Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 08-08-20

Ultimo aggiornamento: 16-09-20

 

Commenti: 67 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Une nouvelle menace, une nouvelle mission, une nouvelle ère pour City Hunter?

 

Disclaimer: Les personnages de "Bring on the night" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Bring on the night

 

Capitolo 18 :: Chapitre 18

Pubblicato: 25-08-20 - Ultimo aggiornamento: 25-08-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

Chapitre 18  

 

- Prête ? C’est parti., annonça Ryo alors que le camion qui transportait le container qu’ils visaient s’éloignait de l’entrée du port.  

 

Lorsque le camion fut à une centaine de mètre d’eux, il alluma le moteur et prit le chemin.  

 

- Il n’a rien d’exceptionnel ce container. C’est tellement banal qu’on n’imaginerait pas qu’il puisse transporter de la drogue… ou des êtres humains., lâcha Kaori.  

- Ca, s’ils avaient mis une pancarte « Activités illégales en tous genres », ça serait plus sympa pour ceux qui les recherchent., plaisanta le nettoyeur.  

- Ne me prends pas pour une idiote., grommela-t-elle.  

- Je ne m’attends pas à ce qu’ils nous facilitent la tâche. Ce que je veux dire…, se justifia-t-elle, s’arrêtant comme il posait une main sur sa cuisse.  

- Je sais. Si on n’était pas au courant de leur trafic, on ne s’en rendrait probablement pas compte., répondit-il.  

- Tu penses que, si on trouve des preuves, tout pourrait bientôt se finir ?, lui demanda-t-elle, triturant ses doigts.  

 

Elle n’y croyait pas mais elle avait besoin de l’entendre. Il trouvait toujours le moyen de lui remonter le moral.  

 

- Pressée de tester le moelleux de mon lit ?, lui susurra-t-il, avec un sourire en coin.  

- Je… mais… Non… Enfin…, se mit-elle à bafouiller.  

- Tu as encore besoin de temps et de t’endurcir question sexe. La mission ne se finira pas aujourd’hui, Kaori., répliqua-t-il, surveillant les alentours, un petit sourire en coin.  

- Si on découvre le lieu de stockage de la drogue, il faudra qu’on attende encore de savoir où sont les filles pour les mettre en sécurité.  

- Une voiture suit le container aussi derrière nous., lui apprit-il.  

 

Kaori ne se retourna pas. Elle avait perdu ce réflexe depuis longtemps déjà. Elle baissa le pare-soleil de son côté faisant mine de se recoiffer et observa à travers le miroir.  

 

- La police, tu crois ? Ca ne leur ressemble pas d’utiliser ce genre de véhicule., dit-elle, les sourcils froncés.  

- Non, je pense que c’est l’organisation qui escorte discrètement son container., répondit Ryo.  

 

Malgré tout, il resta derrière le camion. Ils étaient sur une route très fréquentée, leur présence n’était donc pas des plus intrigantes. Ils remontèrent très haut au nord de la ville mais, lorsque le camion prit une sortie, le nettoyeur ne le suivit pas contrairement à la voiture noire.  

 

- Pourquoi tu n’as pas tourné ?, s’interrogea Kaori.  

- Cette bretelle ne mène qu’à une route et, en prenant la sortie suivante, je peux y arriver plus vite. Si on ne le retrouve pas, on aura déjà délimité une partie de la zone où ils stockent leurs marchandises., lui apprit-il.  

- Je ne passe pas toutes mes après-midi et soirées à draguer. Je connais toutes les rues de Tokyo de jour comme de nuit., l’informa-t-il.  

- Ca va, il te reste les matins pour dormir et draguer., répliqua-t-elle avec un sourire ironique.  

- Peste…, siffla-t-il faussement vexé.  

 

Comme prévu, le nettoyeur s’engagea dans la sortie suivante et se dirigea, jetant à peine un regard aux panneaux indicateurs, vers la rue qu’il souhaitait rejoindre. Il se gara sans éteindre le moteur et ils attendirent cinq minutes avant de voir le camion arriver et bifurquer sur le parking d’un entrepôt juste avant le croisement. S’aidant de jumelles, ils observèrent le camion se garer et les hommes décharger le container.  

