Capitolo 18 :: la traque commence

Pubblicato: 13-07-07 - Ultimo aggiornamento: 13-07-07

Commenti: voilou la suite serra mise un peu plus tard dsolé, mais je par en vac!!!!!! alor j'écris quand mm mé je mettrais tt n revenant. bisou. j'éspère que ce chap vous plaira

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

- Alors? Comment elle va?s’inquiéta Hideyuki  

- Je vais bien, ronchonna l’intéressée en faisant la moue. Reika et la blonde ne sont pas avec vous?  

- Non elles préfèrent…ne pas t’approcher de trop près, expliqua Mick.  

Kaori eu un petit rire acide.  

- Au moins tout ça aura servi a quelque chose!  

- Kao…le moine a réussi à nous échapper, il va sans doute prévenir les autres. Il vaudrait mieux que tu retourne à Okinawa.  

- Non! Hide je veux pas y retourner! S’il te plaît….  

- Ecoute soit raisonnable! S’énerva Maki, tu préfères rester là pour qu’ils te traquent sans relâche et finissent par te tuer!  

- Calme toi Hide, intervint Ryo, on va la protéger c’est tout.  

- Je ne sais pas si on est assez fort pour ça…avoua le jeune homme.  

Un grand silence s’ensuivit. Tout le monde était plongé dans ses réflexions. C’est Miki qui rompit l’ atmosphère.  

- Alors quand est-ce qu’on lève les voiles?  

- Ils rassemblent tout le monde. Dans dix minutes on est parti, répondit Ryo.  

- Qu’est-ce que vous avez dit pour qu’on s’en aille avec quatre heure d’avance? S’étonna Kaori  

Ryo eut un petit sourire.  

- Et bien déjà quand les professeurs nous ont vu sortir du temple, toi inconsciente dans les bras de ton frère ils ont paniqué. On a seulement rajouté une petite couche en disant qu’un moine fou furieux t’avais agressé et qu’il rodait encore dans le temple. Ils sont devenus blanc comme des linges et ont décider qu’on devait déguerpir au plus vite.  

- Sage décision…..grimaca la jeune fille en se laissant tomber dans un siège près d’une fenêtre. Elle posa son front sur la vitre fraîche et ferma les yeux.  

- J’ai plus qu’une envie c’est d’aller me coucher….  

Nouveau silence ( ba voui ça en fait des émotions tout ça pour leurs petits cerveaux lol). Ils imitèrent tous la brunette et s’assirent.  

Kaori, qui avait toujours les yeux clos, ramena ses jambes contre ses fesses et se coucha ,la tête sur les cuisses de son voisin qu’elle croyait être son frère.  

Mais lorsqu’elle sentit le parfum si particulier du jeune homme elle su que ce n’était pas lui et ouvrit les yeux…..Ryo l‘observait, un mélange de tristesse et de frustration dans le regard.  

Elle lui lança un petit sourire timide puis referma les yeux et soupira d’aise .  

Ryo sentit une boule lui entraver la gorge. Du bout des doigts, il caressa les cheveux de la jeune fille et joua un instant avec une de ses boucles aux reflets auburn, avant de soulever les mèches qui cachaient sa nuque , dévoilant un petit croissant de lune d’un noir profond. Il hésita puis effleura la marque. Une petite décharge d’adrénaline lui parcourut alors le corps. Il sourit face à cette sensation grisante.  

- Alors elle te plait ma « marque du diable »? Susurra Kaori  

- Beaucoup….  

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++  

Le lendemain matin Kaori eu beaucoup de mal à se lever. Un mal de crâne atroce lui tambourinait les tempes. Lorsqu’elle rejoignit son frère dans la cuisine pour petit déjeuner, il lui lança un regard inquiet.  

- Tu as une mine horrible ma puce…  

- Merci! S’exclama-t-elle en s’affalant sur sa chaise.  

Son regard se perdit dans le bol de lait chocolaté que son aîné venait de poser sur la table devant elle.  

- Hide….  

- Quoi?  

- Je crois que je vais vomir!!  

Elle repoussa violemment sa chaise et, une main sur la bouche, elle courut jusqu’aux toilettes.  

Makimura alla la rejoindre et tapa à la porte des WC.  

- Bon Kao laisse tomber, reste au lit aujourd’hui. J’irai voir le directeur adjoint pour lui dire que tu seras absente.  

- Ok….résonna la voix faiblarde de la jeune fille derrière la porte.  

- Bon faut que j’y aille la miss. T’as besoin de quelque chose?  

- Non c’est bon…  

- A ce soir alors  

- Oui…  

Le jeune homme hésita, puis s’éclipsa en prenant soin de bien fermer à clef la porte d’entrée derrière lui.  

