Capitolo 16 :: Seconde Manche : Chasse à l'Homme

Pubblicato: 17-08-06 - Ultimo aggiornamento: 17-08-06

Commenti: Allez! encore un chapitre, un! j'ai eu 2 review pour le chapitre précédent, j'espère que celui la vous plaira... Je dirai qu'il reste encore 4 chapitres avant la fin! Courage!

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- Chéri, tu t'es donné autant de mal pour venir jusqu'àTokyo rien que pour moi, je suis vraiment touchée...Dit Saya d'un ton très sarcastique.  

- Et ce n'est que le début, ma belle; je te propose d'inverser les rôles...  

En voyant le visage de Saya, Saeko comprit qu'elle n'était plus maîtresse de la situation et que ça l'énervait au plus haut point.  

- Mademoiselle Kikuchi...murmura Saeko.  

Celle-ci nota alors que cet appel venait d'interrompre ce jeu qu'elle trouvait fort interressant.  

Elle soupira. Dépitée, elle reprit son portable et s'adressa à l'inspectrice.  

- Mademoiselle Nogami, disons que vous avez réussi la première manche. Accompagnez et laissez les 11 gagnants quitter la scène! Fit la jeune femme qui avait tout à coup retrouvé son sourire.  

Saeko souffla. Kaori en fit de même mais Ryô resta sur ses gardes.  

Si elle avait demandé 15 tenues et que finallement elle avait laissé seulement 11 personnes les porter alors c'est qu'elle avait une autre idée loufoque en tête.  

Un des braqueurs escorta les 11 personnes biens choisies par l'inspecteur jusqu'à la porte d'entrée.  

Ils furent soulagés de se retrouver dehors et ne purent s'empêcher de remercier l'inspectrice qui les avait rejoint. Les policiers avaient aidé les otages et les avaient escortés au camion qui transportait encore les 10 premiers otages.  

Saeko se tourna vers la banque. Pourquoi l'avoir fait sortir? Allait-elle la rappeler? Est-ce que l'arrivée de Yakusoku allait tout changer et donc l'écarter des négociations? Que prépare-t-elle encore?  

Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête quand une autre apparut:  

" Que vont faire Ryô et Kaori si l'Agent Jefferson et la police tombent sur eux?"  

***********************  

Saya reprit son visage grave et son portable.  

- Je t'écoute...  

Bien sur, Ryô écoutait lui aussi attentivement la conversation...  

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Yakusoku fit signe aux autres policiers. Deux partirent en direction des escaliers quand ils durent faire vite demi-tour.  

Une grenade venait d'exploser. Les policiers furent projetés à cause de l'explosion. Yakusoku voyait les hommes se planquer contre les murs, les revolvers sortis.  

- Ils nous attaquent!  

L'agent fédéral soupira.  

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Tous les otages au rez-de-chaussée prirent peur alors que Saya arborait un petit sourire narquois.  

- Allô? Chéri? Je ne t'entends pas très bien là!  

- Très drôle Saya...  

- Pardonne-moi une fois de plus, je ne peux pas rester là sans rien faire, tu dois me comprendre...  

- Tu peux parler, ce sont ces personnes que tu as manipulé qui font tout le sale boulot...  

- Yaku tu perds ton temps, ces personnes ont fait leur choix, et toi-même tu connais mon rôle dans ces moments là, je suis le commencement et la fin, je créee des situations, les analyses et les contrôle.  

- Justement ma belle, si je suis là c'est pour que tu joues à un jeu à moi, ça te changeras un peu de tes jeux bizarre...  

Saya leva un sourcil interrogateur. Elle savait pertinament qu'il était là pour l'arrêter et que cette histoire de jeu n'était qu'un piège. Mais elle était très tentée.  

- Mes jeux bizarre? Ce n'est pas toi qui t'en plaignait quand nous n'étions que tous les deux ...  

Yakusoku eut un petit sourire au coin des lèvres. Il savait que malgré son intervention non prévu dans les plans si bien calculés de Saya, elle trouvait toujours un moyen de retomber sur ses pattes.  

- Oh, non...je ne te parle pas de ça...  

Yakusoku entra en force dans un bureau. Plusieurs balles sifflaient en sa direction et il put les éviter de justesse.  

Il reprit son portable.  

- Dis-moi chérie, tu les as dégoté où tes hommes de mains?  

- Ils t'intéressent? Je te les vends pas cher, par contre il faudra que tu apprennes le langage des sourds-muets, sinon, bonjour la communication! Riait Saya en faisant signe à Kaori.  

Celle-ci ne comprenait pas du tout ce qui se passait, mais elle devait obéir. Elle s'avança alors vers la jeune braqueuse.  

