Capitolo 20 :: Je t'aime...

Pubblicato: 31-08-06 - Ultimo aggiornamento: 31-08-06

Commenti: C le dernier! C le dernier! C le dernier! Chapitre! Chapitre! Chapitre! (LOL^^) Je suis dans tous mes états, c'est le dernier chapitre de "Coincés", histoire que j'ai vraiment aimé, ce qui m'arrache une petite larme...Snif( je sais ce n'est pas le bruit d'une larme, mais d'un reniflement)! En plus ma rentrée, c'est mardi, donc faut pas que je tarde trop avec mes autres fic! Voili voilà! NB: Vous trouverez probablement la déclaration de Ryô un peu...comment dire...bizarre, mais après tout, c'est Ryô, et vous savez ce qu'on dit, la nuit, tous les chats sont gris! (rien à voir, je sais, mais j'ai toujours voulu la palcer un jour et peut être, qui sait, savoir ce que voulait dire cette expression...) Enfin bref, Bonne lecture! A plus!

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Arrivés dans leur appartement, l'ambiance avait tout à coup refroidit.  

Kaori posa sa veste et son sac à main. Elle portait encore la tenue de Saya.  

Ryô ferma la porte et retira sa veste.  

En regardant sa montre, il eut la surprise de voir qu'il était 18h00 passé.  

" Plus de cinq heures dans cette banque...Arf! C'est horrible en y repensant..." Se disait le nettoyeur en s'affalant sur le canapé. Il n'avait pas le courage d'allumer le poste de télévision. Un silence sans nom régnait dans la pièce.  

Sans un mot, il regardait sa partenaire se diriger vers sa chambre.  

"...Surement pour aller se changer..."  

Ou faire sa valise... fit une petite voix dans son esprit.  

Il secoua la tête pour chasser cette possibilité. Mais il n'arrêtait pas d'y penser. Kaori n'avait pas reparlé de sa décision. C'est qu'elle était vraiment prête à partir loin de lui.  

Plus déterminé que jamais, il se leva brusquement et monta pour lui parler.  

*****************************  

Kaori monta les marches et se dirigea automatiquement vers sa chambre.  

"Quelle histoire...quand les autres sauront...enfin, ils sont déjà au courant à mon avis..."  

Elle déboutonna sa chemise, le regard dans le vide.  

Elle chercha dans son placard quelque chose à mettre à la place quand son regard se posa sur une valise.  

Elle resta quelques secondes, le regard posé sur cette valise. Elle prit une profonde inspiration et la posa sur son lit.  

Elle trouva une autre chemise de couleur bleue et un jean. Elle les sortit et retira son pantalon quand la porte s'ouvrit brusquement.  

- KAORI!  

- KYAA!! TU POURRAIS FRAPPER NON! Cria Kaori qui était vraiment surprise de l'avoir vu alors qu'elle était en sous-vêtements.  

Ryô ferma la porte aussi vite qu'il ne l'avait ouverte.  

- Désolé...Dit-il confus.  

Mais son visage si sérieux se transforma petit à petit un mine perverse avec un sourire baveux.  

"Kaori en sous-vêtements..."  

Il se donna une claque pour reprendre sa mine grave. Il était le dos contre la porte de la chambre et attendait patiemment que sa partenaire ait fini de s'habiller.  

Quand soudain, un détail lui revint en mémoire. Il avait eu le temps d'apercevoir la valise de Kaori sur son lit.  

(NdA: Et oui, il peut à la fois la mater, et voir ce qu'il y a sur son lit!  

NdR: Ménage tes paroles toi!)  

Il n'attendit pas plus longtemps et entra sans frapper dans la chambre de Kaori.  

Celle-ci n'avait même pas fait attention à lui, elle était habillée et lui tournait le dos.  

Assise sur son lit, elle tenait la photo d'elle et son frère dans les mains.  

Ryô s'arrêta au seuil. Il vit alors que la valise était déjà pleine. Il s'avança d'un pas décidé et prit la valise.  

Kaori se retourna.  

- Qu'est-ce que tu fais?  

- Tu ne partiras nulle part...  

- Ah ouais? Regarde-moi faire...  

Elle se leva, plus énervée que jamais, saisit la photo et sa bague et se dirigea vers la sortie.  

Ryô se retourna et tenta de l'arrêter. Mais cette dernière se débattait.  

- RYÔ! LÂCHE-MOI! Tu ne vois pas que j'en ai plus qu'assez de tout ça!  