 

- Ok, on va se planquer quelque part hors de vue et attendre la nuit pour aller faire un tour dans cet entrepôt., lui dit-il.  

- Tu as vu quelque chose ?, l’interrogea sa partenaire.  

- Ils déchargent apparemment des sacs de denrées alimentaires. Un truc typique pour le trafic de drogue. Donc on va éviter de se faire repérer et on ira jeter un œil., répondit-il.  

 

Il remit le moteur en marche et, le plus discrètement possible, s’éloigna de la zone et se gara à quelques centaines de mètres plus loin, cachés dans une ruelle. Malgré le froid, ils sortirent de la voiture et observèrent de loin en silence les allées et venues dans l’entrepôt. Le camion repartit deux heures plus tard. Vers dix-neuf heures, la grille d’entrée fut fermée comme pour les autres entreprises et les lumières s’éteignirent autour d’eux peu à peu.  

 

Trois heures plus tard, cagoulés, ils se dirigèrent vers l’endroit et escaladèrent le grillage. Ils n’avaient aucune idée des forces en place, de la fréquence des rondes, de la capacité de feu des gardiens mais ils avancèrent néanmoins calmement. Par chance, ils ne croisèrent personne jusqu’à la porte que Ryo avait repérée pendant qu’ils étaient postés au carrefour dans l’après-midi. En un rien de temps, il avait crocheté la serrure et ils pénétraient à l’intérieur du bâtiment. Avançant prudemment dans la semi-pénombre, ils se dirigèrent vers les sacs entassés non loin en très grand nombre.  

 

Soudain, un faisceau de lumière surgit devant et ils eurent juste le temps de se cacher dans un recoin sombre pour échapper à la vigilance du garde. Kaori sentit son cœur se mettre à battre fortement sans pouvoir rien y faire et aurait juré qu’on pouvait l’entendre à trois kilomètres à la ronde tellement il cognait et cognait… Quand elle vit Ryo bouger cependant, elle ne réfléchit pas et le suivit. Il l’emmena dans le labyrinthe des entassements et ils eurent juste le temps de se planquer avant de tomber sur un autre garde.  

 

Sortant son canif, Ryo éventra l’un des sacs et plongea la main dedans. Les grains de riz s’éparpillèrent sur le sol et il pria pour que le bruit, bien qu’infime, ne fut perçu par aucun autre. Il plongea la main dans le sac, le fouilla rapidement et ne put qu’admettre qu’il n’y avait que du riz, aucun sachet n’était caché à l’intérieur. Faisant se lever Kaori, il alla à un autre endroit et répéta le procédé sans rien trouver également. Il fouilla ainsi quatre autres sacs en vain pendant que sa partenaire monter la garde.  

 

Se disant qu’ils faisaient certainement fausse route, il lui fit signe de rebrousser chemin. Peut-être que cette cargaison était vraiment clean, peut-être qu’ils s’étaient trompés sur ce container mais les gardes bien armés qu’ils avaient croisés suffisaient à lui faire penser qu’il n’y avait pas que du riz qui était stocké à cet endroit. Il devait y avoir des marchandises plus importantes qui transitaient là et nécessitaient que l’endroit soit sûr en tout temps. Ils avaient fait chou blanc aujourd’hui mais ils veilleraient les prochaines arrivées de containers.  

 

Comme pour lui donner raison, Ryo vit Kaori glisser devant l’un des sacs qu’il avait éventrés et, lorsqu’il l’aida à se relever, elle lui montra un bracelet qu’elle venait de trouver, un bracelet en perle de bois pour un petit poignet. Sans un mot, elle le glissa à son poignet et ils se dirigèrent vers la sortie.  

 

- Intrusion ! On a des intrus dans les lieux !, entendirent-ils soudain hurler.  

