Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): MY

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 30-09-07

Ultimo aggiornamento: 30-07-08

 

Commenti: 125 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Petite fic qui devrait comporter environ 5 à 7 chapitres et où on retrouve la petite famille Saeba mais au vert cette fois-ci et à la montagne.

 

Disclaimer: Les personnages de "Escapade dans le Kiso" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Escapade dans le Kiso

 

Capitolo 5 :: Mokorette et Shitake

Pubblicato: 02-12-07 - Ultimo aggiornamento: 02-12-07

Commenti: Hello et désolée pour mon retard mais j'étais débordée et ma petite béta aussi;) Merci ma belle pour ta correction ;) J'espère que cette maje vous plaira, en tout cas, je me suis bien marrée à l'écrire;) Gros bisous à toutes celles qui me suivent : Didinebis, kaochan23, Sheena, Saoria, Cristina, Rkever, Kithawke, Nanou, Saintoise, Elsa, Shamane, Nakite, sand, Mel, Noiny et Zabelle:) Je dédicace ce chapitre à Ladygaby qui se ,reconnaitra en souhaitant que le clin d'oeil te fasse plaisir ma belle :) Bonne lecture et à bientot:)

 


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-Tiens mon grand, fit Ryo en lui tendant une petite barquette de carton contenant des boulettes de poulpe encore fumantes ornées d’une petite pique. Avec de la sauce, comme tu les aimes.  

 

-Merci papa ! Répliqua Tsunéo en la prenant des deux mains tout en se débrouillant pour coincer sa serviette en papier sous le bras. Puis il fila rejoindre sa mère en grande discussion avec le couple Miso à peu de distance de là.  

 

-Excellent choix Tsunéo, les Takoyakis de Mr Tofu sont délicieux ! Tu vas te régaler, déclara la vieille dame en voyant le garçonnet piocher avec empressement dans sa barquette.  

 

-Mh c’est bon ! Maman, goûte !  

 

-Juste une boulette alors, parce que je n’ai plus du tout faim. Je me demanderai toujours où toi, ton père et ta sœur trouvez la place de manger autant, le taquina Kaori (Ndebéta : Rassures-toi Kaori…Il n ‘y a pas que toi qui te poses la question !!!). Allons rejoindre ton père et ta sœur et trouvons-nous un bon point de vue pour assister au matsuri, suggéra la jeune femme. L’heure tourne et ca devrait bientôt commencer.  

 

-Papa ? Quémanda Zaza en s’avançant vers son père pour se hisser sur la pointe des pieds et visualisant difficilement les étals.  

 

Ryo sourit en comprenant le problème et, en un tour de main, souleva sa fille pour l’installer sur ses épaules. De là, la vue était parfaite et l’enfant pouvait tranquillement faire son choix.  

 

-C’est mieux ?  

 

-Oui, beaucoup mieux, merci ! Oh ! Il y a même des Sembeis ! Monsieur, trois Sembeis avec des graines de sésame noires et des algues, s’il vous plait, demanda la fillette en ouvrant son porte-monnaie pour en extirper son trésor qu’elle posa dans la paume du vendeur.  

 

-Tu as si faim que ça ma puce ? S’étonna Ryo en se souvenant avec quelle ardeur elle avait dévoré son diner.  

 

-Encore un tout petit peu, sourit l’enfant gourmande. (Ndebéta : C’est étrange : ça a l’air d’être génétique leur rapport à la nourriture !!! lol)  

 

-Tiens, voici ta monnaie, lui répondit le vieux monsieur au sourire ridé en déposant dans sa paume les quelques pièces qui lui restaient.  

 

-Merci.  

 

-C’est nouveau ce porte-monnaie…Remarqua soudain Ryo alors que sa fille le rangeait dans la poche de sa robe.  

 

-Cadeau de tonton Umibozu, sourit son interlocutrice. Il l’a choisi pour moi.  

 

-Umibozu ?  

 

-Je lui ai dit qu’il fallait que j’achète un petit porte-monnaie l’autre jour pendant que je l’aidais à faire les courses et je lui ai montré un joli en forme de chaton avec de la fausse fourrure. Tout d’un coup, il est devenu tout vert et l’a vite mis de coté puis il a tendu celui-ci en disant que c’était plus rigolo et qu’il tenait à me l’offrir.  

 

-Ha, ha, ha, rit sous cape le nettoyeur en imaginant son ami se faire mettre sous le nez un objet en forme de matou orné d’une imitation de fourrure qui plus est…Lui qui avait une sainte horreur de l’animal et devenait tout bonnement hystérique en sa présence, cela avait du être comique ! (Ndebéta : Pauvre Umi… Il a dû frôler la crise d’apoplexie !!!)  