- KAORI!  

- Donne-moi une bonne raison de me garder comme partenaire! Défia Kaori en se libérant.  

Ryô soupira. Allait-il tout lui dire?  

"En attendant que tu me proposes quelque chose, je vais chercher mes affaires, je n'en ai pas pour longtemps..."Ironisa Kaori en faisant demi-tour, direction la chambre.  

Ryô la suivit de nouveau. En entrant, il claqua la porte derrière lui.  

Kaori termina de prendre ses dernières affaires et marmonna dans sa barbe.  

"C'est pas possible, comment ai-je pu tenir aussi longtemps?...Comment?...Pourquoi je ne suis pas partie plus tôt..."  

Elle retenait ses larmes. Alors c'est ainsi que tout allait finir? Après sept ans aux côtés de Ryô Saeba? Sept ans...elle aurait perdue sept ans à espérer? Pendant près de sept ans, elle avait dans le groupe le fameux rôle de la femme passionnée, la pauvre jeune femme qui aimait un homme qui ne l'aimait pas...  

"Pathétique..."Siffla Kaori pour elle-même.  

- Kaori, j'ai besoin de toi...  

La jeune nettoyeuse arrêta là ses pensées. Qu'avait-il dit? Qu'il avait besoin d'elle. MAis au bout de sept ans, comment pouvait-elle interpréter ces paroles?  

- Tu as besoin de moi? pff! Tu auras aucun mal à trouver une femme capable de faire la lessive, la popotte, le menage gratuitement...Dit calmement la jeune femme.  

Ryô resta pantois. Alors c'était comme ça qu'elle se voyait vis-à-vis de lui?  

- Qui me lèvera tous les matins avec une de ses indénombrables massues?  

Kaori resta silencieuse.  

- Mais il lui arrive quoi? Se demanda Kaori sans se retourner.  

- Qui sera toujours avec moi quand je me battrai en duel, qui s'inquiétera pour un tueur comme moi?  

Les mains de la jeune femme tremblaient.  

"Qui...sera là quand je reviendrai d'une mission difficile? Qui sera mon ange-gardien si tu pars?" La voix de Ryô se faisait de plus en plus inaudible, mais Kaori entendait tout. Elle était aussi troublée que lui.  

Elle se retenait de pleurer.  

"...Qui...qui me veillera quand je serai malade, qui me redonnera le courage d'affronter n'importe quel danger?...Si tu t'en vas...qui me fera tourner la tête comme tu le fais...Kaori, je ne veux pas que tu partes..."  

Les larmes coulaient sur les joues de la nettoyeuse. Elle avait mis sa main sur sa bouche pour se retenir d'éclater en sanglots.  

Ryô s'avança vers elle et l'enlaça.  

"...Qui me maintiendra en vie si tu n'es plus là?..."chuchota Ryô.  

- Ryô...  

- Kaori...je...je t'aime.  

Enfin.  

Sept ans avant de dire ces trois mots. Ryô se sentait vraiment plus léger. Comme soulevé d'un poids... "Pourquoi j'ai attendu si longtemps...je suis un imbécile..."  

Kaori elle s'effondra en larmes. Son partenaire se demanda alors ce qui lui arrivait quand celle-ci se retourna et lui infligea une gifle magistrale.  

Surpris, Ryô se retrouva les quatre fers en l'air.  

- IMBECILE! POURQUOI T'AS ATTENDU SI LONGTEMPS?! Avait-elle hurlé.  

L'imbécile en question avait posé sa main sur sa joue rougie.  

- Ouin...Pardonne-moi Sugar... Pleurnicha le nettoyeur en regardant sa partenaire en prenant l'air d'un chien battu.  

Kaori essuya vivement ses larmes et lui offrit un magnifique sourire.  

Ryô souriait aussi. Il préférait la voir souriante. Et il avait ENFIN compris que seul lui pouvait la rendre heureuse.  

( NdA: Non mais quel crétin de seconde zone ce Ryô! C'est bien fait!! Ahhh!! Kaori protège-moi il veut me tuer! :s )  

" Heureusement que tu t'es enfin décidé sinon j'allais sérieusement partir!"  

Ryô leva un sourcil d'un air interrogatif.  

- Tu n'as jamais voulu?...  

- Non. Mais aujourd'hui tu m'as vraiment fait peur...  

