Chapitre 15 :: Quand deux âmes sœurs se trouvent…

Publiée: 05-05-10 - Mise à jour: 05-05-10

Commentaires: coucou à tous!!! voilà le chap chaud-chaud bouillant! j'ai décidé que les méchants étaient débiles et ne les trouvaient pas (d'ailleurs ds le DA, les méchants sont TOUJOURS débiles!). enfin voilà la suite. gros bisous à tous!! merci pour vos reviews!!! à la prochaine!

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Ryo était allongé sur le lit, Kaori à côté de lui. Il avait son cœur qui tambourinait dans sa poitrine… Enfin, il allait goûter à la peau de Kaori, découvrir sa saveur, son odeur, sa douceur. Il savait que dans ses bras, il pourrait enfin oublier qui il était et devenir un homme normal, un homme amoureux libre d’aimer la femme que son cœur avait choisi depuis tant d’années…  

Il allongea la main et la passa sur le ventre de Kaori, découvert par le pull trop court. Il sentit la peau réagir tout de suite à ce contact. Il la regarda alors et vit que Kaori avait détourné la tête et il sentit alors qu’elle retirait sa main de son ventre. Elle se releva et mit ses bras autour de ses genoux qu’elle ramena contre sa poitrine.  

- Ryo, pourquoi tu fais ça ?  

La question prit tellement Ryo au dépourvu qu’il ne sut quoi répondre…  

- Ton attitude est difficile à suivre… Tu ne veux pas de moi, puis tu me veux, puis de nouveau tu t’éloignes… jusqu’à quand allons-nous jouer à ce jeu ?  

- Kaori,…  

- Tu sais, j’ai voulu me détourner de toi car je ne veux plus souffrir. Mais un geste de toi et je retombe dans tes bras… je m’en veux parfois d’être si faible face à toi, de toujours me contenter des miettes que tu me donnes…  

- Kaori, la situation a changé. J’ai pris conscience de beaucoup de choses depuis que tu as commencé à m’ignorer. Je ne peux pas être sans toi. Tu es la seule et unique femme que j’ai aimée durant toute ma vie. J’ai connu l’enfer et tu es la seule qui ait réussi à me faire redevenir un homme. Toi seule es parvenue à me faire croire que je pouvais être quelqu’un d’autre... Quelqu’un de bien… Lorsque je t’ai rencontré alors que tu avais tout juste seize ans, tu n’avais pas peur de moi, au contraire même ! Tu avais vu ce que je cachais au fond de moi depuis si longtemps. Tu étais tellement jeune, rien n’était possible mais je ne t’ai jamais oubliée Kaori, jamais. Tu es la seule, l’unique pour moi…  

- Ryo…  

Kaori lui sourit. Son visage était sincère et elle sut qu’il lui disait la vérité.  

- Laisse-moi t’aimer Kaori. Laisse-moi te prouver que je peux être doux, sincère et aimant. dit-il en passant sa main sur sa joue.  

Kaori se laissa aller à cette caresse et frotta sa joue contre cette main, si grande, si dure mais qui pouvait être si tendre. Elle le regarda alors. Elle vit une chaleur dans ses yeux, une flamme qui dansait pour elle, uniquement pour elle.  

Elle se pencha vers lui et tout doucement effleura ses lèvres. Elle saurait être audacieuse pour lui, elle saurait écouter son corps. Elle ne voulait pas être la pauvre jeune fille qui apprenait avec son amant.  

Ryo se laissa faire. Avec sa jambe cassée, il était quasiment bloqué, le moindre mouvement le rappelait à l’ordre. Il comptait sur Kaori.  

Doucement, Kaori continua à lui caresser les lèvres. Elle s’imprégnait de lui, de son odeur si caractéristique. Ses mains passèrent sur sa joue, elle râpait un peu et cela l’électrisa. Cet homme n’avait rien à faire, juste le fait de le toucher la mettait déjà dans un état second. Elle le poussa doucement en arrière et il se retrouva allongé sur le dos avec Kaori au-dessus de lui.  

