Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autori: poussin_ki_tu , grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 02-10-05

Ultimo aggiornamento: 08-03-09

 

Commenti: 52 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Ryô décide du jour au lendemain que sa relation avec Kaori doit évoluer, pour cela il organise un dîner. mais a l'heure de celui-ci Kaori a disparut, et la panique l'envahi. Ryô va tout faire pour la retrouver et enfin lui avouer ses sentiments.

 

Disclaimer: Les personnages de "un moi fatidique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.et les autres, bah à nous!!

 

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   RRS :: un mois fatidique

 

Capitolo 9 :: Kaori passe à l'action !

Autore: grifter

Pubblicato: 08-03-09 - Ultimo aggiornamento: 08-03-09

Commenti: Salut les filles, un gros merci et un bisou à Nanou, Saintoise, Didinebis et Ladygaby pour leurs reviews sur le chapitre précédent en espérant que ce chapitre-ci vous botte également ;) Désolée de ne pas avoir majer dessus depuis si longtemps. Plus que un ou deux et promis, ils sortiront de la banque et je rendrai son bébé à Miss Poussin ki tue :) Bonne lecture. Kiss à ma béta Tine ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Pendant ce temps là, au Cat's désert en ce milieu de matinée comme si souvent, loin de se douter de ce qui se tramait à la banque, Miki trompait son ennui en feuilletant d'un air absent les pages d'un magazine culinaire sur les hors d'œuvres tout en buvant une gorgée de thé rehaussé d'une tranche de citron.  

Pas l'ombre d'un client en vue en dépit de la bonne odeur de brioche au chocolat qui achevait de monter dans le four et dont l'arôme filtrait par la porte d'entrée entrouverte jusque sur le trottoir.  

Il faut aussi dire que les aléas de la météo étaient loin de jouer en sa faveur. Les passants ne trainaient pas dans les rues aujourd'hui, se hâtant de faire leurs courses avant que la météo ne change pour rentrer vite se mettre à l'abri chez eux. En effet, le soleil qui filtrait au travers des nuages depuis ce matin avait vite été balayé par de gros nuages noirs achevant d'obscurcir le ciel et menaçaient de crever à tout instant.  

Refermant finalement son magazine, la jeune femme jeta un coup d'œil à sa montre et constata que son élève était en retard. Elle s'en étonna d'autant plus que c'est Ryo lui-meme qui avait fait des pieds et des mains pour qu'elle consente à lui donner des cours de cuisine. Où pouvait-il bien être ? Se demanda-t-elle pensive. Se serait-il déjà découragé devant l'ampleur de la tâche ? Voilà qui serait surprenant car il lui avait paru décidé à vouloir faire avancer les choses entre lui et Kaori...  

En parlant de Kaori, chose encore plus étonnante, elle qui venait toujours lui faire un petit coucou après être passée au tableau des messages de la gare n'était pas encore venue partager un café bien serré.  

 

"Bizarre" Songea-t-elle en finissant sa boisson chaude d'un trait.  

 

Une brusque rafale de vent renversa le joli bac de fleurs qu'elle venait de disposer pour égayer un peu l'entrée et Miki se dépêcha de le rentrer avant que des trombes d'eau ne s'abattent sur la ville.  

 

-Pf ! Ce n’est vraiment pas le temps à mettre un chien dehors ! Marmonna-t-elle entre ses dents en voyant les rares passants zigzaguer entre les gouttes et les parapluies fleurir.  

 

-Miki ? Interrogea Umibozu en apparaissant, un paquet de lettres à la main. Je vais à la poste, tu as besoin de quelque chose ?  

 

-Tu es gentil rien mais sur le trajet du retour, ca ne t'embêterait pas de passer à la banque pour faire un peu de monnaie ?  

 

-Pas de problème, rétorqua le géant en prenant les clés du quatre-quatre ainsi qu'un large parapluie.  

 

-Merci. De mon coté, je profiterai de ton absence pour faire l'inventaire et...  

 

-Je l'ai déjà fait, la coupa-t-il.  

 

-Déjà fait ?  

 

-Oui, pendant que tu confectionnais les brioches.  

 

-Décidemment, que ferais-je sans toi ? Dit-elle en le gratifiant d'un sourire enjôleur comme il passait à sa hauteur.  

