Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 10-10-11

Mise à jour: 11-03-19

 

Commentaires: 43 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: Suite à une blessure, Kaori doit faire des séances de kinésithérapie...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jeux de mains, jeux de vilains..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jeux de mains, jeux de vilains...

 

Chapitre 3 :: Comment se sortir d'une situation incroyable ?

Publiée: 13-12-11 - Mise à jour: 13-12-11

Commentaires: Coucou !!! Merci à vous tous pour vos reviews ! J'espère que cette fic vous plait toujours autant ! Bonne lecture !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Ryo était bouche bée devant son associée qui, surprise par son intrusion dans la pièce, n’avait pas pensé à se cacher de lui. Le nettoyeur restait les yeux fixés sur la poitrine de la jeune femme. Il n’avait jamais pensé la voir un jour dans cette tenue. Pour une fois il se sentait gêné devant un corps dénudé. La femme qui se trouvait à demi dévêtue devant lui n’avait rien à voir avec toutes les femmes qu’il avait croisées dans les cabarets ou qu’il avait connues intimement. Non, celle qui se trouvait devant lui c’était Kaori ! Sa partenaire ! Celle qu’il avait toujours traitée de garçon manqué…  

 

Même s’il avait eu un aperçu de ses atouts quand Kaori avait défilé en maillot de bain pour Eriko, là il n’y avait plus de tissu pour cacher ses rondeurs qu’il trouva plus que parfaites. Il sentit un filet de sueur couler sur sa tempe, et ses mains frémir, comme si elles voulaient enrober ces cadeaux de la nature. Mais il n’arrivait ni à faire un geste, ni à détourner son regard ; même si c’était ce que son esprit lui disait de faire. C’était Kaori, bon sang ! La petite sœur de Maki ! Mais en même temps c’était la femme qui hantait ses rêves… tous ses rêves, même les plus érotiques. Et la vision qu’il avait en ce moment n’allait rien faire pour améliorer les choses…  

 

Son cœur se mit à battre la chamade, et ses mains devinrent moites. A cet instant il avait envie de Kaori comme il n’avait jamais eu envie de personne. C’était presque devenu vital pour lui d’unir son corps à celui de la jeune femme. Si seulement cette gêneuse de kinésithérapeute pouvait les laisser seuls dans la pièce! Il dévêtirait totalement sa partenaire et l’allongerait sur la table de massage avant de…  

 

 

 

Kaori resta un instant immobile, ne s’attendant pas à voir Ryo pénétrer dans la pièce. Et même par la suite, elle ne bougea pas, ne comprenant pas la signification de la lueur qui brillait dans les yeux de son partenaire. Il était en train de la dévorer du regard. Un moment, elle crut que c’était son médecin qu’il fixait comme cela, mais bien vite, elle dut se rendre à l’évidence que ce n’était pas le cas.  

 

Quand elle vit que c’était sa poitrine que Ryo regardait avec insistance, son rythme cardiaque augmenta et sa respiration se fit plus courte. Elle aurait bien voulu se dissimuler mais elle n’arrivait pas à faire un geste, comme si une force invisible l’en empêchait. Elle vit que Ryo ne semblait pas être insensible à ce qu’il voyait et ça la fit frémir. Son regard se posa sur les mains puissantes de l’homme et se surprit à penser à la douceur qu’elle pourrait ressentir s’il les faisait courir sur son corps, découvrant ainsi des endroits auquel aucun homme n’avait eu accès…  

 

- Qu’est-ce que vous faites ici monsieur Saeba ! Je vous avais dit d’attendre à côté !  

 

La voix du médecin les fit sortir de leur rêve éveillé. Kaori cacha sa poitrine de son bras valide, tandis que Ryo tendait les radios à la praticienne, un sourire ravageur sur les lèvres. Il avait eu chaud. Heureusement que le Dr Endo était intervenue sinon il aurait sauté sur sa partenaire ; chose qu’il se refusait de faire même s’il en mourrait d’envie. Il avait trop dévoilé ses sentiments en regardant longuement Kaori. Il décida donc de jouer une nouvelle fois les Casanova, afin de brouiller les pistes.  

 

- Je savais que vous en aviez besoin ! s’exclama le nettoyeur en s’approchant d’elle.  

 

Le docteur les saisit, les posa violemment sur la table, et regarda froidement le nettoyeur. Visiblement elle n’appréciait pas Ryo au grand étonnement de celui-ci.  

 

A mille lieux de la conversation entre son médecin et Ryo, Kaori ne faisait plus un geste et se demandait si elle devait fuir ou tenter de récupérer son soutien-gorge. Mais bien vite, elle arriva à la conclusion que même si elle le retrouvait elle ne pourrait pas le passer sans l’aide d’une tierce personne. Elle cherchait encore comment faire pour se sortir de cette impasse, quand, le Dr Endo trancha pour elle en quittant la pièce et en refermant la porte derrière elle.  

 

D’après les cris qu’ils entendaient, les deux partenaires n’avaient aucun doute sur le fait que la secrétaire était en train de se prendre un savon pour ne pas avoir stoppé Ryo avant qu’il n’entre dans la pièce.  