 

Voyant des hommes arriver de la direction qu’ils avaient envisagé de prendre, ils bifurquèrent vers les bureaux du fond et s’engagèrent dans un couloir sombre avant de s’enfermer dans l’une des pièces.  

 

- Cette odeur…, murmura soudain Ryo.  

 

Il se tourna vers le fond de la pièce et, sa vue s’adaptant à l’obscurité, il remarqua de grandes tables métalliques tout en longueur vides. Malgré tout, il approcha et passa les doigts dessus, les portant à son nez puis y posant la langue.  

 

- Héroïne., lâcha-t-il.  

- On est au bon endroit. Ne reste qu’à trouver le bon moment., ajouta-t-il.  

- On fait comment pour sortir ?, lui demanda Kaori.  

- Bizarrement, je n’ai pas l’impression que ce soit nous qu’ils aient repérés…, suggéra-t-il.  

 

Il revint à la porte et l’ouvrit doucement. En effet, il n’y avait plus aucun mouvement. Il lui fit signe de le suivre et ils sortirent par une autre issue de secours. Ils franchirent une nouvelle fois l’espace entre le bâtiment et le grillage sans encombre et, camouflés par la végétation sauvage qui entourait le terrain, regagnèrent la rue. Au moment où il y arrivèrent, ils virent plusieurs personnes être éjectées de la zone, des jeunes apparemment, portant des sac à dos.  

 

- Certainement des tagueurs., fit Ryo.  

- Ils ont eu de la chance de ne pas se faire descendre. Si l’un d’eux était entré dans le bâtiment, ils étaient tous morts., lâcha-t-il sombrement.  

- Allez viens.  

 

Ils regagnèrent la voiture et, sans attendre, s’éloignèrent de la zone, phares éteints jusqu’à ce qu’ils furent suffisamment loin.  

 

- Bon, on a trouvé l’une de leurs planques. On va pouvoir avancer. On va organiser notre surveillance à partir de là. On sait que la drogue passe par là et probablement les filles aussi., dit-il, jetant un œil sur le bracelet au poignet de Kaori.  

 

Elle le retira et l’observa avant de le ranger dans son sac à dos, mal à l’aise. Elle avait encore du mal à gérer les sentiments qui l’animaient quand ils parlaient de ce trafic d’êtres humains. C’était une chose qui la dépassait et la révoltait.  

 

- On ne va pas rester planqués là tout le temps. Je suppose qu’on reviendra au prochain container pour suivre la dispersion de son contenu., supposa-t-elle.  

- Oui. On doit battre plusieurs fers à la fois. On agira au maximum à deux pour couvrir nos arrières mais peut-être que par moments, j’irai seul ou qu’on ira chacun de notre côté pour optimiser notre action., répondit-il.  

- Je comprends. Je suppose que tu me donneras en temps utile les points de repli où nous retrouver si on est séparés., lui dit-elle.  

- Oui. On en parlera dès demain., répondit-il, observant quelque chose dans le rétroviseur.  

- Accroche-toi., la prévint-il soudain.  

 

Sans attendre, il appuya sur l’accélérateur et la voiture sembla bondir sur la route. Kaori entendit soudain une sirène de police derrière eux et vit la lumière se refléter dans l’habitacle. Soudain, Ryo bifurqua et elle se retint pour ne pas être propulsée contre la portière. La voiture de police les suivit sans mal.  

 

- J’ai intérêt à les semer rapidement où on en aura plus au cul., gronda le nettoyeur.  

 

Il vira brusquement à droite et Kaori eut bien du mal à se retenir pour ne pas atterrir dans Ryo.  

 

- Si c’est juste pour m’avoir dans tes bras, tu peux demander, ce sera plus simple., plaisanta-t-elle.  

 

Elle le vit esquisser un sourire malgré son sérieux et il tourna à gauche cette fois, manquant de peu de s’encastrer dans une autre voiture de police.  

 

- Manquait plus que ça., grogna-t-il.  

