Capitolo 20 :: rêve

Pubblicato: 05-08-07 - Ultimo aggiornamento: 05-08-07

Commenti: dsolée j'ai été un peu longue mais j'ai pas eu une minute à moi. Il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre. j'éclaircis juste un tout petit peu le passé des Makimura bisou a tous bonne lecture

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

C’était une belle journée de printemps. Le ciel était bleu et sans nuages,et une douce brise faisait bruisser les branches des arbres. Le petit garçon aux cheveux châtains jouait tranquillement dans l’herbe. Il semblait en parfaite harmonie avec cet environnement serein , absorbé par la vue du papillon qui s’était miraculeusement posé sur son doigt.  

- Hideyuki!!! Hideyuki viens mon bonhomme on va voir maman à l’hôpital!  

L’enfant se leva en trombe et couru vers son père.  

- Chouette! Vite vite on y va!  

L’homme sourit devant l’empressement du petit.  

-Allez hop!!s’exclama-t-il en soulevant le gamin pour le mettre sur ses épaules.  

Le petit brun éclata d’un rire cristallin quand son père se mit à courir jusqu’à la voiture.  

- A…llez….huu…da…da!!! Clama-t-il, la voix entrecoupée par les soubresauts de la course.  

Flash blanc  

Le garçonnet lâcha la main de son père et se précipita dans les bras de la femme aux traits tirés qui lui souriait tendrement, couchée dans son lit blanc d’hôpital.  

- MMAAAMMMANNN! S’écria-t-il joyeusement  

- Chut mon bébé, susurra la femme en lui caressant les cheveux, tu va réveiller ta petite sœur…  

Le petit se détacha de l’étreinte de sa mère et se dirigea à pas de loup vers le couffin de l’autre coté du lit, près de la fenêtre.  

Un grand sourire se dessina sur son visage quand il y vit le bébé endormi.  

- Alors c’était elle dans ton ventre!  

Les parents pouffèrent devant l’expression d’émerveillement du garçon.  

- Oui mon ange, je te présente Kaori, déclara la femme en prenant la main tendue de son mari.  

Hideyuki posa sa petite tête brune sur le rebord de la couveuse et caressa du bout des doigts la petite joue potelée du nourrisson.  

- Coucou Kaori…  

flash blanc  

La nuit était tombée et on voyait la lune pleine à travers la fenêtre de la chambre du bébé. La petite fille hurlait à plein poumon.  

- Mon dieu chéri je n’arrive pas à la calmer, s’inquièta la femme aux longues boucles auburn, berçant Kaori contre elle .  

- Tu crois qu’elle est malade?lui répondit Mr Makimura. On devrait appeler le médecin. Elle n’a pas arrêter de pleurer et de gigoter de toute la journée.  

- Qu’est qu’y a…se plaignit une petite voix endormie.  

Hideyuki se tenait dans l’entrée, se frottant d’une main ses yeux fatigués.  

- Hide mon ange va te recoucher, s’exclama la jeune femme, asseyant désespérément de calmer les cris du bébé.  

- Qu’est-ce qu’elle à Kao pourquoi elle pleure comme ça!  

- On t’a dit d’aller te coucher, rouspéta le père, allez va au lit!  

Soudain la petite fille cessa de hurler. La femme poussa un soupir de soulagement.  

- Enfin c’est fini!  

Hideyuki s’approcha alors de sa mère et pointa le doigt vers la nuque de Kaori.  

- Maman regarde la tache de Kao elle brille!  

En effet la tache en forme de lune sur le cou du bébé avait soudain pris une teinte argentée après que la crise de larmes du nourrisson ce soit arrêtée. Les deux parents se regardèrent, un mélange de stupéfaction et de peur au fond des yeux.  

- Mais qu’est-ce que c’est que ça! Finit par souffler Mr Makimura.  

flash blanc  

Un homme au crâne rasé, portant une longue toge rouge, se tenait dans le salon des Makimura, jouant avec un gros couteau de chasse très bien aiguisé.  

- Je vais encore me répéter et cette fois j’espère pour vous que vous allez me répondre.  

Où est l‘enfant démon?  

Mr Makimura se plaça devant sa femme et son fils, les protégeant de son corps.  

- Vous perdez votre temps jamais nous ne vous dirons où est notre fille. On l’a mit en sécurité vous ne la trouverait pas.  

