Capitolo 9 :: Le subterfuge (2/2)

Pubblicato: 28-07-06 - Ultimo aggiornamento: 28-07-06

Commenti: Allez! soyons fou! un second chapitre pour la journée! bonne lecture (je m'intéresse de plus en plus à la prise d'otage, et oui, cette fois-ci, Ryô et Kaori seront coincés, mais ce ne sera plus l'ascenseur mais un endroit encore plus grand et donc plus dangereux...enfin, je vous laisse lire...^^

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Saeko n'en croyait pas ses yeux.  

Mais elle resta concentrée.  

Le chef de la bande était habillée simplement, une longue jupe fendue blanche, une chemise noire. Elle n'avait rien d'une braqueuse de banque. Surtout que d'après ses dires, ce n'était pas tant l'argent qui l'intéressait le plus mais l'audimat.  

- Venez vous assoir!  

Saéko n'avait pas le choix, malgré sa méfiance démesurée pour cette femme brune.  

Elle prit alors place sur un autre fauteuil que venait d'amener un des hommes cagoulés.  

La jeune femme était très souriante. Elle serra fermement la main du lieutenant.  

- Vous savez, je suis une grande fan de ce que vous faites! Dit-elle en rougissant.  

Saeko ne savait plus où donner de la tête. Où était-elle tombée cette fois? Pourtant, ces armes, cette peur, cette tension qui régnait dans la banque étaient bien réelles...  

- Une grande fan? Je n'ai pas l'impression de bien vous suivre?...  

- Et bien, j'ai ouïe dire de vos exploits en tant qu'officier d'abord, puis l'oiseau devient grand, et devient inspecteur... Vous êtes née ici à Shinjuku, vous avez 4 petites soeurs, votre père est le préfet de police, ce qui apporte quelques avantages au niveau liberté de conduite, mais vous n'en êtes pas moins un très bon élément de la police. Il y a plusieurs années, vous étiez partenaire de police avec Hideyuki Makimura jusqu'à ce qu'il quitte la police suite à une affaire de traites de blanches qui a très mal tourné.  

Saeko n'en croyait pas ses oreilles. Cette inconnue connaissait presque tout d'elle alors qu'elle ne savait rien sur cette Saya Kikuchi.  

- Vous attendez quoi de moi?  

La jeune femme se leva de son fauteuil. Elle fit un geste avec la main. Toutes les personnes armées retirèrent leur cagoules.  

- Je veux que vous observiez tout et que vous jouiez parfaitement votre rôle de négociatrice, ici.  

- Comment une femme comme vous peut-elle vouloir braquer une banque telle que celle-ci? Vous êtes nombreux et je me demande comment vous vous y êtes pris...  

- D'après vous, combien nous sommes?  

Saeko resta silencieuse. Elle fit un tour d'horizon et tourna alors vers le chef.  

- Je dirais à première vue que vous êtes quatorze plus vous à détenir cette banque. Je ne sais pas ce qu'il en est des étages supérieurs, mais vous savez qu'il y a 37 personnes en haut.  

- Bien! Vous aussi le savez. Mais il y a un point sur lequel je ne suis pas d'accord...nous ne sommes pas quinze...  

La jeune femme sortit son portable qui vibrait.  

"Excusez-moi un instant..." Elle s'éloigna un peu et décrocha.  

- Allô?...Oui, maman...ne t'inquiète pas pour moi...  

Saeko ne put s'empêcher de l'écouter.  

" Elle braque une banque et discute tranquillement avec sa mère...j'hallucine..." Se dit Saeko qui se demandait une fois de plus où elle était tombée.  

- Oui. Tu embrasses papa de ma part d'accord?...Bisou!  

Elle raccrocha et retourna joindre l'inspectrice.  

"Donc, oui, où en étions-nous? Voilà! Je disais que je n'ai pas d'accord sur un point qui était le nombre exact des membres de mon mouvement; nous ne sommes pas quinze, en tout cas pas les quinze que vous croyez..."  

Saeko resta dubitative. Les quatorze qu'elle avait comptés n'étaient pas tous des braqueurs? Ou bien peut-être qu'ils étaient bien plus...  

*****************************  

Ryô parvint à ouvrir les portes du cinquième étage avec l'aide de sa partenaire. Il laissa d'abord Kaori descendre à cet étage avant d'en faire de même.  

- Voilà qui est fait! Finalement cette descente vertigineuse a été utile...Remarqua Kaori en touchant de tant à autre sa blessure. Ryô voyait bien qu'elle était inquiète. Il osa cependant s'approcher de sa partenaire.  

- Tu devrais...  

Elle le repoussa et lui tourna le dos.  

- C'est bon. Je peux le faire toute seule. Je t'ai dit de ne plus me toucher.  

Elle vit les toilettes et entra pour nettoyer comme elle pouvait son ouverture.  

Ryô resta devant en attendant qu'elle sorte quand il sentit une aura meurtrière. Pour ne pas se faire voir, il entra dans les toilettes dames.  

- Hé! Qu'est-ce que tu fous...  

Ryô avait mis sa main sur le visage de Kaori. Elle voulait le repousser mais en voyant son regard sérieux elle se calma.  

Quand il retira sa main, Kaori s'écarta de lui.  

"Alors?"  

- Je crois que ce bâtiment a été pris d'assaut. Il y a des braqueurs qui se baladent même à cet étage...  

- Je ne comprends pas, pour prendre d'assaut un tel bâtiment, il faut être beaucoup! Surtout un bâtiment de 15 étages. donc ils doivent forcément être répartis.  

Ryô sourit.  

- Et bien voilà, tu as tout compris!  

Il ouvrit la porte et vit que la voie était libre.  

Il y avait des grandes vitres couvertes par des rideaux. Ne voulant prendre aucun risque inutile, il se mit sur le côté et put voir à travers le rideau les hélicoptères de presse et des dizaines d'hommes en uniforme qui pointaient leur arme sur le bâtiment.  

Kaori sortit alors des toilettes pour savoir ce qui se passait.  

Ryô se tourna vers Kaori.  

- Bon nous voilà coincés (NdR: ...une fois de plus, à croire que le destin s'acharne sur nous... NdK: Ou un auteur de fic...), la police et la presse sont partout, de tous les côtés, et les braqueurs sont étendus dans le bâtiment, en gros, nous sommes fait comme des rats... 

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