 

-Suivez-moi, dit Aoki en traçant un chemin dans la foule des badauds, flanqué de son épouse. Je connais l’emplacement idéal pour assister au matsuri.  

 

Kaori fit signe à Ryo et Zaza de les suivre et toute la petite troupe alla se poster en hauteur sur un petit muret de pierre, ce qui leur permit de surplomber légèrement le reste des touristes agglutinés le long de la rue sur le bas-côté dans un joyeux brouhaha. Ceux-ci, armés de leur appareil photos, guettaient le coup de sifflet qui donnerait le départ des festivités.  

Les enfants s’installèrent sur les genoux de leurs parents alors que Mme Miso feuilletait le programme qu’un des organisateurs venait de lui remettre et discutait avec son époux.  

 

-Zut ! J’ai oublié l’appareil photo dans notre chambre, s’écria soudain Ryo en picorant du bout des doigts un des Sembeis de sa fille. Je retourne le chercher ! Déclara-t-il en se relevant pour prendre la direction de l’auberge des Miso, distante de 10 minutes à peine. (Ndebéta : Y en a qui vont souffrir…)  

 

-Dépêche-toi papa, ca va bientôt commencer, l’avertit sa fille en récupérant sa barquette.  

 

-Je reviens vite !  

 

Et après un rapide sourire à la petite troupe, le nettoyeur s’éloigna.  

 

La lune éclairait de sa lumière blafarde la montagne environnante, baignant le paysage dans une atmosphère éthérée. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait de sa destination, il ne put s’empêcher de ressentir un picotement caractéristique parcourir son échine, signe qu’il se tramait surement quelque chose, mais quoi ?  

Son intuition ne l’ayant jamais trompé, il repensa à sa rencontre peu fortuite plus tôt dans la journée avec le promoteur Myoga. Les menaces que celui-ci avait proférées à l’encontre de sa famille et du couple de paisibles retraités lui revinrent tout à coup en mémoire. Se pourrait-il que lui et ses sbires tentent quelque chose ce soir ? De nouveau le même picotement désagréable…Le regard de Ryo s’assombrit soudain à l’idée qu’en ce moment même, ces salopards soient peut-être en train d’œuvrer dans l’ombre : il pressa alors le pas.  

Saeko l’avait rappelé pour lui donner de plus amples informations sur les agissements de Myoga et ce qu’elle lui avait apprit ne l’avait pas du tout étonné. En effet, l’homme était loin d’être un saint ! Arrivé à Tsumago depuis quelques mois à présent, son sens peu commun et agressif des affaires avait contribué à le mettre sous le feu des projecteurs de la police locale. Rusé comme un renard, le promoteur avait su, à grand renforts de pots de vins, faire pencher la balance en sa faveur et s’acheter une conduite de bon samaritain, histoire d’endormir un peu plus la méfiance de ses concitoyens en, par exemple, donnant généreusement des fonds pour réparer le toit du sanctuaire de la ville.  

Certaines personnes voyaient en lui un homme des plus charitables mais pour ceux qu’il était parvenu à exproprier de leurs terres à l’entrée de la bourgade voisine Magome, Myoga était un salopard de la pire espèce.  

L’inspectrice lui avait communiqué le nom d’une policière qui, dans le temps, avait servi sous ses ordres et avait été mutée 5 ans plus tôt à Magome. La policière avait même pris les devants et contacté son ancienne collègue pour la prévenir qu’un ami de Hideyuki Makimura et sa sœur passaient des vacances en famille à Tsumago et chercheraient certainement à la rencontrer. Saeko avait à demi-mots laissé entendre à la jeune femme que le couple avait fait la connaissance de Myoga et désapprouvaient fortement sa façon de procéder. Ravie à l’idée de rencontrer la sœur de Hideyuki qu’elle avait eu le loisir de côtoyer du temps où elle officiait à Shinjuku, l’officier Gabrielle avait promis de les aider de son mieux et mettrait à leur disposition les renseignements dont elle disposait sur les agissements du promoteur. Et puis, entre les deux jeunes femmes trainait cette vieille dette qui voyait là l’occasion d’être remboursée en partie. Rendez-vous avait été donc pris pour le lendemain à l’auberge des Miso.  