Lentement, elle passa sa main sous le pull de Ryo. Ses abdominaux se contractaient sous ses doigts, toute sa peau s’enflammait à cette simple caresse innocente. Avec précaution, elle commença à remonter le pull le long du buste de Ryo et d’un coup, le fit passer au-dessus de sa tête. Elle fit de nouveau courir ses doigts sur le torse de Ryo, chaque parcelle de peau vibrant au fur et à mesure. Il voulait savourer chaque caresse, chaque baiser de Kaori comme un don du ciel.  

Soudain, il sentit que Kaori avait remplacé ses mains par sa bouche et il sentait ses lèvres qui lentement montaient et redescendaient le long de son corps. Ryo se mordit la lèvre pour retenir ses gémissements. Il cru devenir fou quand soudain il sentit la pointe de la langue de Kaori tracer des sillons le long de ses côtes. Comment savait-elle faire ça ? Comment faisait-elle pour le mettre dans un état pareil aussi rapidement ?  

Elle remonta le long de ses pectoraux, passa par le cou et atteignit ses lèvres. Ryo mit sa main derrière la nuque de Kaori et l’embrassa avec passion. Leurs langues se retrouvèrent de nouveau et chacun retint son souffle, savourant ce moment intense entre eux. Ryo glissa sa main sous le sous-pull de Kaori. Elle flottait dedans alors sa main put rapidement s’égarer sur la peau douce et soyeuse de son dos. Il en tremblait presque, tant ce qu’il vivait était intense comparé à ce qu’il avait pu connaître jusqu’à présent. Alors c’était ça toucher la femme aimée, c’était ça de se laisser aller ? Il n’aurait jamais cru que ce serait si bon.  

A son tour, il retira le pull de Kaori et il découvrit sa poitrine ferme, douce, qui faisait exactement la taille souhaitée. Les pointes étaient dressées de désir. Ryo les caressa doucement et Kaori se cambra sous l’intensité du moment. Elle rejeta sa tête en arrière, offrant à Ryo une meilleure prise. Il les goûta alors du bout de la langue et il entendit Kaori gémir et se cambrer encore d’avantage.  

Il devenait fou, il ne pouvait rien faire avec cette maudite jambe cassée. Il la tirait vers lui mais elle avait décidé de prendre en main leur première relation. Il profitait de ce qu’elle lui laissait quand soudain elle se redressa et caressa sa chevelure tout en le regardant. Elle souriait tendrement.  

Elle se redressa légèrement et commença à défaire son pantalon. Ryo ne ratait rien du spectacle et observait avec délice chaque déhanché de Kaori, chaque morceau de peau qui se dévoilait à son regard. Elle ne portait plus de sous-vêtements et il retint son souffle quand il vit le trésor si bien gardé de Kaori.  

Il remonta lentement son regard le long de ses jambes, observa ses hanches si féminines, son ventre plat, sa poitrine ferme et enfin arriva à son visage. Elle avait les joues rosies de se dévoiler ainsi, mais soutenait son regard.  

Décidément Kaori avait changé…  

Elle se sentait fière devant le regard de Ryo. Elle avait du prendre sur elle pour se déshabiller ainsi devant lui, pour lui faire voir ce qu’elle cachait depuis tant d’années. Mais elle était heureuse de l’avoir fait car le regard flamboyant de Ryo lui fit comprendre qu’elle lui plaisait, qu’il appréciait de la voir ainsi.  

Doucement elle se rapprocha de nouveau de Ryo. Celui-ci se jeta presque sur elle, et l’attira entre ses bras avant de l’embrasser passionnément. Contre lui, il sentait la nudité parfaite de Kaori, ce corps qu’il avait tant rêvé de connaître un jour. Il n’en pouvait plus, il voulait tellement plus. Il voulait fusionner avec elle, découvrir sa chaleur intime et faire d’elle enfin sa femme. Il bougea et oublia sa jambe qui le rappela tout de suite à l’ordre. Il eut un sursaut de douleur. Kaori le sentit immédiatement.  

Elle se redressa alors de nouveau et se mettant à califourchon sur lui, commença à lui retirer sa boucle de ceinture avant de s’attaquer au pantalon lui-même. Tout doucement, elle le fit descendre le long de ses jambes, prenant garde aux attelles qu’elle venait de poser. Elle ne savait pas trop quoi faire mais elle se reprit.  

