Capitolo 22 :: réveil difficile

Pubblicato: 12-08-07 - Ultimo aggiornamento: 12-08-07

Commenti: voilou un petit chapitre avant que j'aille regarder Urgences, lol. On se moque pas c'est super bien! Ok pas aussi que City Hunter j'avoue... En tout cas sachez que je mettrais pas de chap dans la rubrique NC-17( en parlant de l'ancien chap) sachant que comme je suis frustrée de ne pas pouvoir y accéder étant mineure, snif, je compati avec les autres qui sont dans mon cas. Bisou à tt le monde :)

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Kaori ouvrit doucement les yeux. Regardant autour d’elle, elle mit quelques secondes à comprendre où elle se trouvait.  

Elle se redressa prudemment sur le canapé, ménageant le plus possible son corps endolori.  

- Alors la belle au bois dormant….enfin réveillée? résonna une voix grave derrière elle  

La jeune fille sursauta et se retourna vers l’intéressé. Ryo se tenait appuyé contre la porte de la cuisine, un sourire mutin sur les lèvres.  

Pourquoi je n’arrive jamais à sentir sa présence?  

Songeuse, elle laissa allait sa tête contre le dossier du canapé et posa une main fraîche sur son front.  

- Je dors depuis combien de temps?  

- 14 heures et 4 minutes exactement, l’informa-t-il en retournant dans la cuisine.  

Il revint quelques secondes plus tard avec un verre d’eau.  

- Tiens bois! Ordonna-t-il  

Kaori s’exécuta, lui lançant néanmoins un regard noir. D’où il se permettait de lui donner des ordres!  

Elle dut quand même avouer que l’eau fraîche lui fit du bien, atténuant quelque peu son mal de crâne.  

- J’ai prévenu ton frère hier soir, et on a convenu que tu resterais chez moi quelques temps.  

Kaori ferma les yeux, essayant d’absorber les informations comme son esprit embué le pouvait.  

-Il doit beaucoup m’en vouloir… J’aurais peut-être dû l’écouter finalement et retourner à Okinawa.  

- Ne raconte pas de bêtises, pourquoi il t’en voudrait?  

La brunette fronça les sourcils.  

- Depuis que je suis née je n’apporte que des ennuis…d’ailleurs si tu ne veux pas en avoir aussi, il vaudrait mieux que je parte tout de suite.  

Joignant le geste à la parole, Kaori se leva, tanguant légèrement, et se dirigea vers la porte d’entrée.  

Mais Ryo n’était pas de cet avis. Il la rejoignit en quelques foulées et la plaqua contre la porte, l’empêchant de bouger.  

- Lâche moi, susurra-t-elle le regard froid  

-Il est hors de question que je te laisse partir, j’ai dit a ton frère que je prendrais soin de toi, déclara-t-il d’une voix posée.  

- Lâche moi ou je vais te forcer à le faire! Répliqua Kaori, ses yeux émeraudes lançants des éclairs. Même blessée je peux te faire très mal.  

- Ah oui? S’amusa Ryo plongeant son regard bleu océan dans celui menaçant de la jeune fille, j’aimerai bien voir ça.  

Un sourire malicieux se peint sur le visage de Kaori.  

- Si tu y tiens tellement…  

D’un croche pied elle lui écarta les jambes et lui asséna un violant coup de genoux dans ses parties sensibles.  

Ryo s’écroula au sol, recroquevillé sur lui-même et les yeux baignés de larmes.  

- Ça, c’est un coup bas! S’exclama-t-il le souffle coupé.  

- Désolée… sourit la jeune fille.  

Elle se retourna et ouvrit le battant de la porte.  

Mais à sa grande surprise une main lui retint le poignet.  

- On ne m’a pas si facilement, lui chuchota Ryo à l’oreille.  

Kaori se cambra et lui lança un coup de pied latéral dans l’estomac. Avec une rapidité qui la déconcerta, Ryo l’esquiva et se retrouva derrière elle, lui bloquant le bras dans le dos.  

Elle poussa un petit gémissement de douleur, sa position tirant sur sa blessure au ventre.  

Le japonais réagit et relâcha un peu son étreinte. La jeune fille en profita, lui donna un coup de pied avec son talon, et se servit de ses mains comme des ciseaux pour l’obliger à écarter les bras. Surpris, Ryo lâcha prise, permettant à la jeune fille de se dégager. Elle recula d’un pas, pivota et balaya sa cheville. Le japonais s’écroula sur le sol. Avant qu’il ne puisse se relever Kaori était déjà sur lui, à califourchon, une main lui enserrant la gorge. Mais elle ne serra pas. Ses yeux étaient baignés de larmes. Elle retira sa main et éclata en sanglots, se laissant aller sur le torse du jeune homme.  

Celui-ci passa ses bras autour de la taille de la jeune fille.  

- Cchhhhuuut, tout va bien…. Souffla-t-il d’une voix chaude et rassurante.  

Kaori s’accrocha à son tee-shirt et laissa libre court à son chagrin, évacuant la peur et le stress qu’elle avait contenu ces dernières 24h.  

- Pourquoi moi? Pourquoi on ne me laisse pas tranquille, chuchota-t-elle entre deux sanglots.  

- Ne t’inquiète pas, je suis là. Ils ne te toucheront plus.  

Elle redressa la tête et plongea ses yeux embués de larmes dans ceux apaisants de Ryo.  

La détresse qu’il put lire dans son regard d’émeraude le décontenança.  

- Je te jure Kaori que je te protègerai de ces malades, souffla-t-il en lui caressant les cheveux.  

La brunette se calma et posa la tête sur l’ épaule du jeune japonais.  

Sa respiration se fit régulière, l’épuisement l’ayant rapidement envoyé dans les bras de morphée. Ryo se redressa le plus doucement possible et la porta jusqu’au canapé.  

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