Gabrielle n’avait pas oublié comment Saeko avait jadis sauvé sa vie d’une balle qui aurait du lui être fatale en tuant net d’un coup de poignard entre les deux yeux le sniper qui l’avait dans sa ligne de mire. A l’époque, Gabrielle était un jeune agent fraichement débarquée de l’académie de police et faisait son baptême du feu en service actif. Depuis, de l’eau avait coulé sous les ponts et la jeune femme avait fait du chemin.  

 

 

30 Minutes plus tôt, autour de l’auberge du couple :  

 

Une fois qu'il n'y eut plus personne en vue, les deux malfrats s'avancèrent vers l'auberge des Miso plongée dans l'obscurité, profitant d'un généreux croissant de lune pour progresser vers leur objectif dégagé. Ils allaient atteindre la petite barrière en bois délimitant la propriété du couple de retraités d'avec le champ du voisin lorsque des rires gras retentirent soudain à peu de distance d'eux. Les deux sbires de Myoga eurent tout juste le temps de se tapir au sol, se dissimulant entre les hautes herbes, qu'un petit groupe de touristes Américains apparut à quelques mètres de leur position et passa devant eux sans les voir, se dirigeant vraisemblablement vers le lieu du matsuri. Ils disparurent bientôt de la vue des deux hommes silencieux et aux aguets. Negi, le plus expérimenté des deux malfrats se redressa lorsqu'il jugea que la voie était libre et fit signe à son acolyte de le suivre.  

 

-Je me charge des chiens, déclara Negi. Toi; monte à l'étage… leur chambre se trouve sur le palier, à droite : c'est surement là qu'ils ont rangé leur acte de propriété.  

 

-Pourquoi ne pas commencer par fouiller plutôt les pièces du bas ? Répliqua son compagnon Satsuma en pressant le pas pour venir se plaquer contre le tronc du vieux chêne dans la cour.  

 

-Parce que la dernière fois que je suis venu, j'ai farfouillé partout ailleurs et ne l'ai pas trouvé. Je suis donc monté à l'étage et m'apprêtais à pénétrer dans leur chambre sur la pointe des pieds que la sonnerie du téléphone sur la table de nuit a soudain retenti et réveillé toute la maisonnée.  

 

-Ils t'ont découvert ?  

 

-Non, parce que j'ai pu me cacher derrière une porte d'où j'ai attendu patiemment que la communication s'achève et qu'ils se rendorment. En vain car Mr Miso avait fini par raccrocher, se lever et allumer la lumière. Son épouse et lui ont alors commencé à discuter et elle a déclaré qu'elle descendait leur faire un peu de café. J'ai compris que c'était foutu pour moi… aussi, suis-je redescendu rapidement et ai soigneusement refermé derrière moi la porte de derrière. Puis j'ai fichu le camp et fait mon rapport à Myoga.  

 

-Une chance qu'ils soient tous allés au matsuri ! Ca nous laisse le champ libre un bon moment.  

 

-Deux heures tout au plus, on ferait mieux de se dépêcher ! Grommela Negi en grimpant les marches menant au porche, son acolyte sur les talons.  

 

A ce moment là, Satsuma posa le pied sur une planche vermoulue qui grinça et émit un craquement sinistre. A l'intérieur de la maison, enfermés dans la cuisine par Mr Miso et Ryo, Shitake et Mokorette perçurent en meme temps la présence des intrus et se mirent à aboyer avec véhémence.  

 

-Merde ! Marmonna Satsuma en brandissant son gourdin de la poche intérieure de sa veste. Ils aboient déjà !  

 

-T'inquiète pas, leur chien est un vieux clébard que j'ai neutralisé aisément l'autre fois et quant à cette teckel au nom ridicule, au cas où elle s'avère gênante, regarde ! J'ai tout prévu ! Lui rétorqua Negi avec un mauvais sourire en lui montrant un petit sachet en plastique contenant des croquettes au bœuf.  

 

-Tu vas endormir leur méfiance en leur filant à bouffer ? Pas bête !  

 

-Leur faire piquer un petit roupillon surtout ! Ces croquettes contiennent un puissant somnifère. Avec ca, les deux cabots nous ficheront une paix royale, tu vas voir ! Passe-moi le tournevis et la lampe-torche.  

 

-Tiens ! Lui dit Satsuma en la lui tendant puis se tut, laissant son comparse œuvrer tranquillement tandis qu'il balayait les environs du regard, s'assurant que personne n'approchait.  

 

Une minute plus tard, la serrure de la porte cliquetait et les deux hommes pénétraient furtivement à l'intérieur, refermant la porte sur eux.  