Kaori se baissa pour l'aider à se relever mais celui l'entraîna vers lui.  

Kaori tomba sur son partenaire et se retrouva à quelques millimètres de son visage.  

- Redis-le...  

- Je t'aime.  

- Encore....  

- Je t'aime.  

- Ryô?  

- Je t'aime.  

- Je t'aime aussi...Dit-elle dans un murmure.  

- Je t'aime.  

Une libellule tomba lourdement sur le crâne de Kaori.  

- As-tu seulement écouté ce que je viens de dire? Marmonna la jeune femme rouge pivoine.  

Ryô posa délicatement ses lèvres sur les siennes.  

- Reçu cinq sur cinq. dit-il avec un sourire charmeur.  

Il la serra contre lui et prit possession de ses lèvres avec plus de passion. Kaori répondit à ce baiser en passant ses bras autour de son cou.  

*********************************  

Il est 23 heures...  

- " Le Braquage Fantôme! il y a une semaine jour pour jour, dans le quartier de Shibuya à Tokyo, un braquage a eut lieu dans la grande banque centrale. Mais que serait un braquage d'une telle anvergure sans prise d'otages!  

Une bande d'hommes, dont on ignore encore le nombre, a "colonisé" la banque tokyoïte pendant près de six heures et demi.  

C'était sans compter sur leur chef, une femme de trente ans d'origine japonaise et qui travaillait déjà dans la banque, qui avait mis en place un système ingénieux pour transférer l'argent de près de mille habitants possèdant un compte et en parallèle, avait fait tourner en bourrique la police locale et le FBI.  

Certains des otages présents resteront à jamais marqué par l'ambiance, les évènements mais surtout, la personnalité de cette femme.  

La négociatrice, le lieutenant Saeko Nogami, dit avoir eu du mal à "communiquer" avec le leader, en effet, celle-ci a été autiste et avait du mal à se connecter avec le monde extérieur.  

Grâce à l'intervention du FBI, alliés du lieutenant Nogami, les braqueurs ont été arrêtés à temps, et aucun otage n'a été tué. Seul un a été blessé à la cheville et aujourd'hui il se porte à merveille.  

Une question se pose aujourd'hui, qu'est devenue le chef?  

Bien que la bande ait été mise hors de nuire, personne ne sait, encore moins les braqueurs, où se trouve le cerveau, qui est-elle réellement, et quels sont ses projets.  

Car malgré ses travers psychologiques, dixit la police, le génie de cette femme a sut faire trembler le Japon pendant plus de six heures.  

Et aujourd'hui encore, les directeurs d'autres banques japonaises craignent d'être les prochains sur sa liste.  

Certains agents de police et du FBI pensent qu'elle ne serait pas assez idiote pour refaire le même coup dans la même ville, mais le doute des banquiers plane encore, et les habitants trépignent en pensant qu'une journée comme celle-ci puisse encore arriver. "  

Kaori soupira et referma le journal.  

Elle était debout devant la fenêtre et réfléchissait.  

Il était clair pour elle que le Japon n'entendrait plus parler de Saya Kikuchi, car elle est avec cet agent du FBI. Elle se demanda alors à quoi lui a servi tous les braquages, car d'après Saeko, dans les précédents braquages aux Etats-Unis, personne n'a jamais pu l'arrêter, car non seulement elle était introuvable, insaisissable, mais aussi, personne n'a jamais su ce qu'elle avait pu voler.  

Et si justement elle n'avait jamais rien volé? Si tout ceci était seulement pour être vue, pour être en connection avec le Monde, et quand on croit qu'on appartient à un autre univers, les Medias et l'opinion public aurait été un bon moyen de savoir si on existe ou pas...  

- Voilà que je me prends pour un psychanalyste...Se moqua Kaori.  

Affalé sur le canapé, Ryô avait entendu sa dulcinée parler seule. Les yeux dérivèrent du poste de télévision qui parlait encore du braquage, vers la silhouette affinée de sa partenaire.  

Il la contemplait, perdue dans ses pensées.  

Kaori se retourna à ce moment, et rosit en voyant que le regard de son partenaire glissait sur elle.  

Une autre pensée lui vint à l'esprit.  

Et si l'Agent du FBI y était aussi pour quelque chose? Saya m'a dit qu'il était le seul à pouvoir l'arrêter, le seul à la "connecter". Elle est amoureuse, cela ne fait aucun doute, ce qui fait que peut-être ces "braquages fantômes" étaient tout simplement pour attirer son attention, car il semblait être la personne la plus compréhensive et la plus brillante qu'elle ait pu connaître...  