Kaori lui demanda ce qui se passait en bougeant les mains. Saya plus que soulagée de pouvoir discuter tranquillement avec elle et Yakusoku lui répondit de la même manière.  

Kaori ouvrit les grands les yeux en comprenant ce qu'elle lui demandait de faire. Mais elle devait attendre la fin de sa conversation téléphonique.  

- Sérieusement Yakusoku, veux-tu toujours me proposer de jouer ou alors ce n'est plus le moment?  

- Ne t'inquiète pas pour moi ma chérie, je veux toujours jouer. Attention, accroche-toi, ce jeu s'intitule, "Chasse à l'homme", tu connais, c'est sur.  

- C'est pas drôle comme non, appelle ça plutôt...hum..."Cache-cache dans une banque!"  

- Ca va, ça va. Ce sera entre toi et moi.  

Saya afficha une mine boudeuse. Kaori se tourna vers son partenaire d'un air dépité. Ce dernier haussa les épaules avec un petit sourire embarassé.  

- Seulement nous deux? Allons Yaku, tu sais bien que c'est impossible, nous sommes très nombreux dans ce bâtiment et j'ai encore pas mal d'alliés.  

- Je sais Saya, et de mon côté j'ai mon équipe. Je dis que ça se finira entre toi et moi, je n'ai pas dit qu'on serait seuls. Tu es prête?  

- J'en parle à mes compagnons et tu me rappelles?  

- Pas de problèmes. Dans pile dix minutes! Fit Yakusoku. J't'embrasse.  

- Bisou.  

Ils raccrochèrent.  

Une autre grenade vient d'être lancée. Yakusoku se tourna alors vers ses hommes.  

- Vous quatre, montez avec les otages. Vous les emmenez tous au dernier étage, vous trois, vous me neutralisez ces braqueurs!  

- Oui monsieur!  

- Et vous deux, j'aurai besoin de vous parler en privé...  

Deux agents suivirent Yakusoku et entrèrent dans les toilettes.  

*****************************  

Saya raccrocha. Elle se tourna vers le braqueur qui surveillait la porte d'entrée.  

- Tu prends ma place momentanément. Nous revenons.  

Puis elle se tourna vers Kaori.  

- Suis-moi. Dit-elle avec un grand sourire aux lèvres.  

Ryô ne comprenait pas ce qui se passait. Où allait-elle comme ça? Pourquoi avait-elle embarqué sa partenaire?  

Etre loin d'elle ne lui plaisait pas du tout, et ça lui rappelait la décision qu'avait prise Kaori.  

Mais il se contrôla.  

Il n'y avait plus que 9 complices de Saya en le comptant dans la grande salle et encore une douzaine d'otages. Ryô faisait un tour d'horizon et vit que le braqueur qui avait été tué était en train de fumer une cigarette dans un coin. Ryô sourit. Il s'approcha de lui et ce dernier lui en tendit une dans son paquet qu'il accepta volontiers.  

****************  

Les coups de feu avaient cessé sans véritable raison pour les policiers mais Yakusoku comprit que les tireurs n'avaient fait que suivre les ordres et qu'ils se limitaient à l'intimiditation et la déconcentration.  

Il sortit de sa cachette avec les autres policiers. Ces derniers n'avaient plus des uniformes mais des tenues de civils.  

- Bon, bon...on va voir ce qu'il en est du côté de Saya...  

**************************  

- Parfaite! Tu es une très belle femme! Sourit Saya en regardant Kaori.  

Cette dernière rosit légèrement. Elle vit alors le visage de Saya se voiler de tristesse.  

- Vous êtes aussi une très belle femme...on s'est un peu retrouvé dans une mauvaise histoire vous ne trouvez pas?  

Saya sourit tristement.  

- Oui. Mais pour moi ce ne sera pas la première fois. Ceci est mon...cinquième braquage je crois.  

Et j'ai encore...du mal à me connecter au monde extérieur. La seule personne qui est capable de m'aider à établir cette connexion est un agent du FBI et va m'arrêter.  

Kaori soupira. Saya semblait être une femme brillante et à la fois très tourmentée. Elle se demandait ce qui a bien pu la pousser à vouloir braquer des banques. Et puis, qu'appelle-t-elle le monde extérieur? Au delà de la banque? Des caméras? Au délà d'elle même? En voilà des drôles de questions, comme si c'était le moment de se les poser...  

Elle leva les yeux et vit que Saya avait fini de se préparer.  

- Allons-y. "Show must go on" comme on dit!  

Kaori l'observa longuement. Une question lui brûlait les lèvres.  

- Pensez-vous vous en sortir cette fois?  

Saya s'arrêta. Elle se tourna alors vers Kaori.  

- Ca dépend ce que vous appelez s'en sortir...  

