Capitolo 9 :: Un repos bien mérité

Pubblicato: 15-09-08 - Ultimo aggiornamento: 15-09-08

Commenti: Bonjour à tous! Voici un autre chapitre de cette fic que vous appréciez beaucoup, d'ailleurs je vous en remercie. Je dédicace ce chapitre à Grifter pour son anniversaire, avec un peu de retard. Merci à Cristina, ma Bougnate, Didinebis, Shamane, Grifter, Phinéas, Saintoise, Sirine, Mel, Zabelle et Fauve pour leurs reviews sur le chapitre précédent. Biz et bonne lecture. Votre star intergalctique.

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Ses pieds ne lui laissèrent pas le loisir de critiquer son collègue encore longtemps, ils réclamaient à grand cri un bon bain relaxant.  

Finalement c’était son corps tout entier qui quémandait un bain. Elle versa quelques gouttes d’huile apaisante aux plantes dans sa baignoire et se glissa dedans. Toute la fatigue de la journée s’évanouit en quelques minutes ; elle en profita pour masser ses pieds endoloris.  

Tout en se prélassant dans son bain, Kaori se demanda ce que faisait Ryô, elle avait essayé de l’appeler de son boulot dans la journée mais elle est tombée à chaque fois sur son répondeur. Comme ils n’avaient plus de téléphone à l’appartement, elle ne pouvait qu’attendre son retour.  

« Pourvu que tout se soit bien passé…que les autres pompiers lui ait fait bon accueil… »  

Ce qui la rassurait, c’est qu’il était dans un univers presque entièrement masculin, donc son côté pervers aurait moins de travail ! De plus, il n’avait pas pris son arme avec lui alors il ne pourra pas la sortir si un collègue l’énerve un peu trop !  

Complètement détendue, elle sortit de son bain et s’enveloppa dans un drap de bain. Après s’être habillé, elle voulut cuisiner un bon petit plat pour Ryô qui en aurait bien besoin après cette première journée de travail. Mais elle se rappela avec tristesse qu’il n’y avait rien dans le frigo.  

«  Le pauvre, il n’a rien mangé ce matin et là je n’ai rien pour lui préparer un repas… »  

Des larmes lui vinrent aux yeux, qu’elle sécha bien vite en se disant que le mois prochain, ils pourraient manger tout ce qu’ils voudraient sans avoir à se préoccuper de l’argent.  

Pour l’heure, elle devait remplir l’estomac de son goinfre de partenaire !  

En soupirant, elle téléphona à Miki qui lui hurla presque aux oreilles son soulagement d’avoir de ses nouvelles. Tout en s’excusant, Kaori lui raconta sa journée, son nouveau travail, l’accueil de ses nouveaux collègues. Elle ne mentionna pas le déjeuner avec Genzo qui risquerait d’éveiller la curiosité de son amie qui s’imaginerait le début d’une relation qui n’existerait jamais pour elle.  

Gênée, elle demanda à sa meilleure amie s’il lui restait quelque chose à manger en attendant de pouvoir remplir à nouveau le frigo. Miki avait déjà mis de côté de quoi nourrir un régiment, sachant qu’après une journée de « vrai travail », Ryô serait affamé. Kaori raccrocha en la remerciant infiniment et se prépara afin d’aller chercher le repas du soir avant que Ryô ne rentre.  

Caserne de Shinjuku…  

Pour une première journée, Ryô n’avait pas été ménagé. Outre les cours de secourisme (avec des mannequins en plastique à son plus grand désespoir), les cours théoriques, l’entretien physique, l’aide aux mécaniciens, il dut affronter les moqueries de certains « anciens » menés par leur leader, Makoto. Ce denier ne supportait de voir ce « blanc-bec » s’attirer les faveurs du chef et de Madoka.  

Ryô lui aurait bien fait goûter de son magnum mais il ne l’avait pas sous la main ; de plus, il devait faire preuve de self-control, surtout que ce n’était que la première journée. Sans oublier qu’il avait le chef de son côté, donc il ne fallait surtout pas qu’il change d’avis à son sujet !  

Notre nettoyeur soupira. La journée touchait à sa fin et il avait hâte de rentrer chez lui. Ses pensées allèrent vers sa partenaire. Où est-elle partie ? Est-elle rentrée à l’appartement ? Avait-il une nouvelle cliente ? Il se dépêcha de ranger ses affaires et de remettre ses vêtements de tous les jours. En sortant, il passa devant le bureau de Madoka.  

- Ah Ryô vous partez déjà ?  

- Hé oui, j’ai des horaires aménagés, vous savez bien que je ne suis qu’à mi-temps….  