- L'amour peut vous faire faire de drôle de trucs! Sourit Kaori.  

Ne comprenant pas de quoi elle parlait, Ryô se leva et s'avança doucement vers elle.  

Il la prit dans ses bras et l'embrassa langoureusement.  

- Ryô...  

Celui-ci ne l'écoutait pas et commença à parsemer son cou de baisers.  

- Ryô...  

Elle le repoussa doucement et le regarda dans les yeux, les joues rouges.  

- Mais quoi? Demanda Ryô en boudant. C'était bien la première fois qu'elle le repoussait depuis une semaine.  

- Tu m'as promis de faire la vaisselle, alors vas-y!  

- Mais euh...tu m'as bien promis un câlin ce matin et je n'ai rien eu...Pleurnicha le nettoyeur en faisant des cercles imaginaires sur le sol.  

Kaori l'observait, attendrie. Elle le trouvait trop mignon quand il était comme ça...  

- Bon, Ryô, puisque c'est ainsi, moi je vais me coucher! Bonne nuit Ryô avec ta vaisselle! Dit-elle faussement énervée.  

Elle se tourna et prit la direction des escaliers qui la menait à sa chambre.  

( NdA: Oui, pour l'instant elle a gardé la sienne, ça ne fait qu'une semaine qu'ils passent leur temps dans le même lit!)  

Ryô la regardait monter les marches et ses yeux se posèrent sur le postérieur de sa partenaire.  

Il resta immobile, tout triste pendant quelques secondes quand il comprit qu'elle jouait la comédie.  

Avec son magnifique sourire de pervers libidineux, il prit lui aussi la direction de la chambre de sa Kaori.  

- Kaori, Kaori, Kaori...tu seras avec moi cette nuit... Chantait le nettoyeur en montant les marches.  

( NdA; Tu fais des rimes maintenant?  

NdR: Ouaip! hum hum...  

Kaori, Kaori, Kaori,  

je rêve de toi toutes les nuits,  

De toutes les femmes de ma vie,  

tu es celle avec qui j'ai le plus mokkori  

ce soir tu seras avec moi dans mon lit,  

et je te ferai pousser des petits cris sexy...  

NdA: STOP! Hola Hola Ryô! Arrête-toi là, ça devient de la poésie paillarde!)  

Arrivé devant la porte de la chambre de Kaori, Ryô crut qu'elle s'était réellement endormie. Il posa sa tête contre la porte, espérant justement qu'elle faisait encore du bruit.  

Mais la porte s'ouvrit et Ryô manqua de tomber.  

Kaori était face à lui et portait une nuisette.  

- Ryô? Tu as déjà fini? Demanda innocemment Kaori le sourire aux lèvres.  

Ce dernier se redressa et la dévora des yeux, ce qui fit rougir la jeune nettoyeuse.  

- Très drôle...Murmura Ryô en s'approchant dangereusement de son visage.  

- Je t'attendais de toute façon...  

- Je t'aime...  

- Je sais! Souriait la jeune femme.  

Elle le saisit par le col et l'embrassa fougueusement.  

En l'attirant dans sa chambre, Ryô ferma la porte derrière lui...  

FIN!  

Voilà voilà voilà! Fin de cette fic! C'est ma première fic qui m'a emporté! Je m'explique, je ne savais plus trop comment l'histoire allait avancer mais il a fallu que Saya Kikuchi fasse des siennes, puis ce fut au tour de Yakusoku Jefferson, et puis y a eu Mick...J'ai été dépassé par ce qui se passait dans la banque de Shibuya! ^^  

Donc encore merchi de m'avoir lu, de m'avoir laissé des coms, d'avoir choisi d'entrer dans cette banque avec moi, dans cet ascenseur XD, dans cette histoire quoi!  

Je me suis bien amusée en l'écrivant (heureusement, quand même, cinq fic sur le dos, bon, chuis pas Atlas, mais c'est pas loin ! lol!), et j'espère que les lecteurs ont bien kiffé (boarf! un peu d'argot, y a pas de mal!)  

Merchi à toutes ces revieweuses ( ça se dit?) qui m'ont suivi et écrit du début, jusqu'à la fin!  

C'est bon? J'ai terminé?...Ok! Avançons avec mes autres bébés! XD  

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