 

La première voiture les suivait toujours et il vit la deuxième se mêler à leur course. S’engageant sur une plus grosse artère vide à cette heure heureusement, il appuya sur l’accélérateur pour remettre de la distance avant de s’engager rapidement dans une autre petite rue dans un crissement de pneus et de bifurquer dans une ruelle sombre en coupant les phares. Lorsqu’il vit les deux voitures de police les dépasser, il attendit juste une minute avant de reculer prudemment et de revenir sur ses pas pour reprendre la route normalement.  

 

- Je pense qu’il va falloir lâcher la mini., dit-il à regrets.  

- Ou la repeindre., suggéra Kaori.  

- Ma Mini rouge., lâcha-t-il effaré  

- Elle pourrait devenir noire ou blanche, juste pour quelques temps., l’encouragea-t-elle.  

- Je suppose., concéda-t-il.  

 

Bien qu’en plein milieu de la nuit, ils s’arrêtèrent dans une supérette ouverte en continu qu’ils connaissaient bien, se garant dans une ruelle adjacente. En plus d’acheter la peinture pour la mini, ils refirent leurs provisions, salivant devant les aliments qu’ils consommaient d’habitude mais dont ils se privaient actuellement.  

 

- On refera bientôt des repas chauds. J’aurai encore le plaisir de me plaindre de ta cuisine pour te voir enrager., la taquina Ryo.  

- Tu feras la cuisine. Ca te changera., répliqua-t-elle d’un ton aigre.  

- Et pourquoi pas ?, lâcha-t-il la surprenant.  

- Chiche., le piqua-t-elle.  

- Chiche. Je prendrai ma part., fit-il obligeamment.  

- J’attends de voir., pipa-t-elle, le regard pétillant.  

 

Ils ressortirent du magasin après avoir payé et rangèrent leurs achats.  

 

- Les mains en l’air ! On ne bouge plus !, entendirent-ils.  

 

Se jetant un regard, ils s’exécutèrent et se retournèrent doucement pour voir deux policiers les tenant en joue. Le premier approcha de Kaori sortant des menottes.  

 

- Tournez-vous les mains dans le dos., lui ordonna-t-il.  

 

Elle refit face à la voiture lentement, mettant ses mains derrière elle, attendant de sentir les bracelets métalliques encercler ses poignets. Quand il referma la première boucle sur son poignet droit, elle pivota et envoya un coup de pied dans le flanc de l’homme qui en lâcha son instrument et le propulsant dans la ligne de mire de celui qui visait Ryo. Alors qu’elle se jetait dans la mini, se mettant au volant, le nettoyeur assomma le deuxième policier à regrets et, dès qu’il entendit le moteur, courut vers la voiture qui démarra dès qu’il commença à grimper dedans.  

 

- Rappelle-moi de ne pas t’énerver., lui demanda-t-il, moqueur.  

- Tu ne le savais pas déjà ?, répliqua-t-elle, malicieuse.  

 

Elle jeta un regard anxieux dans le rétroviseur, s’éloignant de la zone. Ils roulèrent ainsi encore plus d’une heure, refaisant le plein de la mini avec appréhension dans une station-service avant de retourner à l’immeuble en veillant scrupuleusement les alentours.  

 

- Je n’aime pas me battre contre les officiers de police. J’ai l’impression de trahir mon frère., avoua Kaori quand ils s’allongèrent pour dormir.  

 

Ryo l’enlaça, partageant le sentiment qu’elle éprouvait.  

 

- Pour l’instant, on n’a pas le choix, Kaori. Hide le comprendrait comme Saeko le fait. On est forcés d’être les méchants et on doit absolument rester en liberté pour prouver notre innocence. Enfin… au moins la tienne., corrigea-t-il.  

- La tienne aussi, Ryo., objecta-t-elle.  

- Moi, je n’existe pas. Ils cherchent un fantôme, quelqu’un qui n’existe pas. Au pire, je changerai d’identité., répondit-il.  

