Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: fankaori

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 20 chapitres

Publiée: 31-01-10

Mise à jour: 08-06-10

 

Commentaires: 196 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Quand une autre femme arrive et que Kaori décide de laisser faire, que devient Ryo et surtout City Hunter?

 

Disclaimer: Les personnages de "Une autre femme" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une autre femme...

 

Chapitre 14 :: Chapitre 14 : Guérir les blessures

Publiée: 27-04-10 - Mise à jour: 27-04-10

Commentaires: voici la suite!!! je vois que vous préférez quand on parle de Ryo et Kaori, tas de petites coquines!!! mdr! bon allez, on revient à eux car après tout, c'est eux qui nous intéresse, c'est vrai! allez bisous et à bientôt!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

Kaori s’approcha de Ryo. Il avait la tête baissée et ne bougeait plus. Elle eut alors la peur de sa vie et son cœur s’arrêta de battre un instant.  

 

Elle courut vers lui et posa ses mains sur son visage. Il était chaud… bouillant même. Elle en conclut qu’il avait une poussée de fièvre. Tout son corps luttait contre l’infection qui se mettait en place.  

 

Elle lui releva la tête et il ouvrit difficilement les yeux. Elle put respirer à nouveau. Elle avait eu si peur, elle avait cru le voir mort.  

 

- Ryo, je te soigner. J’ai tout ce qu’il faut. Je vais commencer par désinfecter tes plaies. Tu as beaucoup de fièvre, il faut aller vite. lui dit Kaori en commençant à verser de l’alcool à 90°C sur une compresse.  

 

- …  

 

- J’y vais ! Tu vas très certainement souffrir. Je vais essayer d’être la plus douce possible.  

 

Ryo la regarda un instant. Il la voyait trouble. Il tenta de réajuster sa vision mais rien à faire, la fièvre était trop forte. Il n’arrivait même plus à parler. Cela lui coûtait un effort beaucoup trop grand en comparaison des forces qui lui restait. Il baissa les yeux et vit la main de Kaori qui lui attrapait les poignets. Ils étaient à vifs, les menottes les avaient entaillés très profondément. Il vit la compresse de Kaori et il sut que, de nouveau, ses dents allaient grincer sous la douleur…  

 

Kaori essayait d’y aller doucement mais elle savait que le désinfectant sur une plaie à vif était quelque chose de terriblement douloureux mais elle n’avait pas d’autre solution possible…  

 

Elle commença donc à désinfecter et elle sentit un mouvement réflexe de dégagement de la part de Ryo. Mais il ne dit rien et remit ses poignets dans sa main. Lentement, elle s’appliqua à rendre les plaies propres et mit des bandes autour de ses deux poignets.  

 

Elle regarda ensuite son arcade sourcilière. Elle vit tout de suite qu’elle pouvait mettre des stéristrips, autrement appelés bandes adhésives papillons. Cela lui éviterait de devoir faire des points de suture et permettrait de refermer la plaie proprement. Elle la désinfecta et colla 3 stéristrips. Le résultat était impressionnant, la plaie était proprement refermée et sans fil !  

 

Elle s’attela ensuite à nettoyer chaque autre plaie avec minutie et bientôt Ryo était entièrement soigné. Il avait des bandages à de multiples endroits. Mais le plus dur restait à faire. Il fallait soigner cette jambe…  

 

Elle se mit à genoux devant lui et observa la plaie. Elle avait l’impression que la peau allait craquer. Comment avait-elle pu tenir alors que l’os brisé appuyait dessus et surtout comment allait-elle faire pour soigner ça ?  

 

Elle regarda alors Ryo, le suppliant du regard de lui trouver une solution. Ryo la regarda puis baissa les yeux sur sa jambe. Il n’y avait qu’une solution. Il fallait remettre l’os en place, ce qui permettrait de mettre une sorte d’attelle qui maintiendrait la jambe droite.  

 

Il déglutit devant la solution qui s’offrait à lui… remettre son os, le bouger. Allait-il pouvoir supporter une pareille souffrance ? Il regarda alors Kaori. Elle semblait perdue…  

 

Il se sentait faible et fébrile mais il n’avait pas le choix. Il se redressa alors légèrement et posa ses deux mains sur son tibia brisé. Ce simple effleurement lui arracha une grimace…  

 

- Kaori, je vais tenter de remettre, comme je peux, l’os en place. Tu me feras alors un bandage serré avec 2 morceaux de bois pour faire une sorte d’attelle. A mon avis, il ne pourra pas se remettre en place ainsi mais au moins je souffrirai moins…  

 

- Tu crois que cela ne guérira pas ?  

