Capitolo 18 :: Saya & Yakusoku Jefferson

Pubblicato: 24-08-06 - Ultimo aggiornamento: 24-08-06

Commenti: La suite! LA suite! LA suite! Merci pour les reviews! Voici la suite! C'est bientôt terminé! Bonne lecture!

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- Je crois que tu m'a trouvé chéri...Fit une voix féminine.  

- Non Saya...je suis sur que tu m'attendais...Corrigea Yakusoku. Pourquoi tu as fait ça Saya? Jusqu'ici ça t'amusait de me filer entre les doigts. Pourquoi ne t'es-tu pas battue pour la fuite cette fois?  

Saya baissa son arme. Yakusoku fit de même. Il voyait qu'elle s'avançait vers lui.  

- Parce que j'en ai plus qu'assez de fuir mon époux...  

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- Sa femme...bien sur...sa femme! Fit Saeko en se tapant le front. J'ai discuté avec un de ses hommes, Yakusoku s'est marié il y a un an mais personne de son service ne sait qu'il s'agit de son ancienne partenaire ou de l'actuelle braqueuse la plus futée que l'Etat de Washington n'ait jamais connu. Yakusoku est ici depuis plus de deux mois d'après lui, et Saya est là depuis trois mois. Cela ne peut pas être le hasard...  

- Mais alors, il va peut-être chercher à faire sortir Saya non? Demanda Mick en mettant ses mains dans ses poches.  

Il observa toute l'agitation qu'il y avait devant la banque.  

"Après, vu tout le bordel, je me demande comment il va s'y prendre sans éveiller aucun soupçon..."  

- C'est un très bon agent, faut pas le sous-estimer; réfléchissons... logiquement, Saya sera jugée aux Etats-Unis, donc il pourrait très bien l'arrêter ici, aux yeux de nous tous, et la libérer une fois sur le sol américain...  

- Il pourrait aussi l'aider à quitter la banque à l'abri des regards...Dit Mick le regard dans le vide.  

- Comment?  

- Regarde là-bas, tu m'as dit que tous les otages qui avaient été libérés étaient près de ce camion de police. Normalement, ils sont 21, or si tu comptes bien...  

Saeko regarda le camion. Elle les compta en vitesse.  

- Ils sont 16...  

- Yes!  

- Mais alors, certains sont partis sans MON autorisation...Ce n'est pas possible, je n'ai pas pu faire sortir des complices de Saya!? Ryô et Kaori m'ont aidé et je me suis pas trompée...  

- QUOI?! Ils sont là-dedans!! S'écria Mick qui n'en revenait pas.  

Mais Saeko ne l'écoutait plus.  

- A moins que...  

Saeko se remémora le début des négociations. Elle se souvint alors que Saya était contente d'avoir déjeuner, et pour exprimer son début de bonne humeur, elle avait choisi 10 personnes pour sortir...  

Mick l'écoutait attentivement. Il était venu à une conclusion.  

- Damn! Elle a tout préparé dans les moindres détails cette Saya, elle a fait sortir des complices à elle! Fit l'américain qui était épaté. Je me demande si en plus d'être intelligente, elle est bien foutue...  

Mick avait son sourire de pervers et de la bave au coin, et agitait ses doigts fébrilement.  

- Tu oublies qu'elle est mariée...Grogna Saeko. Bon sang, si Yakusoku collaborait, alors ils auraient toutes les chances de partir sans problème...  

- En effet. Mais maintenant que tu sais tout ça, libre à toi d'essayer de les arrêter ou non...Soupira le nettoyeur.  

Saeko se sentit lourde tout à coup, perdue. Elle prit alors appui sur l'épaule de son ami.  

" Le braquage de la banque de Shibuya... je sens qu'on va en entendre parler très longtemps...Et c'était le but premier de cette Saya Kikuchi, ou devrai-je plutôt dire, Saya Jefferson..."  

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Saya laissa tomber son arme et se jeta au cou de l'américain. ce dernier se pencha vers elle et l'embrassa.  

- Tu m'as manqué.  

- Toi aussi... Surtout que je ne m'attendais pas du tout à te voir aujourd'hui... Dit la jeune femme.  

- Mais je sais que tu as toujours eu de la suite dans les idées...  

- Maintenant, je n'en ai plus qu'une...  

Elle donna son arme chargée à son mari et prit son portable.  

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Ryô n'entendait plus aucun coup de feu, ce qui l'inquiéta un moment quand les bruits reprirent.  

"Saya Kikuchi voulait que ses alliés entraînent les alliers du FBI jusqu'au dernier étage, or, c'est sur le toit que se trouvent les trois hélicoptères offerts aux braqueurs s'ils réussissent à s'enfuir. Au départ, ça n'a pas l'air très malin de faire ça, à moins bien sur que Saya Kikuchi ne veuille pas partir par le toit..."  

Ryô s'arrêta au cinquième étage, étage où lui et sa partenaire avaient commencer. Il ouvrit la porte des escaliers et traversa prudemment le couloir.  

- Personne...  

Il reconnut la pièce où lui et Kaori avaient changé de tenue et entreprit de remettre ses vêtements à lui, profitant du silence qui régnait à l'étage.  

