Chapitre 19 :: Chapitre 19 : Une nouvelle vie.

Publiée: 31-05-10 - Mise à jour: 31-05-10

Commentaires: avant dernier chapitre! on touche au but!! bisous à tous!

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Les rayons du soleil entraient par la fenêtre et éblouissaient l’homme brun allongé dans son lit. Il grogna et voulut se retourner quand quelque chose l’en empêcha. Mécontent, il ouvrit un œil et regarda en quoi consistait ce poids sur son bras. Il ouvrit les yeux d’un coup en voyant une chevelure brune aux reflets roux qui était niché dans le creux de son bras.  

Kaori dormait paisiblement, bien au chaud enroulée dans sa couette et le visage collé au torse de Ryo. Elle semblait enfin apaisée.  

Ryo la regarda un instant et il se souvint qu’hier soir, épuisés de leur séjour à l’hôpital, ils étaient allés se coucher de bonne heure et c’est tout naturellement que Ryo lui avait ouvert son lit pour qu’ils puissent passer leur première nuit en tant que couple. Ils s’étaient endormis comme des masses mais blottis l’un contre l’autre, heureux comme jamais.  

Ryo sourit en la regardant et il se décida de se rendormir encore un peu. Ce matin ce serait grasse matinée, rien ne pressait…  

Ils se réveillèrent au bout d’un moment, Kaori bougea légèrement ce qui réveilla immédiatement Ryo, encore trop habitué à être sur ses gardes et peu habitué à la présence d’une femme dans son lit.  

Ils se regardèrent alors. Kaori rougit légèrement sous le regard ardent de Ryo. Elle sourit alors et se cala plus confortablement contre lui. Le temps semblait s’être arrêté dans l’appartement de City Hunter…  

Mais Ryo finit par se lever redresser et quitta le lit.  

- Tu te lèves déjà ? demanda Kaori.  

- J’ai des choses à faire. lui répondit-il un peu sèchement.  

Kaori fut étonnée de son ton mais ne dit rien et se contenta de se lever elle aussi en silence et partit prendre sa douche.  

Ryo la regarda quitter la chambre sans un mot. Il avait été désagréable, il le savait bien, mais ses douleurs mélangées à son plan qu’il voulait mettre en place lui occupaient beaucoup trop l’esprit.  

Il descendit et appela Saeko.  

- J’ai besoin de te voir. Rapidement.  

- Ok. Dans une heure au parc.  

Il raccrocha alors que Kaori descendait les escaliers.  

- Tu appelais qui ?  

- ça ne te regarde pas ! Allez, on va prendre le petit-déjeuner.  

Kaori resta un instant scotchée par le ton dur de Ryo. Visiblement, il n’était pas d’humeur… Il ne l’avait même pas encore embrassé depuis ce matin. Regrettait-il leur rapprochement de ces derniers jours ? Oserait-il la repousser alors qu’il lui avait juré qu’il ne ferait plus jamais marche arrière ? Elle se sentait minable. Elle avait voulu y croire… Mais au comportement de Ryo, elle commençait à avoir de sérieux doutes…  

Ils déjeunèrent en silence et Ryo partit rapidement sans un mot.  

Il savait qu’il était un gros nul sur ce coup mais il ne voulait rien dire avant de savoir si son plan était bon. Il se dirigea rapidement vers le parc et aperçut Saeko. Il alla vers elle.  

- Que me vaut cet appel Ryo ? Tu m’as l’air d’avoir passé des moments difficiles non ? dit Saeko en apercevant la paupière jaunit de Ryo et son allure boitante.  

- T’occupes pas, c’est réglé. Je voulais savoir si tu avais toujours le boulot dont tu m’avais parlé il y a pas trop longtemps. Pour être le chef de mission…  

Saeko voyait de quoi il parlait et sourit.  

- ça t’intéresse maintenant ? La dernière fois, tu m’avais envoyé bouler. Ça vaudra pas mal de coups en moins tout ça…  

- Tu peux tous les retirer. Je me sens généreux aujourd’hui !  

- Amoureux, tu veux dire non ? demanda l’inspectrice, un sourire visé sur ses lèvres.  

- Hmm. Bon c’est oui ou c’est non ?  

- Oui j’ai toujours ce boulot. Je te dis ce soir si tout est ok. Ça sera un peu long… Tu sais pourquoi…  

- Oui, je sais.  

Sans dire un mot de plus, ils se séparèrent. Ryo sortit du parc et il repensa à Kaori. Il avait été dur avec elle. Elle devait se demander ce qui se passait. Il savait ce qu’il devait faire, il partit alors en ville.  

Kaori tournait en rond dans l’appartement. Elle ne savait pas comment prendre la réaction de Ryo. Elle savait qu’il était sincère quand il l’avait aimé, elle savait ce qu’il éprouvait pour elle, mais Ryo restait Ryo… insaisissable…  

Elle sentit une larme rouler sur sa joue… Elle y avait tellement cru, il lui avait dit tellement de choses qui venaient du plus profond de lui-même…  

Il devait y avoir une explication. Elle devait contrôler son caractère impulsif et attendre un peu avant de prendre des décisions hâtives.  

En attendant, la journée passait et le soir arriva. Elle décida de faire à manger en attendant le retour de Ryo.  

Elle était encore aux fourneaux quand Ryo rentra. Il sentit tout de suite la tension qu’il y avait dans cet appartement. Apparemment, Kaori n’était pas de charmante humeur mais en même temps, il s’y attendait et avait tout prévu.  