Le regard du moine se fit plus dur que la pierre.  

- Tant pis pour vous.  

Il posa ses yeux sur le petit Hideyuki et un sourire machiavélique se dessina sur son visage.  

- Quel âge as-tu petit?  

Malgrès la peur qui lui enserrait l’estomac, le garçon toisa le bonze et lui répondit d’une voix déterminée.  

- J’ai douze ans.  

Le sourire malsain de l’homme chauve s’étira encore un peu plus et, sans cesser de regarder Hideyuki, il s’adressa au père.  

- Douze ans ce serait un âge tragique pour mourir vous ne croyez pas ? Vous devriez penser aussi à votre fils….  

Mr Makimura se crispa et poussa un peu plus sa famille derrière lui.  

- Je ne vous permettrais pas de les toucher! Tonna-t-il  

- Ah oui ? Répliqua ironiquement le moine.  

D’un mouvement rapide et précis il lança avec force son couteau qui se planta profondément dans la gorge de Mr Makimura.  

Sa femme poussa un hurlement déchirant quand le corps de son mari s’écroula sur le sol, parcouru de spasmes violents. Hideyuki, lui, resta tétanisé devant la marre de sang qui s’étendais rapidement sur le parquet.  

- Et de un… déclara calmement le bonze.  

La femme éclata en sanglots et entoura son fils de ses deux bras.  

- Je vous en supplie laissez nous tranquilles!  

- Dites moi où est la Naîdjin et je vous laisserait partir vivants tous les deux.  

Mme Makimura ne répondit pas mais ses pleurs redoublèrent.  

- Très bien…conclua durement le moine.  

Il sortit de l’intérieur de sa manche un couteau identique au premier.  

Les yeux de la femme s’agrandir et elle se planta devant son fils.  

- Hide sauve toi par derrière vite! hurla-t-elle.  

Le cri désespéré de sa mère fit enfin sortir le garçon de sa stupeur.  

- Non!! Hésita-t-il, je te laisse pas.  

- Ne discute pas !!  

- Il ne pourra pas s’échapper, ricana l’homme au vêtement rouge.  

- Allez!!s’écria-t-elle en le repoussant alors qu’il essayait de s’accrocher a son tee-shirt  

Hideyuki, les larmes brouillant ses yeux, courut vers la porte de derrière.  

Le bonze voulut se précipiter à sa suite mais la femme lui sauta sur le dos, lui enserrant le cou de toutes ses forces.  

- Non vous ne le toucherez pas!  

Le moine poussa un juron et s’arc bouta pour se dégager.  

Mais le petit bout de femme tenait bon. Elle luttait de toute ses forces pour la vie de son fils.  

Flash blanc  

Hideyuki se réveilla en sursaut.  

Il mit quelques secondes pour réaliser qu’il avait bien 19ans et qu’il était bien dans son lit, dans sa maison.  

Il soupira et se prit la tête entre les mains. Ça faisait un bon moment qu’il n’avait pas rêver de tout ça.  

Peut-être que c’était l’accident de Kaori qui avait fait remonter tous ces vieux souvenirs douloureux.  

Hideyuki serra les dents en repensant à ce que lui avait appris Ryo au téléphone. Tout recommençait avec ces foutus moines. Et il n’avait pas l’intention de perdre le dernier membre de sa famille à cause d’eux. Il se sentit soudain très mal, il avait besoin de parler à quelqu’un .  

Il prit son portable et composa le numéro de Saeko.  

bip…bip….bip  

- Humm oui?Hideyuki? Répondit la demoiselle à moitié endormie  

Rien que d’entendre le son de sa voix fit un bien fou au japonais  

- Désolé de te déranger en pleine nuit, mais j’avais envie de te parler.  

- …..comment va Kaori?  

- Ses blessures ne sont pas trop grave. Elle va rester chez Ryo quelques temps. Elle y sera plus en sécurité qu’ici.  

- Et toi sa va?  

- Je….oui.  

-…….bouge pas j’arrive.  

- Non ne te déplace pas pour rien…  

Trop tard, la jeune fille avait déjà raccrocher. Un sourire étira les lèvres d’Hideyuki. Passer la nuit avec elle calmerait à coup sur ses nerfs.  

C’est donc d’une humeur un peu moins massacrante qu’il attendit l’arrivée de la japonaise.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22