Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 10-10-11

Mise à jour: 11-03-19

 

Commentaires: 43 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: Suite à une blessure, Kaori doit faire des séances de kinésithérapie...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jeux de mains, jeux de vilains..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jeux de mains, jeux de vilains...

 

Chapitre 10 :: Les conséquences d'un certain conseil....

Publiée: 03-09-14 - Mise à jour: 03-09-14

Commentaires: Coucou !!!! C'est encore moi ! Allez encore un petit chapitre pour vous ! Bonne lecture à vous et merci pour vos reviews !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Choquée, Kaori avait du mal à imprimer les paroles de son partenaire. Elle aimait Ryo mais pas à ce point ! Elle ne se sentait pas de faire une chose pareille… Elle chassa de sa tête, les images qu’elle trouvait horrible. Comment pouvait-elle dire sans le vexer qu’elle ne se sentait pas prête à expérimenter le conseil 25.  

 

En relisant plus attentivement le conseil, elle trouva une parade qu’elle s’empressa d’appliquer. Elle prit une voix sérieuse et posée pour lui répondre :  

 

- Il faudra demander à Mick… Je pense que ça lui plaira…  

 

En entendant ces paroles Ryo se sentit bouillir. Il voulait faire rougir sa partenaire et non pas entendre de sa part un accord. Alors il s’emporta :  

 

- Jamais ce pervers ne posera la main sur toi !  

 

Kaori connaissait trop son partenaire pour se laisser impressionnée. D’un autre côté, la jalousie de Ryo lui faisait également plaisir. Jamais dans ses rêves les plus fous, elle n’avait imaginée que le nettoyeur soit aussi possessif envers elle, et cette nouveauté lui réchauffait le cœur. Cependant, elle avait envie de pousser encore plus sa jalousie tout en sachant s’il tenait vraiment à partager leur lit avec une tierce personne. Alors elle lui dit :  

 

- Pourtant c’est toi-même qui a dit que tu voulais qu’on fasse ça à trois… Après si tu ne sais pas ce que tu veux, ce n’est pas ma faute !  

 

- Tu veux savoir ce que je veux !  

 

Ryo contourna le canapé et se mit face à la jeune femme.  

 

- C’est toi que je veux ! Toi et toi seule ! Je ne veux pas te partager ni avec un homme, ni avec une femme! Tu n’as pas compris que je plaisantais quand je disais cela ! Quand nous ferons l’amour nous ne seront que deux ! Tu en veux la preuve !?  

 

Le nettoyeur attrapa Kaori par son bras non blessé et l’attira vers lui, envoyant valser au sol le magazine. Il l’embrassa avec fougue tandis que ses mains courraient sur ses cuisses. D’une poussée il la fit grimper sur lui. Kaori entoura ses jambes autour de ses hanches. Naturellement les bras de la jeune femme se nouèrent sur le cou de Ryo, et elle répondit fiévreusement à son baiser.  

 

Blessure ou pas blessure, ils avaient trop furieusement envie de l’autre pour respecter les ordres de la faculté. Avec délicatesse, il la plaqua contre un mur sans cesser de l’embrasser.  

 

Dire qu’il rêvait de tendresse et de douceur pour elle. A cet instant, il n’avait envie que d’une chose : ne plus faire qu’un avec elle. Il n’avait pas le courage de se rendre jusqu’à une des chambres : elles étaient trop loin…  

 

Le canapé ! Le canapé était plus près ! Et après tout il était également très confortable ! Oui ! C’est ce qu’il allait faire ! Il allait la porter jusqu’au canapé où ils allaient faire l’amour des heures durant…  

 

Enfin c’est ce qu’il avait prévu car alors qu’il amorçait un mouvement en direction de la confortable couche, on frappa à la porte.  

 

- On n’est pas là... murmura-t-il à l’oreille de Kaori avant de la mordiller.  

 

Ryo n’avait pas envie d’ouvrir la porte et ce n’était pas pour déplaire à Kaori.  

 

- On n’est pas là ! répondit-elle du même ton.  

 

Mais malheureusement pour eux, la personne qui se trouvait sur le palier ne l’entendait pas comme ça. Elle frappa fortement sur le montant de bois. Voyant qu’elle n’avait pas plus de succès elle se mit à crier :  

 

- Ryo ! Je sais que tu es là ! Ouvre-moi tout de suite ! J’ai un truc de la plus grande importance à te dire !  

 

Tenant toujours Kaori, le nettoyeur marmonna :  

 

- Dégage l’amerloque ! Y’a rien de plus important que ce que je suis en train de faire.  

 

- Ryoooooooooooo ouvre-moi vite ! hurla Mick.  

 

Comprenant qu’il ne cèderait pas, Kaori se résigna et chuchota :  

 

- Je crois que tu devrais ouvrir la porte à Mick. Il sait que tu es là !  

 

- Pas envie ! bougonna le nettoyeur. C’est toi que je veux ! Pas Mick !  

 

- Tu auras tout le temps d’être avec moi quand tu l’auras renvoyé !  

 

- Bonne idée ! s’exclama Ryo en reposant Kaori.  

 

Il la vit les yeux brillants et les lèvres gonflées par ses baisers, elle était magnifique. Mais cela associé à la chevelure ébouriffée et à la robe froissée, montrait particulièrement ce qu’ils étaient sur le point de faire. Mick était un expert et il ne lui faudrait qu’un regard pour comprendre où en était la situation.  

 

Ryo n’avait pas envie que son ami voit à quel point les choses avaient évoluées entre eux. Il voulait garder cela pour lui encore un peu alors il dit à sa partenaire :  

 

- Va dans la cuisine ! Et ne bouge pas pendant que Mick est là. Il ne va pas faire de vieux os, crois-moi !  