- Pensez-vous...que cette personne qui est du FBI...arrivera à vous stopper?  

- Je l'espère oui. Personne n'a été assez fort jusqu'ici et lui est là rien que pour moi. Ca doit faire la seconde fois, et avec une telle volonté, il réussira à m'avoir. Je suis coincée.  

Elles sortirent des toilettes dames pour retrouver les autres dans la grande salle.  

Ryô n'en crut pas ses yeux. Il avait reconnut sa partenaire qui portait les vêtements de Saya, alors que cette dernière portait la même tenue que les braqueurs.  

- On ne vous a pas trop manqué j'espère! Déclara Saya en souriant.  

Kaori regarda Ryô. Ce dernier l'interrogea du regard mais elle haussa les épaules.  

- Bon, j'aurai besoin de ceci...  

Saya prit un revolver et le chargea. Elle se tourna alors vers l'homme qui avait reçu sa balle.  

"Ca va aller?" Demande-t-elle.  

Ce dernier leva son pouce signe que tout était ok. Saya lui sourit avant de monter sur une des tables.  

- Ecoutez-moi tous, les otages, je suis désolée de vous dire ça, mais je ne pourrai pas vous libérer. Je pense que la police ou autre s'en chargera quand tout sera terminé...  

Ryô fronça les sourcils. Ca allait bientôt être la fin. Il sauterait sur l'occasion pour discuter enfin avec sa partenaire. Mais dans l'immédiat, il avait vraiment du mal à cerner cette Saya Kikuchi...  

"...Aussi, je tiens à vous prévenir, que je ne ferai rien. Par contre, mes compagnons qui resteront ici prendront les commandes, donc je vous conseille de rester calme."  

Les otages qui restaient se regardaient tour à tour, d'un air à la fois étonné et apeuré.  

"Avant de se quitter, je voulais vous dire...que j'ai été très ravie d'avoir passé un moment avec vous.."Dit-elle émue.  

Ryô tomba par terre. Kaori sentit son épaule se dénuder. Cette femme...combien de facette possédait-elle?  

Saya se tourna alors vers ses compagnons.  

- Je suis désolée. Ce braquage est notre dernier me semble-t-il, et j'ai bien peur que nous allons tous nous faire choper car l'Agent Jefferson est là."  

Tous les braqueurs véritablement complices avec Saya poussèrent des cris de protestations et d'étonnement.  

"Je sais, je sais. C'est pourquoi je vous dis maintenant que vous avez le choix entre continuer à me suivre, et vous enfuir. Qui pense partir?"  

Personne ne répondit sauf un en bougeant les mains.  

Saya lui offrit un franc sourire.  

"Il a dit qu'ils la suivraient jusqu'au bout...je me demande ce qui les motivent..." Pensa Kaori stupéfaite d'une telle réaction des braqueurs.  

"...Ah! aussi, vous n'êtes plus que 12 otages, je vais devoir en emmener 4 avec moi, et j'emmène 3 de mes amis pour la dernière manche. Ca tombe bien, sourit Saya, il reste 4 tenues. Dépêchez-vous Yakusoku va m'appeler dans 3...2...1..."  

Son portable sonna. Elle décrocha.  

- Yaku...  

- Saya chérie, tu es prêtes?  

- Oui. Encore deux minutes. dans ton jeu, j'espère que ce sera toi qui me trouvera.  

- Je l'espère aussi. Je suis au 9ème étage. Nous sommes au neuvième étage.  

- Si tu me trouves, tout le monde se rendra. Moi y compris.  

- Si je ne te trouve pas, c'est que tu ne seras plus là.  

- Tu as compris. A tout suite mon Coeur. dit Saya avec une voix suave avant de raccrocher.  

Elle se tourna alors vers toute "son" équipe.  

- Kaori, tu resteras ici. A la fin du jeu, je t'appèlerai et tu diras aux 6 autres de se rendre ou alors...  

Elle lui lança des clefs. Kaori regarda attentivement ces clefs.  

"Tu les conduis tous, y compris les otages, à l'étage dont je t'ai parlé.  

Kaori regarda Ryô d'un air angoissé mais ce dernier lui sourit tendrement. Toute sa peur et son appréhension disparut d'un coup.  

- Bien reçu.  

- Voilà qui est fait! Ensuite, toi, toi et toi! Dit Saya en désignant en dernier Ryô. Vous venez jouer avec nous.  

Elle prit son deuxième revolver. Ryô l'avait reconnu, c'était celui qui était chargé à blanc.  

"Alors les enfants, bienvenus dans la banque centrale de Tôkyô, plus précisemment, du quartier de Shibuya. Aujourd'hui nous allons visiter l'étage n°9! "  

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