Quelques minutes plus tard, Kaori sortit des toilettes et se dirigea vers la salle à manger où elle alla s’allonger sur le canapé. Elle allait un peu mieux après s’être vider ( mmmmm c’est délicieux tout ça!). Dans un sens elle était contente d’être malade. Cela la préservait des milliers de questions que tout le petit groupe lui aurait sûrement posées dès son arrivée. Elle soupira.  

J’aurais jamais dû y aller dans ce temple! Je serais encore « normale » aux yeux des autres à l’heure qu’il est…et j‘aurais pas ces foutus crânes d‘œuf sur le dos!  

Elle ferma les yeux et tenta de faire le vide dans sa tête.  

Elle commençait à y arriver quand la sonnerie de la porte d’entrée retentie. Elle grogna puis se leva pour aller ouvrir. Alors qu’elle posait la main sur la clenche, elle eut un mauvais pressentiment.  

Qui peut bien venir alors que les cours ont déjà commencé et que presque tous les gens sont au travail?  

Elle lâcha la poignée et se mit sur la pointe des pieds pour regarder par le judas de la porte.  

Et merde…. Deux moines se tenaient sur le palier. Un troisième se trouvait un peu plus loin derrière eux, avec dans la main un couteau de chasse d’une taille impressionnante. Les trois hommes avaient plus la carrure de boxeurs professionnels, que de frêles petits bonzes qui passent leur journée à prier.  

Kaori déglutit avec difficulté. Elle avait beau être très forte, elle ne pouvait rien contre ces gens. Il suffisait qu’ils la touchent pour que la partie soit perdue pour elle.  

La jeune fille s’appuya, dos à la porte, et essaya de ne pas paniquer pour évaluer clairement les options qui s’offraient à elle. Elle n’en voyait que deux ; s’enfuir ou mourir.  

Elle inspira une grande bouffée d’air puis elle courut jusqu’à la porte de derrière qui menait au jardin. Elle refermait précautionneusement le battant derrière elle, quand une voix masculine résonna dans son dos.  

- Alors ma jolie, où est-ce que tu comptais t’enfuir comme ça?  

Kaori sursauta et se retourna vers son agresseur.  

D’aussi près il lui semblait encore plus grand et plus baraqué que les trois autre. Un rictus mauvais étirait ses lèvres.  

- Elle est là! Cria-t-il  

Il voulu lui saisir son bras dénudé, mais cette fois ci l’adolescente ne se laissa pas faire. Elle pris appuis sur le petit rebord de la porte-fenêtre derrière elle et lui balança un coup de pied sauter en pleine mâchoire. Le moine poussa un gémissement de douleur et s’écroula sous le coup. Mais elle n’eu pas le temps de se réjouir de sa victoire, les trois autres arrivaient déjà sur elle.  

Kaori prit alors ses jambes à son cou. Elle sauta par-dessus la haie du voisin et courut le plus vite qu’elle pouvait. Elle sortit du jardin du voisin à toute vitesse et prit la route qui menait au lycée.  

Les grognements des trois types derrière elle lui prouvèrent qu’elle n’arriverait pas à les distancer si facilement. Elle accéléra alors l’allure et bifurqua dans une petite ruelle sur le coté. L’avantage du Japon était ce labyrinthe de petites ruelles plus étroites les une que les autres ou l’on pouvait rapidement perdre des gens. Elle bifurqua à gauche puis à droite puis encore à gauche, et continua ainsi pendant ne dizaine de minutes. Ses poumons lui brûlaient et elle n’entendait plus de bruit derrière elle mais elle préféra continuer sa course, pour mettre le plus de distance possible entre eux. Elle finit par sortir du dédalle de petites rues et arriva dans une grande décharge. Elle courait toujours à perdre haleine, et lorsqu’elle remarqua la grande fosse devant elle, il était déjà trop tard pour l’éviter. La terre s’ouvrit brusquement sous ses pas. Elle bascula, dégringola comme une pierre. Ses bras battirent frénétiquement l’air et elle essaya de recouvrer l’équilibre mais en vain, car elle continua de tomber comme aspirée par une force surnaturelle. Une douleur fulgurante transperça son flanc. Instinctivement, elle se recroquevilla sur sa blessure. Alors quelque chose heurta, son épaule, puis sa tête. L’obscurité l’engloutit d’un seul coup.  

Ryo se raidit. Il était en cours lorsqu’il sentit un tiraillement lancinant sur le côté, suivi d’une secousse douloureuse à l’épaule et à la tempe droite. Une vague de nausée l’assaillit et il lâcha le stylo qu’il tenait dans la main. Inconsciemment il comprit tout de suite que quelque chose était arrivé à Kaori.  

Il se leva brusquement de sa chaise et sortit en trombe de la salle, indifférent aux appels du professeur qui ne comprenait pas son attitude.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22