 

Umibozu ne put s'empêcher de virer au rouge carmin sous le compliment. Miki sourit, amusée et le suivit du regard jusqu'à ce qu'il monte en voiture puis lui adressa un petit signe de la main et le véhicule démarra.  

Tout à coup, Miki frissonna malgré elle, ressentant un picotement désagréable à la base de la nuque qu'elle connaissait bien. Elle ne saurait dire pourquoi mais son intuition lui criait qu'il se passait quelque chose en relation avec le couple de nettoyeurs. Mue par une impulsion subite, l'ex-mercenaire décrocha le téléphone et composa le numéro de Ryo. Elle tomba sur sa boîte vocale. Idem pour Kaori.  

 

"Bonjour, vous êtes bien sur la messagerie de Kaori Makimura. Laissez-moi..."  

 

-Ma chérie, c'est moi. Rappelle-moi lorsque tu auras ce message. Je t'embrasse.  

 

Pendant ce temps, à quelques rues à peine du Cat's, l'objet des pensées de Miki était en train de cogiter ferme à la recherche d'un moyen de se sortir de cette situation.  

Assise aux cotés du vieil homme dont elle avait courageusement sauvé la vie en s'interposant plus tôt, Kaori gardait le silence et observait attentivement ce qui se passait autour d'elle. Toute l'attention des deux malfrats semblait accaparée par la porte qu’avaient empruntée Sumo et Noiny quelques minutes auparavant et par laquelle ils s'attendaient à les voir resurgir à tout instant.  

Le plus expérimenté d'entre eux jeta un regard nerveux à la pendule murale et grogna en voyant le temps qui filait inexorablement.  

 

-Et merde ! Qu'est-ce qu'ils foutent ?  

 

-Tu veux que j'aille voir ce qui les retient ? Offrit son acolyte en levant le nez de l'écran d'ordinateur.  

 

-Laisse tomber, concentre-toi plutôt sur ce foutu code de cryptage, répondit Tengu en faisant crachoter sa radio. Sumo ? Noiny ? Décrochez nom d'un chien !  

 

-Qu'est-ce qui se passe ? Un problème ?  

 

-A vous de nous le dire, on a entendu des tirs et on a cru...  

 

-Ce n'est rien, Sumo vient juste de dénicher un employé zélé qui a voulu jouer au plus malin mais pas de souci, on l'a neutralisé et nous nous dirigeons à présent vers la chef, terminé ! Déclara Noiny sur son canal pour calmer l'impatience de cet idiot.  

 

-Compris ! Dit-il avant de raccrocher.  

 

-Alors ?  

 

-Rien, fausse alerte, un crétin qui a voulu faire l’andouille et qu’ils ont dessoudés.  

 

-C’était donc ca….Ca y est ! Je suis entré ! S'écria en jubilant le plus jeune.  

 

-Ca marche ?  

 

-Impeccable, je démarre les transferts.  

 

-Génial ! N'oublie pas de renflouer mon petit compte aux Caïmans aussi, plaisanta le plus vieux, tirant un sourire à l'autre.  

 

Après avoir cogité ferme, Kaori eut soudain une idée. De prime abord, elle la jugea saugrenue mais se dit qu'elle ne perdait rien à la tenter. D'accord Ryo ne la trouvait pas du tout à son gout et la voyait comme une planche à pain insipide mais Mick était bien tombé sous son charme, non ? Qu'avait-elle à perdre à tenter le coup ?  

 

-S'il vous plait Messieurs, il faut que j’aille aux toilettes, demanda-t-elle de sa voix la plus sensuelle tout en dégrafant un à un les boutons de son corsage, dévoilant la naissance de sa poitrine enchâssée dans un joli soutien-gorge la galbant à merveille.  

 

-On t’a dit…Commença à répliquer le plus vieux des braqueurs en ravalant difficilement sa salive l’instant suivant en ne perdant pas une miette du spectacle que la jeune femme leur offrait.  

 

-S’il vous plait, minauda-t-elle en se penchant légèrement en avant. L’un de vous n'a qu'à m'accompagner si vous n'avez pas confiance, suggéra Kaori en dégrafant un bouton de plus. Il faut vraiment que j’y aille.  

 

Ce à quoi, Tengu qui commençait à se sentir à l’étroit dans son vieux jean délavé se leva et sans un mot, se dirigea vers elle sous le regard perplexe de son acolyte.  