Ryo la regardait, attendant la suite. Il fut surpris quand il sentit les mains de Kaori passer sous l’élastique du caleçon et commencer à le descendre. Il sourit alors. Kaori était rouge tomate mais ne se démontait pas et continuait ce qu’elle faisait.  

Elle jeta à son tour le caleçon dans la chambre. Elle reporta son attention sur Ryo. Elle n’avait pas peur, n’avait pas d’appréhension. Tout irait bien. Elle était avec Ryo, tout se passerait bien.  

Le fait de sentir les caresses et l’amour de Kaori, le rendait, de minutes en minutes, plus fou d’elle. Il l’aimait comme un dingue, une vie sans elle lui semblait tellement fade, vide. Il avait tellement envie d’elle. Il voulait tellement qu’elle devienne sa compagne, son amante, sa femme… tout s’emmêlait dans sa tête. Il vibrait sous ses caresses. Sentir ses doigts fins le toucher le faisait frissonner.  

Elle remonta et se mit sur le côté de Ryo et celui-ci la repris dans ses bras. Doucement sa main attrapa sa cuisse et il fit remonter sa jambe le long de son corps. Il caressa alors son mollet, remonta doucement jusqu’à caresser la cuisse et ses doigts finirent par s’égarer le long de son intimité. Il sentit son envie sous ses doigts. Kaori frissonna. Elle savait qu’elle était prête.  

Elle passa alors sa jambe de l’autre coté de Ryo et se mit à califourchon sur lui alors que les mains de Ryo caressaient lentement ses cuisses du bout de ses doigts en un massage aérien.  

Tout doucement ils fusionnèrent. Ryo ferma alors instantanément les yeux, savourant la chaleur et la douceur intime de Kaori. Il sentit qu’elle se contractait sous la douleur et qu’elle ne bougeait plus. Il lui caressa alors le dos, les cuisses jusqu’à ce qu’elle parvienne à faire passer cette douleur.  

Elle lui sourit alors et ils reprirent tendrement. Elle était remplie d’émotions inconnues, de sensations intenses, d’un plaisir qui débordait et qui lui faisait voir des étoiles.  

Lentement, elle prit alors un rythme langoureux qui lui chauffait les reins.  

Ryo était au paradis. Depuis quand n’avait-il pas ressenti ses émotions ? Les avait-il seulement ressenties un jour ? Il n’avait jamais aimé une femme, il n’avait fait que coucher avec. Et là ! Là, il avait l’impression que toute sa vie commençait maintenant. Que Kaori l’avait fait renaître. Elle ondulait sur lui, prenant un rythme sauvage et doux à la fois. Il n’arriverait pas à se contenir longtemps, il sentait le plaisir qui montait si vite. Il était déjà complètement déconnecté de la réalité. Il attrapa Kaori par les hanches et l’aida dans ses mouvements. Il se cambrait sous elle, elle se cambrait sur lui.  

Les mains sur le torse de Ryo, Kaori éclata de plaisir en criant le prénom de son amant et en renversant sa tête en arrière. Il la suivit de près et se libéra en elle, criant à son tour.  

Kaori s’affaissa sur Ryo et tenta de reprendre son souffle. Elle était dans du coton, elle se sentait si bien. Elle sentit alors les caresses de son amant sur son dos, parcourant de ses doigts sa colonne vertébrale.  

Cela avait été si intense. L’un comme l’autre tentaient de reprendre leurs esprits tout en gravant à jamais en eux ce moment inoubliable.  

Pris d’une pulsion, Ryo tourna sa tête vers Kaori et murmura tout contre son oreille.  

- Je t’aime Kaori. Je t’ai toujours aimé…  

Kaori le regarda dans les yeux. Le regard de Ryo était intense et brillait. Elle l’embrassa alors et à son tour, glissa vers son oreille et lui murmura ce qu’elle avait toujours voulu lui dire.  

- Je t’aime aussi Ryo…  

Et, se blottissant dans ses bras, elle cala sa tête dans son cou et ferma les yeux. Ryo passa ses bras autour d’elle à son tour et l’observa. Elle était si belle, si douce, si parfaite. Ce moment magique entre eux ressemblait comme deux gouttes d’eau à l’idée qu’il se faisait du paradis, et il espérait au fond de lui rester au paradis tout le reste de sa vie.  

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