 

-On n'aura même pas à s'inquiéter des clebs, ils sont dans la cuisine ! Ricana Negi alors que les aboiements des chiens se firent plus féroces et que Mokorette se mit à gratter contre la porte de la cuisine pour essayer se sortir, imitée rapidement par Shitake.  

 

Les deux hommes montèrent à l'étage et se dirigèrent directement vers la chambre des Miso qu'ils s'acharnèrent à retourner avec application à la recherche du précieux document. Mais ils durent se rendre à l'évidence : l'acte de propriété ne se trouvait nulle part.  

 

-Il n'y a rien ici ! S'impatienta Negi en jetant à terre tout ce qui lui tombait sous la main, renversant l'armoire en pesant de tout son poids contre, la faisant basculer et s'abimer irrévocablement sur le plancher, arrachant les tiroirs et éparpillant leur contenu partout. Tu déniches quelque chose d'intéressant ?  

 

-Que dalle ! Myoga va être furieux !  

 

-Ouais, hors de question de revenir sans ce document. Attends-voir ! Et si on fouillait aussi les chambres de leurs invités ?  

 

-Bonne idée ! Fit Satsuma en se précipitant vers celle de Ryo et Kaori, laissant le soin à Negi de s'occuper de celle des enfants.  

 

Le vacarme de l'étage parvint à l'ouïe aiguisée des chiens. Mokorette finit par cesser de gratter la porte, comprenant qu'elle ne sortirait pas ainsi, et balaya du regard la pièce à la recherche d'un autre moyen de parvenir à ses fins. (Ndebéta : Attention, attention… Un fin limier fait son apparition. N’est pas le chien de City Hunter qui veut !!!) Elle repéra soudain, à l'opposé de l'endroit où elle se trouvait, une trappe certainement destinée au linge du temps où l'auberge était fonctionnelle et sauta sur la chaise puis sur le comptoir attenant sous le regard intrigué du vieux teckel. La seconde suivante, Mokorette s'engouffrait à l'intérieur en poussant du museau la petite trappe et finit sa course dans une cagette contenant des papiers recyclés au sous-sol. Elle grimpa quatre à quatre les marches la menant dans la buanderie et pointa précautionneusement le bout du nez dans le couloir. Le champ était libre, personne en vue !  

Hésitante, la petite chienne progressa le long du mur jusqu'à atteindre le bas de l'escalier. De là où elle se trouvait, elle perçut distinctement le raffut causé par les intrus et trottina jusqu'à l'étage. Concentrés sur leur tache, aucun des deux malfrats ne l'entendit arriver. Lorsque l'animal passa à l'attaque, l'infortuné Satsuma n'eut pas le temps de réagir que Mokkorette bondit et planta ses crocs dans les fesses du malheureux qui poussa un hurlement de douleur en sentant les lames de rasoir se planter dans sa peau.  

 

-Arghhhhhhhhhhhh ! Saloperie, tu vas me lâcher oui ? Negi ! Viens m'aider bordel !  

 

De rage et espérant faire lâcher prise à son assaillant, il se saisit de la lampe de chevet et l'envoya sur l'animal qui lâcha prise sur le champ et esquiva juste à temps le projectile qui finit sa course et s'écrasa en morceaux au sol. Mokorette gardait toujours coincé dans sa gueule le morceau de pantalon qu'elle lui avait arraché et, en dépit de sa petite taille, s'avançait vers lui, menaçante et en grognant, le forçant à reculer jusqu'à ce qu'il se retrouve coincé contre l'armoire sans aucune échappatoire possible.  

 

-Qu'est-ce que… Commença Negi en surgissant pour voir ce qui se passait.  

 

Mais à la vue de la chienne, il fit un pas en arrière tout en piochant dans sa poche le petit paquet de croquettes qu'il brandit sous le nez de l'animal.  

 

-Tiens, c'est pour toi !  

 

Mokorette renifla, soupçonneuse, les croquettes et ne les trouva visiblement pas à son goût car elle grogna et se lança à l'assaut de Negi qui fit demi-tour et prit ses jambes à son cou, dévalant à toute allure les escaliers, la chienne sur ses talons aboyant furieusement. Dans sa précipitation, le malfrat trébucha et roula au bas des marches, passablement sonné. Voulant se relever, sa main tâtonna à la recherche d'un support et trouva la poignée de la porte de la cuisine sur laquelle il s'appuya, ouvrant cette dernière par la même occasion. La porte tourna sur ses gonds alors que Mokorette bondissait sur l'intrus mais calcula mal sa trajectoire et le manqua de peu. Par contre, Shitake, qui pouvait maintenant sortir lui aussi et accueillir les deux hommes comme il se doit à tout bon chien de garde, ne rata pas sa cible : en plein dans le mille, il sauta au niveau de l'entre-jambe de Negi et mordit allègrement.  