 

-Méfies-toi Tengu, c’est une femme et donc rusée, ne baisse pas ta garde, lui conseilla le plus jeune.  

 

-Relax, on en aura que pour quelques minutes, fit l'homme avec une œillade sous-entendant que s'il accompagnait Kaori, ce n'était certainement pas pour se soulager ou par quelconque bonté d'ame mais plutôt pour un intermède coquin.  

 

Son interlocuteur comprit parfaitement le message et appuya sur une touche du clavier, lançant un programme avant de se lever de son siège et de brandir son fusil en direction des otages puis s’adossa contre le comptoir et le tint en respect.  

 

Kaori s'efforça de son mieux de dissimuler la chape de dégout que ces hommes lui inspirait et se releva doucement sous le regard de son geôlier qui lui intima de passer devant lui direction le couloir attenant tandis qu'il lui collait le canon de son arme dans le dos et déclarait :  

 

-Ok. Allez poulette, les toilettes sont par là.  

 

-S'il vous plait Monsieur, moi aussi, j'ai besoin d'aller aux toilettes, implora un étudiant imité aussitôt par deux autres otages.  

 

-Silence ! Tout le monde se rassoit et personne ne va nulle part, c'est compris ? Rugit-il à l'encontre des malheureux en faisant volte-face. A moins que vous voulez que je ne vous expédie immédiatement au cimetière ?  

 

Un silence glacial accueillit ces paroles et tous obtempérèrent sur le champ.  

 

-J'aime mieux ca, maintenant bouclez-la !  

 

Arrivés devant la porte des toilettes, le garde-chiourme l'entraina à l'intérieur. A peine eut-elle franchit le seuil que la porte claqua derrière elle et la malheureuse se retrouva immobilisée, plaquée contre son torse chaud tandis que des lèvres impatientes fondaient sur sa bouche et qu'une main baladeuse remontait le long de sa jambe vers sa cuisse, entrainant sa jupe au passage.  

 

« Dans quel guêpier me suis-je fourrée ? » Songea-t-elle en son fort intérieur en détournant le visage au dernier moment, arrachant un grognement de dépit au braqueur.  

 

-A quoi tu joues ? Se plaignit-il sans ôter sa main qui progressait toujours plus haut. On n'a pas toute la nuit !  

 

Esquissant un sourire de diablesse, elle essaya de maintenir un semblant de distance entre eux et lui susurra au creux de l'oreille :  

 

-Ne sois pas si pressé, on va bien s'amuser tu vas voir, lâcha-t-elle en lui intimant de s'asseoir sur la cuvette des toilettes.  

 

L'homme leva un sourcil mais obéit et lorsqu'elle se recula légèrement et qu'il la vit porter ses doigts à son corsage pour achever de le défaire, un sourire carnassier étira ses lèvres.  

 

Les gestes de Kaori étaient fébriles, trahissant la nervosité mais la jeune partenaire de Ryo faisait de son mieux pour masquer sa peur et le dégout que cet homme lui inspirait. Elle qui avait pensé trouver là un moyen de dissocier le duo de braqueurs se demandait maintenant comment se sortir de cette situation délicate. Tout en retirant son haut et le laissant tomber à terre, dévoilant le tout nouveau soutien-gorge de la collection d'Eriko, elle cherchait un moyen de lui subtiliser son arme et vit une occasion se présenter lorsqu'il posa son arme à terre sur le coté, certain que son otage n'était pas en position de lui opposer la moindre résistance.  

 

-Joli, siffla le malotru à la vue de la tenue de la belle, retire le reste !  

 

S'exécutant de mauvaise grâce, Kaori ferma les yeux et s'attaqua à la fermeture éclair de sa jupe sur le coté.  

 

-Zut, la fermeture éclair est bloquée ! Maugréa Kaori en faisant semblant de batailler ferme avec le mécanisme.  

 

-Laisse-moi faire, répondit d'une voix rauque le braqueur en l'attirant à lui d'une main derrière sa taille fine.  

 

Rapide comme l'éclair, Kaori se pencha en avant, lui offrant une vue plongeante sur sa poitrine, ne stoppant qu'à quelques millimètres de son visage et la seconde suivante, profitant d'une seconde d'inattention, elle se saisit de l'arme et le repoussa vivement.  

 

-Qu'est-ce que ? Grommelle l'homme interdit.  

 

-Ne bouge pas ! Je sais m'en servir !  