 

Le regard de Ryo se porta à nouveau sur sa partenaire qui se tenait toujours à demi-nue devant lui. Elle tentait d’un bras de dissimuler ses formes, mais elles étaient tellement voluptueuses que cette mince barrière était bien insuffisante pour la couvrir entièrement. Même s’il trouvait le spectacle ravissant, il ne voulait pas la laisser dans cette tenue. Il avisa sur la table le haut en dentelle et fut étonné de constater que Kaori portait ce genre de lingerie. Saisissant le bout d’étoffe du bout des doigts il s’approcha d’elle et lui dit :  

 

- C’est le tien ?  

 

Il la regarda dans les yeux de peur d’être tenté de regarder plus bas, vers cette peau nacrée dans laquelle il aurait bien mordu comme dans un fruit gorgé de sucre.  

 

- Oui. bredouilla la jeune femme.  

 

- Je vais t’aider à le remettre !  

 

Ryo sentit la gêne de sa partenaire. Elle était vraiment perturbée par ce qui venait de se passer et il n’allait pas lui jeter la pierre car il était dans le même état qu’elle. Mais ce moment avait eu un drôle d’effet sur lui. Jamais auparavant, il n’avait eu autant envie d’être prévenant avec elle.  

 

- Je peux fermer les yeux si tu préfères.  

 

- Oui. murmura Kaori.  

 

Ryo avait déjà pu admirer la poitrine de sa partenaire, pourtant il respecta sa pudeur en fermant les yeux et avançant ses mains à l’aveuglette. Mais ce qui partait d’un bon sentiment au départ, se révéla être une mauvaise idée. Ne voyant rien, Ryo effleura involontairement un sein du revers de la main. Il l’ôta rapidement comme s’il s’était brûlé à son contact.  

 

- Désolé. dit le nettoyeur.  

 

- Je pense qu’il vaut mieux que tu ouvres les yeux. répondit Kaori.  

 

- D’accord !  

 

Ryo ouvrit les yeux et l’aida à enfiler son soutien-gorge avant de le refermer par l’attache. Kaori sentit le souffle de son partenaire sur son épaule et fermant les yeux, rêvait de le voir l’enlacer et peut être même déposer un baiser sur sa nuque.  

 

Ryo, lui, n’osait dire un mot et écoutait la pauvre secrétaire se faire encore crier dessus. Kaori, aimant prendre la défense d’autrui, aurait bien été l’aider, mais elle n’arrivait pas à faire un geste. Inconsciemment, elle voulait faire durer le plus longtemps possible le moment d’intimité entre Ryo et elle.  

 

Elle avait été fortement surprise qu’il ne fasse pas de remarque en voyant ses seins, et l’avait été encore plus quand il l’avait aidée à remettre son soutien gorge sans rien tenter. Jamais elle ne l’avait vu plus gentleman qu’aujourd’hui. Gentil, doux et prévenant… C’est alors qu’elle se figea quand elle comprit enfin la signification de son regard : du désir ! Il avait éprouvé du désir pour elle. Elle devait être en plein rêve ! Pourtant, le souffle chaud et le corps proche d’elle ne ressemblaient pas du tout à un rêve !  

 

N’étant plus sous la lampe chauffante, Kaori se mit à frissonner, et Ryo s’en aperçut immédiatement. Il s’apprêtait à aider sa partenaire à enfiler son pull quand la porte du cabinet s’ouvrit. Le Dr Endo entra dans la pièce. Elle semblait être apaisée et ils en eurent la confirmation quand elle leur dit calmement :  

 

- Bon. Regardons ces radios.  

 

Sans prêter attention aux nettoyeurs, elle se mit à examiner les clichés et se mit à marmonner. Après de longues minutes, durant lesquelles elle parla de manière incompréhensible, la praticienne se retourna et dit :  

 

- Maintenant je sais exactement le traitement que je dois vous administrer mademoiselle Makimura. Si vous pouvez patienter dans la salle d’attente Monsieur Saeba, nous n’en avons plus pour longtemps…  

 

Ryo regarda le Dr Endo et il vit dans son regard une lueur qui ne lui plut pas du tout. Il connaissait bien ce genre de comportement… Quand soudain il réalisa ce que la doctoresse essayait de faire… Cette femme était tout simplement en train de tenter de séduire Kaori. Comment lui, l’étalon de Shinjuku ne s’en était pas rendu compte plus tôt ? Il n’y avait qu’une seule raison qui empêchait les femmes de tomber dans ses bras… Et vu comment elle fixait Kaori, Ryo n’eut plus aucun doute sur le fait que le Dr Endo était lesbienne. Sinon comment expliquer qu’elle avait été jusqu’à retirer le soutien gorge de Kaori. Et maintenant, cette femme voulait qu’il la laisse seule avec sa partenaire ! Mais il n’en était pas question.  

 

Il avait promis à Maki de veiller sur sa sœur ! Il n’allait pas la laisser seule en tête à tête avec cette femme en chaleur ! Même si c’était un médecin ! Car il en était sur, ce n’était pas le médecin qui voulait rester seul avec Kaori !  