 

Il l’avait déjà fait après tout. Il avait des tas de noms. Il pouvait en changer comme il voulait. Après tout, il était passé du statut de guérillero à celui de nettoyeur. Ce n’était qu’un nom après tout… même s’il devait avouer que, depuis le temps, c’était ce qui le définissait le mieux et, chose non négligeable, c’était l’homme dont elle était tombée amoureuse et l’homme qui avait connu cet amour, qui était né avec cet amour. Peut-être que finalement ce serait plus difficile d’oublier cette fois-ci…  

 

- Tu existes, Ryo. Je sais que tu vas me dire que tu n’es pas à une mort près mais je suis persuadée du contraire. Je sais que tout cela te touche. Et je t’aime toi, pas un autre. S’il doit y avoir quelque chose entre nous, ce sera sous ton nom., s’emporta-t-elle.  

- Ce ne serait pas juste sinon, Ryo. On n’a rien fait, ni toi ni moi. On nous a piégés. Et si tu dis que tu ne serais pas blanchi, c’est comme si tu disais qu’on avait perdu., ajouta-t-elle.  

- Ce n’est qu’un nom, Kaori., objecta-t-il doucement.  

- Ce n’est pas qu’un nom pour moi, Ryo., dit-elle en se tournant vers lui et plongeant dans son regard.  

 

Elle remarqua son regard sombre et elle comprit que son emportement lui pesait, le faisait culpabiliser et elle s’en voulut un peu.  

 

- Tu t’imagines sinon ? J’aurai l’impression de te tromper. Si je prononce ton prénom quand on… ou quand je t’appellerai par ton autre prénom… Je ne veux pas que tu crois que je pense à un autre que toi., fit-elle avec un petit sourire, lui en tirant un.  

- Je veux que tu saches qu’il n’y a que toi si les choses bougent entre nous. Que toi et personne d’autre., murmura-t-elle, caressant sa joue.  

 

Il l’observa un moment, sentant son cœur battre. Il restait stupéfait par la force de ses sentiments et de ceux qu’elle lui inspirait.  

 

- Putain, t’imagines même pas l’effet que ça me fait quand tu me dis des trucs pareils., souffla-t-il.  

- T’as envie de t’enfuir à toutes jambes ?, se moqua-t-elle.  

- Non… Il y a de l’éloignement mais pas dans ce sens-là. Je me sens pousser des ailes, Kaori. J’ai l’impression d’être spécial, d’être quelqu’un d’autre. J’ai presque l’impression… d’être un mec bien., lui avoua-t-il.  

- Tu es un mec bien., lui assura-t-elle, son regard empli de confiance.  

- Un mec bien ne devrait pas avoir envie de t’embrasser et de te faire l’amour toute la nuit sur une dalle de béton par deux degrés., lui confia-t-il d’une voix rauque.  

 

Elle se sentit frémir mais pas à cause du froid.  

 

- Un mec bien pourrait en avoir envie mais il ne le fera pas., lui affirma-t-elle.  

- Je l’ai déjà fait., dit-il comme s’il avait besoin de faire voler en éclats ses illusions pour se protéger encore un peu.  

- Mais tu ne le feras plus. C’est ce qui différencie l’homme que tu étais de celui que tu es devenu et dont je suis tombée amoureuse., objecta-t-elle.  

- Tu es trop naïve., souffla-t-il.  

- Et toi trop borné., répondit-elle.  

- Tu es une fleur bleue., lui lança-t-il.  

- Tu es trop dur avec toi-même., s’opposa-t-elle.  

- Je suis réaliste., contra-t-il.  

 

Elle laissa un sourire éclater sur son visage.  

 

- Non, je suis réaliste. Toi, tu es resté coincé dans ton passé. Tu ne veux pas voir celui que tu es.  

- Tu dois toujours avoir le dernier mot ?, grogna-t-il.  

- Je suis une femme.  

- Ah c’est dur de résister…, se moqua-t-il.  

 

Il caressa sa joue et posa les lèvres sur son front.  

 

- Allez, dors maintenant. Il y a encore beaucoup de choses qui nous attendent. 

 


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