Capitolo 1 :: Meilleurs ennemis

Pubblicato: 04-01-08 - Ultimo aggiornamento: 04-01-08

Commenti: Tout d'abord bonjour & BONNE ANNEE 2008!!! Voici une fic alternative que certains connaissent déjà et que je poste sur HFC...Bonne lecture à tous!

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Chapitre un  

Je me trouvais devant la porte de ce restaurant en me demandant encore ce que je faisais là. Je n’avais pas l’âme d’une séductrice et encore moins d’une femme fatale. Alors qu’est-ce que je faisais ici ? Pourquoi avais-je accepté cette mission ridicule : séduire un homme que je ne connaissais même pas et le tuer ? Si en fait, je savais pourquoi. Parce que mon père me l’avait demandé tout simplement. Junichi Hisaishi, mon père, avait toujours vu City Hunter comme le seul obstacle à ses « affaires », (enfin c’est ainsi qu’il surnommait ces petits trafiques). Il avait en tête cette idée folle de devenir le chef du Cartel et le meilleur moyen d’y arriver était d’abattre City Hunter.  

En se débarrassant du nettoyeur N°1 du Japon, il deviendrai ainsi craint et respecté par tout le milieu. Junichi avait comprit que City Hunter n’avait qu’une seule faiblesse : les femmes.  

Ce matin, il était entré précipitamment dans ma chambre. Rien qu’à son regard, j’ai tout de suite compris qu’il allait encore me demander quelque chose d’insensé :  

- Je veux que tu séduises City Hunter ! m’avait-il demandé, non ordonné plutôt.  

Car j’avais beau être sa fille, il n’avait pas plus de considération pour moi que pour les types qui travaillaient pour lui. Alors il me parlait comme ils leur parlent à eux: avec froideur, avec dédain. A ses yeux, j’étais juste un pion. Rien de plus.  

Je n’étais qu’un bébé quand il m’a enlevé. Ma mère et lui venaient de se séparer et je suppose qu’il a eut du mal à l’accepter. Alors pour se venger de sa femme, il m’a kidnappée. C’était uniquement par vengeance et non par amour qu’il m’avait éloigné de ma mère…  

J’ai donc grandit sans la présence ni l’amour d’une mère. Il n’y avait que mon père et ses hommes de main. Ce sont d’ailleurs plus eux que mon père qui ont pris soin de moi. Ironique non ? Ils m’ont appris le maniement des armes, les arts martiaux mais ils ont toujours tout fait pour que je n’aie jamais à tuer.  

Ils voulaient que je garde les mains propres. J’avais beau être un parfait petit soldat entraîné, je ne me sentais pas capable de prendre la vie à un homme quel qui soit. Et pourtant c’était bien ce que mon père m’avait demandé ce matin :  

- Kaori, je connais la réputation de City Hunter. Il n’a qu’une seule faiblesse : les femmes. Alors séduit le pour l’affaiblir puis débarrasse toi de lui. Je suis persuadé qu’il ne te résistera pas. Comme ta mère, tu es très belle…  

Dans d’autres circonstances, j’aurai été tenté de sourire. C’était bien la première fois que mon père me faisait un compliment. Et je voyais bien dans ses yeux qu’il était sincère quand il me disait que j’étais jolie.  

> - Il hors de question que tu refuses cette mission sinon tu sais de quoi je suis capable, avait-il lancé comme un avertissement.  

Oui ! Oui bien sur que je savais de quoi il est capable ! Toujours, le même chantage pour me faire obéir, m’empêcher de partir : menacer de s’en prendre à ma sœur Sayuri et à notre mère. Je n’avais gardé aucun souvenir d’elles, je ne savais même pas ce qu’elles étaient devenues mais j’avais quand même peur pour elles. Peur que mon père ne leur fasse du mal si jamais je ne lui obéissais pas.  

C’était comme une épée de Damoclès avec laquelle je devais vivre. Si ça ne tenait qu’à moi, il y a longtemps que je serais parti. Mais je ne pouvais pas. De toute façon que ferai je si je quittais l’organisation ? Mon père avait fait en sorte que je sois mêler plus ou moins indirectement à ses affaires. « Si je plonge, tu plongeras avec moi » avait-il dit un jour. Alors autant rester libre, non ? Même si la liberté, dans mon cas, était une notion relative…  

***********************************************************  

J’étais carrément venue me jeter dans la gueule du loup. On cherchait à me tuer et moi, le grand City Hunter, j’offrais à mon ennemi l’occasion parfaite. Mais il fallait dire que cette fois mon adversaire était non seulement redoutable mais surtout vraiment belle. Très belle même…  

Il y a quelques jours, Saeko était passé me voir à mon appartement, la mine grave, visiblement préoccupée. Voulant lui changer les idées, je m’étais élancé sur elle pour lui offrir la plus belle nuit d’amour de sa vie. Mais malheureusement, je n’avais récolté qu’un bon coup de talon :  

- Ryo ! Tu ne peux donc jamais te tenir tranquille ! Si je suis ici c’est que cette fois la situation est grave, très grave même !  