 

Kaori partit rapidement jusqu’à la pièce. Mick frappait toujours comme un fou, mais Ryo ne lui ouvrit pas pour autant. Il alluma la télévision et choisit une chaine où de ravissantes créatures se dandinaient en justaucorps. Il resta un instant devant l’écran, admirant les courbes parfaites qui se trémoussaient devant ses yeux, mais bien vite chaque fille eut le visage de Kaori. Il trouva plus sage de s’éloigner. Le nettoyeur enleva sa veste et son holster, ouvrit un bouton de son pantalon et récupéra sur la table, une de ses revues préférée. Il prit un air pervers et ouvrit avec violence la porte.  

 

- Pourquoi tu me déranges l’amerloque ? Je suis très occupé !  

 

Mick, des étoiles pleins les yeux lui dit :  

 

- Ils viennent d’ouvrir un nouveau cabaret ! Il est grandissime ! Tient-toi bien ! Il est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Et à ce qui parait les filles sont superbes ! C’est LE cabaret qu’il nous fallait ! Allez ! On y va !  

 

Ryo était partagé… Ce n’était pas tous les jours qu’un nouveau cabaret ouvrait ses portes. Mais en même temps, il avait très envie de rester chez lui et finir ce qu’il avait commencé avec Kaori.  

 

- Bonjour Mick ! s’exclama une voix derrière Ryo.  

 

- Kaoriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii hurla Mick avant de se jeter sur la jeune femme.  

 

Celle-ci, toujours alerte, lui asséna un violent coup de massue masquant un sourire sous une fausse colère. Dans la cuisine, elle avait eu le temps de se remettre et de s’arranger un peu avant de retourner dans le salon.  

 

Kaori brusquement aperçut sur la table basse sa revue. Avant peur que Mick ne la voit, elle la prit et y ajouta les magazines porno de Ryo et se mit à crier :  

 

- Je t’ai déjà dit de ne pas laisser trainer tes torchons dans la maison ! Va immédiatement les mettre dans ta chambre !  

 

Elle lui fourra les revues dans les mains et celui-ci obéit docilement à la jeune femme. A une vitesse grand V, il grimpa jusqu’à son antre et lança les magazines avant de redescendre à la même vitesse au salon. Il ne souhaitait pas laisser trop longtemps Kaori seule avec Mick.  

 

Quand il revint, il constata avec plaisir que son ami était en sandwich dans un futon. Il rampait tel un ver de terre au sol, espérant se rapprocher de la jeune femme. Mais son amusement se transforma en colère quand il vit sa partenaire retenir une grimace. Elle avait du une fois de plus forcer sur son épaule et elle en ressentait maintenant les conséquences.  

 

Ryo se précipita sur Mick et l’attrapa. Il se dirigea vers la fenêtre. Il posa brutalement l’américain au sol afin de l’ouvrir.  

 

Le blond ne voyait pas d’un bon œil ce qui se passait :  

 

- Ryo ! Qu’est-ce que tu vas faire ?  

 

- Il faut que tu ailles te préparer pour qu’on sorte ! Alors je t’aide à descendre !  

 

- Non ! Ryo tu ne vas pas faire ça !  

 

- Si si ! Plus vite tu seras changé, plus vite nous partirons !  

 

Mick se tortilla, espérant s’éloigner le plus, pour avoir plus de chance de s’en sortir, il se mit à crier :  

 

- Kaori ! Aide-moi ! Il est devenu fou !  

 

Mais le nettoyeur voulait se venger. Mick avait fait mal à Kaori et il devait souffrir à son tour. La jeune femme comprit qu’elle n’avait pas intérêt à intervenir, alors elle regarda son partenaire jeter Mick par la fenêtre. Un grand boum retentit : l’américain était tombé dans les poubelles. En entendant les jurons, Kaori constata avec soulagement qu’il n’avait aucune blessure et elle en fut soulagée.  

 

Elle frissonna quand elle sentit Ryo non loin d’elle.  

 

- Il t’a fait souffrir. murmura-t-il tout en embrassant son épaule. Il n’a eu que ce qu’il méritait.  

 

Puis d’une main délicate, il se mit à masser l’épaule et le bras de la jeune femme. Mais le massage consciencieux du départ laissa rapidement la place à des caresses plus sensuelles. Une main audacieuse glissa sous la robe et se mit à enrober une douce colline avec délicatesse.  

 

Kaori serait bien restée des heures comme cela, mais elle savait que Mick n’allait pas tarder à faire son retour et elle ne voulait pas qu’il les surprennent comme cela. Alors, à regrets, elle s’éloigna de lui.  

 

- Mick… dit-elle comme seule explication.  

 

- Tu veux vraiment que j’aille avec lui dans ce cabaret ? Je peux trouver une raison valable pour rester et…  

 

- Mick va se douter de quelque chose si tu ne l’accompagnes pas. Tu sais j’ai bien compris que tu ne veux pas que nos amis sache que les choses ont changés entre nous. Et je pense la même chose que toi… Alors la meilleure chose que tu puisses faire c’est de ne pas changer tes habitudes.  

 

- Je vais pouvoir draguer toutes les filles que je vais rencontrer alors… dit Ryo d’un ton libidineux.  

 

- J’ai toujours mes massues Ryo ! répondit sa partenaire en en brandissant une d’une taille plus que respectable.  

 

- Je plaisantais mon ange ! s’exclama le nettoyeur. Tu sais bien que la seule femme qui m’intéresse c’est toi… Allez, j’y vais avant que l’amerloque revient !  

 

Ryo se précipita hors de l’appartement avant de changer d’avis et il retrouva son ami au pied de leur immeuble. Aussi vite que l’éclair ils se précipitèrent vers le nouveau cabaret.  

 

 

 


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