 

- Non. Je pense que quand nous parviendrons à revenir chez nous, le doc devra le recasser pour qu’il se remette bien mais dans l’urgence, il faut trouver une solution pour que je puisse un minimum marcher…  

 

- D’accord. Je te ferai ton attelle.  

 

- On y va. Je ne sais pas si je parviendrai à rester conscient. Nous verrons bien.  

 

Ryo respira alors un bon coup et d’un coup sec, fit bouger l’os brisé et le remit à peu près dans l’alignement. Il hurla et s’écroula en arrière. Il respirait fort et tremblait.  

 

- Ryo !  

 

- Ça va Kaori… Laisse-moi juste deux minutes pour récupérer. dit-il alors que de la sueur coulait à grosses gouttes le long de ses tempes et de son torse.  

 

- Je vais te faire l’attelle.  

 

Elle prit deux morceaux de bois plat et les mit de chaque coté du tibia de Ryo. Elle avait peur de lui faire mal mais continua quand même de le soigner. Elle prit une longue bande et commença à lui entourer le tibia en serrant bien fort. Ryo gémissait doucement… il avait à peine conscience de ce que Kaori faisait tellement il souffrait.  

 

- J’ai fini Ryo. Il y a également de quoi apaiser ta douleur dans la pharmacie. On va éviter l’aspirine, étant donné qu’un anticoagulant ne serait pas forcément le bienvenu mais il y a du paracétamol. Cela te fera du bien. »  

 

Elle partit vers la cuisine, prit un verre d’eau et lui ramena. Ryo but l’ensemble et commença à fermer les yeux. Il était épuisé.  

 

Kaori le regarda quelques instants et s’assit à côté de lui. Avec un linge humide elle essuya son front et son torse. Doucement elle caressa sa joue où une barbe naissante commençait à apparaître. Soudain elle sentit que Ryo s’affaissait sur elle. Elle le laissa faire et il posa sa tête sur ses cuisses et enroula ses bras autour de sa taille. Il fallait qu’il dorme un peu, il était vanné. Kaori commença à lui caresser les cheveux en le couvant du regard. C’était leur moment à eux. Leur moment de bonheur qu’ils avaient tellement attendu.  

 

Ryo se sentait au paradis. Il sentait les caresses de Kaori, sa douceur et sa chaleur. Il avait toujours su qu’il finirait par craquer et par accepter de l’aimer. Ce moment avait fini par arriver et c’était encore plus doux que ce qu’il avait pensé. Lui qui n’avait jamais su aimer, avait appris avec elle. Il s’étonnait lui-même de savoir être si attentionné avec quelqu’un. Il bougea sa tête sur ses cuisses, il était si bien. Lentement, il sentit qu’il s’endormait, il n’en pouvait plus.  

 

Kaori le regarda un instant. Il était si beau quand il baissait un peu sa garde. Son visage était apaisé et malgré les traces de coups qu’il portait. Pour elle il restait le plus bel homme qu’elle n’ait jamais vu. Elle mesurait sa chance maintenant que celui-ci semblait prêt à aller vers elle. Elle le regarda un temps et elle finit par s’endormir à son tour.  

 

 

 

Ryo fut réveillé en sursaut par un mouvement trop vif de sa jambe. Il se redressa d’un coup et regarda autour de lui, hagard.  

 

Kaori sursauta à son tour et attrapa le pistolet qu’elle avait gardé à portée de main. Elle avait eu peur mais il n’y avait personne.  

 

Ils se regardèrent alors. Kaori fut soulagée car Ryo semblait aller beaucoup mieux. Il avait retrouvé des couleurs et son regard était de nouveau comme d’habitude, perçant et magnétique. Elle posa la main sur son front et vit que sa température corporelle avait baissé. Elle en fut rassurée. Alors qu’elle baissait la main, Ryo la lui attrapa et la porta à ses lèvres. En douceur, et sans la lâcher des yeux, il posa un baiser dans le creux de son poignet. Kaori le regarda alors en rougissant. Elle savait qu’il y avait quelque chose qui se mettait en place entre eux, mais c’était plus fort qu’elle, sa timidité maladive refaisait surface. Ce n’était pas évident, au bout de tant d’années, de laisser Ryo la toucher.  