Il rentra dans la cuisine et Kaori se retourna prête à déverser ses foudres sur lui mais ses mots sévères s’arrêtèrent net dans sa gorge quand elle vit Ryo.  

Il avait dans les mains un énorme bouquet de fleur et un sourire penaud sur les lèvres.  

- Je crois que je n’ai pas été le meilleur petit ami du monde depuis ce matin, non ?  

Kaori le regarda émue. Le bouquet était constitué de roses rouges et blanches. Il était superbe. Elle s’approcha et prit le bouquet.  

- On fera avec… lui répondit-elle en souriant.  

Elle posa le bouquet et se retourna vers lui et l’embrassa délicatement. Tous ses reproches s’étaient envolés. Elle avait douté mais Ryo ne revenait pas sur ses promesses. Elle s’écarta alors de lui et lui sourit.  

Ryo la regarda un instant, il avait envie d’elle mais ce n’était pas le moment. Il attendait l’appel de Saeko, il ne voulait pas le manquer. Cet appel qui allait peut-être changer toute leurs vies. Il l’attendait avec une telle impatience qu’il avait du mal à masquer.  

Ils mangèrent tranquillement et ils s’installèrent tranquillement dans le canapé pour le café. Kaori constata que la jambe de Ryo bougeait nerveusement. Elle le regarda étonné mais celui-ci avait le regard dans le vague, complètement ailleurs.  

Soudain le téléphone sonna et Ryo se rua dessus.  

- Saeba.  

- Ryo c’est bon. J’ai tout ce qu’il me faut. J’ai une vague idée de ce que tu comptes faire…  

- Merci Saeko. Bonne soirée.  

- Bonne nuit surtout Ryo !  

- Hmmm  

Ryo raccrocha. Il resta un instant la main sur le téléphone, un sourire étirant de plus en plus ses lèvres. Il se retourna alors vers Kaori qui le regardait sans comprendre.  

Et soudain il s’approcha d’elle, lentement comme un félin, avec toujours ce sourire aux lèvres. Il l’attrapa alors dans ses bras et l’embrassa passionnément.  

Bien qu’étonnée, Kaori répondit avec ardeur à ce baiser. Il la poussa et elle se retrouva bloquée entre le mur et lui. Il commença à la caresser, amorçant d’abord par les cuisses. Il attrapa alors sa jambe et la remonta le long de sa cuisse. Sentir sa chaleur se répandre en lui le rendait fou !  

Soudain il la saisit par la taille et la souleva. Elle enroula aussitôt ses cuisses autour de sa taille. Il l’embrassait partout. Kaori rejeta sa tête en arrière tout en gémissant doucement. Il l’emporta alors rapidement dans sa chambre, la posant délicatement sur le lit.  

Il la regarda un instant. Leurs yeux brillaient d’une même envie. Il l’aimait tellement. Pour elle, il avait pris une décision importante.  

- Kaori. Aujourd’hui j’ai vu Saeko.  

Il la sentit se raidir sous lui. Cela l’amusa. Même s’ils étaient en couple, elle se méfiait toujours de Saeko.  

- J’ai accepté un boulot qu’elle m’avait proposé il y a quelques temps…  

- Encore un boulot dangereux pour des coups en nature ? demanda-t-elle, la mâchoire serrée.  

Ryo éclata de rire avant de reprendre rapidement son sérieux pour lui dire :  

- Kaori, je ne peux pas demander des coups en nature alors que je suis avec la femme la plus merveilleuse du monde !  

Kaori le regarda en souriant.  

- Et en quoi consiste ce boulot encore ?  

Ryo la regarda intensément avant de lui répondre :  

- Je vais devenir chef de l’entraînement des forces spéciales. Au niveau du tir et de l’endurance.  

Kaori le regarda médusé.  

- Mais ? Et City Hunter ?  

- City Hunter n’existera plus. Il prend sa retraite. Il a trouvé une femme et veut des enfants. Il ne peut pas être partout à la fois. Alors il raccroche.  

- Ryo…  

Kaori n’en revenait pas. Il laissait tomber City Hunter, il voulait des enfants… c’était trop pour elle, elle sentit une larme glisser sur sa joue.  

Il fit disparaître cette unique larme à l’aide d’un baiser. Il la sentait tellement heureuse que son cœur se gonfla de joie. Elle acceptait son idée. Elle acceptait la vie à deux, ou plus, qu’il rêvait de lui offrir.  

Il commença à l’embrasser. Sa passion pour elle refaisait surface, il n’arrivait plus à son contrôler. Ses mains descendirent le long de son corps, caressant les courbes féminines qu’il aimait tant.  

Il la débarrassa de ses vêtements lentement, se débarrassant des siens peu de temps après.  

Tout doucement ils firent l’amour, trouvant dans l’autre un bonheur sans égal.  

Ryo se sentait au paradis. Kaori lui avait changé la vie, lui avait apporté une force sans pareille.  

Enfin après des heures à s’aimer, ils s’écroulèrent l’un sur l’autre. Epuisés, repus mais tellement heureux.  

La tête enfouie dans le cou de Kaori, Ryo murmura quelque chose qui fit se redresser Kaori sous le coup de l’étonnement. Elle tourna sa tête vers lui, les yeux brillants.  

Ryo la regarda tendrement et passa sa main sur sa joue.  

- Epouse-moi, Kaori. S’il te plait, épouse-moi…  

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