Capitolo 8 :: Première journée de travail

Pubblicato: 16-10-07 - Ultimo aggiornamento: 16-10-07

Commenti: Bonjour à tous! Par cette belle matinée ensoleillée voici une maje qui j'espère vous plaira. Comme je vous l'avais promis je n'ai pas trop traîné! Merci aux fidèles revieweuses : Didinebis, Cristina, ma Bougnate, Sirine, Phinéas, Grifter, Saintoise, Stella, Tam et Mel. Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

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Caserne de Shinjuku….  

Après le déjeuner, Ryô voulut passer un coup de fil au Cats’ Eye en espérant que Kaori y soit pour lui raconter un peu les événements de la matinée quand Madoka l’interpella.  

- Ryô, attendez-moi, mais pourquoi vous marchez si vite ?  

- Heu, je ne sais pas, dit-il en rangeant son portable dans sa poche.  

- Je voulais vous dire que je suis bien contente que le Capitaine vous ai recruté….dit-elle en rougissant.  

- C’est grâce à vous ! dit Ryô en lui faisant un clin d’œil.  

- Oh je n’ai pas fait grand-chose, c’est vous qui avez impressionné le Capitaine !  

Ryô éclata de rire.  

- Je crois bien que c’est réciproque….  

- Alors, après cette demie journée, quelles sont vos impressions ?  

- Hé bien, c’est un beau métier, avec ses difficultés mais je crois que ça forge le caractère d’un homme des conditions de ce genre…  

- Oui mais vous avez tous les atouts pour faire une grande carrière dans ce corps de métier…  

Avant que Ryô n’ait le temps de répondre, un pompier d’un grade supérieur vint le chercher.  

- Ryô, on a besoin de bras au garage, un des véhicules nécessite des réparations…  

- J’arrive…  

Un peu déçue, Madoka le regarda s’éloigner.  

« Décidemment, on ne peut pas être tranquille ! » soupira t-elle.  

Ryô donna un coup de main aux deux mécaniciens pendant près d’une heure. Vers trois heures, il trouva un coin à l’abri des regards pour essayer de parler à Kaori. Malheureusement Falcon lui répondit qu’elle n’était pas passée de la matinée.  

« Mais où est-ce qu’elle est ? »  

Il taquina un peu Falcon en demandant des nouvelles de Miki et raccrocha avant que son ami ne hurle au téléphone ! Mais le gérant du café n’était pas dupe, quelque chose préoccupait le nettoyeur et cela avait un rapport avec Kaori…  

Il n’avait pas tort, Ryô ne pouvait s’empêcher d’être inquiet. De plus, Kaori n’avait plus de portable vu qu’avec leur souci d’argent, elle ne pouvait pas payer de forfait. Seul Ryô avait gardé le sien à carte, en cas de problème.  

« J’espère que ce n’est rien de grave, et qu’elle est juste allée faire des courses, des courses oui mais avec quoi ? »  

Il ne poussa pas ses réflexions plus loin car les cours de secourisme commençait…  

Ryô ne vit pas la journée passer, de même que Kaori. En effet, il y avait une quantité astronomique de livres à classer. Le manque de personnel et l’affluence des derniers jours n’avaient pas permis de ranger au fur et à mesure. Une tâche colossale attendait la jeune femme. Elle devait d’abord mémoriser les différents emplacements selon la taille et le numéro des livres. Avec l’aide de Genzo, le travail fut moins pénible, son collègue mettant un zèle particulier à vouloir l’aider.  

A la fin de la journée, Kaori ne sentait plus ses jambes mais elle ne voulait pas montrer sa fatigue aux autres. Quand sept heures sonnèrent à la pendule murale, elle soupira de soulagement et se dirigea vers la sortie. Genzo la rejoignit en courant.  

- Kaori, attendez, ne partez pas si vite !  

Elle se retourna et lui sourit, oubliant sa fatigue.  

- Vous avez encore besoin de moi Genzo ?  

- Heu non, c’est juste que je voulais vous raccompagner jusque chez vous…  

- Oh non, ça n’est pas la peine…je vais rentrer à pied, mais je vous remercie de votre proposition !  

- La première journée est toujours la plus pénible et je vois à votre visage que vous êtes fatiguée, même si vous êtes trop gentille pour me l’avouer !  

- Je vous assure que ça va…  

- Dans ce cas, laissez-moi vous accompagner…  

- Soit, puisque vous insistez tellement…  

De toute façon Kaori n’avait pas la force de faire quoi que ce soit…Tout heureux, Genzo ouvrit la portière à la jeune femme et la fit asseoir.  

Au fur et à mesure que la voiture approchait de l’appartement, Genzo n’était pas rassuré.  

- Dites donc Kaori, votre quartier a l’air vraiment mal famé !  

- Heu, vous savez, je n’y fais plus très attention, ça fait tellement longtemps que je vis ici…  

- Mais enfin, il y a un ivrogne à chaque coin de rue, regardez cette bande de loubards ! Vous n’avez pas peur ?  

Kaori éclata de rire.  

- Heu, non, je sais me défendre vous savez !  

- Ah bon ? Je me demande comment…vous me semblez si frêle…  

- Méfiez-vous des apparences…  

- Que voulez-vous dire ?  

- Heu, en fait, j’évite les ennuis et tout se passe bien !  

Kaori s’était retenue de lui dire qu’elle utilisait un objet un peu spécial pour se défendre. Elle ne voulait pas passer pour une folle ! Elle s’abstint aussi de lui parler de la réputation de Ryô dans le quartier. C’est Genzo qui amena la conversation à son partenaire.  

- Quand même Kaori faites attention à vous ! Au fait, votre ami, que fait-il ?  

- Il est pompier !  

- Oh, alors vous ne devez pas le voir souvent, ça augmente votre exposition au danger…  

- Mais non, Ryo est très protecteur…  

- Oui mais il n’est pas souvent là…voulez-vous que je reste ?  

- Comment ?  

- Heu, ne vous méprenez pas sur mes intentions Kaori, ce serait seulement jusqu’au retour de votre ami…  

- Ecoutez Genzo, j’ai l’habitude de ce quartier, ne vous en faites pas pour moi, il se fait tard et Ryô ne devrait plus tarder…  

- Ok, ok, je m’incline, à demain Kaori !  

Il la laissa à l’entrée de l’immeuble non sans lui avoir fait le baise main. Kaori ne put s’empêcher de le comparer à Mick et à ses manières de séducteur. Mais Mick était un ami et Genzo juste un collègue de travail curieux et un peu collant, ce qui lui déplaisait fortement…  

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