- C’est vrai…je n’ai pas vu la journée passer, pas vous ?  

- Oh que si, je ne savais plus où donner de la tête !  

- Mon pauvre…vous verrez, bientôt vous allez vous habituer à ce rythme…  

- Je l’espère !  

- En tout cas, je suis ravie que vous soyez parmi nous !  

- Merci…  

- Dites…heu…ça vous dirait de prendre un verre quelque part ?  

- Je ne peux pas Madoka, mais c’est gentil de me l’avoir proposé…  

- Dommage….une autre fois peut-être ?  

- Peut-être…  

Madoka laissa partir Ryô non sans le regarder longuement. Jamais elle ne s’était comportée comme ça avec un autre homme, pourtant ce n’est pas les beaux mecs qui manquaient à la caserne ! Makoto n’arrêtait pas de la draguer mais elle ne le supportait pas. Pourquoi Ryô ? Il dégageait une telle prestance, un tel charme.  

La première rencontre s’était plutôt mal passée, elle en avait d’ailleurs eut peur ! Un homme collé à la porte vitrée de l’accueil avec la bouche posée contre la paroi de verre comme une ventouse, le spectacle en était presque effrayant ! C’est vrai aussi que de temps en temps il avait des gestes déplacés comme cette main qu’il avait posé sur sa cuisse pendant le déjeuner.  

Malgré tout, il l’attirait et elle n’y pouvait rien. Il faudrait qu’elle puisse lui parler en tête à tête pour le connaitre un peu mieux ; elle espérait de tout cœur qu’il n’ait pas de petite amie ! Elle soupira et jeta un regard à sa montre. Il était l’heure pour elle aussi de rentrer, juste le temps de donner les clés au veilleur de nuit, un grand gaillard de deux mètres, bâti comme un rugbyman. Rocco, son berger allemand devait déjà l’attendre à la porte. Elle entendit un pas lourd s’approcher, signe que la relève arrivait…  

A quelques mètres de là, Ryô souffla. « Bon sang cette Madoka est pire que moi, pour un peu elle me sauterait dessus ! Remarque, elle est superbe, je ne sais pas si je vais pouvoir me contrôler longtemps ! » fit-il en agitant ses doigts, un filet de bave à la commissure des lèvres.  

«  Arf, j’suis crevé, ils auront ma peau ces pompiers ! Une bonne douche devrait me faire du bien, j’espère que Kaori aura préparé quelque chose à manger, je meurs de faim ! Oh zut, c’est vrai qu’il n’y a rien dans le frigo…Kaori…j’espère qu’elle va bien…ça m’inquiète de ne pas avoir eu de ses nouvelles de toute la journée. »  

Il pressa le pas pour rentrer chez lui et retrouver sa partenaire. Une nouvelle vie commençait pour lui, sans soucis d’argent.  

«  Kaori arrêtera de me crier dessus car nous sommes dans le rouge à la banque ! Je pourrais la gâter, lui faire des petits cadeaux… »  

« Oh, je vais vite en besogne…j’ai hâte de lui raconter ma journée, pourvu qu’elle soit à la maison ! »  

Au même moment, Kaori revenait du Cats’ Eye, les bras chargés des paquets de victuaille. Miki avait beaucoup insisté pour qu’elle prenne quelques paquets de nouilles pour tenir encore une semaine. Pour le repas du soir, elle avait préparé une grosse marmite de bœuf mijoté ainsi que du riz et comme dessert un gros gâteau au chocolat.  

Kaori était confuse, mais Miki lui rappela qu’elles étaient amies et qu’entre amies on se devait de s’entraider. La jeune nettoyeuse remercia encore une fois Miki et retourna chez elle le cœur léger. A quelques pas de l’immeuble elle buta contre une personne qui arrivait en face d’elle.  

- Oh pardon…  

- Kaori ?  

- Ryô….Tu as fini ton travail ?  

- Oui, mais tu m’as l’air bien chargée, donne-moi tes paquets…  

- Merci Ryô…alors, cette journée ?  

- Rentrons, je vais tout te raconter ! Dis-moi, j’ai essayé de te joindre au Cats’ depuis ce matin, mais Falcon m’a dit que tu n’étais pas là…où est-ce que tu étais passée ?  

- Figure-toi que moi aussi j’ai des choses à te raconter ! sourit-elle.  

Piqué par la curiosité, Ryô lui demanda ce qu’elle avait fait toute cette journée mais elle lui tira la langue et se dépêcha de rentrer, lui demandant de patienter quelques minutes. Intrigué, Ryô accéléra le pas et s’engouffra dans l’appartement à sa suite…  

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