Capitolo 3 :: Chapitre III

Pubblicato: 26-04-08 - Ultimo aggiornamento: 09-05-08

Commenti: Bonjour à tous... Je me suis embarquée dans une drole d'histoire, je ne sais même pas encore comment elle finira, enfin... je vous souhaite une bonne lecture.

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Chapitre III  

Nos deux partenaires se dirigèrent donc vers le rendez-vous que Ryo avait pris avec Saeko au parc de Shinjuku. Quand ils arrivèrent enfin à destination, l’inspectrice les attendait déjà, assise sur un banc.  

- (Ryo) Saeko, bonjour.  

- (Saeko) Bonjour Ryo, Bonjour Kaori, tu es là ?  

- (Kaori) Oui pourquoi tu es surprise, tu ne t’attendais pas à ce que je vienne ?  

- (Saeko) Non, non, ce n’est pas ça  

Saeko regarda Ryo implorante, pour qu’il lui vienne en aide, mais celui-ci opina de la tête.  

- (Ryo) Tu te débrouilles, je ne me mêle pas des histoires de femmes, ça me retombe toujours sur la tête.  

- (Kaori) Et depuis quand tu ne te mêles jamais des histoires de femmes, toi ? Dès qu’il y en a une dans les parages, on ne te tient plus…  

- (Ryo) Tu exagères Kaori, ce n’est pas vrai.  

- (Kaori) Ben, voyons…  

- (Saeko) Et ! tous les deux, et si on parlait plutôt de mon affaire ?  

- (Ryo) Tu as raison, vas-y.  

- (Saeko) Bien, Ryo, est-ce que tu as entendu parler du « purificateur » ?  

- (Ryo) Oui bien sûr comme tout le monde, les journaux n’arrêtent pas. C’est un tueur en série qui sévit dans la région depuis quelques mois, d’ailleurs, apparemment vous n’avez aucune piste ? !!!  

- (Saeko) Oui c’est exact. On est dans l’impasse totale. Ecoute, cet homme c’est une véritable ordure. Il orchestre ses enlèvements, et il massacre, je dis bien massacre ses victimes. Tu n’as aucune idée de ce que l’on peut trouver sur les scènes de crime, c’est abominable.  

- (Kaori) Et qu’est-ce que Ryo vient faire la dedans ?  

- (Saeko) Ecoute Kaori, je n’aurais jamais fait appel à Ryo, si ça n’avait pas été aussi important.  

- (Kaori) C’est bien là le problème, tu fais toujours appel à lui, quand vous n’avez plus de ressource, quand c’est terriblement dangereux, et c’est toujours Ryo au final qui prend les risques.  

- (Ryo) Kaori ?  

- (Kaori) Non ! Tu m’as promis que je pourrai choisir.  

Ryo la regarda intensément, elle était terrorisée, elle avait la même expression que la nuit dernière.  

- (Ryo) Ecoute Saeko, je suis désolé, mais c’est non.  

Saeko décida de jouer son dernier atout, et lança à Ryo les photographies des corps des victimes. En lui disant :  

- (Saeko) Ca aurait pu être Kaori.  

- (Kaori) Saeko, tu n’as pas le droit d’insister, et puis Ryo je te rappelle que Saeko ne t’a jamais payé pour toutes les fois ou tu as travaillé avec elle. Allez vient vite, on s’en va, ça suffit…  

Mais Ryo ne bougea pas, son regard était posé sur ces photos de corps de femmes baignant dans une marre de sang. La cruauté et l’atrocité qui émanaient de ces clichés étaient insoutenables. De plus, toutes ces femmes se ressemblaient étrangement, elles avaient le même profil. De taille moyenne, même corpulence, les yeux marrons, et les cheveux auburn. Elles ressemblaient à Kaori. Il ne put s’empêcher de penser que ça pourrait être elle, sur l’un de ces négatifs.  

Kaori tourna la tête et aperçu les photos.  

- (Kaori) Mon dieu, c’est atroce.  

- (Ryo) Ecoute Kaori, je sais que je t’ai promis de ne pas accepter cette affaire si tu n’étais pas d’accord, mais si je refuse, et qu’un jour, tu te faisais enlever par ce malade, ton frère ne me le pardonnera jamais.  

- (Kaori) Ryo…  

- (Ryo) Laisse moi accepter ?  

