Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autori: poussin_ki_tu , grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 02-10-05

Ultimo aggiornamento: 08-03-09

 

Commenti: 52 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Ryô décide du jour au lendemain que sa relation avec Kaori doit évoluer, pour cela il organise un dîner. mais a l'heure de celui-ci Kaori a disparut, et la panique l'envahi. Ryô va tout faire pour la retrouver et enfin lui avouer ses sentiments.

 

Disclaimer: Les personnages de "un moi fatidique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.et les autres, bah à nous!!

 

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   RRS :: un mois fatidique

 

Capitolo 5 :: Non-dits

Autore: grifter

Pubblicato: 09-12-06 - Ultimo aggiornamento: 10-12-06

Commenti: Bon Poussin ki n'ayant pas le temps actuellment pour majer la suite je m'y recolle en espérant relancer votre intéret pour que quelqu'un poste la prochaine maje. gros bisous et bonne lecture à ceux qui lisent encore malgré les majes érratiques a+:) Merci à Kithawke, Korregane, Zaza, Saintoise, Minisoleil et Loreley pour leurs reviews sur ma maje précédente :) et petit clin d'oeil à miss Kirari :)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Ryô rentra chez lui le sourire aux lèvres. Eriko s’était montrée plus que ravie de voir le nettoyeur enfin décidé à faire évoluer la situation avec sa partenaire. Elle lui prêterait le smoking repéré dans son catalogue le moment venu et pour éviter d’éveiller les soupçons de Kaori, lui avait même offert de garder chez elle la fameuse paire d’escarpins.  

 

Parfait ! Tout se déroulait selon son plan ! Il ne lui restait plus qu’à endormir la méfiance de Kaori ; sil elle avait été jusqu’à le suivre, c’est qu’il avait mal joué la comédie ; il faudrait redoubler de prudence, qu’elle ne se doute de rien… Ce n’était pas gagné. Trouver un alibi plausible à lui servir pour expliquer les fréquentes absences chez Miki dans les jours à venir… Oui, mais quoi ? Jalouse comme elle était, elle s’imaginerait aussitôt que Ryô tentait encore une fois de séduire la ravissante cafetière et à raison. Il lui avait si souvent par le passé donné cette image de lui qu’elle sauterait d'office sur cette conclusion.  

Non, un entraînement poussé avec Umibozu qui s’étalerait sur plusieurs jours collerait mieux. Oui, mais ça impliquerait de mettre l’ex-mercenaire dans la confidence ; Umibozu saurait tenir sa langue, il lui en toucherait deux mots demain.  

 

Une pluie fine se mit soudain à tomber dans les rues de Shinjuku et tira Ryô de sa réflexion, il hâta le pas pour se mettre à l’abri. Bientôt des trombes d’eau s’abattirent sur la ville et c’est trempé de la tête aux pieds qu’il pénétra chez lui.  

 

Il fît un bref détour par la salle de bain afin de se changer et de se sécher les cheveux avant de rejoindre Kaori dans la cuisine, guidé par l’odeur alléchante qui s’en échappait.  

 

-Ça sent rudement bon la complimenta-t-il en soulevant le couvercle de la marmite pour essayer de découvrir son contenu mais Kaori fut plus rapide que lui et l'en dissuada par un petit coup de spatule en bois sur la main.  

-Aïe, je voulais juste savoir ce que tu nous préparais couina la nettoyeur.  

-C’est une surprise répondit-elle d’un air mystérieux en se repositionnant devant les fourneaux.  

 

Cette position lui éviterait de voir le nettoyeur ramer à la recherche d’une bonne explication à lui fournir lorsqu’elle lui poserait la question qui lui brûlait tant les lèvres.  

Ryô se servit un verre d’eau et revint tourner près de la marmite, elle hésita un instant puis finit par se lancer :  

 

-Alors, ta journée ?  

-Eh bien ?  

-Qu’as-tu fait avec Mick de si passionnant ? Reprit-elle d’une vois neutre.  

-Rien de très original.  

-Tu ne veux pas m’en parler ? Renchérit la jeune femme en coupant les radis.  

