Capitolo 19 :: Sauvetage

Pubblicato: 30-07-07 - Ultimo aggiornamento: 30-07-07

Commenti: Je viens juste de rentrer de vac :) et j'avoue que j'ai pas du tout eu le temps d'écrire là bas! alors je vous écris juste un petit chap avant de me coucher.désolée. gros bisou. La suite bientot promis!

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Un lointain coup de tonnerre…Kaori reprenait lentement conscience. Elle avait envie de vomir. Elle voulut détourner la tête pour ne pas souiller son corps, mais la douleur qui lui transperça la tempe droite lui arracha un sanglot étouffé. Elle se racla la gorge qu’elle avait horriblement sèche et un affreux élancement sur le côté lui coupa le souffle.  

Un étau douloureux lui enserrait la tête; elle ouvrit les yeux avec un tressaillement. Ses pensées étaient vagues, confuses. Que s’était-il passé? Un frisson la secoua; la brûlure à son côté s’accentua. Elle jeta un regard alentour et ne vit que des parois abruptes. Pourquoi avait-elle si froid?  

Ses jambes étaient glacées, engourdies. Était-elle paralysée? Elle baissa les yeux. La partie inférieure de son corps était immergée dans une marre d’eau boueuse. La mémoire lui revint d’un seul coup. Elle avait couru pour échapper aux moines….elle n’avait pas fait attention et était tombée dans une fosse.  

Hideyuki va être en pétard…  

Serrant les dents, la jeune fille ramena ses jambes sous elle de manière à se redresser pour essayer de grimper hors du trou. Une nausée la submergea ; pantelante, elle se laissa retomber dans la flaque d’eau. La douleur palpitait dans sa tête. Elle porta la main à sa tempe puis contempla ses doigts rouges et poisseux de sang.  

Très en pétard…  

Le tonnerre se fit entendre, plus fort cette fois. Kaori leva le regard vers le ciel. Il faisait sombre mais elle n’aurais su dire si c’était parce que la nuit était tombée ou à cause de l’orage.  

Elle entendit alors une voix qu’elle aurait reconnue entre mille hurler son prénom.  

- Ryooo, je suis là!!répondit-elle avec les quelques forces qui lui restait.  

Quelques instants après, la tête du jeune japonais apparu au dessus de la fosse. Il était en nage et une inquiétude saisissante se lisait dans ses yeux bleus.  

- Kaori….haleta-t-il, ne t’en fait pas je vais te sortir de là.  

Ryo descendit prudemment dans la fosse, s’accrochant aux quelques prises qu’il réussissait à trouver sur la paroi glissante. Lorsqu’il fut à quelques mètres du sol il se laissa tomber souplement aux côtés de la jeune fille et s’agenouilla à son niveau. Il la détailla, le regard sombre.  

- Il fait trop froid ici, trop humide, on va remonter et je regarderai tes blessures après.  

- Je….. je ne peux pas grimper, répondit-elle en grelottant.  

Un petit sourire en coin se dessina sur le visage du jeune homme.  

- Je peux te porter.  

Toujours à genoux il se tourna et lui offrit son dos. Au prix d’un effort colossal, la japonaise réussi à se coller à lui et à accrocher ses bras autour de son cou. Le plus doucement possible, craignant de la faire souffrir, Ryo passa une main derrière les fesses de la jeune fille et dans un mouvement fluide il se leva.  

Kaori émit un petit gémissement de douleur.  

- Désolé, souffla-t-il le cœur serré.  

- C’est rien…le rassura-t-elle d’une voix faiblarde, Comment tu vas faire pour escalader avec seulement une main et moi sur ton dos.  

- Je te rappelle que tu as affaire au grand Saeba! justifia le garçon d’un ton léger, essayant de détendre l‘adolescente. Bon allez c’est partit!  

Il commença son ascension.  