 

- Je préfère rester ici et vous regarder travailler ! dit Ryo d’une voix froide.  

 

Kaori fut surprise. Elle connaissait cette voix chez Ryo, mais d’habitude, il l’adressait à ses plus grands ennemis, jamais à une femme aussi charmante que sa kinésithérapeute.  

 

Même la praticienne fut surprise du changement de comportement de l’homme. Dire que quelques minutes plus tôt, il avait été charmeur, maintenant il parlait avec une telle froideur qu’il lui faisait peur.  

 

Elle réalisa soudain que mademoiselle Makimura était chasse gardée. Malgré les dires de Monsieur Saeba, ça crevait les yeux. Vue la réaction du jeune homme, elle jugea préférable de ne pas insister.  

 

- Bien restez monsieur !  

 

Ryo resta en retrait et regarda la doctoresse effectuer les gestes de rééducation. Plaçant des électrodes sur l’épaule de Kaori et effectuant des massages, la femme se comportait comme une véritable professionnelle. Il n’avait rien à lui reprocher et n’avait aucun doute sur le fait qu’elle avait bien compris pourquoi il était resté dans la pièce.  

 

Le nettoyeur faisait comme s’il ne regardait pas dans leur direction, mais il ne manquait aucun des soins que la praticienne faisait. Il était prêt à intervenir au moindre geste suspect. Mais la jeune femme resta professionnelle et après quelques derniers étirements, décréta que la séance était terminée.  

 

Ryo, prévenant, aida Kaori à se rhabiller, et timidement sa partenaire le remercia. Le Dr Endo leur demanda de prendre un nouveau rendez-vous auprès de sa secrétaire. Elle les raccompagna jusqu’à la porte de son cabinet et referma la porte derrière eux.  

 

La secrétaire, visiblement remise de son altercation avec sa patronne, donna à Kaori un rendez-vous pour 3 jours plus tard.  

 

- J’ai oublié les radios ! s’exclama Kaori.  

 

- Ne bouge pas ! Je vais aller les chercher. répondit à sa grande surprise son partenaire.  

 

Kaori trouvait que Ryo avait vraiment changé. Jamais elle ne l’avait vu aussi serviable avec elle. C’en était presque suspect.  

 

Les minutes passaient et elle trouvait que Ryo mettait beaucoup de temps pour aller chercher des clichés. Même si elle se demandait ce qui le retenait autant, elle ne bougea pas du secrétariat, ayant peur de voir une scène qui ne lui plairait pas. Chassant de ses pensées, l’image du Dr Endo en pamoison dans les bras de Ryo, elle continua à discuter avec la secrétaire, tout en jetant fréquemment des coups d’œil en direction de la porte.  

 

Après un temps qu’elle jugea interminable, Ryo franchit enfin la porte. Le sourire jusqu’aux oreilles qui ornait son visage ne plut pas du tout à la jeune femme. Visiblement Ryo avait obtenu un rendez-vous galant avec sa kiné. Elle n’avait vraiment aucun doute : le charme de Ryo avait encore frappé. Une femme de plus était tombée amoureuse de son partenaire, et une fois de plus elle l’envia de passer de tendres moments avec Ryo.  

 

Ces moments, elle savait que jamais elle n’y aurait droit. Les années passant, elle s’en était fait une raison, et même si ça lui brisait le cœur, elle savait qu’il ne se passerait jamais rien de concret entre eux. Elle connaissait les sentiments que Ryo ressentaient pour elle, mais depuis ce jour où il lui avait avoué à demi-mots qu’il l’aimait, il n’en avait jamais plus reparlé.  

 

Parfois, elle se demandait si elle n’avait pas rêvé ces instants. Peut-être est-ce parce qu’elle voulait tellement les entendre dans la bouche de Ryo, qu’elle avait rêvé ces instants et les avaient pris pour la réalité…  

 

- On y va partenaire ? demanda le nettoyeur en regardant Kaori tendrement.  

 

Mais encore bouleversée par ce qu’elle avait vu, elle n’y prêta pas attention et lui répondit :  

 

- Oui, rentrons !  

 

Ryo l’aida à s’installer dans la voiture. Et en silence ils rentrèrent chez eux. Quand ils furent dans leur salon, Kaori lui dit doucement :  

 

- Tu sais, si tu n’as pas le temps, je demanderais à Miki de m’accompagner la prochaine fois.  

 

- Non, c’est moi qui viendrais avec toi ! répondit son partenaire. Je vais au sous-sol, il faut que je m’entraine un peu.  

 

Kaori regarda la porte de l’appartement se refermer derrière lui. Puis se sentant mieux grâce à la séance de kiné qu’elle venait d’avoir, elle décida de faire un peu de ménage.  

 

Ryo, tout en descendant les escaliers, se rappela la discussion qu’il avait eu avec le Dr Endo. Il lui avait bien fait comprendre ce qu’il avait pensé de son comportement envers Kaori. Et après lui avoir dit ses quatre vérités, il constata avec satisfaction, qu’elle ne réitérerait pas un tel comportement avec Kaori. Et c’était satisfait qu’il avait quitté la pièce.  

 

 


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