A voir l’expression de son visage, je n’en doutais pas. Reprenant mon sérieux, j’étais bien décidé à l’écouter attentivement même si ses belles jambes étaient source de distraction.  

- On veut ta peau Ryo…  

- Comme d’habitude…  

- Oui mais cette fois ce n’est pas n’importe qui : Junichi Hisaishi . Il veut devenir le nouveau chef du cartel et en se débarrassant de toi, il gagnera le respect du milieu.  

- Ce n’est pas le premier ni le dernier qui veut s’en prendre à City Hunter. Ne t’inquiète pas, Saeko !  

- Mais il y a de quoi ! Il a engagé une femme pour faire le travail. Il sait que tu es incapable de tuer une femme.  

« Une femme » à ce simple mot je passai en mode pervers. Et une femme tueuse qui plus est !  

- Je suis persuadé de séduire cette jeune femme. Je l’amènerai dans mon lit et après la nuit que je lui aurai fait passé elle n’aura plus en vie de se débarrasser de moi…  

- Je n’y parierai pas Ryo, me répondit Saeko. Hisaishi , n’a pas engagé n’importe qui : il a confié cette mission à sa propre fille !  

- Tu veux dire que ce type là à une fille ? demandai-je étonné  

- Oui et à en croire sa réputation elle est aussi redoutable que son père. Il l’a formé depuis son enfance pour en faire d’elle son digne successeur. Tiens tout les éléments sont dans ce dossier…  

Saeko le déposa sur la table basse puis se dirigea vers la porte. Avant de s’en aller, elle me lança un regard inquiet :  

- Fais attention à toi Ryo.  

Une fois Saeko parti, je me levai pour me servir un petit verre. Et bien, il ne manquait plus que ça… J’avais déjà eu à faire à des ennemis redoutables mais à une fille toute dévouée à la cause de son père jamais. Hisaishi avait parfaitement calculé son coup… « Les femmes sont m’a faiblesse et cette faiblesse risque de causer ma perte. » pensai-je en me laissant tombé sur le canapé.  

Déposant mon verre sur la table basse, je jetai un coup d’œil au dossier que Saeko m’avait apporté. Quelques informations sur les agissements de Hisaishi, un extrait de son casier judiciaire long comme deux fois mon bras, rien de bien intéressant en somme…Puis vient un résumé concernant sa fille : « Kaori Hishaisi, née à Tokyo le 31 mars 19XX… » . Je tournais la page et là je tombais sur sa photo. C’est à ce moment précis que mon cœur manqua un battement. « Un ange », ce fut le premier mot qui m’échappa tandis que je contemplais la photo de la demoiselle.  

Elle avait un visage angélique aux très fins et délicats. Je ne souvenais pas avoir vu un aussi beau visage que le sien… Dommage que ce ne soit qu’un portrait…Elle devait avoir un corps aussi parfait que le reste. Mais c’était surtout ses yeux qui me captivaient.  

D’immenses yeux noisette dans lequel on pouvait lire un étrange mélange de souffrance et de tristesse. Et ce regard m’a ému .Pour la première fois depuis longtemps, mon cœur se serra devant la détresse que je devenais chez cette jeune femme.  

Je ne savais même pas pourquoi, j’avais cette réaction. Bien sur, la détresse de mes clients me touchait souvent. Mais là c’est différent, j’avais envie de la protéger, de la faire sourire. Je ne savais pas pourquoi je réagissais ainsi…Mais au fond de moi, j’avais le pressentiment que Kaori Hisaishi n’avait rien d’une tueuse. Quelque chose me disait que cette jeune femme ne restait pas dans le milieu de son plein grès…  

Voila pourquoi ce soir j’étais au Sunrise. Je savais qu’elle y serai aussi. Cela peut paraître fou mais j’avais envie de l’aider, quitte à me mettre en danger. Et puis, je devais l’avouer : j’avais envie de percer à jour le mystère qui l’entourai…  

Cela faisait deux bonnes heures que je patientais en buvant tranquillement mon verre. Et ma patience allait enfin récompenser : Kaori Hisaishi venait de pousser la porte du restaurant…  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11