-Il n’y a pas grand-chose à dire ; je vais juste m’entraîner d’arrache-pied avec Umibozu dans les jours qui viennent mentit-il avec une voix qui lui parut assurée.  

 

Kaori choisit de ne pas relever. Elle fit mine d’acquiescer, elle ne pouvait décemment pas lui tirer les vers du nez sans lui dévoiler qu’elle l’avait pris en filature. Il mentait c’était certain ; elle le savait, il lui dissimulait sciemment quelque chose et cette robe qu’elle convoitait en faisait partie. Un voile de tristesse passa dans le regard de la jeune femme. Et si Ryô avait trouvé la femme de sa vie ? Non !  

 

-Zut, gémit tout à coup Kaori en se dépêchant de glisser son doigt sous le robinet.  

-Qu’est-ce qu’il y a ?  

-Rien, je viens juste de me couper expliqua-t-elle en remuant son majeur sous le filet d’eau froide.  

-Fais voir.  

-Puisque je te dis que ce n’est rien, s’énerva-t-elle, je …  

 

Ryô ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et coupa l’eau tout en farfouillant dans le tiroir de la table à la recherche de la boîte à pansements. Il se saisit du doigt blessé et le porta à ses lèvres pour aspirer délicatement les deux ou trois gouttes de sang qui en perlaient encore. Puis il extirpa un pansement de son enveloppe et l’appliqua doucement autour de la blessure en déclarant avec un sourire :  

 

-Voilà, ça ne saigne plus.  

 

Kaori s’était laissé faire, beaucoup trop surprise du geste tendre de Ryô à son égard. Depuis quand se permettait-il ce genre d’attitude avec elle ? Cela s’avérait tellement rare qu’elle apprécia à sa juste valeur ce moment de grâce entre eux.  

 

-Kaori ? Demanda Ryô inquiet de la voir sans réaction  

-Euh, oui d’accord, merci fit-elle en revenant brusquement à la réalité. C’est prêt on peut passer à table.  

 

Et elle s'éclipsa au salon en laissant Ryô perplexe. Pourquoi semblait-elle si distante ? Il haussa les épaules et se décida à la rejoindre. Kaori déjà installée n’attendait plus que lui et l’observa à la dérobée ; lorsque Ryô croisa son regard posé sur lui, elle piqua un fard et fit aussitôt semblant d’être absorbée par le fond de son verre. « Pourtant il se comporte comme d’habitude ? Il se jette sur son entrée » songea-t-elle, tandis qu’elle touchait à peine à la sienne.  

 

-Je mourais de faim, avoua-t-il en finissant son dernier radis  

-Tu as toujours faim " Ventre sur pattes", le taquina-t-elle gentiment.  

 

Ryô ne prit pas la peine de relever et lui tira élégamment la langue pour toute réponse. Puis il souleva enfin le couvercle de la marmite et se pencha pour en apprécier le contenu. Ce qu’il vit lui fit froncer les sourcils et déclarer :  

 

-Du lapin ?  

-Oui, à la moutarde ; tu vas voir c’est très bon s’empressa-t-elle de le rassurer devant la moue dubitative qu’affichait son partenaire. Goûte au moins !  

-D’accord, d’accord, je goûte  

 

Il porta la fourchette à sa bouche et mâchouilla un petit moment avant d’avaler.  

 

-Alors ? Interrogea la cuisinière suspendue à son appréciation  

-Tu as raison, c’est succulent rétorqua-t-il en se servant généreusement  

-Je savais que tu aimerais, Hideyuki lui aussi en raffolait.  

-Tu cuisinais ça pour ton frère ?  

-Oui, quand j’étais au lycée, il y avait une étudiante française qui nous donnait des cours de cuisine, j’ai appris celle-ci entre autres.  

-Tu pourras le refaire quand ça te chante, j’adore, dit-il en engloutissant son repas à vitesse grand V.  

 

Kaori ne put réprimer un sourire devant le compliment. Il avait beau dire le contraire, le nettoyeur était fan de se cuisine.  

 

-Et toi ta journée ? Rebondit Ryô une lueur de malice dans le regard en fixant Kaori droit dans les yeux.  

