capitaine. Personne ne se trouvait à cet étage au moment de l’explosion, les gens ont pu être évacués à temps.  

 

Le Capitaine le félicita et leur permit de prendre du repos. Masako passa devant Ryô en faisant jouer ses clés. Encore une fois ce fut lui qui s’était mis en avant lors du sauvetage des locataires de l’immeuble. Il n’avait pas hésité à braver les flammes pour extirper deux enfants, coincés sous des poutres.  

 

Ses collègues avaient essayé de l’en empêcher, jugeant l’entreprise périlleuse, une autre explosion pouvant se produire. Mais il avait sauté au travers des flammes et sauvé les deux enfants avant qu’une deuxième explosion ne détruise complètement le vieil immeuble.  

 

Tous les pompiers saluèrent l’attitude héroïque de Masako mais le Capitaine le réprimanda un peu.  

 

- Masako, certes vous n’avez pas hésité une seule seconde pour sauver des vies mais vous n’avez pas assez fait attention au danger imminent. Vous vous êtes mis en danger inutilement ! Vous auriez pu y laisser votre vie, et celles de ces enfants par la même occasion ! L’individualisme n’est pas de mise chez les pompiers, ne recommencez plus…  

- Oui Capitaine, répondit Masako.  

- Bon, allez soignez cette vilaine blessure que vous avez à la main mon garçon…  

 

Masako partit à l’infirmerie, furieux, suivi de son fan-club, un groupe de jeunes pompiers, qui trouvaient aussi que le Capitaine avait été injuste envers lui.  

 

Le Capitaine conseilla aux nouveaux arrivants de ne pas suivre l’exemple de Masako qui était malgré tout un bon pompier. Ils acquiescèrent en silence.  

 

Le Capitaine les emmena ensuite visiter chaque endroit de la caserne un peu plus en détail, leur présenta les membres de chaque service. Kinnao admira les voitures des pompiers. Il y en avait trois sortes, vsav (véhicule de secours aux victimes) avec du premier secours, le fpt (fourgon pompe tonne) pour éteindre les incendies et les ambulances (plus communément appelés vsab dans le jargon des pompiers, véhicules, secours, asphyxiés et blessés).  

 

On aurait dit qu’ils n’avaient presque pas servis tant la peinture rouge flamboyait. Il faut dire que les hommes du garage atelier ne laissaient rien au hasard et examinaient les moindres défauts des véhicules. A chaque retour de mission, tout était vérifié.  

 

Finalement, le Capitaine les emmena dans une autre salle qui servait pour la formation des nouveaux venus. Il les laissa en compagnie du professeur prénommé Jim qui s’occupait des cours théoriques. C’était un français du même âge que le capitaine. Il se présenta et Ryô et ses amis purent apprendre qu’il était d’origine française et qu’il s’était installé au Japon par amour pour ce pays. D’ailleurs, il s’était marié avec une Japonaise et avait deux enfants. Comme à l’école, chacun se présenta. Le cours fut très intéressant, même pour Ryô ! Rien ne fut oublié, la façon de s’habiller pour aller en mission, l’entretien du véhicule, savoir utiliser les différents outils de travail, la façon de secourir les blessés. Jim insista sur les blessures qu’ils risquent de voir.  

 

Plus tard, les nouvelles recrues auront des cours pratiques avec des mises en situation.  

 

Il était déjà treize heures quand le Capitaine revint et leur proposa de manger en compagnie des autres pompiers. Ryô soupira d’aise car il commençait à avoir la tête comme un pastèque ! Il y avait un grand réfectoire, pas loin de l’infirmerie avec une grande table en bois qui trônait au milieu de la pièce. Le chef cuistot leur servit un ragoût maison tandis que le Capitaine mit à l’aise les nouveaux venus. Les autres pompiers étaient ravis d’avoir du renfort, seul Masako regardait Ryô de travers. Son regard ne quitta pas le nettoyeur de tout le repas.  

 

Ryô était agacé par son attitude ; depuis le départ cet homme lui témoignait de l’antipathie et il ne comprenait pas pourquoi. Peut-être le voyait-il comme un rival ? Pourtant il avait la côte auprès des autres pompiers et rares étaient ceux qui ne l’aimaient pas. Ses pensées furent interrompues par Madoka qui passa la tête par l’entrebâillement de la porte.  

 

- Puis-je me joindre à vous messieurs ? demanda t-elle timidement.  

- Madoka, c’est la première fois que vous voulez manger avec nous, y a-t-il une raison particulière ?  

- Oui…si ça ne gêne pas Capitaine, dit-elle en rougissant, je n’ai pas eu le temps de faire les courses hier et…  

- Allons, mon enfant, je vous taquinais, venez donc vous installer !  

 

Les pompiers voulaient tous l’avoir à côté d’eux mais elle choisit de s’asseoir à côté de…Ryô ! Le Capitaine regarda ce dernier du coin de l’œil et sourit en voyant la gêne sur le visage du nettoyeur. Masako fusilla Ryô du regard car cela faisait longtemps qu’il draguait Madoka qui ne semblait pas sensible à son charme. « Pourquoi s’est-elle mise à côté de cet idiot ? Je ne suis pas invisible ! J’espère qu’il ne lui a pas tapé dans l’œil, grr, maudit Saeba !! »  

 

De son côté, la proximité de Madoka troublait Ryô. S’il n’y avait pas tant de monde autour de lui, il lui aurait volontiers tâté le fessier ! Mais on ne change pas facilement les habitudes et malgré tous ses efforts, une des mains de Ryô se posa sur la cuisse de la jeune femme qui sursauta légèrement. Il commença à la caresser quand il sentit les dents d’une fourchette de planter dans sa main. Il étouffa un cri et continua à manger en enlevant lentement sa main rougie.  

 

Le repas prit fin, au grand soulagement de Masako qui ne supportait pas de voir les coups d’œil énamourés de Madoka à Ryô. Le nettoyeur avait repris trois fois du ragoût et félicité le cuistot. Le Capitaine fut surpris par l’appétit d’ogre de Ryô, c’est la première fois qu’il voyait quelqu’un manger comme ça !  

 

L’après-midi se passa dans le calme. Le Capitaine les laissa pour retourner dans son bureau. Kinnao se dirigea vers les véhicules et Akio alla consulter les archives des pompiers. Ryô en profita pour discuter avec Shijo.  

 

- Salut, alors tu te plais ici ?  

- Salut, heu, on verra bien….ce n’est que le premier jour, dit-il en réajustant ses lunettes.  

 

Ryô ne put s’empêcher de sourire ; Shijo avait les mêmes tics qu’Hideyuki, comme de réajuster ses lunettes. Il se demandait si c’était vraiment un hasard ces coïncidences.  

 

« J’aimerais bien voir la tête de Kaori si jamais elle le rencontre ! »  

 

 

 


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