 

-C'est ce que tu avais prévu depuis le début, pas vrai ?  

 

-Tourne-toi ! Ordonna Kaori sans préambule.  

 

-Non ! Lança-t-il avec défi en plantant son regard dans le sien et en croisant les bras.  

 

-Comme tu veux, déclara calmement la jeune femme en mettant en joue la virilité de son interlocuteur qui se figea aussitôt.  

 

-Tu bluffes, tu ne tireras pas !  

 

-Tu veux parier ?  

 

-...  

 

Finalement, il finit par se tourner et Kaori l'assomma immédiatement d'un coup de crosse derrière la nuque.  

 

Il émit un petit cri et s'effondra au sol alors que la jeune femme se redressait et se hâtait de se rajuster les doigts tremblants.  

 

-Bravo ! Moi qui m'apprêtait à intervenir, je vois que tu te débrouilles très bien, la félicita une voix familière, la faisant sursauter et se retourner vers le plafonnier où à (pas besoin du « à ») avec effroi elle remarqua son partenaire dont la tête dépassait de la trappe d'aération.  

 

-...Ryo ? Mais ? Bredouilla interdite en le voyant. Que fais-tu ici ?  

 

-J'avais rendez-vous avec cette vieille taupe, souviens-toi. J'ignorais que tu viendrais également.  

 

-En réalité, je suis venue retirer de l'argent pour faire les courses mais le distributeur dehors ne fonctionnait pas bien alors j'ai dû entrer. Malheureusement, des braqueurs ont fait irruption dans la banque juste après et...  

 

-Et tu t'es dit qu'en usant de tes charmes, tu parviendrais à neutraliser l'un d'eux, je me trompe ?  

 

-...Euh, oui mais...Dit-t-elle en rougissant de son idée.  

 

-Bien joué, dit-il avec chaleur en posant sa main sur son épaule dénudée, rajustant lui-meme son col.  

 

-"Bien joué" ? Tu veux dire...Vraiment ? Répliqua-t-elle désarçonnée qu’il lui fasse un compliment.  

 

-Oui, tu avais des arguments convaincants je le reconnais, dit-il pour sa défense en laissant son regard couler vers la poitrine généreuse et ce nouveau soutien-gorge très sexy. Eriko je présume ?  

 

C'est à cet instant que la jeune femme réalisa le spectacle qu'elle lui offrait et rouge de honte, se couva la poitrine.  

 

-Tu...Tu as tout vu ? S'enquit-elle mortifiée, ce à quoi il opina du chef, augmentant davantage son trouble.  

 

-Tout mais je t'avoue que je ne pensais pas que tu aurais le cran d'aller si loin.  

 

-Pourquoi n'es-tu pas intervenu plus tôt aussi ? S'énerva-t-elle en se rhabillant à la hâte.  

 

-Je l'ai fait en neutralisant un des hommes avec l'aide inattendue d'un policier sous couverture, une jolie jeune femme nommée Noiny  

 

-Te connaissant, tu as dû vouloir profiter de la situation et jouer au séducteur avec elle, je me trompe ?  

 

-Tu me connais vraiment trop bien, plaisanta-t-il pour détendre l'atmosphère tout en tirant le braqueur hors de l'habitacle et sous le regard indécis de sa partenaire, il entreprit de le déshabiller.  

 

-Tu vas échanger tes vêtements avec les siens ?  

 

-Oui et ainsi pouvoir m'approcher suffisamment près du gringalet pour le neutraliser sans éveiller ses soupçons.  

 

-Mais...Ton visage ?  

 

-Pas de panique, j'ai déniché ca ! Dit-il en brandissant une casquette publicitaire aux couleurs de la banque qu'il coiffa et rabattit la visière au maximum pour dissimuler son front et en partie son regard. On a à peu près la même carrure, ca devrait marcher maintenant à toi de jouer ton rôle.  

 

-Comment ca ? Fit la jeune femme larguée.  

 

-Sois aguicheuse au possible voilà tout.  

 

-Aguicheuse ? Tu veux dire ?  

 

-Je veux dire, n'oublie pas que tous les deux "on" est censés avoir passé du "bon temps" dans les toilettes alors sois pendue à mon bras, enfin, tu vois quoi...Et une fois dans la pièce principale, tu regagnes ton poste comme si de rien n'était et tu me laisses agir.  

 

-D'accord !  

 

A suivre…  

 

 


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