 

Elle vit tellement de choses dans ses yeux qu’elle en fut troublée. Ryo était un homme qui ne laissait jamais filtrer ses sentiments et là pourtant, tout était si clair…  

 

Mais Ryo se reprit, son regard redevint comme il était chaque jour, et il lui dit :  

 

- Kaori, je vais beaucoup mieux maintenant. Je vais te soigner à mon tour. Il faut éviter que ta plaie à toi aussi, ne s’infecte.  

 

Il en profita pour se rhabiller rapidement, et passa les vêtements que Kaori lui avait trouvés, tout en faisant attention à sa jambe. Les habits n’étaient pas du tout à son goût mais il n’avait pas le choix…  

 

Il prit alors la trousse à pharmacie et en retira le nécessaire à sutures. Il savait que la plaie de Kaori était profonde, et nécessitait des fils. Il vit que le fil était résorbable, en catgut, ce qui signifiait qu’il n’aurait pas besoin de s’en occuper par la suite, ceux-ci tomberaient tous seuls ! C’était déjà ça ! Par contre, il n’avait pas d’anesthésiant dans la trousse… il lui faudrait recoudre à vif.  

 

Il fit la grimace et lui expliqua la situation. Elle haussa la tête, défit sa bande et enfin lui présenta son front. La plaie était relativement propre mais longue.  

Ryo prit donc l’aiguille et commença à faire les 4 points de suture que nécessitait la plaie de Kaori. Elle ne dit rien mais à l’expression de son visage, Ryo sut qu’elle ne passait pas le meilleur moment de sa vie…  

 

Il finit aussi vite qu’il put et appliqua une compresse dessus avant de remettre un bandage propre autour de sa tête.  

 

Tous les deux étaient à peu près soignés. Le temps ferait le reste. Leurs corps se remettraient de leurs plaies. Il faudrait soigner les plaies psychologiques, mais ils se faisaient confiance pour ça, ils savaient qu’ils s’épauleraient mutuellement.  

 

Une fois le bandage terminé, Ryo regarda Kaori. Il avait envie d’elle comme jamais il n’avait désiré aucune femme. Elle était si belle, si parfaite dans son innocence. Elle n’avait besoin de rien faire pour qu’il succombe à son charme, elle avait une beauté naturelle qui le faisait craquer depuis de nombreuses années maintenant.  

 

Il bougea légèrement et prenant soin de ne pas trop bouger sa jambe, il s’assit à côté d’elle et tout doucement, lui fit tourner la tête. Il respira à fond et se lança.  

 

- Kaori, je…  

 

Ryo ne savait même pas par où commencer, il avait tant de choses sur le cœur à lui avouer.  

 

Il se reprit alors que Kaori le dévisageait.  

 

- Toute cette histoire nous a perturbé et a bien failli avoir raison de nous deux. Par ma faute, tu as voulu te détourner de moi mais je voulais te le dire… Kaori, je ne peux pas me passer de toi, je ne peux pas vivre sans toi, je n’imagine pas une vie loin de toi. Je te veux à mes côtés pour l’éternité. Sans faux-semblants, sans non-dits, une vie où j’assumerai ce que je pense. »  

 

Kaori le regarda avec des grands yeux. Ryo venait de lui dire les mots qu’elle rêvait d’entendre depuis si longtemps. Ceux-là même qu’elle imaginait, quand elle attendait dans le salon qu’il daigne rentrer…. Elle était tellement émue. Elle vit alors Ryo s’approcher d’elle et il l’embrassa. De nouveau, elle se sentit transportée.  

 

Ryo savourait ce moment mais il voulait plus, beaucoup plus. Il la voulait entière. Il savait qu’elle l’avait attendu toutes ces années. Que lui-même l’avait cherchée dans de nombreuses femmes… Qu’il était toujours déçu, quand enfin l’alcool quittait son sang et qu’il se rendait compte que ce n’était pas elle qu’il avait aimé.  

 

Il se mit alors debout sur une jambe et lui tendit sa main. Kaori le regarda, plus étonnée que jamais mais attrapa quand même la main qu’il lui tendait. Il recula alors de son mieux et l’emmena progressivement vers la chambre. Kaori rougit violemment mais se laissa faire.  

 

Elle le suivit et tout en douceur, il la fit s’allonger alors que lui-même prenait place à ses côtés et savourait déjà ce moment intense qu’ils allaient enfin vivre tous les deux. Ce moment qui ferait de City Hunter un couple inébranlable, un couple encore plus soudé, un couple qui ne se cacherait plus jamais rien…  

 

 

 

 

 


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