- (Kaori) C’est vrai que toutes ces femmes doivent avoir des personnes qui les pleurs… J’accepte, mais tu dois me promettre d’être prudent ?  

- (Ryo) N’est pas peur, tu viendra aussi pour veiller sur moi. Mais je t’avoue que ça me fait plaisir de te voir t’inquiéter pour moi.  

- (Kaori) Oh ! ça va, écrase… Ne te fais pas d’idée, ce n’est pas pour toi que je m’inquiète, mais s’il t’arrive malheur, moi je serai au chômage, alors…  

- (Ryo) Oh, ne me dis pas ça, tu me déçois vraiment… Bon Saeko, il me faudrait les dossiers de l’enquête pour me faire une idée. Et je verrai ce que je peux faire.  

- (Saeko) Merci Ryo, et au nom de toutes ces femmes merci à toi aussi Kaori.  

Saeko partit les laissant là tous les deux, avec cette terrible affaire sur les bras.  

- (Kaori) Qu’est-ce qu’on va faire Ryo ?  

- (Ryo) Pas la moindre idée, je pense que je vais rendre une petite visite à Umibôzu, histoire de voir si il aurait des infos. Allez viens Kaori, on y va.  

Et ils partirent en direction du Cat’s Eye.  

Quand ils y arrivèrent, Ryo passa devant Kaori, et pénétra dans le café, et se jeta sur Miki qui était au bar. Il lui attrapa les mains et lança :  

- (Ryo) Ma Miki, la plus belle des roses, dis tu veux bien tirer un petit coup avec moi ? Dis ?  

- (Miki) Chéri, tu veux bien me débarrasser de cette ventouse ?  

- (Umi) Pas de problème.  

Et là, Umubôzu sortit son bazooka et le pointa en direction de Ryo, mais il fut devancé par l’arrivée de Kaori, qui survint avec élan en brandissant sa massue et en l’explosant littéralement sur la tête de celui ci.  

- (Kaori) Tiens, prend ça, ça te calmera un peu… Salut Miki, comment vas tu ? Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.  

- (Miki) Kaori, je suis ravie, alors et toi quoi de neuf ?  

- (Kaori) Et bien, nous sommes sur une nouvelle affaire, et je dois dire que c’est un peu particulier. D’ailleurs, Ryo a décidé de passer vous voir pour en parler avec Umibôzu.  

- (Miki) Mais qu’est-ce que c’est ?  

- (Umi) Ryo ?  

- (Ryo) Saeko m’a mis sur l’affaire du purificateur. Et je venais en discuter avec toi. Je dois dire que je n’avais aucune idée de la cruauté de ses crimes. Je ne peux plus tolérer que ce monstre reste dans notre ville.  

Et Ryo jeta les clichés sur le comptoir.  

- (Kaori) Tu le fais exprès Ryo, tu sais très bien qu’Umibôzu ne voit pas.  

- (Ryo) Hi ! Hi ! Hi ! Pardon…  

- (Kaori) Je craque…  

- (Umi) J’ai entendu parler de ce purificateur, un de mes indics m’a appris que c’est un ancien du milieu qui a raccroché, et qui a littéralement pété les plombs en se retrouvant hors circuit. Il faut dire qu’à la base il était déjà plutôt morbide dans sa façon d’agir mais là, c’est carrément devenu un massacre. Je ne me mêle jamais d’histoire qui ne me regarde pas, tu le sais. Mais je dois reconnaître que là, il va falloir faire quelque chose. Je marche avec toi, Ryo.  

- (Ryo) Bien.  

Au même moment le téléphone sonna, et Mki décrocha.  

- (Miki) Le Cat’s Eye bonjour.  

- (Saeko) Miki, bonjour. Est ce que Ryo serait dans les parages par hasard ?  

- (Miki) Oui, ne quitte pas je te le passe. Ryo c’est pour toi, c’est Saeko.  

- (Saeko) Allo ! Ryo, je pensais bien te trouver là. Ecoute, on vient de découvrir un autre corps, tu devrais venir pour te faire une idée. Nous sommes au Mei Kwai Lou, tu connais ?  

- (Ryo) Oui, c’est bon, je te rejoins.  

Et Après avoir raccroché, Ryo se tourna vers Umibôzu. Celui-ci retira son tablier et dit à sa femme qu’il partait avec Ryo  

Miki acquiesça, elle gardera la boutique jusqu’à son retour.  

Et notre trio se dirigea vers le point de rendez vous.  

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