 

La jeune femme sursauta, pourquoi la regardait-il ainsi ? Se doutait-il qu’elle l’avait suivi ? Impossible ! Elle n’avait trahi sa présence à aucun moment, alors pourquoi un tel regard ? Comme s’il pouvait lire en elle ?  

Elle baissa la tête et répondit très vite :  

 

-Oh comme d’habitude : les courses, le ménage, tu sais rien de spécial. Tu en reveux ? Offrit-elle en changeant prestement de sujet.  

 

« Bien tenté ma belle mais je ne suis pas dupe. Tu m’as suivi et tu recommenceras si je n’y prends pas garde, je serai plus vigilant à l’avenir »  

 

-Ah si ! On a reçu une lettre de la banque lâcha-t-elle soudain. Je ne l’ai pas ouverte, je n'en ai pas eu l'occasion.  

 

Alors qu'elle se levait pour faire la vaisselle, Ryô ouvrit la fameuse lettre. Elle venait de la banque. A sa lecture, un pli soucieux lui barra le front ; inutile d’ennuyer Kaori avec ça, il s’en chargerait. Il replia le courrier et sortit fumer sur le toit.  

 

Le lendemain matin, le nettoyeur s'était levé de bonne heure contrairement à l’accoutumée. Il se rendit à la banque afin de plaider sa cause auprès de son banquier : Mme Kirari.  

Ryô n'avait peur de personne, c'était plus lui qui d'ordinaire mettait ses interlocuteurs mal à l'aise d'un seul regard. Il rechignait cependant à se retrouver devant cette femme sèche et autoritaire qui ne voyait en lui qu’une brute épaisse à l’égo démesuré et aux allures de macho mal dégrossi. Elle le détestait cordialement en ne s’en cachait pas. Depuis son arrivée à ce poste, elle avait immédiatement catalogué le « cas Ryô Saeba » comme elle aimait à l’appeler, « mouton noir » de sa clientèle. S’il n’avait tenu qu’à elle, il serait depuis belle lurette interdit bancaire. Heureusement pour Ryô, le directeur de la banque connaissait sa véritable identité étant un des anciens clients du nettoyeur, et l’avait toujours pris sous son aile, se montrant plutôt tolérant avec la situation financière souvent désastreuse de son client.  

 

Arrivé devant le bureau de Mme Kirari, le nettoyeur inspira profondément pour se donner du courage et frappa à la porte. Une voix grave et autoritaire l’invita à entrer.  

 

La pièce était des plus austères, dépouillée de toute touche de couleur et de mobilier superflu, à l’image de son occupante qui trônait au milieu assise derrière son bureau.  

Elle accueillit Ryo avec un sourire de pit-bull.  

 

-Monsieur Saeba, dit-elle avec une pointe d’ironie dans la voix, en l’invitant de la main à s’asseoir.  

-Bonjour Mme Kirari.  

-"Mademoiselle" insista froidement son interlocutrice. Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins Monsieur Saeba, comme vous le savez, votre situation financière est loin d’être des plus calmes.  

-Je vais déposer une somme conséquente dans une semaine, de quoi renflouer mon compte et…  

-Je regrette mais vous avez déjà largement dépassé votre plafond de découvert, je me vois obligée de vous interdire bancaire mon cher monsieur.  

 

Ryô fronça les sourcils, il bouillait intérieurement, elle jubilait de le rabaisser ainsi.  

 

-Vous jubilez en ce moment pas vrai ?  

-Mais non voyons, qu'allez vous imaginer là ? Que je fais ça par plaisir ? Détrompez vous, répliqua-t-elle d’une voix doucereuse.  

 

Une sonnerie stridente retentit soudain dans le bureau, faisant se dresser d’un bond Mme Kirari le visage blême.  

 

-Mon Dieu, murmura-t-elle en portant la main à son front, le regard affolé comme un animal pris au piège.  

-Quoi ? Qu’y a-t-il ?  

-Le signal d’alarme, il s’agit d’un braquage !! Mon dieu !  

 

"Et merde, c'est vraiment pas ma journée moi !" Bougonna Ryo en son fort intérieur.  

 

 


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