Kaori était stupéfaite devant la facilité avec laquelle il se mouvait sur la paroi abrupte. Il la maintenait d’un seul bras comme si elle n’était pas plus lourde qu’une poupée de chiffon. Elle sentait contre sa poitrine les muscles dorsaux puissants du grimpeur se contracter à chacun de ses mouvements, ce qui eut le dont de la troubler malgré son état. Ses joues se tintèrent légèrement et elle resserra la prise de ses jambes autour la taille du jeune homme.  

- C’est bon on est sortit , déclara-t-il soudain en se redressant sur le terrain ferme. On va chez moi, j’habite tout près tu serras à l‘abris.  

Kaori ne répondit pas. La douleur physique qu’elle ressentait semblait lentement anesthésier son esprit et la déconnecter de ce qui se passait aux alentours.  

Ryo sentit la tête de la japonaise s’alourdir sur son épaule. Elle perdait connaissance. Il accéléra vivement le pas.  

………………………………………..........  

La jeune fille se réveilla quand Ryo l’installait le plus prudemment possible sur le canapé de son salon.  

Elle cligna des yeux en regardant autour d’elle. Tout tournait, comme si elle était dans un carrousel qui tournait plus vite que la normale. Elle réussit à distinguer le parquet du sol, le portemanteau à l’entrée, une grande table près d’une télévision, et un grand escalier qui menait à l’étage. Puis elle ferma les yeux prise de vertiges.  

- On est chez toi? susurra-t-elle d’une voix cassée.  

-Oui, tu t’es endormie pendant le trajet.  

-Ah….  

- Kaori, poursuivit-il, il faut que je regarde tes blessures.  

- Ok…  

Ryo prit une inspiration et souleva son débardeur blanc maculé de sang et de terre. Une estafilade sur le coté gauche de son ventre, longue, vilaine, saignait abondamment. Il l’examina attentivement et fut soulagé qu’elle ne soit pas si profonde qu’il ne l’avait cru….Il palpa les côtes. Là aussi rien de cassé.  

Il faut arrêter le saignement se dit-il , avant d’examiner la tempe de Kaori où le sang avait coagulé sous une croûte écarlate. En fait cette blessure l’inquiétait davantage. Un traumatisme crânien il ne pouvait pas y faire grand-chose….Il se releva brusquement et prit la direction de l’escalier.  

- Reste avec moi!  

Le cri de Kaori le ramena vers elle. Il se pencha et lui caressa la joue.  

- Ne t’inquiète pas, chuchota-t-il en éprouvant sous ses doigts l’infinie douceur de sa peau. Je vais juste à la salle de bain chercher de quoi te soigner.  

Elle acquiesça en silence mais le suivit du regard, tendit qu’il montait les marches jusqu’à l’étage.  

Il revint quelques minutes plus tard, faisant se peindre sur le visage délicat de la jeune fille une expression de soulagement.  

- Je n’ai pas envie de te faire souffrir, mais il faut que j’arrête le saignement, expliqua-t-il. Est-ce que tu comprends?  

Il la regarda droit dans les yeux. Ses pensées étaient-elles claires? Ou est-ce que sa blessure à la tête l’avait plongée dans la confusion?  

- Je comprends que ça me fera assez mal mais que tu le regrette déjà, dit-elle avec un pâle sourire.  

Il hocha la tête rassuré.  

- Je suis prête déclara-t-elle en refermant les yeux.  

Ryo pris une compresse et l’imbiba de désinfectant qui posa ensuite sur sa plaie au ventre appuyant légèrement.  

Kaori tressaillit de douleur. Des larmes avait jaillit de ses paupières closes.  

Le jeune homme retira la compresse et en déposa une propre sur la blessure qu’il fixa avec du sparadrap.  

Il désinfecta ensuite sa coupure au front.  

- Voilà ma belle c’est fini.  

- Même pas mal! S’exclama-t-elle faiblement.  

Ryo sourit et lui remit une mèche rebelle en place.  

- Menteuse….  

Quelques minutes après que Kaori se soit endormie, Ryo sortit son téléphone portable et appela Hideyuki, se préparant à la future crise… 

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