 

-Ahhhhhhhh ! Sales cabots ! Vous allez me le payer ! Hurla Negi en frappant avec sa lampe-torche sur le museau du pauvre Shitake de sa main libre tandis que de l'autre, il la posait sur ses bijoux de famille.  

 

Shitake ferma les yeux et poussa un couinement de douleur sous le coup, sonné.  

 

-Ca t'apprendra sale bête ! Grommela-t-il entre ses dents puis il se retourna vers Mokorette et voulut lui donner un bon coup de talon mais l'animal agrippa furieusement le pied vengeur. Satsuma rejoignit son acolyte et lança sur la chienne sa propre lampe-torche mais cette dernière l'esquiva. Elle relâcha Negi qui s'enfuit au dehors flanqué de Satsuma, Mokorette et Shitake sur leurs talons.  

 

-Tu disais quoi déjà ? Ah oui ! Que les chiens ne seraient pas un problème ! S'écria avec morgue Satsuma à l'encontre de son voisin alors qu'ils se dirigeaient vers les champs sans se retourner, les deux chiens toujours à leur trousses.  

 

-La ferme et cours andouille !  

 

Soudain, Mokorette se détacha de Shitake et bifurqua sur le coté. Dépassant les deux hommes pour venir leur couper la route, elle les obligea à modifier leur trajectoire pour s'échapper. (Ndebéta : Hum, hum !! Cela sent le piège à plein nez…)  

 

-Par là ! Déclara Negi en apercevant à peu de distance de l'endroit où ils se trouvaient la porte de la grange.  

 

Ils pourraient toujours la traverser et ressortir de l'autre coté au milieu des champs ! Songea-t-il en agrippant le bras de son partenaire et en lui enjoignant de le suivre comme Shitake les rattrapait.  

La porte s'ouvrit avec fracas et ils s'engouffrèrent à l'intérieur avant de refermer prestement derrière eux et de reprendre leur souffle avec peine : ils avaient réussi ! De l'autre coté de la porte, les aboiements des deux chiens diminuèrent peu à peu et laissa à penser aux deux hommes qu'ils allaient bientôt se lasser et regagner l'auberge.  

Tout à coup, un bruit de paille froissée attira leur attention et ils se figèrent en meme temps, scrutant interdits la pièce dans un silence pesant.  

 

-Tu...Tu as entendu toi aussi ? Murmura pas rassuré Negi en allumant sa lampe-torche avec le faisceau de laquelle il balaya les environs.  

 

-Oui...  

 

La lumière accrocha soudain des petits yeux brillants et une imposante carrure. Quel que soit cet animal, mieux valait ne pas s'y frotter ! (Ndebéta : MDR !!! lol !!!)  

 

-Cours...Marmonna dans un souffle Satsuma à son partenaire comme l'animal se mettait à piétiner le sol avec rage puis il chargea.  

 

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Lorsque Ryo surgit quelques minutes plus tard dans la cour de l'auberge, il n'eut pas le temps d'esquisser un pas en direction de la maison qu'il fut accueilli par Mokorette arrivant sur lui à fond de train et aboyant comme une folle.  

 

-Mokorette ? Mais que fais-tu dehors ? Interrogea Ryo tout étonné de la voir là alors qu'il se souvenait parfaitement l'avoir laissé dans la cuisine.  

 

La petite teckel aboya de plus belle et se mit à mordiller le bout du pantalon de son maitre, souhaitant l'entrainer à sa suite.  

 

-Ok, ok je te suis, conduis-moi, fit Ryo en se mettant à courir derrière elle.  

 

Il aperçut bientôt Shitake, les pattes dressées contre la porte de la grange, montant visiblement la garde.  

 

-Mais qu'est-ce qui se passe ici ? Commença-t-il en percevant une tension diffuse émaner de l'intérieur de la grange.  

 

Il comprit instantanément qu'ils avaient eu de la visite et que les cambrioleurs devaient se trouver dans la grange, acculés là par les chiens. Remarquant une fourche pose contre le mur, il s'en empara et s'apprêta à ouvrir le porte bien décidé à faire passer l'envie à ces intrus de revenir lorsqu'un cri de terreur déchira l'air.  

 

-Au secours !  

 

A suivre....  

 

 

ps : Sembeis: Biscuits salés du type crackers au riz soufflé que confectionnent artisanalement les marchnads ambulants lors de manifestations.  

 

 


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