Après s'être rhabillé, il prit le sac à main et la veste de Kaori.  

" Sugar...bientôt ce sera terminé..."  

Il sortit son Magnum et quitta la salle. il avança vers le fond du couloir quand il vit une porte cachée par une grande plante. Il rangea son arme et déplaça la plante.  

Il vérifia bien que personne ne traînait dans les parages avant d'ouvrir, sans difficultés, la porte.  

Tout était sombre quand il appuya sur un interrupteur.  

- Intéressant... s'exclama le nettoyeur en fermant la porte derrière lui.  

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Dehors, Saeko discutait avec un de ses hommes.  

- Avez-vous listé les noms des otages libérés?  

- Oui Inspecteur, mais lorsque nous avons fait la liste, nous avons remarqué qu'il manquait des personnes, par rapport à ce que vous nous aviez dit au début du braquage...  

Saeko comprit à cet instant qu'il serait difficile de connaître les noms des personnes complices. Elle décida alors de s'adresser aux otages eux-mêmes.  

- Avez-vous remarqué qu'il y avait des absents parmis les otages libérés? Demanda l'inspectrice.  

- Oui, dit une femme âgée, j'en ai vu deux partir dans l'ambulance, l'un des deux avait fait un malaise...  

Les autres otages confirmèrent ses dires.  

- Et d'autres? Demanda Saeko.  

- Et bien, fit un homme, y a trois hommes qui sont partis en voiture. Nous n'avions pas comprit tout de suite pourquoi eux pouvaient retourner chez eux mais pas nous...  

- Mais vu votre tête, ils n'avaient le droit...Ajouta la vieille femme.  

Saeko soupira. Que feraient-ils avec une voiture s'ils devaient aider Saya et ses alliers à sortir de cette banque? Saya avait pourtant demandé trois hélicoptères...  

Mick rejoignit l'inspectrice.  

- Tu as dit que la donne changeait depuis que ce Yakusoku était dans le bâtiment et que les plans de Saya kikuchi avaient changé... Tu ne penses pas qu'elle doit se sentir prise au piège et qu'en apprenant l'intervention de son mari, ses alliés se seraient enfuis une fois sortis?  

- C'est une idée...Mais avec cette Saya, tout est possible! avait crié Saeko en brandissant ses bras en l'air.  

C'était une des rares fois où Mick voyait son amie perdre le contrôle. Même si la situation ne le permettait pas, l'américain trouvait ça amusant.  

"Seul Yakusoku peut prévoir ce qu'elle compte faire maintenant..."  

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Les deux "civils" rejoignirent les otages qui étaient toujours présents. Discrètement, ils donnèrent des mouchoirs aux otages dans le dos.  

Kaori les observait du coin de l'oeil tandis que les braqueurs ne bougeaient pas d'un pouce.  

" Ce sont des américains eux aussi...sans aucun doute des officiers qui travaillent pour l'agent du FBI dont parlait Saya..."  

Le portable vibra. Kaori le prit et s'éloigna pour répondre.  

- Moshi moshi?  

- C'est Saya. Voilà ce que vous allez faire maintenant...  

- Je préviens les autres...  

- Non. Je m'adresse à vous seulement.  

Mais un bruit perturba Kaori. Elle vit quelque chose rouler sur le carrelage et de la fumée en échapper.  

Elle comprit de suite ce que c'était et elle ne fut pas la seule.  

Tous les otages étaient en groupe et avait mis leur mouchoir sur leur visage à cause de l'odeur.  

Certains hommes armés étouffèrent et tombèrent. Mais un des braqueurs réagit de suite en mettant en jout un des deux officiers mais Kaori lui donna un coup de cross derrière la nuque.  

L'homme tomba lourdement sur le sol froid.  

Tous les braqueurs étaient K.O. tandis que les otages toussaient.  

- C'est fait ! Fit l'un en sortant sa montre.  

L'autre se leva avec peine et ouvrit la double porte d'entrée.  

Pendant ce temps, Kaori s'était accroupie derrière le comptoir.  

- Kaori? Kaori?  

- Saya...Murmura Kaori.  

Elle toussait. La braqueuse comprit tout de suite ce qui se passait et elle devait lui dire...  

- Vous devez aller jusqu'à la plante verte. Vous verrez, il y a une porte derrière, sortez tout de suite!  

- C'est entendu... Kaori raccrocha et mit le portable dans sa poche.  

Elle avait l'arme dans son dos, avait mit sa manche sur son nez et s'était éloignée. Elle rampa jusqu'à ce qu'elle atteigne la plante qui cachait la porte. Elle la repoussa de toutes ses forces et ouvrit la porte avant de la refermer derrière elle.  

Elle retrouva son souffle et toussa plus fort.  

- Mon Dieu...Qu'est-ce qui faut pas faire....  

Elle se rendit alors compte que la pièce était sombre.  

"Mais où est-ce que je me suis retrouvée?" Se demanda-t-elle en tatant le mur.  

Elle appuya sur ce qui lui semblait être un interrupteur.  

Elle fut plus qu'étonnée de voir qu'il y avait un escalier qui descendait.  

- Je ne sais pas pourquoi mais je suis sure que seule Saya savait ça...  

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